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Introduction :
Ce chapitre introductif sera le résultat d’une recherche bibliographique pour définir l’acier
51CrV4, les traitements thermiques et les essais mécaniques. Nous commençons, dans la première
partie, par la présentation de cet acier.
Dans la deuxième partie, nous décrirons le processus de la fabrication des lames de ressort dans la
société COTREL. Et nous terminons par la présentation des traitements thermiques et des essais
mécaniques.
L’acier 51CrV4 fait partie des aciers faiblement alliés. Parmi ses aspects techniquement
importants, citons la trempabilité sensiblement améliorée due aux éléments des alliages, la résistance
à la chaleur accrue et la résistance au revenu.
Il peut être défini par sa composition chimique et ses caractéristiques mécaniques. [3]
Le 51CrV4 est normalement livré à l’état brut de refroidissement après laminage ou forgeage.
Après accord à la commande, cet acier peut être aussi livré dans les états suivants :
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GENIE MECANIQUE PROJET FIN D’ANNEE
L’acier 51CrV4 est très indiqué pour tous les emplois dans lesquels l'élasticité, la résistance
aux chocs, à l'abrasion et à l'usure sont des facteurs importants.
Le domaine d’application de l’acier 51CrV4 est celui de la fabrication des outils [T1], en
effet cet acier présente les propriétés suivantes :
• une grande dureté,
• une bonne résistance à l’usure,
• une absence de fragilité, notamment dans les emplois pour lesquels l’outil est soumis à des
chocs fréquents,
• une bonne résistance aux chocs thermiques,
• une bonne trempabilité pour que la structure soit homogène sur de très grandes épaisseurs
après le traitement thermique de trempe.
L’acier 51CrV4 fait aussi partie des aciers destinés à la fabrication des ressorts de types
divers (ressorts à lames plates, paraboliques, barres de torsion, etc.) qui sont destinés au
secteur automobile et aux transports lourds. Cette nuance est utilisée aussi pour des taux de
travail élevés.
Il convient bien pour les sollicitations par chocs et peut être porté jusqu’à des températures
de 220°C environ, pour cette raison l’acier 51CrV4 est le matériau idéal pour la fabrication
des ressort à lames paraboliques. [3]
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On observe même souvent, après une légère chute de dureté aux environs de 300-400°C, une
augmentation de cette caractéristique par revenu vers 500°C. [7]
Influence du chrome sur les propriétés mécaniques de l’acier :
Les aciers au chrome perlitiques ont, par rapport aux aciers perlitiques sans chrome, une
charge de rupture et surtout une dureté plus grande, croissant avec la teneur en chrome, mais aussi
une fragilité plus grande.
Principaux emplois des aciers au chrome :
L’addition des faibles teneurs de chrome est utilisée pour les aciers à outils à 1 % de carbone
pour en accroître la profondeur de trempe.
A plus hautes teneurs (de l’ordre de 1%) le chrome confère à l’acier une bonne résistance à l’usure et
une bonne tenue au revenu.
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Les ressorts à lames paraboliques peuvent être formés d’une ou plusieurs lames laminées sous
forme d’une parabole, ce qui donne une variation de l’épaisseur sur chaque côté de la lame (Figure
I.1).
Etape 2 : Poinçonnage
Cette opération consiste à réaliser des trous dans la section de la lame par poinçonnage à la presse.
Elle est réalisée à froid pour les faibles épaisseurs et à chaud pour les épaisseurs supérieures.
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Figure I-3 : Opération de cambrage de la lame sur la Figure I-4 : Trempe de deux lames chaudes dans le
presse [S1] bain d’huile [S1]
Les lames trempées subissent après un traitement de revenu dans le four de revenu à 500°C pour
remédier au problème de fragilité produite par la trempe en élevant les propriétés de ductilité aux
dépens de celles de résistance.
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Le traitement thermique d'une pièce consiste à lui faire subir des transformations de structure
grâce à des cycles prédéterminés de chauffage et de refroidissement afin d'en améliorer les
caractéristiques mécaniques : dureté, ductilité, limite d'élasticité, ... [1].
