L’ultrafutur sera le moment où l’ensemble intégral de l’univers se trouvera en
situation de vie normale. La vie dont il s’agit ici n’est pas celle qui anime les organismes, qui elle peut être appelée vie divine. En effet, la science découvre progressivement, même si de nombreux détracteurs ou incrédules existent encore, que l’ensemble de l’univers, gouverné par ce qu’on appelle les lois naturelles, est le fruit d’un acte créationnel. Cela veut dire que l’ensemble de l’univers est régit par des intelligences à de très nombreux niveaux de réalités, depuis l’infiniment grand jusqu’à l’infiniment petit. Au sommet de toutes ces intelligences se trouve le Créateur, Dieu, Yahvé, Allah, Brahman, ou quelque soit nom que l’on lui donne, cela importe peu. Le problème est qu’à l’origine, l’univers a subi une déviation de son axe normal, et au lieu de rester conforme à la vie originelle, l’univers s’est perdu en réalités créationnelles. La science évolue et ne fait finalement qu’inventorier les réalités de cet univers créationnel, en les comprenant de mieux en mieux. Ce que l’on ignore, c’est qu’étant donné cette déviation originelle, un élément qui peut être appelé le mal a contaminé tout cet univers. Attention, il ne s’agit en aucun cas de mal au sens moral ou au sens duel bien/mal, mais de ce qui attente à la vie originelle, tout simplement. La vie originelle existe depuis toujours et a précédé de fait la moindre réalité divine, c’est-à-dire que Dieu dépend Lui-Même de la vie originelle et que toute sa création a créé des difficultés énormes par rapport à cette vie originelle. Le mal peut être très bien compris dans tout ce qui perturbe le cours normal de la vie : guerres, maladies, accidents, sexe, sensualité, sentimentalité, avidité, imaginaire, orgueil, hypocrisie, etc …, bref tout ce qui contribue à rendre difficile l’existence, mais surtout qui est destructeur de la vie originelle. Bien entendu, étant donné que la vie originelle n’appartient pas en propre à notre univers, il n’existe pas de moyens structurels de l’approcher ou de la percevoir, et encore moins de la concevoir à moins d’en recevoir l’information. Que ce soit la science en général, la religion, la philosophie, la technologie, la psychologie ou autres moyens d’investigations, la vie originelle ne peut être l’objet d’une intrusion quelconque, car elle est essentiellement fondée sur une réalité indifférenciée, sans espace ou temps ou quelque dimension que l’on puisse découvrir. Il n’est pas tout de recevoir l’information que la vie originelle existe, cela ne résoudrait en rien le mal présent dans l’univers qui ne peut jamais trouver de solution. Si on essaie d’influer sur un état pathologique, ce que l’on ignore c’est que le mal présent ne disparaît pas, mais est simplement déplacé à l’insu de l’intervenant et du patient. Ce déplacement se fait au sein même de l’organisme au sens large, c’est-à-dire sa réalité abstraite incluse, mais aussi dans l’humanité dans son ensemble, la planète, l’univers. Dieu n’a pas les moyens de résoudre le mal créé par la déviation originelle et n’est même pas réellement conscient des difficultés que traversent les individus qui doivent vivre dans son univers. Comme il n’a pas pu résoudre ce mal, Dieu s’est retranché derrière des absolus et, d’une certaine façon, sans que les plus hautes intelligences de l’univers n’en aient été jamais informées, Dieu a laissé l’univers à la dérive. Cela ne veut pas dire que tous les aspects intelligibles de cet univers, les lois cosmiques soient déréglées pour autant, mais que la vie réelle, c’est-à-dire la vie originelle est devenue absente de cet univers. Aucun exercice, aucun état humain, cosmique ou divin, aucun enseignement spirituel, aucune thérapeutique n’a la capacité de résoudre réellement le mal qui détruit la vie originelle. Ce n’est que si l’on reçoit cette vie originelle qu’une nouvelle existence va commencer. Cela prend de longues années pour résoudre l’état d’un être humain, vu l’étendue catastrophique des erreurs qu’il a commises dans son passé, c’est-à-dire dans