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Introduction

A priori, la communication résiderait avant tout dans le code linguistique formel.


Généralement, lors d’une discussion, nous utilisons souvent des euphémismes et
certains mécanismes de défense afin d’éviter au maximum de gêner l’interlocuteur.
Est-ce que cela suffit ? Est-ce que le fait de « surveiller ses mots » permet de dissimuler
une émotion que l’on a pas envi de montrer ?
Tout au long de mon travail, je vais vous citer les éléments principaux de la
communication non verbale et ainsi vous prouver que celle-ci, non seulement a sa place,
mais qu’elle en est prépondérante.
Je terminerais mon travail par une conclusion personnelle.

L’ampleur de la communication non verbale.

Tout d’abord, il serait préférable pour une bonne compréhension globale, de préciser en
quoi consiste la communication non verbale.
On pourrait trouver dans des encyclopédies des définitions complexes et parfois
incompréhensibles, nous dirons simplement que la communication non verbale est le fait
pour un individu d’envoyer et de recevoir des messages (consciemment ou
inconsciemment) sans devoir passer par la parole.

On a facilement tendance, pour se faire comprendre, à vouloir améliorer la précision des


mots, c’est-à-dire étoffer son vocabulaire, utiliser des expressions ou des métaphores.
Or, les mots dans une communication ne représentent que 7 % dans cette dernière. En
outre, rien que le ton de la voix représente bien plus que la sémantique des mots
utilisés.
En effet, le fait de parler à quelqu’un d’un ton plus ou moins élevé peut changer
radicalement le sens de la discussion.
Paradoxalement, la partie la plus imposante dans la communication est la
communication non verbale.

Les secteurs de la communication

MOTS 7%

NON TON DE LA
VERBALE VOIX 38%
55%

C e graphique illustre bien l'ampleur de la communication non


verbale.

Les données sont tirées de Albert Mehrabian

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Les éléments de la communication non verbale.

Maintenant que nous savons que la communication non verbale tient une place
importante, essayons de l’étudier d’un peu plus près et de décrire les différents éléments
qui la compose.
Nous retrouvons trois grandes catégories. La première est la position que le corps
adopte lors d’une communication, la deuxième est la gestuelle, c'est-à-dire les
mouvements du corps humain, et enfin, toutes les expressions que le visage pourrait
dégager.

La position du corps

La position que l’on adopte est significative, elle reflète l’état dans lequel on se trouve à
des moments bien précis lors d’une communication.

Voici quelques exemples :

- Etre assis selon les pieds accrochés aux tubes chromés de la chaise, c’est
rechercher un appui pour conjurer son malaise face à son interlocuteur.

- Etre assis les chevilles en retrait sous la chaise en ayant la cheville droite qui
retient la cheville gauche veut dire que l’imaginaire est refoulé. Dans le cas
contraire, c’est l’esprit logique qui est réprimé.

- Etre assis en ayant les jambes tendues, croisées l’une sur l’autre est signe d’une
perturbation passagère du climat mental.

- La position inclinée sur le mur avec une seule jambe qui maintient la stabilité est
une position qui peut signifier une incapacité à gérer son temps.

- Si une femme est assise les cuisses pressées l’une contre l’autre, cela veut dire
qu’elle voudrait dissimuler ce que la mini-jupe ne peut cacher.

La position du corps va aussi dépendre de la personne devant laquelle on se trouve. La


position d’une secrétaire devant son directeur n’est pas la même que celle adoptée
devant son mari.

Quelques expressions liées à la position du corps

« Mettre les pieds sous la table » qui exprime le fait de venir chez quelqu'un et se faire
servir sans aider.
Quelqu’un qui est « parti les pieds devant », c’est quelqu’un qui est mort.
Mettre quelqu’un « au pied du mur », c’est le mettre en face d’une situation
inconfortable.
Quelqu’un qui a « la tête sur les épaules », c’est quelqu’un qui est raisonnable et
équilibré.

La gestuelle

La gestuelle est le premier langage de l’être humain. Lorsque nous parlons, c'est
presque toujours sous l'effet de la volonté. Il n'en est pas de même du geste, qui est la
plupart du temps involontaire.
En effet, le geste est inconscient à 98 %, il est le reflet de notre éducation sociale et
culturelle.

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Il existe plusieurs types de gestes :

- Les gestes «parasites» : ils n'ont rien à voir avec le contenu. Ils sont le signe
d'une émotivité ou d'un manque d'engagement

- Les gestes «fermés» : ils sont dirigés vers soi ou en « auto contact ». Ils ne
peuvent convaincre et servent uniquement à se rassurer.

