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Colloque

Quelles politiques
de JEUNESSE Table ronde 1
pour nos territoires ?
Témoignage d’une démarche structurante d’élus
qui ont mis en place des politiques jeunesse

Animateur : Roland Lecuir, président du CRAJEP

Rapporteur, synthèse écrite : Jean Yves Talois, directeur de l’association départementale des PEP 14

Témoignages : Yves Ozanne, président du SIVOM Orbec la Vespière


Jean-Michel Maghe, maire de Querqueville
Jean Goncalvez, animateur territorial

Thématique développée :

Du centre de loisirs ponctuel au projet éducatif local


La démarche pour construire un projet partagé
La place de l’éducation populaire

Les réflexions du groupe ont été alimentées par 2 témoignages reflets de situations bien différentes.

1) Querqueville, dans le Cotentin, ville de 6000 habitants, dont les actions en direction
de la jeunesse apparaissent supports d’orientations, de choix, mûris au fil des années et des
dispositifs, depuis 1999 ;
Une politique jeunesse reposant sur :
- Eduquer= viser à former un citoyen responsable ;
- Le temps libre= hors temps de l’école et temps de la famille ;
- Viser à l’accès pour tous ;
- Penser à l’aménagement des temps ;
- Développer l’information ;
- Agir dans le domaine de la prévention ;
Donc globalement, rechercher cohérence et complémentarité des actions et des acteurs, en vue d’un
projet collectif ;
Une démarche : diagnostic, bilan de l’existant, contrat, projet, évaluation au bout de 6 ans ;
Des outils au service de… :
- un comité de pilotage, permettant d’identifier les besoins, instance de réflexion, de proposition
vers les élus ;
- Une analyse du territoire, de la population concernée ;
- Une mobilisation des moyens locaux, moyens matériels avec utilisation diversifiée,
des partenaires.

De cette expérience, il ressort que l’appui d’un réseau associatif, d’une association d’Education Populaire
porteuse de valeurs, d’un projet, de ressources, d’une logistique, apportant éclairage, recul, contribuant à
faire évoluer des pratiques, s’est avéré primordial.

CAEN
Samedi 12 septembre 2009
Quelles politiques
de JEUNESSE Table ronde 1
pour nos territoires ?
Quelques éléments-clés de cette expérience :
- optimiser les ressources locales ;
- S’appuyer sur l’extérieur ;
- Le progrès suppose une prise de risque ;
.

- Les situations problématiques amènent à rechercher des réponses pour et avec la jeunesse ;

2) Sivom Orbec – La vespière :


2 communes qui, ensemble, représentent 3500 habitants dans le sud du pays d’Auge ; une situation, des
constats : 1400 élèves scolarisés, mais 50% des enfants issus de communes hors Sivom ;
une volonté, avant d’être une politique : répondre à des demandes, occuper le temps libre des enfants ;
à partir de là, développement d’activités, mise en place d’un local jeunes, embauche d’un permanent, au
travers d’une approche de « sivomisation » ( ailleurs on parlerait de municipalisation) des loisirs, du temps
libre, de la gestion ; la mise en lien avec une association d’Education Populaire a été difficile ( distance ?
clarification des attentes et des rôles ? ) ; un nouvel essai est en cours ; progressivement, une démarche
pédagogique se met en place, un PEL en gestation ?

3) Un essai de synthèse ?
- Le projet éducatif local doit permettre de passer « du coup par coup , du côte à côte des actions »,
de l’éparpillement , à la cohérence, la complémentarité ;
- Un projet collectif : fruit de choix locaux, municipaux, résultant de problématiques et de besoins ;
un projet éducatif s’appuyant sur des partenariats, ayant l’ambition de participer à l’éducation de citoyens
en devenir ; un projet collectif qui doit pouvoir être évolutif, « sur mesure » ;
- Préalable à cette mise en projet : établir un diagnostic partagé, en dégager une volonté partagée ;
passer à l’écriture , à la contractualisation, permettant les financements éventuellement croisés, se mettre
en évaluation, valoriser les actions et les acteurs ;
- Structuration indispensable :
< Importance d’un comité de pilotage, amenant les élus à faire des choix ;
< Importance de l’implication des élus ;
< Coordination ;
< Partenariat : l’appui sur un réseau de l’Education Populaire, comme évoqué précédemment, s’avèrera
positif (compétences, recul, ressources éducatives et techniques, moteur d’évolution) ;
<recherches de compétences, donc ouverture ;
< Financement ;
- Des apports d’une politique jeunesse au plan local :
Plus de dynamique ; participation active ; plus d’échanges ; soutien de partenaires institutionnels
et financiers ; intégration progressive du PEL dans une politique globale ; optimisation des ressources du
territoire, tant humaines que logistiques, voire immobilières ; appui sur l’extérieur ( sortir de « son cocon »).

CAEN
Samedi 12 septembre 2009

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