3.1. La trempe :
La trempe est un traitement thermique qui a pour but de conférer aux aciers les meilleures
propriétés de résistance en vue de résister aux sollicitations mécaniques les plus élevés. Elle est
appliquée pour provoquer l’apparition de la structure martensitique.
Elle consiste à :
• Une austénitisation qui consiste à chauffer l’acier de la température ambiante à une température
du domaine austénitique (γ) ou du domaine mixte (γ+α), suivie d’un maintien conduisant à une
transformation totale ou partielle de l’acier en austénite et la mise en solution des éléments
d’addition dans cette austénite.
• Un refroidissement suffisamment rapide qui ramène l’acier à la température ambiante. La vitesse
de refroidissement doit être supérieure à la vitesse critique de trempe. La structure obtenue est
formée d’un constituant hors d’équilibre, sursaturé en carbone : la martensite, caractérisée par
une forte résistance et une faible ductilité.
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• La géométrie, les dimensions et l’état de surface de la pièce : les gradients de température qui
existent entre les parties minces et les parties massives, entre la surface et le cœur ainsi que les
concentrations de contraintes au niveau des changements de section et des angles vifs
déterminent la loi de refroidissement dans la pièce et par la suite la nature de la structure obtenue
après trempe.
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Si l’on se réfère à la courbe TRC de cet acier, la vitesse de refroidissement traverse le domaine
martensitique.
3.1. Le revenu :
La trempe est en général un traitement énergique conduisant à un métal à Rm, Re, H élevées
du fait de la présence recherchée de martensite, mais dont la ductilité (A%) et la résilience (K) sont
très faibles pour la même raison. Si on tient compte également d’un niveau de contraintes propres
souvent important, il est évident qu’un acier ne peut être utilisé en service directement à l’état
trempé. [1]
Donc il est nécessaire, après un durcissement par trempe conduisant à la dureté maximale de
l’acier, mais aussi à une fragilité d’autant plus grande que ce dernier est riche en carbone, de
provoquer une précipitation de carbures, précipitation qui aura pour conséquences:
• de stabiliser la structure pour éviter toute évolution en service (évolution qui modifierait les
propriétés mécaniques des pièces) ;
• de rendre au métal une certaine ductilité qui assurera la sécurité en service.
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Cette opération qui adoucit l’acier trempé est le revenu, traitement thermique auquel on soumet
un acier à la suite d’un durcissement par trempe pour amener ses propriétés aux niveaux souhaités et
corriger plus ou moins ces inconvénients. Elle conduit à un métal de caractéristiques convenables
présentant un compromis satisfaisant entre Rm, Re d’une part et A%, K d’autre part. [2]
Contrairement à la trempe qui est une opération rapide et de contrôle difficile, le revenu permet
un contrôle aisé des transformations et partant, des propriétés du métal. [1]
On obtient suivant la température de revenu une diminution plus ou moins grande de la dureté et une
augmentation notable de la résilience. Avec les aciers qui trempent à l’eau ou l’huile, un revenu
effectué entre 200 et 300°C provoque une chute notable de la dureté ; les aciers trempés à l’huile
montrent une plus grande résistance au revenu. Les températures de revenu des aciers rapides et
autres aciers hautement alliés pour outils et travail à chaud sont comprises entre 540 et 650°.
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IL est préjudiciable d’effectuer un revenu, pour cet acier, à une température comprise entre 200 et
450°C. Dans la mesure du possible, les pièces après revenu sont refroidies par immersion dans
l’huile afin d’éviter un long séjour au passage de l’intervalle interdit et qui correspond à la fragilité
de revenu réversible. [3]
4.1. Dureté :
Une définition adéquate de la dureté technologique peut être la résistance d’un matériau à une
déformation permanente de sa surface. Cette déformation peut être en forme de rayure, d’usure
mécanique, de pénétration d’empreinte ou de coupe. [8]
Les essais de dureté sont d’une grande utilité pour le métallurgiste à cause de leur simplicité et
de leur caractère peu destructif. Mais il faut bien noter que la dureté n’est pas une propriété simple
des matériaux métalliques puisque les valeurs obtenues de cet essai permettent certain classements.
