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L1-L2
Exercices d’Avignon
2 Limites de suites 4
4 Dérivabilité 7
8 Limites de suites 11
10 Dérivabilité 15
13 Ensembles 20
15 Interrogation 1 21
16 Interrogation 2 22
1
IV Algèbre (S2 sm 2002-2003) 22
17 Espaces et sous-espaces vectoriels, somme, supplémentaire 22
20 Matrices : généralités 27
25 Intégrales et équivalents 36
32 Équations différentielles 48
2
Première partie
Analyse (S1 mias 2002-2003)
1 Réels
√
Exercice 1 Soient x et y deux réels tels que 0 < x 6 1 6 y. Classer par ordre croissant : x,
√
x, x2 , y, y, y 2 , 0 et 1.
Exercice 7 1. Soit A = [−1, 0[∪]1, 2]. L’ensemble A est-il borné ? Déterminer les bornes
inférieure et supérieure de A si elles existent. A admet-il un plus petit élément, un plus
grand élément ?
2. Mêmes questions pour B =]0, +∞[, C = { n1 ; n ∈ N∗ }, D = { 1+|x|
1
; x ∈ R} et E =
2nπ
{cos 7 ; n ∈ Z}.
A + B = {x ∈ R; ∃a ∈ A, ∃b ∈ B, x = a + b}.
1. A quoi est égal A + B dans le cas où A = [1, 3] et B = [2, 4[ ? dans le cas où A =] − ∞, 0]
et B = [1, 2] ?
2. On suppose A et B majorés. Montrer que A + B est majoré, et que :
3
2 Limites de suites
Exercice 9 Etudier la convergence des suites de terme général un définies ci-dessous.
n2 +5n−7
1. un = 2n2 −3
;
√ √
2. un = n + 2 − n + 1;
p
3. un = n − (n + 1)(n + 2);
n+(−1)n
4. un = n−(−1)n
;
√
3
√
3
5. un = n3 + n + 1 − n3 − n + 1;
sin n
6. un = n+1
;
n sin2 n−cos3 n
7. un = n2 +1
;
n
(−1)n
8. un = E n+1
.
Exercice 10 1. Soit (un ) une suite de nombres réels tels que les suites extraites (u2n ) et
(u2n+1 ) convergent vers une même limite. Montrer que la suite (un ) converge.
2. et prouver un énoncé analogue concernant (u3n ), (u3n+1 ), (u3n+2 ).
1
Montrer que s2n − sn > 2
pour tout n > 1. En déduire que la suite (sn ) est divergente.
Exercice 13 Montrer que la somme d’une suite convergente et d’une suite divergente est
divergente.
4
4. Montrer que la suite (un )n∈N est divergente dans les autres cas.
Montrer que les suites (un )n>1 et (vn )n>1 sont adjacentes. Que peut-on en déduire ?
Exercice 17 Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites convergentes, de limites respectives `1 et
`2 . On suppose que `1 < `2 . Montrer qu’alors il existe un entier n0 tel que pour tout N > n0 ,
on a : un < vn .
Exercice 18 Soit (un )n∈N une suite réelle. On définit une suite (vn )n∈N par la formule :
vn = un+1 − un .
1. Calculer la somme : n
X
vk .
k=0
n(n+1)(n+2)
2. On pose un = 6
. Calculer vn . En déduire la valeur de la somme :
n
X
k2.
k=0
Exercice 19 Soit (an )n∈N une suite décroissante qui tend vers 0.
1. Montrer que la suite (an )n∈N est à termes positifs ou nuls.
Xn
2. On définit une suite (bn )n∈N en posant bn = (−1)k ak . Montrer que les suites extraites
k=0
(b2n )n∈N et (b2n+1 )n∈N sont adjacentes. En déduire que la suite (bn )n∈N est convergente.
5
x3 − 3x − 2
1. lim .
x→2 x2 − 4
x2 − x − 6
2. lim cos πx.
x→3 x2 − 9
x b
3. lim E où a, b > 0.
x→0 a x
1
4. lim (x + 2x ) x .
x→+∞
Exercice 22 1. Soit f : [0, +∞[→ R une fonction croissante et négative. Montrer que f a
une limite finie ` en +∞ et que ` = sup{f (x); x > 0}.
2. Soit f : R → R un fonction croissante ; montrer qu’elle admet en tout point x ∈ R un
limite à gauche et une limite à droite. Donner un exemple d’une telle fonction n’ayant
pas de limite en 0.
Exercice 23 Pour chacune des fonctions suivantes, donner son ensemble de définition dire si
elle est prolongeable par continuité sur R.
1. f (x) = cos x1 ;
Exercice 24 1. Montrer que toute application continue d’un segment dans lui-même admet
un point fixe (i.e. il existe x tel que f (x) = x).
Indication : on utilisera la fonction g = f − Id.
2. Soit f : R → R une fonction continue et bornée. Montrer qu’elle a un point fixe : il existe
x0 ∈ R tel que f (x0 ) = x0 .
3. Soit f : R → R une fonction continue et périodique. Montrer qu’elle est bornée. En
déduire qu’elle admet un point fixe.
Exercice 25 1. Soit f : [0, +∞[→ R une fonction continue qui admet une limite finie ` en
+∞. Montrer que f est bornée sur [0, +∞[.
2. Soit f : R+ → R+ continue telle que la limite de f en +∞ existe et soit nulle ; prouver
que, pour tout a > 0, il existe b > a en lequel f atteint son maximum sur [a, +∞[.
Exercice 26 Soit f : I → R une fonction continue (I intervalle). Que pensez-vous des af-
firmations suivantes (on justifiera avec soin chaque réponse, soit en utilisant des résultats du
cours soit en construisant des contre-exemples) :
1. l’image d’un intervalle est un intervalle ;
2. l’image d’un intervalle ouvert est un intervalle ouvert ;
3. l’image d’un intervalle fermé est un intervalle fermé ;
4. l’image d’un intervalle borné est un intervalle borné ;
5. l’image d’un intervalle fermé borné est un intervalle fermé borné.
6
Exercice 28 Soit f : R → R une fonction continue. Montrer qu’au moins une des trois
situations suivantes se produit :
(i) f admet un point fixe x ∈ R ;
(ii) lim f (x) = +∞ ;
x→+∞
Exercice 29 Montrer qu’une fonction périodique de R dans R ayant une limite quand x tend
vers +∞ est constante sur R.
Calculer les limites de g aux bornes de J1 , démontrer que l’image de J1 par g est R.
4 Dérivabilité
Exercice 31 Soit α > 0 et fα la fonction définie sur R∗ par : fα (x) = |x|α . Dites à quelle
condition sur α elle se prolonge en une fonction dérivable sur R.
Exercice 32 Dans les cas suivants, donner l’ensemble de définition de la fonction f , l’ensemble
des points où elle est dérivable, et calculer sa dérivée en chacun de ces points :
1. f (x) = ln(1 + x + x2 ) ;
2. f (x) = ln(cos x) ;
2
3. f (x) = exp x +3x+2
x+1
.
Exercice 34 Soit P un polynôme à coefficients réels. On veut montrer que l’équation l’équation
P (x) = ex , d’inconnue x ∈ R, n’admet qu’un nombre fini de solutions.
1. Montrer que si n et k > 1 sont deux entiers naturels, si l’équation P (n) (x) = ex a au
moins k solutions, alors l’équation P (n+1) (x) = ex a au moins k − 1 solutions.
2. En déduire que l’équation P (x) = ex a au plus degP + 1 solutions. Conclure.
7
cos x − 1
Exercice 36 1. Chercher lim .
x→0 x2
k
exp x − nk=0 xk!
P
2. Soit n > 1 un entier. Chercher lim .
x→0 xn+1
q
Exercice 37 On pose, pour tout x ∈ R∗ , f (x) = 1 − sinx x .
1. Montrer que f est continue sur R∗ et admet un prolongement par continuité en 0 dont
on justifiera soigneusement l’existence.
2. (a) Montrer que f est dérivable en tout point de R∗ et calculer f 0 en ces points.
(b) Montrer l’existence et déterminer la valeur de lim+ f 0 (x) et en déduire que f est
x→0
dérivable à droite en 0.
(c) Déduire à l’aide d’une propriété de parité sur R∗ que f est dérivable à gauche en 0
sans être dérivable.
(On utilisera la fonction h définie sur [a, b] par : h(t) = (f (b) − f (a))g(t) − (g(b) − g(a))f (t))
On donnera une interprétation géométrique de ce théorème en traçant la courbe paramétrée
x → (f (x), g(x)).
E(2n α) 1
∀n ∈ N, un = et vn = un + .
2n 2n
1. (a) Montrer que : ∀n ∈ N, un 6 α < vn .
(b) En déduire que : ∀n ∈ N, |un − α| 6 vn − un et |vn − α| 6 vn − un .
(c) La suite de terme général (vn −un ) est-elle convergente ? Conclure en ce qui concerne
la convergence éventuelle de (un ) et (vn ).
2. (a) Soit n ∈ N. Justifier que : 2E(2n α) 6 2n+1 α < 2E(2n α) + 2.
(b) En déduire que si n ∈ N :
1
– soit un+1 = un et vn+1 = vn − 2n+1 ;
1
– soit un+1 = un + 2n+1 et vn+1 = vn .
8
(c) On définit alors pour chaque n ∈ N : an+1 = 2n+1 (un+1 − un ) . Justifier que cette
suite est à valeurs dans {0, 1} et que si on pose a0 = u0 :
a1 an
∀n ∈ N, un = a0 + + ··· + n.
2 2
La suite (an )n∈N s’appelle le développement dyadique de α.
3. Dites si les suites (an ) suivantes sont les développements dyadiques d’un α ∈ [0, 1], et si
oui dites à quoi est égal α.
(a) On suppose que tous les termes de (an ) sont nuls sauf : a1 = a3 = a4 = 1.
(b) a0 = 0 et tous les autres termes de la suite sont égaux à 1.
9
1. Etudier la continuité de la fonction f .
2. Etudier la dérivabilité de la fonction f .
1 1 3
3. Etudier les variations de la fonction f . On précisera ce qui se passe en −∞, 0, 4
, 2
, 4
,
1, e, +∞.
4. Construire (approximativement) la courbe représentative de f dans un repère orthonormé.
On représentera soigneusement ce qui se passe au voisinage des points 0, 14 , 12 , 43 , 1, e (tracé
de demi-tangentes).
Deuxième partie
1. On rappelle que e > 2, 7. Montrer que f ]1, +∞[) ⊂]1, e[.
2. (a) Montrer que : ∀x > 1, f 0 (x) < 1.
(b) En déduire que : ∀x > 1 , 1 < f (x) < x.
3. On considère une suite (xn )n∈N définie par son premier terme x0 > 1 et qui vérifie :
∀n > 0 xn+1 = f (xn ).
(a) Montrer que (xn )n∈N est décroissante.
(b) Montrer que (xn )n∈N converge vers 1.
4. (a) Soit x 6 0. Justifier que f (x) > 1.
(b) En déduire que toute suite (xn )n∈N définie par : x0 6 0, ∀n > 0 , xn+1 = f (xn )
converge vers 1.
Troisième partie
1. Justifier que f ([0, 1]) ⊂ [0, 1].
2. Calculer la dérivée en 1 de la fonction g définie par : g(x) = cos2 πx.
En utilisant la définition de la dérivée, en déduire qu’il existe ε > 0 tel que :
1
∀x ∈]1 − ε, 1 + ε[ > |g(x) − 1| 6 |x − 1| .
2
3. (a) Montrer que : ∀x ∈]1 − ε, 1] , f (x) ∈ [0, 1] et |f (x) − 1| 6 21 |x − 1|.
(b) En déduire : ∀x ∈]1 − ε, 1] , f (x) ∈]1 − ε, 1].
4. En déduire que toute suite (xn )n∈N définie par : x0 ∈]1 − ε, 1] ;∀n > 0 , xn+1 = f (xn )
converge vers 1.
Deuxième partie
Analyse (S1 mias 2003-2004)
7 Réels
Exercice 44 Soient x et y deux réels.
√
1. Simplifier x2 .
√ √
2. Supposons 0 < x 6 1 6 y. Classer par ordre croissant : x, x, x2 , y, y, y 2 , 0 et 1.
Exercice
√ 45 Représenter l’allure des graphes des fonctions suivantes : x 7→ x2 , x 7→ x3 , x 7→
x, x 7→ x1 , x 7→ ln x, x 7→ ex , x 7→ |x|, x 7→ E(x).
10
Exercice 46 a et b étant deux réels strictement positifs, montrer qu’on a les inégalités suivantes
entre moyennes harmonique, géométrique et arithmétique :
2 √ a+b
1 1 6 ab 6 .
a
+ b
2
√ √
Exercice 47 (a, b) ∈ N∗2 . A quelle condition a-t-on a+ b ∈ Q?
Exercice 53 Soient (ai )i∈I et (bi )i∈I deux familles de nombres réels. Montrer que :
sup(ai ) − sup(bi ) 6 sup |ai − bi | .
i∈I i∈I i∈I
8 Limites de suites
n
Exercice 54 1. un = n+(−1)
n−(−1)n
;
p
2. un = n − (n + 1)(n + 2) ;
n sin2 n−cos3 n
3. un = n2 +1
;
n
(−1)n
4. un = E n+1
;
10000n
5. un = n2 +1
;
√3 2
n sin n!