- Les gestes «ouverts» : ils accompagnent le message et soulignent certains


points. Ce sont des gestes de partage et d'engagement, tournés vers les autres

55 % du message capté par l’interlocuteur sont directement liés à la gestuelle.

Voici quelques exemples :

- Se boucher le nez en se pinçant les narines est signe de refus de mauvais odeur.
C'est-à-dire que l’odeur ambiante n’est pas appréciée.

- Mettre la main devant la bouche, lors d’une discussion, prouve que les propos
tenus par l’individu ne sont pas forcément vrai. Comme la nature de l’homme est
bonne, il ne veut pas que son interlocuteur écoute les mensonges qui émanent de
lui afin de ne pas le décevoir.

- Les joueurs de foot qui se serrent la main après un match difficile expriment le
respect qu’ils ont envers l’équipe adverse.

- Frotter son index contre sa tête de manière répétitive face à un problème, veut
dire qu’on a envi de trouver une solution très rapide à celui-ci.

- Tenir son menton entre le pouce et l’index de sa main droite alors qu’on est
droitier, veut dire qu’on est intéressé par les informations que l’on reçoit. Par
contre, si c’est la main gauche qui tient le menton, c’est un signe de manque de
concentration.

Quelques expressions liées à la gestuelle

« Prendre son pied » qui veut dire avoir un grand plaisir, jouir.
« Prêter l'oreille » qui veut dire écouter attentivement.
« Se prendre la tête » qui exprime le fait de s'énerver, s'obnubiler, se rendre fou.
« Gagner les doigts dans le nez » qui exprime le fait de gagner facilement, sans effort.

Les expressions du visage

L’expression du visage est une des parties les plus intéressante, c’est celle que l’on
remarque en premier chez l’interlocuteur. Elle traduit les émotions de chacun :

- la peur
- la surprise
- La joie
- La colère
- La tristesse
- Le dégoût

Il est très difficile de les dissimuler. Quel que soit le visage d’une personne, les mêmes
expressions veulent dire la même chose. Nous pouvons donc dire que l’expression du
visage est un langage universel.

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Voici quelques exemples :

- Le sourire est un signe d'ouverture et de disponibilité envers l’interlocuteur. Il est


un bon moyen de gagner la bienveillance de ce dernier.

- Avoir la bouche ouverte suite à un événement imprévu est signe d’étonnement.

- Avoir les sourcils enfoncés l’une vers l’autre est signe de colère.

- Le fait de rougir devant quelqu’un veut dire qu’on est gêné devant cette
personne.

- Le regard baissé devant un individu est signe d’humilité.

Quelques expressions liées au visage

Avoir « L’œil du tigre » qui veut dire avoir la rage de gagner.


Jeter « un coup d’œil » qui veut dire examiner quelque chose de manière rapide.
Le « faux sourire » qui dénonce une hypocrisie envers quelqu’un.
Se « mettre le doigt dans l’œil » qui veut dire que l’on se bercer d’illusion.

Les limites de la communication non verbale.

Bien que la communication non verbale prenne une place prépondérante dans la
communication, elle peut s’avérer insuffisante. Pire, l’interprétation de celle-ci pourrait
différer en fonction de la région où l’on se trouve. La gestuelle d’un italien risquerait
d’être mal interprétée par les habitants d’un village africain.
L’utilisation de la communication non verbale aurait même tendance à diminuer avec
l’évolution des moyens de communication.
En effet, lorsqu’on utilise des outils tel que le téléphone ou le chat, on exclue totalement
celle-ci. C’est pourquoi certains « remèdes » sont mis en place, notamment l’utilisation
de « Webcam » pour les chats en ligne ou encore les nouveaux modèles de GSM équipés
d’un petit écran de télévision.

Conclusion

Nous venons de voir que la communication non verbale est nécessaire pour une bonne
compréhension, mais ça ne veut pas dire qu’on peut exclure les autres secteurs de la
communication. En effet, essayer de dialoguer est souvent bien difficile si l’on ne peut
pas utiliser la parole. De plus, l’abus de celle-ci pourrait aussi être un obstacle à la
compréhension.
En effet quelqu’un qui gesticulerait sans arrêt pourrait avoir du mal à se faire
comprendre. Malgré ça, la communication non verbale reste un outil indispensable dans
la vie de tout les jours et qu’il serait intéressant de maîtriser.

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Bibliographie

Joseph Messinger - Les gestes de la vie professionnelles.

Colette Bizouard – Vivre la communication.

Richard Arcand et Nicole Bourbeau – La communication efficace.

Volande Burchard – Savoir communiquer avec les autres.

Desmond Morris – La clé des gestes.

http://www.references.be/

http://www.voirautrement.ca/communication.html

http://www.jobat.be/fr/info/postuler/lelangagecorporel.aspx

http://fr.wikipedia.org

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