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Dossier UNESCO – 1ère partie

Le 9 février dernier, en Mairie de Longwy, Edouard JACQUE présentait, à grand renfort de publicité, son projet « Tour de
Ville » destiné à accompagner les évolutions urbaines de la cité haute autour des Remparts de la ville et qui a fait l’objet
d’un article de presse paru dans le Républicain Lorrain du vendredi 12 février 2010. Cette initiative s’appuie notamment
sur le classement de la citadelle Vauban au Patrimoine Mondial de l’Humanité obtenu grâce au seul travail de la
Municipalité précédente.

Cette action doit être saluée.

Elle n’est pour autant que la continuité normale de plusieurs années d’efforts entrepris autour de la reconquête du
patrimoine historique.

Cette présentation comportait deux parties bien distinctes : le diagnostic et la projection sur l’avenir.

S’agissant du diagnostic, il est pour le moins rassurant de constater une approche quasiment identique entre l’architecte
actuel choisi par la nouvelle Municipalité, M. Philippe PROST, et celui mandaté par l’équipe de Jean Paul DURIEUX, M.
Jacques FABBRI, auteur d’un rapport intitulé « Etude de programmation urbaine et culturelle sur la ville de Longwy »
réalisé entre 2003 et 2005.

Quant à l’avenir, des propositions ont été lancées au cours de cette réunion du 9 février 2010. Nous vous suggérons
cependant de lire attentivement les lignes ci après qui reprennent intégralement une partie (le chapitre 5) de l’étude
réalisée en 2003 par l’architecte FABBRI . Vous y découvrirez des choses surprenantes, vraiment surprenantes !

Extraits du rapport rédigé en 2003 par M. Jacques FABBRI, architecte du patrimoine, et intitulé

« Etude de programmation urbaine et culturelle sur la ville de Longwy »

Chapitre 5 : proposition d’aménagement

urbain et architectural.

Les propositions qui suivent ne sont qu’une ébauche d’aménagement et


d’orientation concernant la mise en valeur du patrimoine militaire et la
mise en place des équipements culturels évoqués dans le programme.

Ce schéma offre un principe de base auquel se greffent des variantes qui


ne peuvent toutes être illustrées.

Cette étude a pour objectif de donner une base de réflexion à la


Municipalité (ndrl : de Jean Paul DURIEUX) qui pourra opérer un certain
nombre de choix et clarifier son action d’aménagement à long terme. A
partir de ces choix, les propositions pourront être approfondies et mieux
cernées.

Au stade de cette réflexion, les faisabilités concernant la réutilisation de


certaines constructions sont prématurées et ne seront qu’esquissées car
l’étude porte un regard bien plus large sur le fonctionnement et la
requalification de la ville.

En effet, l’insertion d’un programme culturel dans une construction


existante n’est facteur de réussite si les infrastructures font défaut et si
son cadre de vie n’est pas à la hauteur des ambitions du programme.

Note aux lecteurs : les commentaires de notre Groupe apparaissent dans un encadré bleu.
5A : orientations d’aménagements urbains – page 80

Bien que l’étude portait essentiellement sur le patrimoine militaire de la ville haute, nous nous sommes attachés à
recomposer les espaces publics de la ville basse tout en recherchant à résoudre les problèmes de dysfonctionnement
signalés dans l’analyse.

A l’échelle urbaine, les thématiques suivantes ont été abordées :

 L’amélioration des schémas de circulation dans chaque pôle,

 La recomposition des parcs de stationnement en évacuant les places principales et en créant plusieurs zones
tampons aux abords des pôles,

 La requalification des espaces publics de chaque pôle,

 L’aménagement de liaisons piétonnes ou de transports en commun (funiculaire, tramway, …)afin d’éviter


d’incessants allers-retours automobiles entre la ville haute et la ville basse,

Les observateurs avisés de la vie municipale longovicienne, et notamment de la dernière élection en


mars 2008, auront reconnu là une proposition formulée par l’une des listes en présence. Comme quoi,
rien ne s’invente, tout se transforme …

 L’aménagement d’un troisième pôle (monticule médiéval) en faveur d’une requalification des abords de la
citadelle.