6. un = n+1
;
n+1
7. un = 2 + (−2)n sin(n) ;
8. un = cos a2 · cos 2a2 · · · cos 2an ;
n
9. un = 1 + nx (x ∈ R) ;
11
n
Exercice 55 Soit xn = n+1
, n ∈ N. Montrer que lim xn = 1. Pour ε > 0, donner explicite-
n→+∞
ment N (ε) ∈ N tel que : ∀ n ∈ N, n > N (ε) =⇒ |xn − 1| < ε.
lim (xn · yn )?
n→+∞
Exercice 59 Montrer que les suites de terme général un définies ci-dessous sont divergentes.
(−1)n
1. un = n
+ cos(nπ) ;
2. un = (−1)n ;
n+(−1)n n2
3. un = 3
;
E n2 + n
4. un = E cos(π(1/4 + n)) .
Exercice 60 1. Soit (un )n>0 une suite dont les deux sous-suites : (u2k )k>0 et (u2k+1 )k>0
convergent vers une même limite. Montrer que la suite (un )n>0 est convergente.
2. On considère une suite (un )n>0 dont les deux sous-suites : (u2k )k>0 et (u3k )k>0 sont conver-
gentes. Prouver que ces deux suites extraites ont la même limite. Peut-on affirmer que la
suite (un )n>0 est convergente ?
Exercice 61 Soit (an )n>0 une suite réelle bornée vérifiant : ∀n ∈ N∗ , 2an 6 an−1 + an+1 .
Montrer que (an ) est convergente.
12
Exercice 63 On associe à une suite (un )n>1 la suite (sn )n>1 de terme général :
n
u1 + u2 + · · · + un 1X
sn = = uk .
n n k=1
1. On suppose lim un = 0. Établir que : ∀ε > 0 , ∃N ∈ N tel que ∀n > N , |sn | <
n→+∞
P N
1
uk + 2ε . Que peut-on en conclure ?
n
k=1
2. Prouver que la réciproque est fausse. (On poura considérer la suite (−1)n n>1 )
3. Plus généralement, si lim un = l ∈ R, que peut-on dire de la suite (sn )n>1 ?
n→+∞
4. Si lim un = +∞, que peut-on dire de la suite (sn )n>1 ?
n→+∞
1
Exercice 65 Étudier la suite définie par u0 = 3
et un+1 = (1 − un )2 . On montrera qu’elle est
divergente.
1
Exercice 66 Étudier la suite définie par u0 = 2
et un+1 = un − u2n . Préciser sa limite.
Exercice 67 Montrer qu’une suite (de nombres réels) monotone admettant une sous-suite
convergente est convergente.
un+1
Exercice 68 Soit (un )n∈N une suite réelle à termes strictement positifs telle que : lim =
n→+∞ un
1
2
.
un+1
1. Écrire la définition formelle (ε, n0 ) de la convergence de un
vers 12 .
2. À l’aide d’un choix judicieux du nombre réel ε, montrer que :
∃p ∈ N tel que ∀n ∈ N, n > p =⇒ 14 < uun+1 n
< 34 .
3. En déduire qu’à partir du rang p, (un ) est décroissante. Que peut-on dire au sujet de la
convergence de (un ) ?
4. A l’aide de l’égalité (évidente) : un = u0 · uu01 · uu21 · · · · · uun−1
n−1
· uun−1
n
, montrer que pour n > p,
n−p
on a un 6 u0 · uu01 · · · · · uup−1
p
· 43 . En déduire lim un .
n→+∞
α
5. Application. On donne la suite (un )n∈N , définie par un = n2n , où α est un entier naturel
donné. Calculer uun+1
n
et montrer que (un ) vérifie les hypothèses de l’exercice.
Exercice 69 Soient x0 et y0 deux réels tels que 0 < x0 < y0 . On définit par récurrence deux
√
suites (xn )n>0 et (yn )n>0 en posant : ∀ n > 1 , xn+1 = xn +y
2
n
et yn+1 = xn+1 yn .
1. Montrer que les suites (xn )n>0 et (yn )n>0 sont bien définies et sont adjacentes.
2. En posant x0 = y0 cos ϕ avec ϕ ∈ 0; π2 , déterminer la limite commune de ces deux suites.
√ √
Exercice 70 1. Montrer que pour n ∈ N, (2 + 2)n + (2 − 2)n ∈ N.
√
2. Déterminer lim sin π(2 + 2)n .
n→+∞
13
9 Fonctions : limites et continuité
Exercice 71 Soit f : R → R telle que ∀(x, y) ∈ R2 , |f (x) − f (y)| = |x − y|. Montrer que f
est continue.
x2 + |x|
g(x) = .
x2 − |x|
Préciser son ensemble de définition. Étudier le comportement de g au voisinage des points −1,
0 et 1. Peut-elle être prolongée par continuité en certains points ?
Exercice 77 1. Montrer que deux fonctions continues sur R qui coı̈ncident sur Q sont
égales.
2. (a) Soit f : [0 ; +∞[→ R une fonction croissante et négative. Montrer que f a une limite
finie l en +∞ et que l = sup{f (x) ; x > 0}.
(b) Soit f : R → R une fonction croissante ; montrer qu’elle admet en tout point x ∈ R
une limite à gauche et une limite à droite. Donner un exemple d’une telle fonction
n’ayant pas de limite en 0.
Exercice 79 1. Montrer que toute application continue d’un segment dans lui-même admet
un point fixe (i.e. il existe x tel que f (x) = x). (Indication : on utilisera la fonction
g = f − Id).
2. Soit f : R → R une fonction continue et bornée. Montrer qu’elle a un point fixe.
3. Soit f : R → R une fonction continue et périodique. Montrer qu’elle est bornée. En
déduire qu’elle admet un point fixe.
14
Exercice 80 Soit la fonction f définie par
xx
f (x) = .
(E(x))E(x)
Les suites (un ) et (vn ) sont définies sur N par un = n et vn = n + 12 . Calculer lim f (un ) et
n→∞
lim f (vn ). Que peut-on conclure pour lim f (x) ?
n→∞ x→∞
√ √
Exercice 81 Étudier la continuité de f (x) = x − E( x).
Exercice 82 Montrer qu’une fonction f définie sur un intervalle fermé [a, b] de R, qui est
monotone et prend toutes les valeurs entre f (a) et f (b), est continue sur [a, b].
10 Dérivabilité
Exercice 85 Parmi les fonctions suivantes, lesquelles sont dérivables en 0 ?
1. f (x) = x ;
2. f (x) = |x| ;
√
3. f (x) = x ;
4. f (x) = cos x ;
5. f (x) = E(x) ;
sin x
6. f (x) = x
;
7. f (x) = |x − 2| ;
Exercice 86 1. Déterminer tous les couples de réels (a, b) tels que la fonction g définie par
ax2 − x + 2 si x 6 1
g(x) =
b si x > 1
x
soit continue en 1 ; dérivable en 1.
2. On pose ici : a = 1 et b = −1. Calculer, si elle existe, la valeur de lim g 0 (x), puis tracer
x→1
Cg , la courbe représentative de g.
3. La fonction g est-elle dérivable en 1 ? Pourquoi ?
15
4. Comment se manifeste graphiquement le résultat obtenu pour la valeur de lim g 0 (x) ?
x→1
f (x+3h)−f (x−h)
Exercice 87 Soit f dérivable en x ∈ R, calculer lim h
.
h→0
√ √
2 2
Exercice 88 Soit f : [−1, 1] → R définie par 1+x −x 1−x si x 6= 0 et f (0) = 0. Étudier la
continuité et la dérivabilité de f sur [−1, 1]. Montrer que f est C 1 sur ] − 1, 1[.
Exercice 89 Démontrer que la dérivée d’une fonction paire est impaire et la dérivée d’une
fonction impaire est paire. Expliquer le sens géometrique de ce fait.
Exercice 90 Déterminer f 0 (a) pour f (x) = (x − a)ϕ(x), où la fonction ϕ est continue en a.
Application : déterminer f 0 (1) pour f (x) = (x − 1)(x − 2) . . . (x − 1000).
3 x sin x 1 ln(1 + x)
e) lim (cos 2x) x2 ; f ) lim ; g) lim x sin ; h) lim ;
x→0 x→0 1 − cos x x→+∞ x x→0 x
√
cos x − 1 1 1
i) lim ; j) lim − .
x→0 x x→0 sin2 (x) x2
Exercice 92 Appliquer la formule des accroissements finis à f (x) = ln(| ln x|) entre k et k + 1
(k ∈ N∗ \ {1}). En déduire que
n
X 1
> ln(ln(n + 1)) − ln(ln 2)),
k=2
k ln k
n
1
P
puis la valeur de lim .
n→+∞ k=2 k ln k
Exercice 93 Soit f une fonction 2 fois dérivable sur [a, b] telle que f (a) = f (b) = 0, et soit
x0 ∈]a, b[.
1. Déterminer le réel K tel que la fonction ϕ, définie sur [a, b] par : ϕ(t) = f (t)−K(t−a)(t−b)
s’annule au point x0 .
2. En appliquant le théorème de Rolle à la fonction ϕ sur [a, x0 ], puis sur [x0 , b] (K ayant la
valeur trouvée au 1.), démontrer qu’il existe un c ∈]a, b[ tel que : f (x0 ) = (x0 −a)(x
2
0 −b) 00
f (c).
Exercice 94 Soit une fonction continue sur [a, b] et n fois dérivable sur ]a, b[. Sachant que
f s’annule en n + 1 valeurs réelles distinctes dans [a, b], montrer qu’il existe c ∈]a, b[ tel que
f (n) (c) = 0 (n ∈ N∗ ).
Exercice 95 Soient f et g deux fonctions de classe C 2 sur [a, b], telles que f (a) = g(a) et
f (b) = g(b) et ∀x ∈ [a, b], f 00 (x) 6 g 00 (x). Démontrer que ∀x ∈ [a, b], g(x) 6 f (x).
Exercice 96 Soit f : [0, 1] → R de classe C 1 telle que ∀x ∈ [0, 1], f 0 (x) > 0.
1. Montrer que ∃λ > 0 tel que ∀x ∈ [0, 1], f 0 (x) > λ.
16
2. Si f (0) = 0, montrer que ∀x ∈ [0, 1], f (x) > λx.
q
∗ sin x
Exercice 97 On pose, pour tout x ∈ R , f (x) = 1 − x
.
1. Montrer que f est continue sur R∗ et admet un prolongement par continuité en 0 dont
on justifiera soigneusement l’existence.
2. (a) Montrer que f est dérivable en tout point de R∗ et calculer f 0 en ces points.
(b) Montrer l’existence et déterminer la valeur de lim f 0 (x) et en déduire que f est
x→0
dérivable à droite en 0.
(c) Déduire à l’aide d’une propriété de parité sur R∗ que f est dérivable à gauche en 0
sans être dérivable.
Exercice 100 Soit P un polynôme à coefficients réels. On veut montrer que l’équation P (x) =
ex , d’inconnue x ∈ R, n’admet qu’un nombre fini de solutions.
1. Soit n un entier naturel. Montrer que si l’équation P (n) (x) = ex a au moins k solutions
(k ∈ N∗ ), alors l’équation P (n+1) (x) = ex a au moins k − 1 solutions.
2. En déduire que l’équation P (x) = ex a au plus deg P + 1 solutions. Conclure.
√ √
1. (a) Justifier qu’il existe N1 ∈ N tel que : ∀ n > N1 , an+1 − an > 1.
(b) Montrer que : ∀ n > N1 , an > (n − N1 )2 .
a
n
(c) Quel est le comportement de la suite ?
n n>1
2. Soit (un )n>1 définie par :
n
X 1
∀n > 1, un = 2
.
k=1
k
(a) Vérifier que (un )n>1 est strictement croissante.
17
1 1
(b) Montrer que ∀ n > 2, n2
6 n−1
− n1 .
(c) En déduire un majorant de (un )n>1 puis que (un )n>1 converge.
3. On associe à la suite a = (an )n∈N la suite bn (a) n∈N définie par :
n
X 1
∀ n ∈ N, bn (a) = .
k=0
ak
(a) Justifier que bn (a) n∈N est strictement croissante.
(b) En prenant pour N1 la même notation qu’en question 1), montrer que :
18
f (x)
(b) En déduire la valeur de lim .
x→−∞ x
Exercice 104 Soit f : R → R telle que : pour toute suite réelle (un )n∈N vérifiant lim un =
n→+∞
+∞, alors la suite f (un ) n∈N est convergente.
1. Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites tendant vers +∞. Montrer que les suites f (un ) n∈N
et f (vn ) n∈N ont même limite finie.
Indication : on construira une suite (wn )n∈N dont (un )n∈N et (vn )n∈N sont des suites ex-
traites.
Désormais, on note l = lim f (n).
n→+∞
2. Montrer que l = lim f .
+∞
Indication : supposer que ce n’est pas le cas et construire une suite (un )n∈N telle que
lim un = +∞ et telle que f (un ) n∈N ne converge pas vers l.
n→+∞
Troisième partie
Algèbre (S1 mias 2003-2004)
12 Nombres complexes
Exercice 105 1. Simplifier les expressions suivantes et exprimer le résultat sous forme
cartésienne :
4 + 5i π
(2 + 3i)(4 − 5i) + (2 − 3i)(4 + 5i) ; ; eiπ ; e−i 2 .