Cependant, le processus opératoire doit être très précis pour assurer la reproductibilité et la fidélité
des résultats. [1]
Afin de réaliser la précision de la mesure de dureté, il a apparu un grand nombre de norme dans
ce domaine, pour les essais proprement dits, les machines ‘essais et les étalons. Les essais les plus
courants se font par pénétration qui est une façon de déformer une surface par empreinte. On produit
une déformation permanente, en enfonçant un pénétrateur d’un certain type, dans la surface.
L’essai consiste à enfoncer un pénétrateur dans le métal à essayer. La charge est constante et on
mesure la dimension de l’empreinte. L’empreinte est d’autant plus grande que le métal est mou.
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Les essais les plus classiques sont les essais BRINELL, VICKERS et ROCKWELL.
Pour déterminer la trempabilité, On utilise une technique commode qui est l’essai Jominy. Cet
essai a pour but l’obtention, en une seule opération sur une éprouvette normalisée, d’indications
globales sur la trempabilité d’un acier : courbe de Jominy. [5]
Cet essai est décrit dans la norme [N4]. Il est mené en trois étapes :
• Austénitisation : qui consiste à austénitiser une éprouvette usinée dans l’acier à tester et de
dimensions normalisés (Figure I.6) : 25mm de diamètre et 100mm de longueur dans des
conditions convenables (la température T est fixée dans la norme ou le cas échéant dans le
a
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• Refroidissement : qui consiste à tremper la base inférieure de cette éprouvette, tenue à l’aide
d’un support approprié, par un jet d’eau courante de température comprise entre 15 et 25°C
jusqu’à son refroidissement total par conduction.
• Mesure des duretés : qui consiste à mesurer la variation de la dureté sur un méplat réalisé
le long de la génératrice de l’éprouvette à partir de son extrémité trempée selon les distances
suivantes 1,5 ; 3 ; 5 ; 10 … prises à partir de son extrémité trempée par le jet. Ces distances
seront désignées par J1, 5 - J3 - J5…Jx [4]
Les résultats d’un essai unique sont présentés graphiquement par la courbe HRC = f(Jx) dite
courbe Jominy de l’acier étudié. Cette courbe permet de déterminer la trempabilité de l’acier.
• bonne lorsque la courbe Jominy ne subit que très peu de variation tout en gardant une dureté
suffisamment élevée. Ce cas est rencontré dans les aciers faiblement alliés au Nickel et
notamment les aciers auto-trempants.
• mauvaise lorsque la nuance durcit uniquement en surface et subit une chute rapide de dureté à
partir des couches sous-adjacentes. Dans ce cas de figure, qui couvre les aciers pour
traitements thermiques non alliés, la trempabilité est mal définie.
• moyenne lorsque la courbe Jominy présente une variation de la dureté. On peut pour ce cas
déterminer la trempabilité. [3]
En effet, on lit la dureté en chaque point de l’éprouvette correspond à la vitesse de
refroidissement qu’il a subie. Chaque coulée d’une nuance d’acier normalisé compte sa courbe
Jominy propre. Elle doit être comprise entre deux courbes limites normalisées relatives à la nuance
qui tolèrent une dispersion due d’une part à la composition chimique du prélèvement et d’autre part à
la coulée.
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L’essai de traction consiste à soumettre une éprouvette normalisée d’un matériau donné à une
charge de traction unidirectionnelle et généralement jusqu’à sa rupture en vue de déterminer une ou
plusieurs caractéristiques mécaniques et à relever son effet sur l’allongement produit ∆l
correspondant.