5B : l’amélioration des schémas de circulation – pages 80 et 81

 La requalification des entrées de Longwy Bas

L’entrée dans Longwy Bas depuis la route départementale est repensée avec un terre plein planté en son
centre visant à diminuer le gabarit trop important de l’actuelle voie. De toute évidence, une mise en
scène des remparts de la citadelle (déboisement partiel, élagage et mise en lumière) constituerait un
signal suffisamment percutant et emblématique pour attirer des visiteurs dans la ville et aurait un meilleur
impact que n’importe quel panneau publicitaire.

Edouard JACQUE a formulé exactement la même proposition lors de cette réunion du 9 février 2010.
Comme quoi, là également, rien ne s’invente, tout se transforme …

Le franchissement des voies ferrées ne se ferait plus par le pont actuel mais serait déporté vers le Nord afin
de recréer un espace urbain clarifié autour des bâtiments de la place de la Mairie. Ce nouveau pont pourrait
être doublé au Nord par un second ouvrage qui relierait directement la rue de Metz. Le projet
d’aménagement thermal prévoyait déjà cette liaison qui aurait eu l’avantage de désenclaver le centre.

L’emplacement du nouveau pont est justifié par deux points. Tout d’abord, le déplacement de l’ancien
franchissement permet de libérer un espace mal utilisé et peu engageant (place Giraud). Ensuite en
déportant le pont vers la rue de la Chiers, nous profitons de la déclivité naturelle de la rue pour rattraper la
hauteur nécessaire au dessus des voies ferrées sans perturber le réseau viaire existant.

Ce nouvel accès amorce un contournement du centre ville et améliore la distribution de la nouvelle zone
commerciale (Pôle Europe).
Si pertinente soit elle, cette proposition a été écartée par la précédente Municipalité compte tenu de son
coût important.

 Une voie de contournement pour Longwy Haut

Le plan d’aménagement urbain ne présente aucune transformation du plan de circulation. Néanmoins la


valorisation de la ville haute serait optimisée si la rue Mercy était soulagée de sa circulation actuelle. Elle le
serait encore plus si cette rue retrouvait sa vocation initiale.

Cette option n’est pas totalement superflue car le réseau viaire de la ville haute est largement fourni et avec
quelques aménagements, une voie de contournement à l’Ouest pourrait se substituer à la rue de Mercy.

Notre première ébauche en ce sens suggérait un contournement le long des parcs de stationnement (av.
Malraux et rue Voltaire) et supposait la démolition de plusieurs grands ensembles de logements HLM afin de
redessiner le contour de l’ancienne citadelle et de reconquérir les fossés pour en faire une
transition paysagère avec les faubourgs. Peu réaliste ou trop ambitieuse, cette solution a été abandonnée. ….

Tout le monde sait dorénavant d’où vient cette idée novatrice exposée par le Maire actuel lors de la
réunion du 9 février 2010 : elle provient de l’étude de Jacques FABBRI !

Plus modestement, l’allègement de la circulation de la rue Mercy pourrait être obtenu en orientant la traversée
vers la rue Stanislas. Par ailleurs, une voie de contournement pourrait être mise en place en s’appuyant sur les
voies existantes (av. Malraux, rue Voltaire, rue du Jura) et la création d’un tronçon à travers l’espace
commercial Vauban pour rejoindre la rue de la Paix.

Dans un tel schéma, la citadelle ne serait plus distribuée qu’à l’Ouest (le front démantelé et non visité) et les
fronts Est et Sud de la citadelle retrouveraient leur unité initiale.

La Municipalité précédente n’a pas eu le temps d’étudier par le détail les conséquences de cette
proposition qui modifie considérablement les habitudes actuelles.

5C : la recomposition des stationnements – pages 81 et 82

 Des stationnements de délestage à Longwy Bas

Le nouveau pont jeté sur les voies ferrées dirige les voitures vers un vaste parking de délestage qui se situe à la
place des usines Saintignon, en retrait des espaces prestigieux de la ville (ce parc est surdimensionné et peut
être réduit au profit de nouvelles constructions. Il montre toutefois les capacités foncières de ce terrain et
permet à la ville d’exercer une emprise d’utilité publique à la hauteur de ses besoins).
1
La Municipalité précédente avait déjà réfléchi à cette possibilité de création d’un parking sur les terrains
situés derrière la rue Neuve (propriétés de la Ville, de la CCAL et de la société Longosanit transférée sur la
ZAC du Petit Breuil).
1
Notre Groupe dispose des documents de planification réalisés en partenariat avec l’Agence d’Urbanisme Lorraine Nord et pourra
les publier le moment venu.