−2 + i
Exercice 108 1. Donner la liste des racines cubiques de l’unité. Calculer leur somme.
2. Donner la liste des racines huitièmes de l’unité.
3. Soit n ∈ N∗ . Montrer que la somme des racines nièmes de l’unité est nulle.
19
n
P
Exercice 110 Soient n ∈ N et x ∈ R. Exprimer sous forme simple : cos(kx).
k=0
π
Exercice 111 Montrer que S = cos 17 + cos 3π
17
+ · · · + cos 15π
17
∈ Q.
a) |z| < 2 ; b) |z − 1 − i| 6 1 .
Exercice 114 1. ] Soit A et B deux points distincts d’affixes a et b. Donner une CNS
portant sur l’affixe z du point M pour qu’on ait M ∈ (AB).
2. Déterminer les nombres z ∈ C tels que les points d’affixes respectives z,z 2 et z 4 soient
alignés.
Exercice 115 Soient z1 et z2 deux nombres complexes tels que |z1 | < 1 et |z2 | = 1. Montrer
z2 −z1
que 1− z¯1 z2
est de module 1.
Exercice 116 Soient A, B et C trois points d’affixes respectives a, b et c. Montrer que ABC
forme un triangle équilatéral ssi a + jb + j 2 c = 0. (On rappelle que j désigne classiquement la
racine cubique de l’unité de partie imaginaire strictement positive.)
13 Ensembles
Exercice 117 Soient E = {a, b} et F = {1; 2; 3}. Dresser la liste de toutes les applications de
E dans F , puis celles de F dans E. Dire lesquelles sont injectives, ou surjectives, ou bijectives.
Dresser également la liste des éléments de P(E) et P(F ).
Exercice 121 Soit E un ensemble de cardinal n. Montrer que P(E) a 2n éléments. (Indication :
montrer que A 7→ ϕA est une bijection de P(E) dans A(E, {0 ; 1}), l’ensemble des applications
de E dans {0 ; 1})
20
Exercice 122 Montrer que :
1. (A ∩ B) ∪ C = (A ∪ C) ∩ (B ∪ C) ;
2. {E (A ∪ B) = {E A ∩ {E B ;
3. (A ∪ B) ∩ C = (A ∩ C) ∪ (B ∩ C) ;
4. {E (A ∩ B) = {E A ∪ {E B.
Exercice 123 Montrer par contraposition les assertions suivantes, E étant un ensemble :
1. ∀A, B ∈ P(E), (A ∩ B = A ∪ B) ⇒ A = B ;
2. ∀A, B, C ∈ P(E), (A ∩ B = A ∩ C et A ∪ B = A ∪ C) ⇒ B = C.
Exercice 124 Soit f : N → N définie par f (n) = n si n est pair, f (n) = (n + 1)/2 si n est
impair. Étudier l’injectivité et la surjectivité de f .
Exercice 127 Soit f un morphisme de groupes de (G, ◦) dans (G0 , ⊥). On note e0 l’élément
neutre de (G0 , ⊥). Montrer que {x ∈ G | f (x) = e0 } et {f (x) | x ∈ G} sont des groupes. On les
appelle respectivement noyau et image de f , et on les note Ker(f ) et Im(f ).
Exercice 128 Montrer que tout sous-groupe de Z est du type nZ, pour un certain n ∈ N.
(Indication : utiliser la division euclidienne.)
Exercice 129 Soit G un groupe, et H un sous-groupe. On définit sur G une relation Γ ⊂ G×G
en posant :
(x, y) ∈ Γ ⇐⇒ xy −1 ∈ H.
Montrer que c’est une relation d’équivalence, et définir une bijection entre H et la classe
d’équivalence de chaque élément de G. En déduire que le nombre d’éléments de H divise celui
de G.
15 Interrogation 1
Exercice 130 Soit E un ensemble. Montrer que pour toutes parties A, B, C de E, on a :
A ∪ (B − C) = (A ∪ B) − ({E A ∩ C)
21
16 Interrogation 2
Exercice 132 Soit E un ensemble. Si A et B sont deux parties de E, montrer que
(A ∪ B) − (A ∩ B) = (A − B) ∪ (B − A) .
Quatrième partie
Algèbre (S2 sm 2002-2003)
17 Espaces et sous-espaces vectoriels, somme, supplémentaire
Exercice 134 1. Montrer que l’ensemble F(R, R) des fonctions de R dans R est un R-espace
vectoriel.
2. Les sous-ensembles suivants de F(R, R) sont-ils des sous-espaces vectoriels ?
(a) L’ensemble des fonctions bornées.
(b) L’ensemble des fonctions non bornées.
(c) L’ensemble des fonctions continues.
(d) L’ensemble des fonctions positives.
(e) L’ensemble des fonctions qui s’annulent en 0.
(f) L’ensemble des fonctions périodiques.
(g) L’ensemble des fonctions qui tendent vers 0 en +∞.
R1
(h) L’ensemble des fonctions f continues telles que 0 f (x)dx = 0.
Exercice 135 On considère RN , l’espace vectoriel (sur R) des suites réelles. Dites lesquels,
parmi les sous-ensembles suivants, sont des sous-espaces vectoriels :
1. {suites réelles bornées}
2. {suites réelles convergentes}
3. {(un ) ∈ RN | u0 = a}, a ∈ R
4. {(un ) ∈ RN | un+1 = 3 un }
5. {(un ) ∈ RN | un+2 = un+1 − un }
e) {(un ) ∈ RN | un+1 = u2n }
Exercice 136 On considère le R-espace vectoriel R[X] des polynômes à coefficients réels.
1. R3 [X] = {P ∈ R[X] | deg(P ) 6 3} est-il un sous-espace vectoriel ?
2. E = {P ∈ R[X] | deg(P ) = 3} est-il un sous-espace vectoriel ?
3. Déterminer le plus petit sous-espace vectoriel de R[X] contenant E.
Exercice 137 Parmi les sous-ensembles suivants, trouver ceux qui sont des sous-espaces vec-
toriels :
22
E1 = {(x, y) ∈ R2 ; x2 + y 2 = 1}
E2 = {(x, y) ∈ R2 ; x + y = 1}
E3 = {(x, y) ∈ R2 ; 2x + y = 0}
E4 = {(x, y, z) ∈ R3 ; x = y = 2z}
E5 = {(x, y, z) ∈ R3 ; x = 0}
E6 = E4 ∪ E5
E7 = E4 ∩ E5
E8 = {(x, y, z, t) ∈ R4 ; x + y − z = 0 et x = t}
E9 = {P ∈ R2 [X] ; P (3) = 0}
E10 = {P ∈ R[X] ; d◦ P > 2}
Exercice 138 Les ensembles suivants, munis de l’addition et de la multiplication par un réel,
sont-ils des espaces vectoriels ?
1. E = {(x, y, z) ∈ R3 | x − y + 2z = 0} ;
2. E = {(x, y, z) ∈ R3 | x − y + 2z = 1} ;
x−y+z =0
3. E = {(x, y, z) ∈ R3 | };
x+y−z =0
3 x−y+z =0
4. E = {(x, y, z) ∈ R | };
x+y−z =1
5. L’ensemble des matrices 2 × 5 à coefficients réels ;
6. R2 [X] l’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré au plus 2 ;
7. L’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré exactement 2 ;
8. E = {P (X) ∈ R2 [X] | P 0 (1) = 0}.
Exercice 139 Soit E un espace vectoriel, F et G deux sous-espaces vectoriels.
1. Montrer que F + G et F ∩ G sont des espaces vectoriels.
2. F ∪ G est-il un espace vectoriel ?
Exercice 140 1. Soit F(R, R) l’espace vectoriel des fonctions de R dans R. Montrer que
les sous-ensembles Fp (R, R) (fonctions paires) et Fi (R, R) (fonctions impaires) sont des
sous-espaces vectoriels supplémentaires dans F(R, R).
2. Expliciter la décomposition de la fonction exponentielle sous la forme f + g avec f ∈
Fp (R, R) et g ∈ Fi (R, R). Idem avec h(x) = x4 + 2x3 − 1, et k(x) = sin(x2 ) − 2 cos(x3 ).
Exercice 141 Soit F = {(x, y, z) ∈ R3 | x + y + z = 0} et G = {(x, y, z) ∈ R3 | x − y = 0 et z =
0}. Montrer que F et G sont deux sous-espaces vectoriels supplémentaires de R3 .
Exercice 142 Soit F = {(x, y, z) ∈ R3 | x + y + z = 0}, G = {(x, y, z) ∈ R3 | x = y = z}.
1. Montrer que F et G sont des sous-espaces vectoriels de R3 . Déterminer la dimension de
F et celle de G.
2. Montrer que R3 = F ⊕ G.
3. Montrer que
H = {(x1 , x2 , . . . , xn ) ∈ Rn | x1 + x2 + · · · + xn = 0}
est un sous-espace vectoriel de Rn . Quelle est sa dimension ? Déterminer un supplémentaire
de H dans Rn .
Exercice 143 Soit E1 le sous-espace vectoriel de R4 engendré par (1; 2; 0; 1) et (0; 1; 1; 3). Soit
E2 le sous-espace vectoriel de R4 engendré par (1; 1; 1; 0).
1. Déterminer E1 ∩ E2 .
2. Donner une base de E1 + E2 .
23
18 Applications linéaires, image et noyau
Exercice 144 Parmi les applications suivantes, indiquer lesquelles sont linéaires et lesquelles
ne le sont pas :
f1 : R → R , x 7→ 3x f5 : R2 → R2 , (x, y) 7→ (x + y , xy)
f2 : R → R , x 7→ 3x + 2 f6 : R2 → R3 , (x, y) 7→ (x + y , x − y , 2x)
f3 : R → R , x 7→ ln(x) f7 : R3 → R2 , (x, y, z) 7→ (x + y , z , x + 1)
f4 : R → R , x 7→ |x| f8 : R2 → R , (x, y) 7→ xey
Exercice 147 Montrer que les applications usuelles suivantes : symétrie, projection, homothétie,
rotation sont linéaires. Déterminer leur image et noyau.
Exercice 148 Soit E1 la droite de R2 engendrée par (1; 1), E2 celle engendrée par (1; −1).
Exprimer :
1. la projection suivant E1 parallèlement à E2 ;
2. la projection suivant E2 parallèlement à E1 ;
3. la symétrie par rapport à E1 parallèlement à E2 .
24
Exercice 151 On considère l’équation différentielle
Exercice 153 Montrer que les vecteurs (1, 1), (−1, 1) et (1, 2) de R2 sont deux à deux indépendants.
Montrer que ces vecteurs sont liés, et trouver une combinaison linéaire nulle non triviale entre
ces vecteurs.
Exercice 154 Donner un exemple d’une famille de 3 vecteurs (u1 , u2 , u3 ) de R3 qui soit liée,
mais telle que u1 ne s’exprime pas comme combinaison linéaire de u2 et u3 .
Exercice 155 On considère les vecteurs u1 = (1, −1, 1), u2 = (0, 1, 1), u3 = (1, 1, 3) et u4 =
(1, 0, 1) de R3 . Montrer que (u1 , u2 , u4 ) forme une base de R3 et déterminer les coordonnées du
vecteur u3 dans cette base.
U = x1 V1 + x2 V2 + x3 V3 + x4 V4 + x5 V5 ?
Exercice 157 Montrer que R2 [X] admet pour base la famille (1, X, X 2 ). Montrer que la famille
(1, X + 1, X 2 + X + 1) est également une base de R2 [X].
Exercice 159 Soit F le sous-espace vectoriel de R3 engendré par les vecteurs v1 = (0; 1; 2) et
v2 = (1; 2; 3).
1. Quelle est la dimension de F ?
2. Donner une condition nécessaire et suffisante pour que (x, y, z) soit un élément de F .
25
Exercice 160 1. Montrer que la famille
(1; 1; 1; 0) , (1; 0; 1; 1) , (1; 0; 0; 1)
Montrer que B1 et B2 sont des bases de R3 ; exprimer le vecteur X = (x; y; z) dans la base
B1 et dans la base B2 .
Exercice 161 Soit (u, v, w) trois vecteurs d’un K-espace vectoriel E. Si (u, v, w) est libre, que
peut-on dire de : (u, u + v, u + v + w) ; (u + v, v + w, u + w) ; (u − v, v − w, w − u) ? Et si (u, v, w)
est liée ?
Exercice 162 Soit (pour n ∈ N) fn : R → R la fonction définie par fn (x) = enx . Montrer que
pour tout n ∈ N, (f0 , . . . , fn ) est une famille libre dans l’espace vectoriel des fonctions réelles
de la variable réelle.
Exercice 163 Soit n ∈ N et Rn [X] l’espace vectoriel des polynômes de degré 6 n. Soit
(P0 , . . . , Pn ) une famille de (n + 1) polynômes telle que deg(Pi ) = i pour 0 6 i 6 n (donc
P0 est un polynôme constant non nul). Montrer que (P0 , . . . , Pn ) est une base de Rn [X].