4.3.2. Eprouvettes :
Les éprouvettes peuvent être usinées ou brutes. Elles comportent une partie calibrée et très
généralement deux têtes d’amarrage. L’éprouvette comprend toujours, entre deux repères séparés par
une distance l0, une section constante S0.
La forme de l’éprouvette est soit cylindrique soit prismatique (Figure I.7). Les extrémités, ou
têtes, de l’éprouvette ont une section supérieure à S0, ce qui permet de les fixer sur la machine
d’essai. La géométrie des têtes dépend du mode de fixation utilisé (serrages lisses, filetage ou
épaulement). Le raccordement entre la partie centrale et les têtes doit toujours être progressif afin de
minimiser l’effet des concentrations des contraintes. Comme la charge de traction est appliquée selon
l’axe de l’éprouvette, on comprend que dans la zone centrale, entre les repères, la contrainte soit
uniforme tant que la section demeure constante.
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• La déformation élastique en fonction de la force appliquée d'où on peut déduire, connaissant les
dimensions de l'éprouvette, le module d'Young E représenté par la pente de la courbe dans sa
partie linéaire.
• Limite conventionnelle d'élasticité: Rp0,2 : Lorsque Re est difficile à déterminer on prend une
valeur conventionnelle correspondant à un allongement de ε = 0,2%.
• Allongement à la rupture : qui mesure la capacité d'un matériau à s'allonger sous charge avant
sa rupture
Dans cette expression, Lo et Lf sont respectivement les longueurs initiales et finales après rupture.
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Dans cette expression, S0 et Sf sont respectivement les sections initiales et finales après rupture.
La résilience est l’énergie de rupture d’une éprouvette normalisée entaillée en son milieu. Elle
s’exprime en Joules/cm2 et symbolisée par KCU ou KCV selon la forme de l’entaille de l’éprouvette
et se caractérise par le rapport suivant :
Cet essai est destiné à mesurer l'énergie nécessaire pour rompre en une seule fois une éprouvette
préalablement entaillée. On utilise un mouton-pendule muni à son extrémité d'un couteau qui permet
de développer une énergie donnée au moment du choc.
L'énergie absorbée est obtenue en comparant la différence d'énergie potentielle entre le départ du
pendule et la fin de l'essai. La machine est munie d'index permettant de connaître la hauteur du
pendule au départ ainsi que la position la plus haute que le pendule atteindra après la rupture de
l'éprouvette.
• m : masse du mouton-pendule
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Différents types d’éprouvettes ont été définies pour l’essai de résilience. Les plus classiques sont
définies par la norme AFNOR. Il s’agit de :
Conclusion :
A travers ce chapitre, nous avons pu élaborer une recherche bibliographique à travers laquelle
nous avons présenté l’acier 51CrV4 à étudier dans le chapitre II, nous avons expliqué le processus
de fabrication des lames de ressort et nous avons définis les différents essais mécaniques et
thermiques à effectuer durant notre projet de fin d’année.
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Ce chapitre englobe deux parties : une première partie dans laquelle nous allons décrire
l’usinage des éprouvettes nécessaires pour notre étude expérimentale qui fait l’objet de la deuxième
partie.
Afin d’étudier le comportement de l’acier 51CrV4, nous devons disposer des éprouvettes de
traction, Jominy et de résilience de cet acier. Dans ce but nous étions censés de faire l’usinage de ces
dernières à partir d’un brut fournie par la société COTREL.
Dans ce qui suit nous présenterons les différentes étapes d’usinage des éprouvettes.