Un second parc de stationnement pourrait être aménagé en contre bas de la rue de Metz, sur un délaissé à
proximité de la gare. Ce parking peut être aérien dans un premier temps mais pourrait être densifié si
nécessaire en étant construit sur plusieurs niveaux. Il profiterait ainsi de la déclivité du terrain et de l’accès
direct vers la rue de Metz.
1
Les terrains évoqués sont ceux de l’ancienne usine de la DSIPC. Une réflexion commune avec la Ville de
Réhon et l’Agence d’Urbanisme Lorraine Nord a permis d’envisager une reconversion de cet espace en
logement social. L’idée d’un parking, en partie haute, n’est pas à exclure.
1
Notre Groupe dispose des documents de planification réalisés en partenariat avec l’Agence d’Urbanisme Lorraine Nord et pourra
les publier le moment venu.

La capacité de ces stationnements seraient respectivement d’environ 550 et 150 places et permettrait de
supprimer partiellement le stationnement sur la place Leclerc qui conserverait toutefois un stationnement de
proximité payant d’environ 100 places.

 Des stationnements périphériques à Longwy Haut

La proposition d’aménagement global suggère plusieurs emplacements de stationnement en périphérie de la


citadelle. Il est évident que tous ne pourront être réalisés et que tous ne sont pas nécessaires. Ces
emplacements peuvent se présenter tôt ou tard comme des opportunités que la Municipalité pourra saisir en
fonction des équipements qui seront réalisés.

Toutefois, parmi ces propositions, deux parcs nous semblent incontournables pour soulager la place Darche et
pour assurer la valorisation de la ville Haute et le bon fonctionnement des équipements établis sur la ceinture
bastionnée.

Le premier parc de stationnement se situe à l’entrée sud de la citadelle, à l’arrière du collège Vauban. Celui-ci
permet aux visiteurs d’appréhender la silhouette de la citadelle et d’y entrer par son accès originel en
franchissant le pont levis de la porte de France.

Cette proposition s’entend par la requalification de la place du 11 novembre 1918 et la restructuration du


square Alfred Mézières qui masque partiellement les remparts.

Le second parking est situé à l’opposé de la rue Mercy (entrée Nord) sur le square de la porte de Bourgogne en
face du stade municipal. De part sa position stratégique, il est le plus à même d’accueillir un grand nombre de
personnes au cours des manifestations sportives ou culturelles.

Cette proposition n’avait pas reçu l’aval de l’ancienne Municipalité qui lui a préféré un développement
1
urbain – projet Richard – compatible avec la préservation des vestiges souterrains de la citadelle. De
2
même, une réflexion a été engagée par la précédente Majorité sur le transfert du stade municipal vers la
Plaine des Jeux, permettant ainsi d’envisager toute possibilité de recréer non seulement des espaces de
stationnement, mais aussi des constructions nouvelles.
1 – 2
Notre Groupe dispose des documents de planification réalisés en partenariat avec l’Agence d’Urbanisme Lorraine Nord et
pourra les publier le moment venu.

Ces deux parcs de stationnements sont aux abords de bastions et devraient être particulièrement soignés et
« paysagés ». Ils pourront être plantés pour atténuer l’impact des véhicules et des groupes scolaires voisins.

Le troisième parking (optionnel) sera situé à l’emplacement de l’actuel gymnase Voltaire qu’il faudra
reconstruire un jour, étant donné sa vétusté. Il pourrait être déplacé au pied des logements à une centaine de
mètres. Le parking projet é à cet emplacement épouse la forme de la demi-lune qui était implantée là. Il donne
sur la rue Voltaire qui conduit directement au centre et à l’hôtel de ville.
Tiens, nous avons déjà entendu parler d’une telle proposition. Où était ce ? Mais oui, à la Mairie de
Longwy le 9 février 2010 dans le bouche du Maire actuel Edouard JACQUE. Sans plus de commentaire !