Exercice 164 Soient les polynômes de degré 3 suivants : P0 = (X − 1)(X − 2)(X − 3), P1 =
X(X − 2)(X − 3), P2 = X(X − 1)(X − 3), P3 = X(X − 1)(X − 2). Montrer que (P0 , P1 , P2 , P3 )
est une base de R3 [X].
\ (X − a0 ) . . . . . . (X − an )
(X − a0 ) . . . (X − ai ) . . . (X − an ) = .
X − ai
Autrement dit, le terme sous le chapeau n’apparaı̂t pas dans la liste. A titre d’exemple, (X −
a0 ) . . . (X\
− a2 ) . . . (X − a4 ) = (X − a0 )(X − a1 )(X − a3 )(X − a4 ). Avec ce même principe de
notation, posons
(X − a0 ) . . . (X \ − ai ) . . . (X − an )
Pi (X) = .
(ai − a0 ) . . . (a\
i − a i ) . . . (a i − a n )
Pn
Finalement, soit P (X) = i=0 li · Pi (X).
1. Calculer P (ai ) (pour 0 6 i 6 n).
2. Montrer que la famille (P0 , . . . , Pn ) est une base de Rn [X].
26
20 Matrices : généralités
1
Exercice 166 On considère les matrices : A = 1 2 1 , B = −1 ,
0
0 1 −1 1 0
1 −1 1 1 0
C= , D= 1 1 0 , E=
0 1 et F = .
0 1 0 1 1
0 1 0 −1 −1
1. Effectuer tous les produits de ces matrices deux à deux lorsqu’ils existent.
2. Calculer si possible A + 2B, 2A + t B , t A +3B, EF C, EF D, F EC, ADB.
Exercice 167 On considère dans Mn (R) les matrices A et B définies par A = (aij )16i,j6n avec
aij = i + j et B = (bij )16i,j6n avec bij = i − j. Calculer le terme général des matrices C = A − B
et D = AB.
Exercice 169 Montrer que les applications suivantes sont linéaires. Déterminer leur noyau et
leur image et écrire dans chaque cas la matrice correspondante rapportée aux bases canoniques.
1. f : R3 → R3 ; (x, y, z) 7→ (x, y, 0)
2. g : R2 → R3 ; (x, y) 7→ (x − y, x + y, x + 2y)
3. h : R3 → R ; (x, y, z) 7→ x − 3y + 2z
4. θ : R3 [X] → R3 [X] ; P 7→ P 0 (polynôme dérivé).
27
Exercice 172 Soit E = F ⊕ F 0 , avec F 6= 0 et F 0 6= 0. Prendre une base B de F , une base B 0
de F 0 et notons C la base de E obtenue par ”réunion” de B et B 0 . Notons P le projecteur (de
E) sur F parallèlement à F 0 , et S la symétrie par rapport à F parallèlement à F 0 . Donner les
matrices MC (P ) et MC (S) ainsi que le polynôme caractéristique de P et de S.
Exercice 173 Soit L : R3 → R3 l’application linéaire définie par L(x, y, z) = (x + 2y − z , y +
z , x + y − 2z).
1. Ecrire la matrice associée à L dans la base canonique de R3 .
2. Trouver une base et déterminer la dimension de chacun des sous-espaces vectoriels sui-
vants : Ker(L), Im(L) et Ker(L) ∩ Im(L).
3. Déterminer L ◦ L = L2 et L ◦ L ◦ L = L3 . Quelle est la matrice de L16 dans la base
canonique ?
−11 7 0 3
Exercice 174 Soit u : R4 → R3 linéaire, de matrice 0 1 11 2 dans les bases cano-
1 0 7 1
4 3
niques de R et R .
1. Quel est le rang de u ? Donner une base de Im(u).
2. Calculer dim Ker(u) . Donner une base de Ker(u).
Exercice 175 Soit l’application ϕ : R3 [X] → R3 [X] définie par ϕ(P )(X) = P (X + 2) − P (X).
1. Montrer que ϕ est un endomorphisme de R3 [X].
2. Déterminer la matrice de ϕ dans la base canonique de R3 [X].
3. Déterminer Ker(ϕ) et Im(ϕ).
4. Déterminer P ∈ R3 [X] tel que ϕ(P ) = X(X + 1) et P (1) = 0, puis écrire P comme
produit de facteurs du premier degré.
5. Donner une expression condensée de la valeur de la somme
1.2 + 3.4 + 5.6 + . . . + (2n + 1)(2n + 2) .
Exercice 176 Soit E = R4 , f1 = (1, 1, 1, 0), f2 = (0, 0, 0, 1) et E1 le sous-espace vectoriel de
E engendré par f1 et f2 .
1. Donner la matrice (dans la base canonique) de la projection orthogonale sur E1 .
2. Donner la matrice (dans la base canonique) de la symétrie orthogonale par rapport à E1 .
2 2 2
Exercice 177 Soit√ f l’endomorphisme de R (i.e. l’application linéaire de R dans R ) de
1 − 3
matrice √ dans la base canonique B = (i, j) de R2 .
3 1
1. Quel est l’angle entre les vecteurs i et f (i) ?
2. Quel est l’angle entre les vecteurs j et f (j) ?
3. Décrire f comme la composée (commutative) de deux transformations simples.
1 0 1 1 1 1
Exercice 178 Soient A = 0 0 0 et B = 1 1 1 . Calculer Ap et B p (p ∈ N).
1 0 1 1 1 1
Exercice 179 Soit E un espace vectoriel sur R de dimension 3. Soit f un endomorphisme de
E tel que f 2 6= 0 et f 3 = 0. Soit x ∈ E n’appartenant pas à Ker(f 2 ).
1. Préciser pourquoi x 6= 0, f (x) 6= 0, f 2 (x) 6= 0, f 3 (x) = 0.
2. Montrer que {x, f (x), f 2 (x)} est une base de E.
3. Quelle est la matrice de f dans la base {x, f (x), f 2 (x)} de E (dans cet ordre) ?
28
21 Matrices : rang, changement de base, inversion
Exercice 180 Déterminer le rang des matrices suivantes :
1 2 1 2 0 −1 1 2 1
A = −1 0 1 , B = −1 1 2 , C = 1 0 −1 (a ∈ R) .
3 2 2 1 1 1 0 a 1
Exercice 182 Soit L : R3 → R3 l’application linéaire définie par L(x, y, z) = (x+2y +2z , 2x+
y − 2z , 2x − 2y + z).
1. Ecrire la matrice associée à L dans la base canonique B1 = (e1 , e2 , e3 ).
2. Soit B2 = (e1 + e2 , e1 − e2 + 2e3 , e1 − e2 − e3 ) : montrer que B2 est une base de R3 , et
trouver les matrices de passage PB1 ,B2 et PB2 ,B1 .
3. Quelle est la matrice de L dans la base B2 ?
Exercice 183 Soit E = R3 [X] l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels de degré
6 3. Soient B1 = (1, X, X 2 , X 3 ) et B2 = (1 , X − 1 , (X − 1)2 , (X − 1)3 ) deux bases de E.
Ecrire la matrice de passage de B1 à B2 , ainsi que la matrice de passage de B2 à B1 .
29
Exercice 186 Inverser, lorsque c’est possible, les matrices suivantes :
1 1 1 1
3 −1 2
1 1 −1 −1
5 4 ch t sh t
A= 1 0 3 , B= , C= et D =
1 −1 1 −1 .
6 5 sh t ch t
4 0 2
1 −1 −1 1
1 2 0
Exercice 187 Soit A = 0 1 3 .
0 0 1
n
1. Calculer (A − I) pour tout n > 1.
2. En déduire An pour tout n > 1.
3. Montrer que A est inversible et calculer A−1 .
Exercice 188 Soit A une matrice carrée inversible. Montrer que t A est inversible, et exprimer
son inverse en fonction de celui de A.
Exercice 189 Pour tout réel t, on considère la matrice carrée d’ordre quatre suivante :
t
e 2tet (t2 − 4t)et 2 + 2(t − 1)et
0 et tet et − 1
R(t) = .
0 0 et 0
0 0 0 1
1. Montrer que pour tout réel t et tout réel s, on a R(t)R(s) = R(t + s).
2. Soit t un réel. Montrer que la matrice R(t) est inversible, et calculer son inverse.
0 1 1
Exercice 190 Soit A = 1 0 1 .
1 1 0
1. Trouver deux réels α et β tels que A2 = αI3 + βA.
2. En déduire que A est inversible et donner son inverse.
Exercice 191 Soit A une matrice carrée vérifiant la relation 2A5 − A4 + 7A2 − 3A + I = 0, où
I est la matrice identité de même taille que A. Montrer que A est inversible, et exprimer A−1
en fonction de A (et de ses puissances).
Exercice 192 Soient A, B ∈ Mn (K) telles que AB = A + B. Montrer que A et B commutent.
[Indication : Calculer (I − A)(I − B)]
Exercice 193 Soit ϕ l’endomorphisme de R4 déterminé relativement à la base canonique par
la matrice
2 0 1 −1
−7 3 1 5
A= −4 −6 −11 −1 .
4 −6 −7 −5
Déterminer le noyau de ϕ.
1 3 −1 4
2 5 −1 3
Exercice 194 Montrer que la matrice M = est régulière, et calculer
0 4 −3 1
−3 1 −5 −2
son inverse.
30
22 Matrices : résolution de systèmes
Exercice 195 Discuter selon m ∈ R la possibilité du système d’inconnues (x, y, z) ∈ R3
mx + 2my + 2mz = 1
2x + (2 − m)y + 2z = 0
2x + 2y + (2 + m)z = 0
à l’inconnue (x, y, z) ∈ R3 .
2. Discuter, selon (a, b) ∈ R2 la possibilité du nouveau système déduit du précédent en
conservant les premiers membres et en remplaçant les seconds :
1 1
−2 a
1 par
1
−1 b
d’inconnues (x, y, z, t) ∈ R4 .
2. Discuter la possibilité de résolution (et résoudre si possible) du système déduit du précédent
en remplaçant le membre de droite :
0 X 1
0 Y a
0 par
Z puis par 2
a
3
0 T a
où (X, Y, Z, T ) ∈ R4 et a ∈ Q.
Exercice 198 Discuter, selon (a, b) ∈ R2 le rang puis discuter selon (a, b, X, Y, Z, T ) ∈ R6 la
possibilité du système :
2x − 4y + z + at = X
−2x + 7y − 3t = Y
x − 5y + 4z + 3t = Z
−x + 3y + z + bt = T
à l’inconnue (x, y, z, t) ∈ R4 et le résoudre effectivement dans le cas où le système est possible
mais n’est pas un système de Cramer.
31
23 Déterminant et inversion de matrices
Exercice 199 Calculez le déterminant des matrices suivantes :
1 −2 3 0 1 1 2 1 1
A= 3 1 −5 , B= 1 0 1 , C= 1 2 1 ,
−8 3 6 1 1 0 1 1 2
0 1 1 1 1 1 −1
0 −1 1 1 0 1 1 2 0 2
D= 1 2 −3 , E=
1
, F =
3 −2
.
1 0 1 7
1 1 −2
1 1 1 0 4 5 −6
Avez-vous une remarque à faire ? Précisez les matrices qui sont inversibles.
Exercice 201 Pour chaque affirmation suivante, dites si elle est vraie ou fausse. Dans le cas
où elle est fausse, donnez un contre-exemple et essayez de la corriger si possible.
1. ∀ (A, B) ∈ Mn (R)2 , det(A + B) = det(A) + det(B) ;
2. ∀ (A, B) ∈ Mn (R)2 , det(AB) = det(BA) ;
3. ∀ (A, B) ∈ Mn (R)2 , det(AB) = det(A) × det(B) ;
4. ∀ A ∈ Mn (R), det( t A) = det(A) ;
5. ∀ A ∈ Mn (R), ∀ λ ∈ R, det(λA) = λ.det(A) ;
6. ∀ A ∈ Mn (R), ∀P ∈ Mn (R) inversible, det(P −1 AP ) = det(A).
Recommencez l’exercice en remplaçant le déterminant par la trace.
Exercice 203 Soit P ∈ Mn (R) telle que t P P = In . Quelles valeurs peut prendre det(P ) ?
32
Exercice 206 Calculez les déterminants suivants :
a b c d a x x b
0
0
a−b−c 2a 2a
−a b c d x a b x
D1 =
; D2 = 2b b−c−a 2b ; D3 = .
−a −b c d00 x b a x
−a −b −c −d
2c 2c c−a−b
b x x a
Exercice 208 Soient (xi )i=1,...,n et (yj )j=1,...,n des scalaires. Calculez le déterminant ∆n de la
matrice de terme général 1 + xi yj .
1. Montrez que pour tout polynôme P de la forme P (X) = X n−1 +αn−1 X n−2 +· · ·+α1 X +α0 ,
on a
1
··· 1
a1
··· an
Dn = .. ..
.
n−2 . .
n−2
a1
· · · a n
P (a1 ) · · · P (an )
n−1
Q
2. En déduire, en choisissant P comme il faut, que Dn = (an − ai ) · Dn−1 .
i=1
3. En déduire (par récurrence) Dn .
33
Cinquième partie
Analyse (S4 mias 2003-2004)
24 Intégrales impropres
Exercice 211 Calculer les intégrales ou primitives suivantes :
Z 1 Z 3
2x − 1
Z Z Z
x+1 2 dx
I= dx ; J = ln(x −1)dx ; K = dx ; L= ln(x)dx ; M= .