a) Brut :
b) L’acier :
c) Dessin de définition :
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d) Gamme d’usinage :
PFAII : Comportement de
l’acier 51 Cr V 4
Pièce : éprouvette de
résilience
Gamme
Date : 15-05-2009
Matière : 51 Cr V 4
Nombre de pièces : 4
d’usinage Elaboré par :
SOUAYAH Sadok
HAMDAOUI Amira
Vérifié par :
Brut : 100×70×14
Melle Salma SLAMA
N° Désignation Croquis
0 Contrôle du brut
10 Fraisage
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Appui plan
S Orientation
o buté
u a) surfaçage de la
s surface (3) en
ébauche
p b) surfaçage de la
h surface (3) en demi
a finition
s b) surfaçage de la
e surface (3) en finition
A
S Appui plan
o Orientation
u
buté
s
p Sciage de la surface
h
(1)
a
s
e
B
Appui plan
S Orientation
o buté
u
s a) surfaçage de la
surface (1) en
p ébauche
h b) surfaçage de la
a surface (1) en finition
s
e
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S Appui plan
o Orientation
u
buté
s
p a)surfaçage de la
h surface (2) en
a ébauche
s b) surfaçage
e
b) surfaçage de la
D surface (2) en finition
20 Raboutage
Entaille (4)
a) Brut :
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b) L’acier :
c) Dessin de définition
d) Gamme d’usinage :
Appui plan
S Orientation
o
Buté
u
s
p Sciage de la surface
h (1)
a
s
e
A
Appui plan
S Orientation
o Buté
u
s a) surfaçage de la
surface (1) en
p
ébauche
h
a b) surfaçage de la
surface (1) en finition
s
e
B
20 Perçage
Appui plan
Orientation
Buté
Perçage du trou de
centrage S1
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30 Tournage
Centrage long
S Buté
o
u Chariotage de (5) en
s finition
p
h
a
s
e
B
SCentrage court 1,2
o Centrage court 4,5
uButé
s
p
a)chariotage de (3) et
h
dressage de (4) en
a
ébauche
s
e
b) chariotage de (3)
C
en finition et
dressage de (4) en
finition
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Centrage long
S Buté
o
u a)dressage de la
s surface (6) en
p ébauche
h
a b) dressage de la
s surface (6) en finition
e
D
S Centrage long
o Buté
u
s a)dressage de la
p surface (7) en
h ébauche
a b) dressage de la
s surface (7) en finition
e
a) Brut :
b) L’acier :
c) Dessin de définition
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d) Gamme d’usinage :
N° Désignation Croquis
0 Contrôle du brut
10 Fraisage
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Appui plan
Orientation
Buté
a) surfaçage de la surface
(1) en ébauche
b) surfaçage de la surface
(1) en demi finition
c) surfaçage de la surface
(1) en finition
20 Perçage
Perçage du trou de
S centrage S1
o
u
s
p
h
a
s
e
A
Perçage du trou de
S centrage S 2
o
u
s
p
h
a
s
e
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30 Tournage
A
Centrage court 1,2
S Centrage court 4,5
o Buté
u
s a) Chariotage de (6) et
dressage de (7) en
ébauche
p
b) Chariotage de (6) et
h dressage de (7) en
a demi finition
s c) Chariotage de (6) et
e dressage de (7) en
finition
B d) Tronçonnage
S
o
u
s
p
h
a
s
e
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Après avoir usiné les éprouvettes de traction, de résilience et Jominy nécessaires pour faire les essais
mécaniques et les traitements thermiques, nous allons consacrer cette partie à étudier le comportement du
51CrV4 vis-à-vis du traitement subit par la lame à ressort au cours de sa fabrication et à interpréter les
résultats obtenus.
Au cours du processus de fabrication des ressorts à lames dans la société COTREL, ces dernières
subissent les traitements thermiques suivants dans le but d’améliorer ses caractéristiques :
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2.1.1. Objectif :
2.1.2.Démarche expérimentale :
Pour réaliser cet essai, nous avons fait les opérations suivantes :
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Température HR
(°C) C
840 58
900 57
930 56
960 55
température de chauffage
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Pour réaliser cet essai, nous avons fait les opérations suivantes :
Temps de HR
passage (t) C
60 58
90 57
120 56
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2.1.2.Interprétation :
1er essai :
• D’après la figure II.4 nous avons remarqué une variation de la dureté
HRC840 > HRC900 > HRC930 > HRC960 d’où nous pouvons dire que la
dureté est inversement proportionnelle à l’augmentation de la
température de chauffage.