… Dans cette configuration, la place Darche est dégagée de ses stationnements pour ne garder qu’un
stationnement payant de proximité d’environ 80 places reparties le long des rues. En cas de manifestation
importante, cette répartition des parkings permettrait de fermer exceptionnellement la citadelle à toute
circulation.
A travers ce plan, on distingue les trois propositions de funiculaire, tramway et téléphérique.
5D : la requalification des espaces publics - pages 84 à 88

 La requalification de la place Leclerc.

La proposition est fondée sur le découvrement de la Chiers. En effet, cette rivière couverte depuis
bientôt un siècle dans le centre ville, a occulté une présence naturelle de l’eau et du paysage en faveur d’une
minéralisation prononcée.

Et voilà encore une proposition qui n’est nullement nouvelle et que tente de s’approprier à son seul
avantage le Maire actuel de Longwy Edouard JACQUE.

Au niveau de la place, la rivière délimite un quai totalement piéton qui longe les commerces existants et donne
aux restaurateurs une possibilité d’étendre leur terrasse. Ce quai constitue un mail planté totalement sécurisé
et devient le fil conducteur qui traverse le centre ville et relie le parc des Récollets. Une promenade à hauteur
de l’eau peut être envisagée en contrebas.

Sur l’autre rive, les places de stationnement bordent la rue qui distribue les équipements urbains (Mairie, ex-
Banque de France, etc …) et qui relie directement la rue de Metz. Les stationnements au pied de la Mairie
pourraient être supprimés en faveur d’un parvis plus spacieux et planté (parc réduit de 40 places sur 100). Le
pignon Nord de la place, en bordure de la rue de Metz, nécessite aussi une intervention peut être même un
bâtiment pour clôturer l’espace urbain.

La remise à jour de la Chiers depuis le bas du cimetière jusqu’au parc des Récollets redonne ainsi une logique à
l’ensemble du tracé urbain de la ville basse et clarifie la fonction des espaces publics.

Notre Groupe a dit son accord de principe sur la redécouverte de la Chiers. Pour autant, il faut en priorité
s’atteler à l’aspect de la sécurité de l’ouvrage ( certains endroits peuvent poser problème à moyen terme)
avant que de s’engager dans un investissement fort coûteux pour la collectivité.

 L’implantation d’une maison des Emaux.

Depuis les conventions européennes, la Banque de France devait disparaître. L’immeuble prestigieux de la
place Leclerc serait alors vacant. L’installation d’une Maison des Emaux dans cet immeuble a été évoqué et
mérite d’être approfondie par une étude de faisabilité spécifique car son emplacement est tout à fait
satisfaisant pour assumer cette fonction emblématique. Toutefois, il n’est pas certain que la construction
existante puisse s’adapter à une telle reconversion et en terme d’image, sa façade austère est quelque peu
contradictoire avec une vocation d’accueil.

Le front Nord de la place Leclerc offrirait un emplacement tout aussi stratégique à une construction neuve et
peut être plus appropriée à un atelier de démonstration et à une vitrine commerciale.

Contrairement à ce qui est dit, la Municipalité précédente avait engagé une étude de reconversion de ce
bâtiment en une Maison des Emaux qui aurait accueilli, en rez-de-chaussée, l’Office de Tourisme
d’Arrondissement, des salles d’expositions permanentes et temporaires et, à l’étage, le transfert du
Musée des Emaux de Longwy Haut avec des espaces proposés aux faïenceries de l’agglomération.

Un groupe de pilotage a été mis en place à cet effet. Il comprenait l’Etat par l’intermédiaire de la Direction
Régionale des Affaires Culturelles, le Conseil Général de Meurthe et Moselle, la Chambre de Commerce et
d’Industrie, l’Office du Tourisme du Pays de Longwy et les services de la ville de Longwy.

Chacun sait ce qu’il est advenu aujourd’hui de ce bâtiment.