0 ex 2 x2 + x + 1 sin x
Exercice 212 Soient I, J deux intervalles de R, α, β : I → J deux fonctions dérivables, et
f : J → R continue. On pose
Z β(x)
F (x) = f (t)dt .
α(x)
34
Z 1
ln(1 + x)
2. dx ;
0 x
Z 1
3. xα ln x dx ;
0
Z 1
ln x
4. dx ;
0 1+x
Z 1
dx
5. √ ;
0 1 − x4
Z 1
dx
6. .
0 x − 5x2
3
Z 3π/2
dx
Exercice 217 Calculer . (On prendra garde à être rigoureux dans les calculs)
0 (2 + cos x)2
Exercice 218 Les intégrales suivantes sont-elles convergentes ? Si oui, les calculer.
Z +∞
dx
1. √ ;
1 x 4x2 + x
Z +∞
x2 dx
2. √ ;
0 x5 + 1
Z +∞
dx
3. ;
e x ln x
Z +∞
dx
4. ;
e x(ln x)2
Z +∞
ln x
5. dx (α ∈ R) ;
1 xα
Z +∞
1+x
6. dx.
0 1 + x2
Exercice 221 Soit f : R → R une fonction continue telle que lim f (x) = l et lim f (x) = l0 .
x→+∞ x→−∞
Z B+1 Z A+1
1. Déterminer lim f (x)dx et lim f (x)dx.
B→+∞ B A→−∞ A
35
Z +∞ Z 0
2. Montrer que les intégrales f (x + 1) − f (x) dx et f (x + 1) − f (x) dx sont
0 −∞
convergentes.
Z +∞
3. Montrer que f (x + 1) − f (x) dx = l − l0 .
−∞
Z +∞
Exercice 222 Soit f : R+ → R uniformément continue sur R+ telle que f (x)dx converge.
0
Montrer que lim f (x) = 0.
x→+∞
Z +∞
dt
Exercice 224 (Intégrales de Bertrand) 1. Montrer que converge ssi α >
2 tα (ln t)β
1 ou (α = 1 et β > 1).
Z 1/2
dt
2. Montrer que converge ssi α < 1 ou (α = 1 et β > 1).
0 t (ln t)β
α
Z π/2
Exercice 225 Convergence et calcul (le cas échéant) de ln(sin x)dx.
0
25 Intégrales et équivalents
Z +∞
n
Exercice 226 On pose, pour n > 1 : In = e−x dx.
1
1. Poser le changement de variable u = xn .
Z A −u A
e−u
Z
e
2. Soit A > 1. Montrer que u1/n du −−−−→ du.
1 u n→+∞ 1 u
3. En déduire un équivalent de In .
+∞
e−αt
Z
Exercice 227 Posons, pour α > 0, f (α) = √ dt.
1 t
−u
e
1. Trouver h :]0; +∞[→ R telle que h0 (u) ∼ √ .
u→+∞ u
2. Donner un équivalent de f (α) quand α → +∞.
R +∞
Exercice 228 Soit une application f : R+ → R continue, décroissante, telle que 0
f (x)dx
converge. Montrer que
+∞
X Z +∞
h · f (nh) −−−→+
f (x)dx .
h→0 0
n=1
36
Z +∞ Z +∞
2
Exercice 229 1. Discuter la convergence des trois intégrales sin(x )dx, sin2 (x)dx
Z +∞ 0 0
2
et eix dx.
0
n
X 1
2. Donner un équivalent de √ quand n → +∞.
k=1
k
Z nπ
| sin u|
3. Donner un équivalent de In = √ du.
π u
Z x
4. Donner un équivalent de | sin(t2 )|dt quand x → +∞.
0
Exercice 230 Soit une application f :]0; +∞[→ R continue. On suppose que lim f (x) = a et
x→0
lim f (x) = b. Montrer que pour α, β > 0, l’intégrale
x→+∞
+∞
f (αt) − f (βt)
Z
J(α, β) = dt
0 t
est convergente, et exprimer sa valeur en fonction de α, β, a et b.
Exercice 235 Soit P ∈ R[X]. Montrer qu’il existe une norme sur R[X] telle que la suite
(X n )n∈N converge vers P .
Exercice 236 1. Donner des exemples d’intervalles de R qui sont ouverts (resp. fermés)
pour la topologie de R.
37
2. Dites si les ensembles suivants sont ouverts ou fermés :
A = {1/n , n ∈ N∗ } B = {z ∈ C | 1 < |z| < 2} C = {(x, sin(1/x)) | x ∈ R∗ }
D = C ∪ {0} × [−1; 1] E = {(x, y) ∈ R2 | y ∈ Z} F = {(x, y) ∈ R2 | y 2 6 |x|}
A + B = {a + b ; (a, b) ∈ A × B} .
kAxk p
kAks = sup et kAk2 = tr(A∗ A) .
x6=0 , x∈Kn kxk
1. Montrer que k ks est bien définie et est une norme sur Mn (K).
2. Montrer que k k2 est une norme préhilbertienne sur Mn (K).
3. Montrer que kA · Bks 6 kAks · kBks pour tous (A, B) ∈ Mn (K).
4. Montrer que kAks = sup |hx, Ayi|.
kxk=kyk=1
5. Montrer que γ(A) = sup |hx, Axi| est une norme sur Mn (C). Qu’en est-il sur Mn (R) ?
kxk=1
Exercice 239 Soit E = Mn (K) l’espace vectoriel (sur K = R ou C) des matrices carrées
n
P
d’ordre n à coefficients dans K. Pour toute matrice A ∈ E, on définit : N (A) = max |aij | .
16i6n j=1
Exercice 240 Soit N une norme sur Rn et N 0 une norme sur Rp . Une application f : Rn → Rp
est dite lipschitzienne s’il existe k ∈ R+ tel que
38
Exercice 241 Soit E un espace vectoriel normé, et K un compact de E.
1. Soit F est espace vectoriel normé et f : E → F une application continue. Montrer que
f (K) est compact.
2. Soit f : E → R une application continue. Montrer que f est bornée sur K et atteint ses
bornes.
Exercice 242 Soit E un espace vectoriel normé de dimension finie, A une partie fermée de E,
et x ∈ E. On pose d(x, A) = inf{kx − ak , a ∈ A}.
1. Montrer que d(x, A) est atteinte : ∃ a ∈ A tel que d(x, A) = kx − ak.
2. Montrer que x 7→ d(x, A) est lipschitzienne. En déduire qu’elle est continue.
Exercice 243 Soit (E, k k) un espace vectoriel normé, et A une partie compacte (non vide) de
E. Soit f : A → A telle que kf (x) − f (y)k < kx − yk ∀ (x, y) ∈ A2 , x 6= y. Montrer que f a un
unique point fixe dans A.
Indication : montrer que x ∈ A 7→ kx − f (x)k admet un minimum sur A.
Exercice 245 Soit f : R2 → R définie par f (0, 0) = 1 et f (x, y) = (x2 + y 2 )x si (x, y) 6= (0, 0).
Montrer que f est continue sur R2 .
xy
Exercice 246 Soit f : R2 \ {(0, 0)} → R définie par f (x, y) = . Pour λ ∈ R, on pose
x2 + y 2
gλ (x) = f (x, λx). Déterminer lim gλ (x). En déduire que f (x, y) n’a pas de limite en (0, 0).
x→0
Exercice 249 Soit E = {f ∈ C 1 ([0; 1], R) | f (1) = 0}, et kf k = supt∈[0;1] |f 0 (t)|. Définissons
R1
u : E → R par u(f ) = 0 f (t)dt.
1. Montrer que k k est une norme sur E.
2. Montrer que u : (E, k k) → R est une forme linéaire continue. Préciser sa norme.
3. Déterminer les éléments de f vérifiant : |u(f )| = kf k/2.
n
P
i
Exercice 250 On munit C[X] de la norme
ai X
= max |ai |. Soit x0 ∈ C. L’application
i=0 06i6n
ϕx0 : C[X] → C définie par ϕx0 (P ) = P (x0 ) est-elle continue ?
39
27 Dérivabilité des fonctions de plusieurs variables, dérivées
partielles
Exercice 251 1. Soit g : R → R une fonction dérivable. Montrer que f : R2 → R définie
g(xy)
par f (x, y) = admet des dérivées partielles à l’ordre 1. Les calculer en fonction de
1 + y2
g et g 0 .
Z x+y
2
2. Soit ϕ une fonction continue. Montrer que f : R → R définie par f (x, y) = ϕ(t)dt
x−y
admet des dérivées partielles à l’ordre 1 ; les calculer en fonction de ϕ.
x|y|
f (x, y) = p si (x, y) 6= (0, 0) , f (0, 0) = 0 .
x2 + y 2
Montrer que f est continue sur R2 . En quels points f admet-elle une dérivée partielle par
rapport à x ? Même question pour ∂f /∂y.
1. Montrer que f et g sont de classe C 1 sur R. Donner les expressions de f 0 (x) et g 0 (x).
2. Montrer que l’on a, pour tout x ∈ R, f 0 (x) + g 0 (x) = 0 et déterminer limx→+∞ f (x) + g(x).
En déduire que Z +∞ √
−t2 π
e dt = .
0 2
40
Exercice 256 1. (a) Montrer que la fonction (t 7→ sin t/t) se prolonge sur R tout entier
en une fonction continue g.
(b) Montrer que pour tout y > 0, l’intégrale
Z +∞ Z +∞
−yt sin t
f (y) = e g(t)dt = e−yt dt
0 0 t
est convergente. On définit ainsi une fonction f : [0; +∞[→ R.
(c) Pour n ∈ N∗ , on définit fn : [0; +∞[→ R par
Z n
fn (y) = e−yt g(t)dt .
0
est convergente. Montrer que pour tout a > 0, (fn0 ) converge uniformément sur
l’intervalle [a; +∞[ vers la fonction f ainsi définie. En déduire que f est dérivable
en tout point de ]0; +∞[, et que f 0 (y) = F (y) pour y > 0.
(c) Calculer F (y). En déduire qu’il existe une constante K telle que
∀ y ∈]0; +∞[ , f (y) = K − arctan y .
Sixième partie
Algèbre (S4 sm 2003-2004)
28 Formes linéaires, dualité
Exercice 257 Parmi les applications suivantes, indiquer lesquelles sont linéaires. Lorsqu’elles
sont linéaires, déterminer leur noyau.
f1 : R → R , x 7→ −x f5 : R2 → R2 , (x, y) 7→ (x2 y , x − y)
2 3
f2 : R → R , x 7→ 2x √ − 2 f6 : R3 → R2 , (x, y) 7→ (x − y , x , x + 2y)
f3 : R → R , x 7→ x f7 : R → R , (x, y, z) 7→ (x + y + z , x + 1 , x + z)
f4 : R → R , x 7→ |x| f8 : R2 → R , (x, y) 7→ x − y
41
Exercice 258 Soit F = {(x, y, z) ∈ R3 | x + y + z = 0}, G = {(x, y, z) ∈ R3 | x = y = z}.
1. Déterminer les dimensions de F et G.
2. Montrer que R3 = F ⊕ G.
Exercice 262 Soit F le sous-espace vectoriel de R3 engendré par les vecteurs u1 = (0; 1; 2) et
u2 = (1; 2; 3).
1. Quelle est la dimension de F ?
2. Donner une équation de F .
Exercice 266 Rappelons que R2 [X] désigne l’espace vectoriel (réel) des polynômes de degré
inférieur ou égal à 2. Considérons P0 (X) = (X − 1)(X − 2), P1 (X) = X(X − 2) et P2 (X) =
X(X − 1). Montrer que (P0 , P1 , P2 ) est une base de R2 [X].
(Indication : Trouver une famille de formes linéaires (f0 , f1 , f2 ) sur R2 [X] telles que fi (Pj ) = δi,j )
42
Exercice 267 Soit H = {(x, y, z) ∈ R3 | x + y − z = 0}, u1 = (2; 1; 0), u2 = (1; 0; 2) et
u3 = (0; 0; 1). Donner une équation de H dans la base (u1 , u2 , u3 ).
Exercice 268 Soit E un espace vectoriel de dimension finie, et p ∈ L(E) tel que p2 = p.
1. Montrer que E = Im(p) ⊕ Ker(p).
2. Montrer
qu’il existe
une base B de E dans laquelle p admette pour matrice la matrice par
Ir 0
blocs , où r = rg(p).
0 0
3. En déduire que tr(p) = rg(p).
1. Déterminer MB (Q).
2. Déterminer le rang et la signature de Q. Q est-elle dégénérée ?
3. Donner une base Q-orthogonale.
Exercice 272 (Le déterminant vu comme forme quadratique) 1. Montrer que det :
M2 (R) → R est une forme quadratique.
2. Donner sa matrice dans la base canonique de M2 (R).
3. Déterminer le rang et la signature de det.
4. Déterminer la forme polaire associée au déterminant.
Exercice 273 Soit E un R-espace vectoriel de dimension n, B une base de E et Q une forme
quadratique sur E.
On note A = MB (Q), et pour x ∈ E, on note X = MB (x).
Montrer que x ∈ Ker(Q) ⇐⇒ X ∈ Ker(A).