• D’après la courbe TRC (annex4), nous remarquons que les échantillons qui
présentent la plus faible épaisseur de la lame prennent la trempe malgré
le temps (35 secondes) de passage de la lame du four de chauffage vers
le bain de trempe. Ce résultat obtenu sur la partie la plus mince prouve
l’homogénéité de la structure martensitique tout le long de la lame
puisque les parties qui sont plus épaisses vont garder plus leurs
températures du chauffage lors du passage du four vers le bain.
2ème essai :
• La variation du temps de passage du four vers le bain d’huile avait
comme effet, d’après la figure II.5 une variation de la dureté en
surface.
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Le 2ème essai nous a permis, pour chaque valeur du temps que prend la lame au
cours de l’opération de cambrage, de se situer dans la courbe TRC de l’acier
51CrV4 (la structure obtenue est martensitique). Ce résultat reste approximatif,
puisque les mesures de la dureté sont faites juste à la surface, pour avoir des
résultats plus précis nous avons prélevé des petits échantillons au milieu de
chaque plaque afin de voir leur structure microscopique. Malheureusement le
microscope à balayage électrique était en panne, ce qui nous a empêchés de
juger l’effet exact de la variation du temps de passage du four vers le bain
d’huile sur la structure de l’acier 51CrV4 et par suite sur son comportement.
a) Objectif :
Nous avons disposé de trois éprouvettes de Jominy que nous avons déjà usinés
afin d’étudier la trempabilité de l’acier 51CrV4 pour les températures suivantes
840°C, 900°C et 960°C et d’interpréter par la suite les effets de cette variation
de température.
b) Démarche expérimentale :
• Le Mesure de dureté :
Les points de mesure de dureté sont situés à : 1,5 – 3 – 5 – 7 – 9 – 11 – 13
– 15 – 20 – 30 – 40 – 50 - 60 mm de l’extrémité arrosée.
Le tableau suivant indique les valeurs obtenues pour les différentes
températures :
Distan HRC à HRC à HRC à
ce Ta=960 Ta=900 Ta=840
mm °C °C °C
1.5 55 57 58
3 54,5 56 58
5 56 55 ,5 57
7 54 55 56
9 54 55 56
11 53 54 55
13 52 53 54
15 51 53 54
20 51 52 53
25 47 48 50
30 43 45 46
35 37 43 43
40 35 41 42
50 31 38 40
60 27 25 30
Table II.3 : Les valeurs de la dureté obtenues en fonction de la température pour l’essai
de Jominy
• Courbe de Jominy
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c) Interprétation:
• Nous avons remarqué que la dureté diminue à chaque fois qu’on s’éloigne
de la face trempée.
• Les trois courbes de Jominy (Figure II.3) sont presque confondu ceci montre
que l’acier prend la trempe pour les différentes températures de
chauffage.
c) Conclusion :
D’après ce qui précède nous pouvons conclure que la température 840°C est la
meilleure température car c’est elle qui nous a permis d’avoir les meilleures
valeurs de dureté.
a) Objectif :
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b) Démarche expérimental :
Eprouvettes KCV
(daJ/cm2)
Eprouvette 1 (trempé à 840°C
+ revenu) 2,75
Eprouvette 2 (trempé à 900°C
+ revenu) 2,37
Eprouvette3 (trempé à 960°C +
revenu) 2,187
Table II.4 : Les valeurs de résilience en fonction de la température
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c) Interprétation :
D’après les valeurs obtenues au cours de cet essai, nous avons remarqué,
pour les différentes températures de chauffage, que la ductilité de l’acier
51CrV4 est élevée.
La ductilité de l’acier 51CrV4 est déduite aussi de la morphologie de la
section obtenue après l’essai de résilience.
D’après la courbe (Figure II.7) précédente et les valeurs d’énergies
obtenues, nous avons remarqué que l’énergie dépensée pour casser une
éprouvette trempée augmente avec la diminution de la température de trempe.