 La recomposition du quartier Gare

La création d’un nouveau réseau de voirie aux abords de la gare permettrait de recomposer l’îlot de la Mairie
et de dissimuler les arrières cours actuellement à la vue de tous. De nouvelles parcelles seraient ainsi créées
aux abords du centre pouvant accueillir soit du logement, soit des équipements publics ou tertiaires. Les
immeubles construits offriraient alors une autre perspective à ceux qui entrent dans la ville depuis la route
départementale.

Nous l’avons exprimé ci avant, la Municipalité précédente n’avait pas retenu cette option mais en avait
1
privilégié une seconde : la reconversion urbaine du site de Senelle .
1
Notre Groupe dispose des documents de planification réalisés en partenariat avec l’Agence d’Urbanisme Lorraine Nord et pourra
les publier le moment venu.
L’organisation de la ville basse autour de la découverte de la Chiers .
De même, la construction d’une nouvelle gare voyageurs pourrait être envisagée du côté ville et organiser une
place de gare dans le même esprit que la place Leclerc.

La Municipalité précédente y a bien évidemment pensé en incluant l’espace de la gare routière dans le
périmètre de la Zone d’Aménagement Concertée du projet Gare-Senelle voté en Conseil Municipal,
laissant ainsi cette possibilité ouverte.

Pour autant, l’amélioration de la circulation routière sur la place Raymond Potelette (devant la gare SNCF)
ne se résoudra que par la suppression de la ligne SNCF à trafic très restreint vers Saulnes où une seule
entreprise y est desservie épisodiquement par wagon, l’entreprise Recyfrance.

Une solution de transfert a été proposée par la ville de Longwy et l’Agence d’Urbanisme Lorraine Nord à
cette entreprise qui aurait pu se délocaliser vers les friches du triage SNCF de Mont Saint Martin fermé
depuis 1993 (en dessous de Pôle Europe), réglant au passage les problèmes urbains et environnementaux
(transit de camions à travers Longlaville, Herserange et Saulnes).

 Recomposition de la place Darche

La proposition d’aménagement global suggère de recomposer un front bâti en lieu et place de l’ancien palais
2
du Gouverneur. L’assiette parcellaire libérée par les bombardements occupe environ 3400 m .

Cet emplacement est idéal pour supporter un équipement prestigieux qui contribue à l’animation de la place et
donne la réplique à l’église. L’implantation de la Médiathèque ou de la salle de spectacle y serait totalement
appropriée et justifiée.

Donner vie à la place, c’est aussi favoriser la création de cafés, restaurants avec terrasses directes sur la place
Darche. Celle-ci pourrait être rattachée à l’église et englober la rue de l’Hôtel de Ville pour établir des parvis
aux différents équipements publics. Ce même principe peut être appliqué au front nord de la place pour
permettre aux commerces de s’approprier la place sous forme de terrasses.

Cette affectation clarifie les circulations automobiles et piétonnes.

Cette suggestion de « reboucler » la place Darche pour lui rendre son aspect originel, revient
régulièrement. Si historiquement elle présente un intérêt indéniable, cette proposition a le gros
inconvénient d’un coût d’investissement excessivement important.

 La rue Aristide Briand et la place de la Poste

La place de la Poste et la rue Aristide Briand sont aménagées en rue piétonne. Dans le schéma de découverte
de la ville, les visiteurs pénètrent par la porte de France et découvrent ainsi un espace totalement protégé qui
les conduit jusqu’à la place Darche. Cette traversée quasi naturelle restitue l’importance qu’avait cette
ancienne rue royale et conforte l’implantation de commerces.

Pour éviter tout stationnement sauvage et pour éviter la propagation du vandalisme, la place de la Poste
pourrait être fermée de grilles en fer forgé. Cette option souffre toutefois de quelques
contradictions :

 Ce type de clôture n’a jamais existé auparavant

 Le porte de France reste toujours accessible par les remparts


Voilà encore une proposition développée par Edouard JACQUE lors de cette réunion du 9 février 2010 en
Mairie de Longwy. Décidément, ce rapport de Jacques FABBRI de 2003 a fortement inspiré le Maire actuel
de Longwy … en 2010 !

