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Colloque

Quelles politiques
de JEUNESSE Atelier 1
pour nos territoires ?
Une politique jeunesse : régie directe, marché public,
délégation de service public ou subvention associative ?

Animateur : Joël Joly, conseiller d’éducation populaire et de jeunesse à la DRDJS

Rapporteur : Daniel Lavenu, secrétaire du CRAJEP

Synthèse écrite : Patrick Odienne, Responsable animation volontaire à l’UFCV

Témoignages : Noël Prioux, délégué départemental UFCV de la Manche


Sébastien Delanoë, conseiller municipal à la ville de Cabourg
Arnaud Tanquerel, maire adjoint à la jeunesse de Bayeux
Jérôme Démoulin, directeur de la MJC Chemin Vert Caen

Thématique développée :

La régie directe, les marchés publics, les délégations de service public, les subventions associatives...
Les obligations dans les collaborations avec les pouvoirs publics
La liberté associative

Introduction : Joël Joly

Repérage d’un certain nombre de témoins afin d’identifier leurs rôles, les différents dispositifs et le fonc-
tionnement

Témoignages :

Politique jeunesse et choix

Expérience de la mairie de Bayeux :

Souhait de la mairie de créer un service jeunesse à la ville de Bayeux


Mise en place d’une délégation de service public
Choix : prix exorbitant en gestion directe
DSP passée sur le centre de loisirs
Besoin de connaissances sur des domaines précis liés à l’animation

Service jeunesse fonctionnement avec directrice CLSH + accueil ados et coordinateur enfance jeunesse

DSP : fonctionnement depuis 1 an, avec souhait de remettre une gestion en adéquation les choix politi-
ques et le développement du fonctionnement du centre de loisirs dans le respect des réglementations.

DSP : processus très lourd, mais qui permet de bien prendre en compte la dimension complète de ce qui
a été demandé et va être mise en œuvre.

CAEN
Samedi 12 septembre 2009
Quelles politiques
de JEUNESSE Atelier 1
pour nos territoires ?
La DSP ne permet pas d’échapper à l’ouverture à concurrence, notamment en termes de réponses de diffé-
rents organismes.
Dans la convention apparaissent toutes les prises en charge et les mises à disposition (notamment en ter-
mes de masses salariales)

Faisant suite à l’appel, trois réponses (UFCV, UNCMT, Vert Marine)


Choix de réponse pour la collectivité :
- Projet
- Valeurs éducatives
- Aspects financiers

J J Fabre (Ligue de l’Enseignement) : choix sur les DSP, acte éminemment politique et non technique
P Peron (EEDF): La pratique de DSP n’est t-elle pas une pratique antagoniste avec le développement citoyen
de la collectivité (valorisation du tissu associatif local)
A Tanquerel : Ensemble à voir, volonté dans la rédaction de la DSP de prendre en compte dans le fonction-
nement à venir les réalités associatives, ainsi que les engagements individuels (notamment en terme de
recrutement des animateurs)
J Démoulin : Après un parcours divers et au regard de mes expériences, notions de continuité éducative et
du rôle de développement social
La continuité éducative entraine des ruptures, comment assurer la continuité nécessaire pour les publics
dans le cadre des DSP ?
Comment travailler le développement local et l’engagement citoyen dans le cadre des DSP ?

Expérience de la ville de Cabourg :


Cabourg, 3000- 4000 habitants et 30000 – 40000 habitants l’été, avec les problématiques d’accueil qui
s’associent aux différentes périodes
Souhait de réflexion en 2001 d’une vraie politique locale de jeunesse
Avec le CEL, réussite de travail avec tous les différents acteurs en lien avec le champ ==» mise en œuvre
d’un plan d’action
- Evolution de la structuration des équipes
- Depuis 2004, différentes périodes de DSP
- Accueil de loisirs
- Accueil jeunes
- Débats
- PIJ (avec espace emploi)
- Souhait de maintien de maîtrise de la politique jeunesse, donc DSP de différentes durées, avec renouvelle-
ment possible de 1 an

- Aujourd’hui 5 personnels municipaux mis à disposition de la Ligue de l’enseignement, recrutements des


animateurs vacataires par la Ligue de l’enseignement.
- L’accueil par le service jeunesse en régie directe permet de sensibliser les enfants et jeunes aux différen-
tes offres de la commune pour leurs loisirs (de manière autonome ou non).

Les DSP ne permettent pas forcément de mettre en avant une connaissance accrue du territoire.
P Peron (EEDF): Problématique d’une commune de clairement définir les attentes de la DSP, en tenant
compte de la politique et de ses axes locaux, par contre les orientations éducatives et techniques sont bien
l’œuvre des organismes qui se positionnement sur ces réponses.

CAEN
Samedi 12 septembre 2009
Colloque
Quelles politiques
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pour nos territoires ?
Gestion du marché de Cherbourg Octeville
Rappel : DSP ==» Délégation de Gestion de Marché Public
Contrainte : pour les collectivités de savoir ce qu’elle veut et surtout ce qu’elle ne veut pas
- Deux solutions : - Co construction avec les répondants
- Construction totale par le répondant
Rupture vis-à-vis du public : pression pour les repreneurs, mais pas pour les salariés, puisque les salariés
restent partis prenante en faisant partie du fonctionnement d’une DSP à l’autre, quel que soit l’organisme.