Ceci peut avoir comme explication le grossissement des grains γ lié à la
surchauffe par l’effet des températures d’austénitisation élevées du domaine
austénitique.
d) Conclusion :
En s’appuyant sur cet essai, nous pouvons conclure que la plus importante
énergie de rupture (résilience) est celle à la température 840°C. D’où cette
température de chauffage offre à l’acier 51CrV4 une ductilité élevée au
contraire les températures 960°C et 900°C qui le rend de plus en plus fragile.
Cette diminution doit être évitée puisque la résilience est une propriété
caractéristique des ressorts à lame afin de se lutter contre les chocs élevés et la
fatigue au cours fonctionnement.
a) Objectif :
b) Démarche expérimentale :
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Ta (°C) 96 93 90 84
0 0 0 0
Eprouvet 1 2 3 4
tes
Table II.5 : numérotation des éprouvettes
i) Eprouvette 1 :
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A% Z% Re Rm Rr
(daN) (daN) (daN)
11.7 60.9 1270 1433 1260
5 4
Table II.6 : caractéristiques mécaniques obtenues de la courbe
ii) Eprouvette 2 :
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A% Z% Re Rm Rr
(daN) (daN) (daN)
11.2 49.2 1250 1413.2 1260
5 4 1
Table II.7 : caractéristiques mécaniques obtenues de la courbe
iii) Eprouvette 3 :
A% Z% Re Rm Rr
(daN) (daN) (daN)
11. 43.7 1240 1338.5 1116
5 5
Table II.8 : caractéristiques mécaniques obtenues de la courbe
iv) Eprouvette 4 :
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A% Z% Re Rm Rr
(daN) (daN) (daN)
10.7 35.9 1154. 1260 1040
5 9 4
Table II.9 : caractéristiques mécaniques obtenues de la courbe
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c) Interprétation :
Les résultats obtenus par cet essai prouvent la dégradation des propriétés
mécaniques de l’acier 51CrV4 suite à l’augmentation de la température de
chauffage.
Conclusion :
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Conclusion générale :
En conclusion, nous devons tout d’abord rappeler que l’objectif principal de notre projet de
fin d’année était d’étudier le comportement de l’acier 51CrV4 vis-à-vis des traitements thermiques
et des essais mécaniques.
Pour répondre à cet objectif, nous devons, en premier lieu, disposer des éprouvettes
nécessaires pour faire cette étude, pour cela nous avons fait l’usinage des éprouvettes.
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En second lieu, nous avons fait l’étude du comportement de l’acier 51CrV4 tout en se basant
sur les traitements thermiques et les essais mécaniques tels que l’essai Jominy, l’essai de traction et
celui de résilience que nous avons effectués.
En effet, les différents essais nous ont permis de conclure qu’un chauffage au-delà de la
température d’austénitisation provoque un grossissement des grains qui induit à une dégradation des
propriétés de cet acier. Pour éviter ce surchauffage, les lames de ressort doivent être austénitisé à
une température à 840°C. Pour atteindre ce but nous proposons de minimiser le temps de transfert
des lames du four jusqu’au bain de trempe, et par suite on propose de rapprocher la presse de la
sortie du four et de positionner le bain de trempe au dessous de cette dernière.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
OUVRAGES DE REFERENCES :
[5] Mahmoud BOUHAFS, « Métallurgie & Matériaux ; Aciers et fontes : Traitements Thermiques »,
1998-1999
[6] Jean-Marie DORLOT, Jean-Paul BAÏLON, Jacques MASOUNAVE ; « DES MATERIAUX », 1999
TECHNIQUES DE L’INGENIEUR :
[T2] Guy MURRY, Article M302 << Désignation normalisée des aciers >>
[T3] Guy MURRY, Article M4530 << Aciers pour traitements thermique,
propriétés et guide
de choix>>
NORMALISATIONS :
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[S2] http://fr.wikipedia.org
[S 3] http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Eprouvette_charpy.svg
[S4] http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Traction_sample.png
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