 L’axe Est – Ouest

Le développement des actions culturelles sur les bastions existants entraineront de fait une liaison
périphérique le long des remparts. A ce propos, une passerelle devrait être créée au dessus de la rue de
Mercy sur le bastion 1 afin d’assurer la continuité entre tous les bastions aménagés.

Cette proposition nous dit quelque chose ! Eh oui, nous l’avons également entendue prononcer par
Edouard JACQUE lors de la réunion de présentation du « Tour de Ville » le 9 février dernier à Longwy !

Ce chemin de découverte est aussi nécessaire que rationnel mais ne profite en rien à la découverte de la
ville et aux retombées commerciales.

Cette fois ci, c’est l’ architecte Philippe PROST, choisi par la Municipalité actuelle, qui a présenté cette
idée … pas forcément nouvelle !

La création d’un axe entre les remparts Est et la place Darche permettrait une diversification des
cheminements piétonniers à travers la ville et un bouclage des circuits de visite.

Actuellement, l’axe entre l’église et le bastion 2 à l’Est est totalement ouvert, mais ni engageant ni évident.
D’une part la présence du bastion ne se perçoit pas depuis la place et cette rue est totalement inanimée et
occupée par une succession de parkings.

Il serait souhaitable d’aménager et de qualifier cet axe afin que le public ait envie de l’emprunter. Pour ce faire,
la rue attenante au Lycée Professionnel Darche est élargie au détriment de la cour existante et supporte un
mail piéton, laissant juste la possibilité d’une desserte riveraine. Cet élargissement offre le double avantage de
pouvoir ré-ouvrir au domaine public la poterne qui était oubliée dans la cour du Lycée et de qualifier l’entrée
du Lycée avec un parvis sécuritaire. En réduisant un peu son espace de cour et en déposant le mur actuel au
profit d’une grille, le Lycée laissera entrevoir la végétation des remparts.

Le traitement du mail devrait ouvrir une perspective sur le bastion depuis la place Darche, ce qui induit la
préservation d’une percée ou d’une transparence au travers de l’équipement qui pourrait être établi à la place
du palais du Gouverneur.
Le chemin de découverte (en jaune) et l’axe piétonnier vers la casemate en croix .
5E : résurrection de la vieille ville – page 88

Le monticule qui supportait la vieille ville constitue aujourd’hui une réserve foncière intéressante qui se situe à
mi chemin des deux pôles. L’urbanisation de ce troisième pôle n’est une option envisageable que dans la
mesure où elle est parfaitement maîtrisée par la ville et exclut toute forme de mitage pavillonnaire.

Par sa situation intermédiaire et son histoire, ce monticule pourrait s’organiser autour d’un équipement
emblématique qui réunit les habitants de chaque pôle. Si la commune retient cette orientation, la salle de
spectacle pourrait prendre place sur les vestiges de l’ancien château et devenir ainsi l’équipement fédérateur
du nouveau pôle, mais aussi celui des villes basse et haute.

Autour de ce pôle doit pouvoir s’organiser le stationnement que réclame un tel équipement. Celui-ci peut
s’organiser à l’arrière du monticule sous forme de terrasses aménagées et paysagères.

Les constructions d’habitation peuvent investir l’assiette foncière de la ville médiévale. Le nouveau pôle devrait
accueillir des programmes locatifs, subordonnés par la démolition d’immeubles qui altèrent les abords de la
ville haute au profit d’une reconquête du cadre de vie.

Entre l’équipement et le nouveau quartier d’habitation sont aménagées des terrasses paysagères et
panoramiques qui servent de parvis à la salle des fêtes et qui remplacent celle qui est en bordure de la rue de
Metz, trop exposée aux dangers de la circulation.

Cette proposition est audacieuse. Elle n’a cependant pas été retenue par la municipalité précédente qui
lui a préféré la restauration du Vieux Château.

En effet, la municipalité précédente a encouragé la création d’une association dénommée Castelvicus qui,
avec ses bénévoles, s’affaire à réhabiliter le Vieux Château. Cette action se poursuit encore actuellement.