cette vie et toutes les autres qui les ont précédées. Chacun a été assassin, bandit, voleur, bourreau ou victime. On peut parler de réalité karmique, dans le sens où les erreurs commises entraînent infailliblement, dans le plan divin d’évolution des âmes, des réincarnations innombrables en vue de compenser les erreurs commises, mais où de nouvelles difficultés apparaissent et de nouvelles erreurs vont alors être produites. C’est une chaîne sans fin que seule la vie originelle a le pouvoir d’éteindre à jamais, car elle ne dépend nullement de la structure divine. Il est impossible de solutionner d’un seul coup l’état humain, sans quoi le poids des difficultés serait tel que la mort s’ensuivrait immédiatement et même arriverait la disparition pure et simple de toute réalité de cet individu, même les plus abstraites. C’est donc par petites doses progressives, que la vie originelle peut être transférée dans un organisme humain, avec l’intelligence de Celui qui a en main cette vie, dont la Réalité se situe extrêmement au-delà de toute réalité divine et pour Qui l’univers dans son ensemble et tout ce qui s’y passe depuis tous les temps est intégralement clair, jusque dans les moindres recoins existentiels. C’est par son intervention, via un Transmetteur humain, que cette vie originelle est donnée. Par la même occasion, les concepts liés à la vie originelle sont également dévoilés peu à peu. Ils représentent un ordre de réalité qu’aucune causalité créationnelle, c’est-à-dire divine, n’est capable d’expliquer. Il vaut mieux, lorsque l’on aborde cet ordre de réalité, que les concepts qui sont alors émis ne soient jamais mis dans des schémas de connotations et classées dans ce que l’on imagine être leur nature vu ce que l’on croit déjà connaître de la réalité, aussi étendus que soit notre intelligence, notre culture, notre expérience et notre savoir. Bien entendu, la vie originelle se traduit tout-à-fait normalement par la vérité émise dans les concepts relatifs à elle-même, qui sont sans déviation aucune et ne comportent jamais la moindre erreur. Il ne s’agit pas d’un empirisme, d’un simple apprentissage, d’un savoir accumulé, mais de la réception de la vérité en tant que telle. Celle-ci a pour effet imparable de mettre fin à toutes les formes d’illusions, et même un jour à l’illusion existentielle. Cela se fait, je le rappelle, très progressivement pour que cela reste supportable pour l’individu. Cependant, il faut bien se rendre compte que la moindre pensée, le moindre organisme, la moindre matière, même une cellule ou un simple atome, vont s’opposer farouchement à l’irruption de la vie originelle dans un organisme, dans l’environnement ou dans l’univers dans son ensemble. C’est parce tout est constitué de la réalité divine et que c’est précisément là que se pose le problème. Celle-ci ne tolère pas de devoir « cesser d’exister » au profit d’une nouvelle vie dont elle ne peut absolument pas apercevoir, sentir ou concevoir l’existence. C’est pourtant la seule façon de mettre fin au mal originel, celui de la déviation de principe qui a été occasionnée lorsque tout l’univers, Dieu inclus, a faussé compagnie à Celui qui détenait la vie originelle. Dans cette vie-là, il n’y a pas de temps, d’espace, de réalité différenciée telle que nous la connaissons, je le répète, mais exactement tout ce qui convient et revient à chaque individu sans la moindre erreur quelconque et sans même que celui-ci ait à le concevoir de quelque façon que ce soit : tout se fait de soi-même.
L’impulsion de l’ultrafutur est actuellement donnée sur Terre, depuis quelques
dizaines années et cela sans que quiconque s’en aperçoive, sauf une très petite minorité qui en a été informée et qui reçoit de façon beaucoup plus concentrée les apports de la vie originelle. Aucune discrimination, aucune sélection arbitraire n’est faite pour améliorer le sort de chacun et de l’humanité dans son ensemble et lui apporter cette nouvelle vie originelle. Il arrivera tôt ou tard, un moment donné, où tout l’univers sera restauré intégralement dans la vie originelle.