43
Exercice 274 Décomposer en carrés :
1. Q(x, y, z, t) = xy + yz + zt + tx
2. Q(x, y, z, t) = yz + xz + xy + (x + y + z)t + βt2
3. Q(x, y, z) = 11x2 + 10y 2 + 6z 2 − 8yz + 4xz − 12xy
4. Q(x, y, z, t) = 9x2 − 6y 2 − 8z 2 + 6xy + 18xt + 8yz + 12yt − 4zt
5. Q(x, y, z) = x2 + y 2 + z 2 + 2yz cos α + 2xz cos β + 2xy cos γ
Exercice 275 Soit E = R2 [X] l’espace vectoriel des polynômes réels de degré inférieur ou égal
à 2. On définit
Q :E→R, aX 2 + bX + c7→∆ = b2 − 4ac .
1. Montrer que Q est une forme quadratique.
2. Exprimer sa forme polaire en coordonnées dans la base canonique Bc .
3. Déterminer MBc (Q). Vérifier que Q est non dégénérée.
4. Appliquer l’algorithme de Gauss à Q et déterminer sa signature.
Exercice 276 Soit A ∈ GLn (R). Montrer que toute forme quadratique représentée par t A ·A
est définie positive.
Exercice 277 Soit Q une forme quadratique positive sur E (espace vectoriel de dimension
finie), et φ sa forme polaire.
p p
1. Démontrer l’inégalité de Cauchy-Schwartz : |φ(x, y)| 6 Q(x) Q(y)
(Indication : développer φ(x + ty, x + ty), t ∈ R).
2. En déduire que si Q(x) = 0, alors x ∈ Ker(Q).
3. Traiter le cas d’égalité dans l’inégalité de Cauchy-Schwartz (question 1).
P
Exercice 278 Rang et signature de Q(x) = ωi,j xi xj ,
16i,j6n
Rb
où ωi,j = a fi (t)fj (t)dt et (fi )16i6n est une famille libre de C 0 ([a, b], R).
Exercice 279 1. Montrer que (A, B) 7→ tr( t A ·B) définit un produit scalaire sur Mn (R).
R1
2. Montrer que (f, g) 7→ 0 f (t)g(t)dt définit un produit scalaire sur C 0 ([0, 1], R).
Exercice 280 Soit (E, h , i) un espace euclidien, et k k la norme associée. Soient (x, y) ∈ E 2 .
Montrer que kx + yk = kxk + kyk ⇔ x = 0 ou ∃ α ∈ R+ tq y = αx.
44
30 Continuité des fonctions de plusieurs variables
Exercice 282 Dites si les ensembles suivants sont ouverts, fermés, bornés, compacts :
A = R2 \ {(0, 0)}, B = {(x, y) ∈ R2 | x ∈ Z ou y ∈ Z}, C = { n1 , n ∈ N∗ } ∪ {0}.
xy xy 3
f1 :R2 →R, (x, y) 6= (0, 0)7→ p , f1 (0, 0) = 0 ; f2 :R2 →R, (x, y) 6= (0, 0)7→ f2 (0
x2 + y 2 x2 + y 2
x2 y 2 xy
f3 :R2 →R, (x, y) 6= (0, 0)7→ f3 (0, 0) = 0 ; f4 :R2 →R, (x, y) 6= (0, 0)7→ f4
x4 + y 2 x2 + 2y 2 − 2xy
et − 1
Exercice 288 1. Montrer que la fonction ϕ : R → R définie par ϕ(t) = si t 6= 0 et
t
ϕ(0) = 1 est continue sur R.
exy − 1
2. En déduire que la fonction f : R∗ × R → R définie par f (x, y) = se prolonge en
x
une fonction continue sur R2 .
45
2. Montrer que Rp → R, (x1 , . . . , xp ) 7→ ex1 est différentiable sur Rp .
On calculera dans chaque cas la différentielle de l’application.
Exercice 296 Soit f : R2 → R une fonction C 2 . On pose g(x, y) = f (x2 − y 2 , 2xy). Calculer
∆(g) en fonction de ∆(f ).
∂f ∂f
x (x, y) + y (x, y) = αf (x, y) .
∂x ∂y
Exercice 299 1. Soit f : R2 → R3 définie par f (x, y) = (cos x+sin y, − sin x+cos y, 2 sin x cos y).
Calculer Jac(f )(x, y).
2. Soit g : R3 → R, g(u, v, w) = u2 + v 2 + w. Calculer Jac(g)(u, v, w).
3. Calculer Jac(g ◦ f )(x, y) de 2 manières : en explicitant g ◦ f et à l’aide d’un produit de
matrices.
Exercice 301 Soit f (x, y) = (x2 + y 2 )x pour (x, y) 6= (0, 0) et f (0, 0) = 1. Montrer que f
est continue sur R2 . Calculez les dérivées partielles et la différentielle de f , aux points où elles
existent.
46
x4 +y 3
Exercice 302 Soit f : R2 → R définie par f (0, 0) = 0 et f (x, y) = x2 +y 2
. f est-elle différentiable
en (0, 0) ? (On pourra calculer la dérivée de f suivant un vecteur (α, β))
−y 3 3
Exercice 303 On définit la fonction f : R2 → R par f (x, y) = xx2 +y 2 si (x, y) 6= (0, 0) et
∂f ∂f 2
f (0, 0) = 0. Montrer que ∂x (x, y) et ∂y (x, y) existent en tout point de R et que f est continue
mais pas différentiable en (0, 0).
2 2
Exercice 304 Soit f : R2 → R définie par f (x, y) = xxy+xy2 +y 2 si (x, y) 6= (0, 0) et f (0, 0) = 0.
Montrer que f est continue en (0, 0) et admet des dérivées partielles dans toutes les directions,
mais n’y est pas différentiable.
Exercice 306 Soient U = {(x, y) ∈ R2 | x > 0} et V =]0; +∞[×] − π/2; π/2[. On définit la
fonction
Ψ : V → R2 , (r, θ) 7→ (r cos θ, r sin θ) .
1. Montrer que U et V sont deux ouverts de R2 .
2. Montrer que Ψ est de classe C 1 et bijective de V sur U . Déterminer Ψ−1 .
3. Soit f : U → R de classe C 1 sur U . On pose F (r, θ) = f ◦ Ψ(r, θ) = f (r cos θ, r sin θ).
Montrer que F est de classe C 1 sur U et calculer ∂F
∂r
et ∂F
∂θ
en fonction de ∂f
∂x
et ∂f
∂y
.
Exercice 307 Soit f la fonction définie sur R2 par f (x, y) = x2 − xy 2 . Montrer que (0, 0) est
le seul point critique de f , et qu’il n’est pas un extremum local.
Exercice 308 Déterminer les points critiques et la nature des points critiques de l’application
suivante :
f : R2 → R2 , f (x, y) = x3 + 3xy 2 − 15x − 12y .
f admet-elle un extremum global ?
Exercice 309 Trouvez les points critiques des fonctions suivantes et déterminez si ce sont des
minima locaux, des maxima locaux ou des points selle.
1. f (x, y) = x3 + 6x2 + 3y 2 − 12xy + 9x ;
2. f (x, y) = sin x + y 2 − 2y + 1 ;
3. f (x, y, z) = cos 2x · sin y + z 2 ;
4. f (x, y, z) = (x + y + z)2 .
Exercice 311 Ecrire la formule de Taylor d’ordre 2 pour chacune des fonctions suivantes au
point (x0 , y0 ) donné :
1. f (x, y) = sin(x + 2y), (x0 , y0 ) = (0, 0) ;
47
2 −y 2
2. f (x, y) = e−x cos(xy), (x0 , y0 ) = (0, 0) ;
(x−1)2
3. f (x, y) = e cos y, (x0 , y0 ) = (1, 0).
Exercice 314 Soit ϕ : R2 → R2 définie par ϕ(r, θ) = (r cos θ, r sin θ). Soit U un ouvert de
2 2
R2 \ {(0, 0)} et f : U → R de classe C 2 . Posons g = f ◦ ϕ et ∆f = ∂∂xf2 + ∂∂yf2 . Exprimer (∆f ) ◦ ϕ
en fonction de g et de ses dérivées partielles d’ordre 6 2.
32 Équations différentielles
Exercice 315 Résoudre les équations suivantes (sur K = R) :
1. y 0 = y + x avec y(0) = 1 ;
2. y 0 − 3y = x2 ;
3. y 0 = cos x + y ;
4. (1 + x2 )y 0 + xy + x = 0 ;
Exercice 316 Chercher des solutions (réelles) sur le plus grand intervalle possible de
y
1. y 0 = x
+ x arctan x ;
2. t2 x0 + x = 1 ;
3. tx0 − αx = 0 (α ∈ R).
48
0
x1 = −x1
6. x0 = x1 − x2 + x3 , sur K = R ou C.
02
x3 = x1 − 2x2 + 2x3
0
x = 4x + 6y
7. y0 = −3x − 5y , sur K = R ou C.
0
z = −3x − 6y − 5z
Exercice 320 Rechercher des solutions développables en séries entières en 0 des équations
suivantes :
1. tx00 + 3x0 − 4t3 x = 0 ;
2. t2 x00 − (4t + t3 )x0 + 6x = 0.
Exercice 323 Considérons, sur ]0; +∞[, l’équation (E) : x2 y 00 +xy 0 −4y = 4x2 , et soit y = f (x)
une solution de (E). Pour x > 0, on pose le changement de variable x = et . On pose F (t) = f (et ).
1. Montrer que F est solution de (E 0 ) : F 00 − 4F = 4e2t .
2. Intégrer (E 0 ). En déduire f .
Exercice 324 On considère l’équation d’Euler (E) : ax2 y 00 + bxy 0 + cy = 0, où (a, b, c) ∈ R3 .
1. Que devient (E) par le changement de variable t = ln |x| ?
2. Chercher si (E) admet des solutions de la forme xr .
3. Intégrer x2 y 00 + 3xy 0 + y = 1 + x2 .
4. Intégrer x2 y 00 + xy 0 − 4y = 4x2 .
49
5. Donner Mat(u1 ,u2 ,u3 ) (q).
(E) y 00 − 2y 0 + y = 6xex
∂f ∂f
1. Calculer g 0 (t) en fonction de t, et .
∂x ∂y
50
Bibliothèque d’exercices Corrections
L1-L2
Exercices d’Avignon
Correction 2 1.
√ √
2. Solution de l’équation 3x + 1 − x + 1 = 1. Le domaine de définition :
3x + 1 > 0
x+1>0
√ √
3x + 1 − x + 1 = 1 ⇐⇒
√ √
3x + 1 = x + 1 + 1 =⇒
√
3x + 1 = x + 1 + 2 x + 1 + 1 ⇐⇒
√
2x − 1 = 2 x + 1 =⇒
On élève les deux parties au carré en rajoutant dans le domaine de définition la condition
2x − 1 > 0
4x2 − 4x + 1 = 4x + 4 ⇐⇒
4x2 − 8x − 3 = 0
√
7
x1,2 = 1 ±
2
le domaine de définition :
3x + 1 > 0
1
x + 1 > 0 ⇐⇒ x > 2
2x − 1 > 0
√ √
Comme x1 = 1 − 27 < 12 √et x2 = 1 + 2
7
> 12 , on obtient
La réponse est : x = 1 + 27 .
3. Le domaine de définition : 4 − x > 0.
On sépare 2 cas : x + 5 < 0 et x + 5 > 0.
√
(a) Si x + 5 < 0, on a 4 − x > 0 > x + 5 et donc l’inégalité est toujours vraie pour les
x vérifiant
4−x>0
⇐⇒ x < −5
x+5<0
Donc, I1 =] − ∞; −5[.
(b) Si x + 5 > 0, √
4−x>x+5 =⇒
4 − x > x2 + 10x + 25 ⇐⇒
x2 + 11x + 21 < 0 ⇐⇒
1
√ √
−11− 37
< x < −11+2
2
37
2
(le coefficient de x étant égal à 1, donc est positif).
Donc, les solutions seront les x vérifiant
√ √
x ∈] −11−2 37 ; −11+2 37 [
x+5>0
√ √ √ √
Comme −11− 37
< −5 < −11+2 37 , on obtient I2 =] −11−2 37 ; −11+2 37
T
√ 2
[ [−5; +∞[=
[−5; −11+2 37 [.
√ √
Réponse : x ∈ I1 I2 =] − ∞; −5[ [−5; −11+2 37 [=] − ∞; −11+2 37 [.
S S
−2 6 3E(2x) − 2E(3x) 6 1.
Correction 6 Il suffit de considérer le cas I est fermé. Soit I = [a; b]. Montrons que la question
peut être ramenée à trouver de tels nombres sur un intervalle [0, c], c ∈ R+ . Remarquons d’abord
que
(un nombre rationnel)+(un nombre rationnel)=(un nombre rationnel)
et
(un nombre irrationnel)+(un nombre rationnel)=(un nombre irrationnel).
C’est-à-dire, en ajoutant un nombre rationnel, on ne change pas la rationalité ou l’irrationalité
(trouvez vous-même des exemples montrant que ce n’est pas le cas pour les irrationnels : en
ajoutant deux nombres irrationnels on peut obtenir un nombre rationnel comme un nombre
irrationnel).