5F : liaisons entre la ville haute et la ville basse

Même si elles ne sont pas très pratiquées, les « grimpettes » méritent d’être préservées et entretenues car
elles sont les seules possibilités offertes de parcourir la ville à pied en dehors des axes de circulation. Plus
qu’une liaison fonctionnelle, ces grimpettes peuvent être réaménagées en un seul réseau de promenade dont
le profil serait adouci. Cette promenade peut être ponctuée par des œuvres ou édicules thématiques à l’image
e e
des folies dans les parcs du XVIII et XIX siècles .

Tout le monde partage cette idée simple et originale (parcours culturel notamment) mais qui nécessitera
des travaux difficiles à réaliser compte tenu de la topographie du terrain.

e
Au début du XX siècle, le projet d’extension de la ville haute prévoyait des funiculaires et cette option
pourrait être étudiée et se substituer à une grimpette. Le point de départ serait rue du Général Pershing et il
emprunterait le tracé de la Grimpette pour terminer devant les remparts.

Voilà l’origine réelle de cette proposition qui a fait « couler beaucoup d’encre » lors de la dernière
campagne des élections municipales de mars 2008.

Le tramway entre les deux pôles est un autre moyen sans doute plus adapté à la topographie et à l’étendue de
la ville. Un premier tramway avait déjà existé, il empruntait la rue de Metz et pénétrait dans la place forte par
la porte de France. Dans le cas présent, nous suggérons le même tracé, mais plus court qui relie la place de la
mairie à la porte de France. Dans la mesure où la salle des fêtes occupe le monticule de la ville médiévale, ce
tramway assurerait une halte intermédiaire.

L’un de ces moyens de transport permettrait de diminuer le nombre de véhicules empruntant la rue de Metz et
permettrait surtout un aménagement plus sécuritaire et plus adapté aux commerces existants.

Voilà une nouvelle proposition dont l’éventuelle faisabilité doit être étudiée au préalable de manière très
fine. Comme la redécouverte de la Chiers ou un funiculaire, pourquoi pas un tramway.

Notre conclusion : nous venons ainsi de découvrir le contenu complet du chapitre 5 de l’étude de
Jacques FABBRI réalisée entre 2003 et 2005 sous la mandature de Jean Paul DURIEUX.

A sa lecture, chacun aura compris que les annonces tonitruantes du Maire actuel de Longwy lors de cette
réunion du 9 février 2010 devait moins à une capacité extraordinaire pour lui à être un « inventeur »
d’idées qu’a une réelle aptitude à « copier » les propositions des autres.

L’article de presse paru à cette occasion, repris ci après, conforte nos remarques.

Pour autant, toute action qui concourt à valoriser le label UNESCO de la citadelle de Longwy sera
soutenue par notre Groupe.

A venir : dans un second article à paraître sous quelques jours, nous vous présenterons les propositions
suggérées par Jacques FABBRI dans son étude sur la réutilisation des constructions patrimoniales
(chapitre 6, pages 90 à 100) : les pavillons de la porte de France, la Manutention, la casemate en croix, le
magasin à poudre, les casemates, le fort dit des eaux et l’annexe de l’hôtel de ville).
Lu dans la presse locale.

Suite à la réunion de présentation du « Tour de ville » le mardi 9 février 2010, la presse locale s’est faite l’écho de cette
réunion dans son édition du vendredi 12 février 2010 sous la plume de son Directeur d’Agence Jean Pierre RICARD. Nous
reproduisons ci après quelques extraits de cet article qui étayeront notre propos.

Cette proposition de mise en


valeur des remparts figure dans
le rapport de Jacques FABBRI de
2003, chapitre 2 (analyse
urbaine) page 27.

Ces deux propositions


(reconstruction d’un front bâti
et place de la Poste actuelle
piétonne) figurent dans le
rapport de Jacques FABBRI de
2003, chapitre 5
(aménagements urbains), page
86.
La proposition relative aux
grimpettes figure dans le
rapport de Jacques FABBRI de
2003, chapitre 5 (liaisons
entre la ville haute et la ville
basse), page 88.

La proposition relative au
funiculaire figure dans le
rapport de Jacques FABBRI de
2003, chapitre 5 (liaisons
entre la ville haute et la ville
basse), page 89.

Document réalisé par les élus (es) Socialistes et Républicains du Conseil Municipal de Longwy,

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