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Quels partenariats ?
Animé par l’IRPAD1, l’ASN2 et la DAECT3 avec la participation de l’Association Villes Internet
Mardi 8 décembre 2009, Bamako (2èmes Rencontres E-Atlas Francophone Afrique de l’Ouest)
Note de cadrage
Points du débat :
1. Quel bilan tirer de la prise de conscience collective des pouvoirs locaux sur les enjeux de
réduction de la fracture numérique, 6 ans après le SMSI (Genève) et le Sommet mondial
des Villes (Lyon) ?
2. Quelle analyse des résultats et quelle évaluation d’impacts des projets de solidarité
numérique soutenus par le Ministère français des Affaires étrangères et européennes
(MAEE) dans le cadre de la coopération décentralisée entre les collectivités territoriales
françaises et leurs partenaires du Sud ?
4. Quelle place est accordée à la formation et au renforcement des capacités TIC des élus et
agents territoriaux du Sud dans les projets de coopération décentralisée ?
Entre 5. Comment
partenariat les TIC influent-elles
public-privé sur les
et participation relations (Nord-Sud, Sud-Sud et Sud-Nord) entre
multisectorielle,
les collectivités territoriales, géographiquement éloignées ?
1
Institut de Recherche et de Promotion des Alternatives en Développement (Bamako, Mali)
2
Agence mondiale de Solidarité Numérique (Lyon, France)
3
Délégation pour l'Action Extérieure des Collectivités Territoriales / Direction générale de la Mondialisation, du
Développement et des Partenariats / Ministère des Affaires Etrangères et Européennes – MAEE (Paris, France)
1. Contexte de l’atelier
Le 5 octobre dernier, introduisant les travaux du 3ème séminaire de la Plateforme européenne des
autorités locales et régionales pour le développement, M. Hubert Julien-Laferrière (Vice-Président du
Grand Lyon, délégué à la coopération décentralisée et Président du Conseil d’Administration de
l’Agence mondiale de solidarité numérique) soulignait à juste titre que « la coopération décentralisée
représente un moteur pour le développement des services publics locaux dans les pays partenaires ».
En effet, dans un contexte mondial marqué par la raréfaction des sources de financement de l’aide
publique au développement (APD), il est important, voire impérieux de réfléchir sur la contribution
des acteurs locaux à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD),
notamment au moment même où de nombreux pays en voie de développement mettent en place
simultanément des politiques de décentralisation et des plans locaux numériques.
Le rôle des technologies de l’information et de la communication (TIC), en tant que puissant levier
de développement, suscite ici l’interrogation sur la plus-value qu’apportent ces outils dans les
relations partenariales entre collectivités du Nord et collectivités du Sud, en matière de solidarité
numérique. Il y a de cela quelques années, les acteurs locaux du monde entier, réunis à Lyon en
2003 lors du sommet mondial des villes et des pouvoirs locaux, affirmaient leur engagement à
œuvrer ensemble pour la réduction de la fracture numérique et pour une société de l’information
plus inclusive et plus équitable grâce à une démocratisation massive et solidaire des TIC au profit de
tous les citoyens. 6 ans après cette prise de conscience collective et cette mobilisation internationale,
également caractérisée par la tenue des Sommets Mondiaux sur la Société de l’Information (SMSI), il
apparaît à la fois opportun et nécessaire d’évaluer les actions entreprises sous l’impulsion des
autorités locales et régionales pour réduire les inégalités numériques à l’échelle des territoires.
Cet exercice d’évaluation que suggère l’atelier « TIC et coopération décentralisée : Quels partenariats
? » s’appuie sur le cadre institutionnel du Ministère français des Affaires étrangères et européennes
qui s’est fortement impliqué dans les SMSI et qui encourage la coopération décentralisée sur la
thématique de la solidarité numérique4 à travers un dispositif de financement, souple et incitatif,
piloté par la Délégation pour l'Action Extérieure des Collectivités Territoriales (DAECT). Ce dispositif
de financement se traduit concrètement par un appel à projet expérimental en 2006, un appel à
contrat triennal 2007-2009 et un nouvel appel à projet 2010-2012, qui vient d’être lancé. Alors que le
Secrétaire d'État chargé de la Coopération et de la Francophonie, Alain Joyandet annonce que
l’Afrique subsaharienne est la « grande priorité française » de ce nouvel appel à projet 2010-2012,
l’atelier de Bamako sera l’occasion de passer en revue les projets innovants de solidarité numérique
menés par certaines collectivités françaises pionnières avec leurs partenaires africains. Dans les
échanges, un accent particulier sera mis sur les difficultés rencontrées ainsi que sur les bonnes
pratiques à inventer pour surmonter ces difficultés, qui compromettent souvent l’efficacité et la
durabilité des actions menées sur le terrain.
