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GEJ11 C53

La vision spirituelle

1. Il est temps d'ajouter ici quelques mots sur la vision spirituelle à l'intention de ceux
qui suivent Mes voies et qui veulent reconnaître en eux-mêmes jusqu'où peut évoluer l’âme
encore incarnée. On n'enseignera pas ici comment on acquiert certaines facultés miraculeuses
ou magiques, et l'on ne donnera pas de recette pour la recherche de ce seul but, mais on
montrera le chemin qu'il faut suivre pour surmonter les multiples doutes intimes qu'éprouve
l'âme aussi longtemps qu'elle n'est pas détachée de la chair. Car c'est là le véritable but : ne
plus dépendre de la chair avec tous ses désirs, ses doutes et ses erreurs, afin que l'âme puisse
se trouver bien dans le monde véritable où elle devra entrer après la mort du corps, et qu'elle
puisse y entrer tout à fait librement.
2. Il va de soi que la vie de l’âme se manifeste d'elle-même, quand les chaînes qui
l'enserraient dans la chair se défont. Et ceux qui n’éprouvent pas en eux cette vie de l'âme
lorsqu'ils entendent Ma parole sont encore enfermés dans ces liens de la chair : ils entendent
Ma parole, mais ne s'y conforment pas.
3. Celui qui se libère de ses chaînes se met à voir plus clairement les hommes et la
nature, d'abord d'une manière qui lui donne seulement à penser que son sens de l’observation
s'est beaucoup aiguisé : mais ce qu'il perçoit en réalité, c'est le mouvement de l'esprit devenu
plus libre en lui. Que l'homme s'accoutume alors à regarder en lui-même, c'est-à-dire à
reconnaître les images que perçoit l'œil de son esprit et qu'il peut observer indépendamment
de ses yeux de chair, et, s'il vit dans l'amour de Moi et continue de s'édifier sur cette
fondation, il recevra bientôt le don spirituel que vous nommez "clairvoyance" mais c’est là
une qualité toute naturelle et non magique de l'âme, qui ne peut pas plus s'en défendre que
vous ne pouvez empêcher vos diverses facultés de se développer dans votre corps charnel.
4. Dans les maladies, où il arrive souvent que l'âme se détache quelque peu du corps -
mais c'est alors une forme malsaine de clairvoyance qui donne lieu à beaucoup d'erreurs,
parce qu'elle est causée par l'affaiblissement du corps -. il n'est pas rare que l’âme se mette à
vivre dans son propre monde étranger au corps, et les nombreux fantasmes qui lui
apparaissent alors ne sont que des images symboliques de ce monde de l'âme - symboliques,
parce que la langue dans laquelle l'esprit s'adresse à l'âme n'est pas faite de mots. Mais
seulement d'idées pleinement constituées, tandis que les mots ne communiquent
qu'imparfaitement les idées.
5. Pendant la vie terrestre, il est non seulement utile, mais indispensable de développer
cette capacité à comprendre le langage symbolique, langage que vous connaissez au moins
sous sa forme verbale des correspondances : car sans cela, après la mort du corps, l'âme se
sentira dans le royaume des esprits comme un étranger qui arrive dans un pays tout à fait
inconnu, dont il ne comprend pas la langue et où il ne parvient qu'à grand-peine à se faire
comprendre - à la seule différence que les habitants de ce pays comprennent l'étranger, tandis
que celui-ci ne les comprend pas, et, pour retrouver la laborieuse langue du corps physique
dont ils s'étaient désaccoutumés, qui ne permet de communiquer qu'en mots au lieu de suites
d'idées, il leur faut donc se charger à nouveau des lourdes chaînes de la vie des âmes.
6. C'est pourquoi les hommes spirituellement avancés regrettent souvent de ne pouvoir
exprimer suffisamment leurs impressions par des mots, ou que l'écrit et la parole ne
permettent pas de fixer le cours de la pensée aussi rapidement que l'esprit le laisse entrevoir à
l'âme. Or, il n'en serait pas ainsi si la langue de l'esprit n'était pas faite d'images fugitives et de
suites d'idées.
7. Il existe donc autre chose que ce que peuvent communiquer la parole et l'écriture, et
nul ne doit croire que la langue écrite ou le don oratoire les plus accomplis sont ce que l'âme
humaine peut exprimer de plus merveilleux ; car ils ne sont qu'un pâle effet de l'aspiration
profonde de l'esprit à faire connaître à l'âme la très grande perfection qui est en lui. Aussi, que
nul ne s'imagine avoir accompli grand-chose lorsqu'on le tient pour un maître de ces voies
extérieures imparfaites. Il n'est qu'un misérable apprenti devant la fécondité du maître
intérieur, qui ne déploie pas ses dons au-dehors.
8. S'efforcer malgré tout, par Ma force et par l'amour de Moi, de donner à ce maître
intérieur l'expression la plus parfaite, c'est cela qu'on appelle suivre Mes voies et Me suivre :
car, dans Ma vie terrestre incarnée. J'ai suivi ce même chemin et ai dû le parcourir
péniblement, étape après étape, comme n'importe quel homme. - Et à présent, revenons aux
Miens.

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