J Demoulin : projection des prestataires sur une durée limitée et donc possibilité de problème de continuité.
(En tenant compte des aspects techniques de reprise de personnels)

Il peut être bon de penser la DSP comme un passage permettant d’aller vers un autre fonctionnement per-
mettant de répondre aux besoins, mais aussi à de nouveaux besoins (continuité des actions…)
J P Albert (ligue de l’enseignement) : Parle-t-on de garde d’enfant ou d’un projet de société ?
Le projet de société pas toujours développé, dans lequel l’éducation populaire a un enjeu certain : faire en
sorte de mettre en œuvre dans de bonnes conditions, gestion des conflits, respect de tous,… pas toujours
suffisamment clarifié dans les cahiers des charges des DSP, au-delà des actions d’éducation et d’activité,
qu’est ce que l’on veut.
S Delanoë : réponse politique donnée en fonction des structures choisies dans le cadre des DSP.

A Monsimier (INFREP): choix d’une éducation populaire plutôt qu’une autre ? Comment s’approprier un pro-
jet politique très large de fédérations, sans faire un choix « multicarte » ?
A Tanquerel : Prise en compte de l’envie des personnes bénéficiaires, quand elles sont présentes. Travail sur
un vrai travail et un vrai projet

S Delanoë : Elaboration commune du projet prestataire et collectivité, puis choix de fonctionnement (notam-
ment au niveau du partage des taches), partage des informations, équipes communes, ce qui permet une
continuité et mêmes idéaux sur les projets.
Y Mostel (ASLEC) : Pour qui et pourquoi on écrit des projets ? Ne perdons pas de vue le public.
Les Elus peuvent aller chercher les réponses là où les besoins se font ressortir. Il ne serait pas dérangeant
d’avoir deux mouvements différents sur un même territoire œuvrer pour un même projet !
P Peron (EEDF): DSP pour les vacances ! Travail sur de la gestion (aspects économiques), rarement le projet
éducatif est au cœur du choix
Rappel : La DSP n’est pas une obligation
On perd la question du lien social, on est sur des logiques de marchés publics.

Garder la liberté associatives quelque soient les modes de fonctionnements ?


- Logique de subvention afin d’accompagner des projets (ne pas faire à la place de…)
- Le partenariat s’inscrit dans la durée (niveau du soutien, modalités… peuvent être revus régulièrement)
- Facilitateurs d’échanges et de remise en question
- Permet de se cadencer et de soutenir les projets sur un long terme
On est dans une logique d’accompagnement de projet

J Joly : Il ne faut pas accompagner les subventions d’une perte d’autonomie de l’association
Y Mostel (ASLEC) : pour compléter, il s’agit de l’autonomie d’un projet, mais aussi le projet au service de…

CAEN
Samedi 12 septembre 2009
Colloque
Quelles politiques
de JEUNESSE Atelier 1
pour nos territoires ?
JC Riguidel (Ligue de l’enseignement) : Conventions possibles sans date butoir, il existe d’autre formes de
délégations de services publics mettant en concurrence,…
En tant que trésorier, j’ai entendu « ça coute plus cher en régie directe », il est rarement prévu les conditions
de sorties des DSP.
Organisons-nous (« mouvement d’éducations populaires ») pour ne pas avoir besoin de répondre aux DSP,
fonctionnons de manière intelligente, surtout sur un territoire étendu comme le notre.
A Monsimier (INFREP): ne prenons pas seulement les aspects techniques, valorisons les aspects éducatifs
des différents mouvements
S Delanoë : en tuant le système des DSP, vous ne nous permettez plus en tant que collectivité de faire un
choix sur des aspects plutôt éducatifs
JC Riguidel (Ligue de l’enseignement): il s’agit plutôt de faire la démarche de contacter les différents de
mouvements et de voir ensemble ce qui peut être fait de manière intelligente.
P Jehanne (DRDJS): Les subventions sont peut être un piège de fonctionnement, les pérennités n’étant pas
assurées, il est possible de voir des associations stopper leurs activités (dû à des aspects financiers)

Compte-rendu rapporteur des échanges :

Un participant a rappelé que la DSP est une délégation de gestion du service public et estimé que ce n’est au
fond qu’une prestation.
Si le choix du marché public n’est pas du tout obligatoire est-il rappelé, il apparaît à certains que c’est plus
facile que de réunir des assos car le marché public offre un cadre technique et dure 3 ans au plus.
Un autre estime que la DSP est plus économique que la régie directe.
Il est rappelé que la DSP n’échappe pas aux règles de publicité et de la concurrence.
Quelqu’un signale que cela signifie l’appel à des candidats extérieurs au territoire, ce qui peut entrer en con-
tradiction avec les politiques locales.
Un autre se demande ce que ça change sur le concret de l’action dans la mesure où on défend les mêmes
idées éducatives ; par contre, le changement d’opérateur introduit le risque de ruptures de l’action qui peu-
vent être mal supportées par les publics.
Comment alors assurer la continuité éducative en changeant de mode de gestion ? C’est tout le problème
des conventions dont la durée est inférieure à la projection temporelle du projet éducatif.
De manière générale, quelqu’un a rappelé que la ville a une politique éducative, pas un projet éducatif, ce
qui appartient aux assos. Là est tout le problème de la compatibilité politique éducative/projet éducatif.
Un projet d’éducation populaire est plus large qu’un appel d’offres, un élu ne peut pas choisir que ce qu’il
veut et par exemple se contenter de critères techniques

Il importe de bien savoir ce que l’on veut avant de choisir son mode de financement ou de contractualisa-
tion, important que la ville garde la maîtrise de son projet.
Se pose alors la question de l’autonomie de l’association, voire celle du projet éducatif.

CAEN
Samedi 12 septembre 2009

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