Soit a ∈ Q. Si on a trouvé une suite de nombres rationnels (q1 , q2 , . . . , qk , . . . ) ⊂ [0, b − a] et
une suites de nombres irrationnels (r1 , r2 , . . . , rk , . . . ) ⊂ [0, b − a], alors les suites (q1 + a, q2 +
a, . . . , qk + a, . . . ) ⊂ [a, b] et (r1 + a, r2 + a, . . . , rk + a, . . . ) ⊂ [a, b] ; en plus, qi 6= qj ⇔ qi + a 6=
qj + a, et de même pour ri . Cela veut dire qu’une fois qu’on a trouvé des suites recherchées sur
l’intervalle [0, b − a], on peut les “transporter” sur l’intervalle [a, b] parce que a ∈ Q.
Si a ∈ / Q, il suffit de trouver un nombre rationnel d ∈]a; b[ (ce qui est toujours possible car les
nombres rationnels découpent R en segments de longueurs aussi petites qu’on veut) et refaire
les raisonnements précédents pour l’intervalle [d; b] ⊂ [a; b].
Donc, il reste à montrer comment trouver des suites (q1 , q2 , . . . , qk , . . . ), qi ∈ Q et (r1 , r2 , . . . , rk , . . . ), r
Q sur un intervalle [0; c]. Par l’axiome d’Archimède, ∃n0 ∈ N tel que n10 < c. Donc, ∀n >
n0 , n1 < n10 < c. Donc, la suite infinie des nombres rationnels sur l’intervalle [0; c] est donnée
par exemple par ( n10 , n01+1 , n01+2 , . . . ). De même, par l’axiome d’Archimède, ∃m0 ∈ N tel que
√ √ √ √
2
m0
< c. Donc, ∀m > m0 , m
2
< 2
m0
< c. Comme ∀m ∈ Z∗ , 2
m √
∈
/ Q, la suite infinie des
√ √
2 2 2
nombres irrationnels sur l’intervalle [0; c] est donnée par ( m0 , m0 +1 , m0 +2 , . . . ).
2
Correction 8 A ⊂ R est majorée ⇐⇒ ∃a0 ∈ R tel que a 6 a0 ∀a ∈ A. De même, B ⊂ R
est majorée ⇐⇒ ∃b0 ∈ R tel que b 6 b0 ∀b ∈ B. On a alors ∀x ∈ A + B : x = a + b 6
a0 + b0 =⇒ A + B est majorée par a0 + b0 .
Pour montrer que Sup (A + B) = Sup A + Sup B, on va montrer 2 inégalités : Sup (A + B) 6
Sup A + Sup B et Sup (A + B) > Sup A + Sup B.
Sup (A + B) 6 Sup A + Sup B. Sup A + Sup B est un majorant de A + B. Par définition
Sup (A + B) est le plus petit de tous les majorants, donc Sup (A + B) 6 Sup A + Sup B.
Sup (A + B) > Sup A + Sup B. On va utiliser la propriété caractéristique de Sup X :
∀ε > 0 ∃x ∈ X tel que Sup X − ε < x 6 Sup X.
On fixe un ε > 0 et on écrit cette propriété pour Sup A et 2ε , ensuite pour Sup B et 2ε :
ε
∃a ∈ A tel que Sup A − < a 6 Sup A.
2
ε
∃b ∈ B tel que Sup B − < b 6 Sup B.
2
En ajoutant les parties gauches de ces inégalités, on obtient Sup A + Sup B − ε < a + b, et
comme A + B est majoré par Sup (A + B), on a a + b 6 Sup (A + B). On a donc
Sup A + Sup B − ε < a + b 6 Sup (A + B),
c’est-à-dire, ∀ε > 0
Sup A + Sup B − ε < Sup (A + B).
Montrons que cela implique Sup A + Sup B 6 Sup (A + B), en raisonnant par l’absurde. Sup-
posons que
Sup A + Sup B > Sup (A + B).
Posons ε0 = Sup A + Sup B − Sup (A + B) > 0 et écrivons la propriété caractéristique de
Sup (A + B) pour ce ε0 : ∃x ∈ A + B tel que
Sup A + Sup B − ε0 < x 6 Sup (A + B) ⇐⇒
Sup A + Sup B − (Sup A + Sup B − Sup (A + B)) < x 6 Sup (A + B) ⇐⇒
Sup (A + B) < x 6 Sup (A + B) =⇒
Sup (A + B) < Sup (A + B)
ce qui un absurde, donc on a bien
Sup A + Sup B 6 Sup (A + B).
Correction 15 1. Il faut montrer que un+1 − un > 0 ∀n ∈ N. On a
1 u2n 1 1
un+1 − un = + − un = (u2n − 2un + 1) = (un − 1)2 > 0.
2 2 2 2
2. En supposant (un )n∈N convergente, posons
lim un = lim un+1 = l.
n→+∞ n→+∞
Alors
lim u2n = lim un · lim un = l2 .
n→+∞ n→+∞ n→+∞
1 1 1 1 1
un+1 = (1 + u2n ) =⇒ lim un+1 = lim ( + u2n ) = + lim u2
2 n→+∞ n→+∞ 2 2 2 2 n→+∞ n
1 1 2 1
l= + l ⇐⇒ (l − 1)2 = 0 ⇐⇒ l = 1.
2 2 2
3
3. Il suffit de montrer que (un )n∈N est bornée. Rémarquons que un > 0 ∀n > 1. Montrons
par récurrence que un 6 1 ∀n ∈ N.
1 1 1 1 1 1
−1 6 u0 6 1 ⇐⇒ 0 6 u20 6 1 =⇒ 6 + u20 6 + =⇒ 6 u1 6 1
2 2 2 2 2 2
donc l’hypothèse est vraie au rang 1. Supposons qu’elle est vrai au rang n : un 6 1.
Alors un+1 = 12 (1 + u2n ) 6 12 (1 + 1) = 1, c’est-à-dire, l’hypothèse est vraie au rang n + 1,
d’où elle est vraie ∀n ∈ N.
4. Raisonnons par l’absurde : supposons qu’il existe un u0 tel que |u0 | > 1 la suite (un )n∈N
est convergente. Comme u1 = 12 (1+u20 ) = 12 (1+|u0 |2 ) > 21 + 12 = 1 et la suite est croissante,
on a un > 1 ∀n > 1. Posons ε = u1 − 1 > 0. Pour cet ε, par définition de la limite,
∃n0 ∈ N tel que ∀n > n0
|un − lim un | < ε = u1 − 1.
n→+∞
et comme un > 1 on a,
un − 1 < u 1 − 1
d’ou un < u1 ∀n > n0 , ce qui contredit le fait que la suite est croissante.
2.
1 1
lim (un − vn ) = lim un − (un + ) = − lim = 0.
n→+∞ n→+∞ n n→+∞ n
3. Bilan : les suites (un )n>1 et (vn )n>1 sont adjacentes, donc, convergent vers une même
limite.
l2 −l1
Correction 17 Fixons un ε > 0 tel que l1 + ε < l2 − ε. Comme l1 + ε < l2 − ε ⇐⇒ ε < 2
et l2 − l1 > 0, un tel ε existe (on peut prendre, par exemple, ε = l2 −l
4
1
. Alors, pour cet ε,
4
Correction 18 1.
Xn
vk = (u1 − u0 ) + (u2 − u1 ) + · · · + (un − un−1 ) + (un+1 − un ) = un+1 − u0 .
k=0
2.
(n + 1)(n + 2)(2(n + 1) + 1) n(n + 1)(2n + 1) n+1
vn = un+1 −un = − = (n+2)(2n+3)−n(2n+1
6 6 6
n+1 n+1
2n2 + 3n + 4n + 6 − 2n2 − n = 6n + 6 = (n + 1)2
6 6
d’où
n n n
X
2
X
2
X n(n + 1)(2n + 1) 0 n(n + 1)(2n + 1)
k = k = vk−1 = un − u0 = − = .
k=0 k=1 k=1
6 6 6
Remarquons qu’il n’y a pas de conditions sur e ce qui est logique car e disparaı̂t dans
P (x + 1) − P (x). Cela veut dire qu’on peut prendre e quelconque, par exemple, e = 0.
a = 41
b = − 12
c = 14
d=0
Donc,
1 1 1 1 x(x − 1) 2
P (x) = x4 − x3 + x2 = x2 x2 − 2x + 1 =
4 2 4 4 2
et
P (x + 1) − P (x) = x3 ,
d’où
n n
X X n2 (n + 1)2
k3 =
P (k + 1) − P (k) = P (n + 1) − P (0) = P (n + 1) = .
k=0 k=0
4
4.
n n n
X 1 X k+1 X
ln(1 + ) = ln( )= (ln(k + 1) − ln k) = ln(n + 1) − ln 1 = ln(n + 1).
k=1
k k=1
k k=1
n
X n
X n
X n
X
k · k! = (k + 1 − 1)k! = ((k + 1)k! − k!) = ((k + 1)! − k!) = (n + 1)!.
k=0 k=0 k=0 k=0
5
Correction 19 1. Raisonnons pas absurde : supposons qu’il existe un ak < 0. Alors, ∀n > k
on a an 6 ak < 0. Posons ε = −ak > 0. Comme
lim an = 0,
n→+∞
pour cet ε ∃n0 ∈ N tel que ∀n > n0 on a |an | < ε = −ak . Posons n1 = max (n0 ; k). Alors
∀n > n1 > k on a |an | = −an < −ak = ε ⇐⇒ an > ak ce qui contredit le fait que la
suite est décroissante.
2. Comme la suite (an )n∈N est décroissante, ap − ap−1 6 0 ∀p ∈ N. Donc
2n+2
X 2n
X
k
b2n+2 − b2n = (−1) ak − (−1)k ak = a2n+2 − a2n+1 6 0
k=0 k=0
b2n+3 − b2n+1 = (b2n+2 − a2n+3 ) − (b2n − a2n+1 ) = (b2n+2 − b2n ) − a2n+3 + a2n+1 =
donc les suites extraites (b2n )n∈N et (b2n+1 )n∈N sont bien adjacentes, donc, convergent vers
une même limite. On peut en conclure que la suite (bn )n∈N converge vers la même limite.
Correction 28 Supposons que f n’admette pas de point fixe x ∈ R, c’est-à-dire @x0 tel que
g(x0 ) = 0.
Alors @(x1 ; x2 ) ∈ R2 tels que g(x1 ) 6 0 et g(x2 ) > 0.
(En effet, supposons le contraire : ∃(x1 ; x2 ) ∈ R2 tels que g(x1 ) 6 0 et g(x2 ) > 0 ;
on peut supposer x1 < x2 . Alors la fonction g est continue sur [x1 ; x2 ] et 0 ∈
[g(x1 ), g(x2 )]. Comme l’image continue d’un intervalle est un intervalle, g(x1 ) ∈
Im g, g(x2 ) ∈ Im g =⇒ [g(x1 ), g(x2 )] ⊂ Im g =⇒ 0 ∈ Im g. Donc, par le
théorème des valeurs intérmediaires, ∃x0 ∈ R tel que g(x0 ) = 0, ce qui contredit la
supposition que @x0 tel que g(x0 ) = 0).
Cela veut dire que ∀x ∈ R,
soit g(x) > 0 ⇐⇒ f (x) > x =⇒ lim f (x) > lim x = +∞ =⇒ lim f (x) = +∞,
x→+∞ x→+∞ x→+∞
soit g(x) 6 0 ⇐⇒ f (x) 6 x =⇒ lim f (x) 6 lim x = −∞ =⇒ lim f (x) = −∞.
x→−∞ x→−∞ x→−∞
ε
∃x0 ∈ R tel que ∀x > x0 on a |f (x) − l| < .
2
Par l’axiome d’Archimède, ∃n1 , n2 ∈ N tels que x1 + n1 p > x0 et x2 + n2 p > x0 . On a alors
ε ε
|f (x1 ) − l| = |f (x1 + n1 p) − l| < et |f (x2 ) − l| = |f (x2 + n2 p) − l| < ,
2 2
6
d’où
ε = f (x1 )−f (x2 ) = |f (x1 )−f (x2 )| = |f (x1 )− l+l−f (x2 )| 6 |f (x1 )− l|+|l−f (x2 )| = |f (x1 )− l|+|f (x2 )−l
on a
Donc le théorème des valeurs intérmediaires implique que l’image de ] lnπ3 ; lnπ2 [ par g est ln ]0; +∞[ =
R.