Informer et mobiliser les pouvoirs locaux français et africains afin de consolider leur rôle dans
l’élaboration de politiques locales et de partenariats internationaux d’e-inclusion et de
réduction de la fracture numérique, en s’appuyant sur les TIC pour d’une part renforcer les
acquis pré-existants des fortes coopérations décentralisées et d’autre part pour rendre plus
efficaces les nouvelles formes de solidarité et de collaboration naissantes.
4
La Délégation pour l'Action Extérieure des Collectivités Territoriales (DAECT) confie depuis 2006 à l’Agence un
mandat pour expertiser (instruction, suivi de dossiers, catalyse d’acteurs) et accompagner des projets de
solidarité numérique dans le cadre de la coopération décentralisée entre des collectivités françaises et leurs
partenaires du Sud.
Apporter (à travers des retours d’expérience) des éléments de bilan d’actions types des
collectivités territoriales en matière d’utilisation de TIC dans le domaine de l’administration et
de la gouvernance locale (e-administration et e-gouvernance, informatisation de l’état civil,
système d’information géographique pour la planification urbaine, services publics de
proximité, …) de l’apprentissage et de la formation des cadres et des élus (renforcement des
capacités de gestion de projets TIC).
Au-delà du bilan des projets TIC, évaluer la qualité des partenariats à travers l’efficacité des
processus d’échanges et de développement des relations de confiance entre les différentes
parties engagées. Amener les bailleurs et les porteurs de projets à établir ensemble des
indicateurs d’évaluation à travers l’adoption d’une grille méthodologique commune de mesure
de l’impact des actions de coopération décentralisée.
Développer et approfondir des réflexions sur les outils TIC, non pas comme des fins, mais
comme des moyens efficaces pour accroître la qualité et l’efficacité de la communication et
des échanges entre acteurs de la coopération décentralisée internationale. Préconiser des
pistes de fonctionnement en réseaux pour tirer profit des avantages de convivialité et de coût
offerts par le web 2.0 en terme de création et d’animation de plateformes collaboratives de
travail et d’observatoires de veille permanente sur les actions de coopération décentralisée.
3. Déroulé de l’atelier
14h-14h20: Accueil des participants et des intervenants - Rappel du contexte - Présentation des
objectifs et du plan de travail (par les modérateurs de l’atelier)
14h30-15h00 : Bilan des projets de solidarité numérique menés entre 2006 et 2009 dans le cadre
de la coopération décentralisée avec l’appui de la DAECT/MAEE (Destiny TCHEHOUALI, Agence
mondiale de solidarité numérique)
Figuig (Maroc)/Seine Saint Denis (France) : Témoignages de Pascal Jarrige (Chef de projets à la
DSI du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis) et de Pascal Feydel (Délégué général de
l’Association des Développeurs et des Utilisateurs de Logiciels Libres pour l'Administration et
les Collectivités Territoriales – ADULLACT)
17h-17h30 : Partenariat entre le MAEE et les collectivités territoriales pour lutter contre la
fracture numérique. Présentation de l’appel à projet 2010-2012 en soutien à la coopération
décentralisée. (Martine Zejgman, DAECT / Jean Pouly, ASN)
Préparation de l’atelier :
Un questionnaire-bilan élaboré par l’ASN sera envoyé aux différents porteurs de projets ayant été
retenus dans le cadre des deux précédents Appels à projets « Solidarité numérique » du MAE. Ces
questionnaires devront être remplis et retournés au plus tard le 20 novembre 2009 par mail à
l’adresse suivante : destiny.tchehouali@dsa-asn.org
Les données recueillies à travers les réponses au questionnaire déboucheront sur l’édition de
plaquettes de bonnes pratiques (constituées de fiches projets) qui seront distribuées comme
documents supports de l’atelier.