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l’Armement
Changement climatique
Le GIEC constate le réchauffement climatique dès 1990, et indique dès 2001 que l’activité humaine est
clairement le principal contributeur.
Ce réchauffement peut se quantifier de façon très simpliste de la façon suivante, pour la France, et pour 100
ans (20ème siècle) : augmentation de la température de 1°, élévation du niveau de la mer de 15 cm, diminution
de la couverture neigeuse de 5%, augmentation du nombre de jours de forte chaleur.
Par contre, on note : une stabilité de la pluviométrie, avec toutefois une augmentation des pluies en hiver et
une diminution en printemps et été, la stabilité des pluies diluviennes, et, contrairement à une idée largement
répandue, pas d’augmentation des épisodes extrêmes.
Les courbes montrent que les années les plus chaudes depuis 1900 sont les années les plus récentes.
Le phénomène s’explique par l’effet de serre : le dioxyde d’azote, le méthane, les halo carbures, le protoxyde
d’azote, tous gaz liés à l’activité humaine, « réfléchissent » le rayonnement thermique de la terre. Les
contributeurs les plus importants sont le dioxyde de carbone et le méthane, ces gaz conduisant à un rejet de
carbone dans l’atmosphère largement excédentaire par rapport à son absorption par les océans et par la
végétation, touchée par la déforestation. Le bilan se chiffre à un excédent de 11 Milliards de tonnes par an.
Certains phénomènes naturels modifient aussi le climat, comme la position de l’axe de rotation de la terre.
Mais les constantes de temps se chiffrent ici en milliers d’années, non pas en dizaines d’années. A noter
toutefois le cas d’une éruption volcanique majeure, qui peut modifier le climat dans un délai très court.
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Le GIEC a analysé plusieurs scénarios, et retenu comme le plus probable le scénario dit « A1 », qui prédit
que les choix politiques vont continuer à favoriser l’économie, au détriment de l’environnement. Ce qui
conduit à une augmentation de la température, au cours du 21ème siècle, dans une fourchette [1.8°C ;4°C].
Cette augmentation est plus élevée dans l’hémisphère Nord que dans l’hémisphère Sud, et plus élevée sur les
terres que sur les mers. En schématisant, à partir de 2040, le climat observé en été 2003 devrait devenir la
norme estivale, et les Alpes du Nord devrait avoir l’enneigement des Alpes du Sud.
Une des grandes incertitudes demeure l’évolution de la température des océans.
Faisant suite, notamment, aux événements de l’hiver 2010, un risque « vagues » va être ajouté en 2011. Ulté-
rieurement, un risque « incendie » devrait lui aussi voir le jour.
Noter qu’il existe une carte européenne des risques, accessible par Internet.
D’autres surveillances, plus ciblées, et ne touchant pas l’ensemble des populations, existent. Par exemple : la
surveillance des cendres d’origine volcaniques le long des routes aériennes.
3-Remarques
Deux remarques :
• Il aurait été intéressant de faire une loupe sur les conséquences de l’évolution climatique sur le pourtour
méditerranéen,
• Quel scénario devrait-on adopter pour éviter, ou limiter, le réchauffement climatique ? A combien de
tonnes de gaz à effet de serre doit-on se limiter? Impacts sur notre économie ?
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