7
2. (a) Comme − 12 < x < 21 =⇒ 23 < x+1 1
< 2, alors
1 + x2 − 1 x2
0 1 1 1 2 1
2
1 + x +2· − 2 x−1 = 1 + x +x−1 = 1 + x = x + 1 = x 1 + x < 2x .
f (x) =
(b) Appliquons le théorème de Rolle à la fonction f (x) = ln(1 + x) − P (x) sur le segment
[0; x] avec 0 < x < 12 : il existe un point ξ ∈]0; x[ tel que
Donc, 2.a =⇒ | ln(1 + x) − P (x)| = |f (x)| = |f 0 (ξ)x| 6 2x2 |x| = 2|x|2 |x| = 2|x|3 .
x2 x2 x2
(c) Comme ln(1 + x) − x = ln(1 + x) − 2
+ 2
− x = ln(1 + x) − P (x) − 2
, on a
x2
ln(1 + x) − P (x) −
ln(1 + x) − x 2 ln(1 + x) − P (x) 1 1 ln(
lim 2
= lim = lim − = − +lim
x→0 x x→0 x2 x→0 x2 2 2 x→0
ln(1 + x) − P (x)
Pour calculer lim , on utilisera le “théorème des gendarmes” : | ln(1+
x→0 x2
3
x) − P (x)| 6 2|x| =⇒
ln(1 + x) − x 1
Comme lim − 2|x| = 0 = lim 2|x|, on conclut que lim 2
= − . Une
x→0 x→0 x→0 x 2
méthode plus rapide serait d’appliquer deux fois la règle de l’Hôspital :
1 1
ln(1 + x) − x 1+x
−1 − (1+x) 2 1
lim = lim = lim =− .
x→0 x2 x→0 2x x→0 2 2
Correction 37 1. La fonction x → sinx x est bien définie sur R+ , continue étant le quo-
tientrde deux fonctions continues. Pour la prolonger par continuité en x = 0, calculons
sinx √
lim 1 − = 1 − 1 = 0. Donc, la fonction F (x) définie par
x→0 x
q
f (x) = 1 − sinx , si x ∈ R∗
F (x) = x
0, si x = 0
8
En appliquant la règle de l’Hôspital dans une demi-voisinage de 0 à droite, on a
(c) Comme
sin(−x) sin x
0
− cos(−x)
−x − cos x
f (−x) = q = − xq = −f 0 (x)
−2x 1 − sin(−x)
−x
2x 1 − sinx x
on voit que
f−0 (0) = lim− f 0 (x) = − lim+ f 0 (x) = −f+0 (0)
x→0 x→0
1 1
et comme √ 6= − √ , on conclut que f+0 (0) 6= f−0 (0), donc, la fonction f n’est pas
6 6
dérivable en 0.
Correction 38 1. La fonction x → 1 + |x| est continue, ∀x ∈ R 1 + |x| > 1 > 0 donc la
fonction f (x) = ln(1 + |x|) est bien définie et continue sur R.
∀x > 0, ln(1 + |x|) = ln(1 + x) est dérivable sur R+ , étant la composée de fonctions
derivables. De même, ∀x < 0, ln(1 + |x|) = ln(1 − x) est dérivable sur R− .
En x = 0 on a
ln(1 + |0 + a|) − ln(1 + 0) ln(1 + |a|) ln(1 + a) 1
f+0 (0) = lim+ = lim+ = lim+ = ln0 (1) = = 1
a→0 a a→0 a a→0 a 1
De même
ln(1 + |a|) ln(1 + (−a)) ln(1 + b)
f−0 (0) = lim−
= lim + − = posons b = −a = − lim+ = −1
a→0 a −a→0 −a b→0 b
On a donc f+0 (0) 6= f−0 (0), donc, f (x) = ln(1 + |x|) n’est pas dérivable en 0.
p
2. ∀x ∈ R |x| > 0, donc, la fonction f (x) = |x| est bien définie sur R et continue sur R.
p √ p √
∀x > 0, f (x) = |x| = x et ∀x < 0, f (x) = |x| = −x sont dérivables étant les
composées de fonctions dérivables.
En x = 0 on a
p p √
0 |0 + a| − |0| a 1
f+ (0) = lim+ = lim+ = lim+ √ = +∞
a→0 a a→0 a a→0 a
p
donc, f (x) = |x| n’est pas dérivable en 0.
9
x
3. f (x) = est définie pour x ∈]0; 1[∪]1; +∞[ ; dans ce domaine elle est dérivable (étant le
ln x
quotient de fonctions dérivables). Voyons si on peut la prolonger par continuité en x = 1.
On a
1+h 1
lim f (x) = posons x = 1 + h = lim = ,
x→1 h→0 ln(1 + h) +∞
donc on ne peut pas la prolonger par continuité en x = 1.
Par contre, en x = 0, en appliquant la règle de l’Hôspital dans une demi-voisinage de 0
on a
x 1
lim+ f (x) = lim+ = lim+ 1 = 0,
x→0 x→0 ln x x→0
x
donc f est prolongeable par continuité en x = 0 ; et comme
f (x) − f (0) f (x) 1
lim+ f (x) = = lim+ = lim+ = 0,
x→0 x−0 x→0 x x→0 ln x
donc le prolongement est dérivable à droite en 0.
Correction 39 Séparons deux cas : g 0 s’annule ou ne s’annule pas sur [a; b].
Si g 0 ne s’annule pas sur [a; b], alors, par le théorème de Rolle g(b) 6= g(b). Considérons la
fonction
ϕ(x) := f (x) − B g(x)
ou B ∈ R est une constante. Alors, ∀B ∈ R, la fonction ϕ(x) qui lui correspond est continue
sur [a; b] et dérivable sur ]a; b[ (parce que f (x) et g(x) les sont). Choisissons un B de telle façon
que la fonction ϕ vérifie la condition ϕ(a) = ϕ(b) du théorème de Rolle. On a alors
f (b) − f (a)
f (a) − B g(a) = f (b) − B g(b) ⇐⇒ B = .
g(b) − g(a)
Appliquons le théorème de Rolle : ∃c ∈]a; b[ tel que ϕ0 (c) = 0. On a alors
f (b) − f (a) 0 f (b) − f (a) f 0 (c)
ϕ0 (c) = f 0 (c) − B g 0 (c) = f 0 (c) − g (c) = 0 ⇐⇒ = 0 .
g(b) − g(a) g(b) − g(a) g (c)
Si g 0 s’annule sur ]a; b[, c’est-à-dire ∃c ∈]a; b[ tel que g 0 (c) = 0, on a soit g(b) − g(a) = 0 (et
dans ce cas l’affirmation est évidente), soit g(b) − g(a) 6= 0, et à ce moment on peut procéder
comme avant (trouver une constante B etc).
Rémarque. Cette téchnique de démonstration est classique et peut s’adapter à nombre d’autres
exercices. C’est pour cela que je l’ai utilisée. Pour établir la démonstration suggérée par l’énoncé
(cf. feuille 4), vérifier simplement que h(a) = h(b) et appliquer le théorème de Rolle à h sur
[a; b].
Signification géometrique : Si la courbe parametrée x → (f (x); g(x)) joint deux points
A = (f (xA ); g(xA )) et B = (f (xB ); g(xB )) du plan (supposons par exemple xA < xB ), alors il
existe un point C de la courbe (correspondant au paramètre xC ∈]xA ; xB [ ) en lequel la tangente
est colinéaire au vecteur AB.
Correction 130 Rappelons que pour toutes parties A, B et C de E, on a {E {E A = A et
A ∪ (B ∩ C) = (A ∪ B) ∩ (A ∪ C). On obtient alors :
(A ∪ B) − ({E A ∩ C) = (A ∪ B) ∩ {E ({E A ∩ C)
= (A ∪ B) ∩ ({E {E A ∪ {E C)
= (A ∪ B) ∩ (A ∪ {E C)
= A ∪ (B ∩ {E C)
= A ∪ (B − C)
10
Correction 131 Soit (u, v) ∈ R2 : alors
2x + y = u x = u−v
f (x, y) = (u, v) ⇔ ⇔
x+y = v y = 2v − u
Donc pour tout (u, v) ∈ R2 , il EXISTE un UNIQUE couple (x, y) ∈ R2 tel que f (x, y) = (u, v).
Cela signifie à la fois que f est injective ET surjective. Donc f est bijective. Donc on peut
immédiatement dire que f (R2 ) = R2 (c’est la surjectivité) et f −1 (R2 ) = R2 (ce qui est toujours
vrai pour une application quelconque !
On a vu que f est bijective, et sa réciproque, notons-la f −1 , est donnée par f (x, y) = (x −
y, 2y − x). De sorte que f −1 (A) = {f −1 (2; 1)} = {(2 − 1; 2 − 2)} est le singleton (1; 0).
B = {(x, 0) | x ∈ R}, donc f (B) = {f (x, 0) | x ∈ R} = {(2x, x) | x ∈ R} = {(x, y) ∈ R2 | y =
x/2 : c’est la droite d’équation x − 2y = 0.
Correction
325 1. Notons (e1 , e2 , e3 ) la base canonique de R3 . Alors Mat(e1 ,e2 ,e3 ) (q) =
1 1 2
1 0 −1 .
2 −1 0
2. x21 + 2x1 x2 + 4x1 x3 − 2x2 x3 = x21 + 2x1 x2 + 4x1 x3 − 2x2 x3
= (x1 + x2 + 2x3 )2 − (x2 + 2x3 )2 − 2x2 x3
= (x1 + x2 + 2x3 )2 − x22 − 4x23 − 4x2 x3 − 2x2 2x3
= (x1 + x2 + 2x3 )2 − x22 + 6x2 x3 − 4x23
= (x1 + x2 + 2x3 )2 − (x2 + 3x3 )2 − 9x23 − 4x23
= (x1 + x2 + 2x3 )2 − (x2 + 3x3 )2 + 5x23
Donc q = ϕ21 − ϕ22 + 5ϕ23 .
4. L’algorithme de Gauss assure que les formes linéaires (ϕ1 , ϕ2 , ϕ3 ) sont indépendantes.
Elles forment donc une base de l’espace dual (R3 )∗ . Soit (u1 , u2 , u3 ) la base duale de
11
(ϕ1 , ϕ2 , ϕ3 ).
t
Notons P = Mat(e1 ,e2 ,e3 ) (u1 , u2 , u3 ) et Q = Mat(e1 ∗,e2 ∗,e3 ∗) (ϕ1 , ϕ2 , ϕ3 ). On a P = Q−1
(formule du cours).
1 0 0
D’après la question 2), on a Q = 1 1 0 . Calculons son inverse :
2 3 1
0
= x0 x = x0
0
x x x x
Q· y = y 0 ⇔ x+y = y0 ⇔ y = −x0 + y 0 ⇔ Q−1 · y 0 =
z z0 2x + 3y + z = z 0 z = x0 − 3y 0 + z 0 z0
1 0 0 1 −1 1
On en déduit que Q−1 = −1 1 0 , d’où P = 0 1 −3 .
1 −3 1 0 0 1
1 −1 1
Donc u1 = 0 , u2 = 1 et u3 = −3 .
0 0 1
1 0 0
5. Il vient immédiatement que Mat(u1 ,u2 ,u3 ) (q) = 0 −1 0 .
0 0 5
Correction 326 Il s’agit d’un système différentiel linéaire d’ordre 1 à coefficients constants :
t
0 2 1 4e
X = AX + B(t) avec A = et B(t) = .
−3 −2 4
1. Résolvons l’équation homogène X 0 = AX.
2−λ 1
det(A − λI2 ) = = (2 − λ)((−2 − λ) + 3 = λ2 − 1 = (λ − 1)(λ + 1)
−3 −2 − λ
A admet 2 valeurs propres distinces : 1 et −1. Elle est donc diagonalisable. Cherchons
une base de vecteurs propres.
x x 2x + y = x x 1
A = ⇔ ⇔ y = −x ⇔ =x
y y
−3x
− 2y = y y −1
x x 2x + y = −x x 1
A =− ⇔ ⇔ y = −3x ⇔ =x
y y −3x − 2y = −y y −3
1 1
Si on appelle u = et v = , alors Au = u et Av = −v. Posons ϕ1 (t) = et u
−1 −3
et ϕ2 (t) = e−t v.
D’après un résultat du cours, on a SH = Vect(ϕ1 , ϕ2 ).
2. Cherchons une solution particulière de X 0 = AX+B(t) sous la forme ϕ0 (t) = α1 (t)ϕ1 (t)+
α2 (t)ϕ2 (t),
avec α1 et α2 dérivables.
ϕ00 (t) = Aϕ0 (t) + B(t) ⇔ α10 (t)ϕ1 (t) + α20 ϕ2 (t) = B(t)
( (
α10 et + α20 e−t = 4et 2α10 et = 12et + 4
⇔ ⇔
−α10 et − 3α20 e−t = 4 −2α20 e−t = 4(et + 1)
( (
α10 (t) = 6 + 2e−t α1 (t) = 6t − 2e−t
⇔ ⇐
α20 (t) = −2et − 2e2t α2 (t) = −2et − e2t
12
Donc ϕ0 (t) = (6tet − 2)u − (2 + et )v est une solution particulière.
13
Or d’après la question 5), ∀ t > 0, te−t 6 1/e.
Donc ∀ (x, y) ∈ R2 , |f (x, y)| 6 12 1e = 1/(2e) : f est bornée sur R2 . On a : ∀ (x, y) ∈ R2 ,
−1/(2e) 6 f (x, y) 6 1/(2e).
7. Le maximum global de f sur R2 est en particulier un maximum local, donc un extremum
local, donc une valeur critique.
1 √1 1 1 1 1 1 √1 1
Or f (0, 0) = 0, f 2 , 2 = 2e , f 2 , − 2 = − 2e , f − 2 , 2 = − 2e , f −
√ √ √ √
√1 , − √1 1
= 2e .
2 2
1
Donc le maximum global de f sur R2 vaut max (f ) = et est atteint en √1 , √1 et en
R2 2e 2 2
− √12 , − √12 .
1
De même, le minimum global de f sur R2 vaut min (f ) = − et est atteint en √1 , − √1
R2 2e 2 2
1 1
et en − √2 , √2 .
14