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Jihad et Colonialisme

Comment le Jihad fut combattu par les colons

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Jihad et Colonialisme
Sortie Fin Novembre 2015

L ’historien Lucas Catherine est connu en Belgique et aux Pays-Bas pour ses ouvrages — une
trentaine jusqu’à présent — dénonçant le sionisme, l’islamophobie et le colonialisme. Certains
de ses livres ont été traduits en français (p.ex. « Palestine, la dernière colonie ? ») et en arabe
(p.ex. « L’islamophobie, mille ans de guerre contre l’Islam — Du massacre des musulmans en
Andalousie au clash des civilisations »).

Il y a quelques mois, l’écrivain belge a proposé à un chercheur de l'Observatoire des Islamologues de


France de collaborer avec lui afin de proposer au grand public un ouvrage consacré à l’histoire de la
décolonisation territoriale des pays musulmans qui a eu lieu par la voie du Jihad armé et scientifique.
« Jihad et Colonialisme » est un voyage à travers plusieurs siècles de résistance à l’agression militaire,
culturelle et sociale dans le monde musulman, de l’Égypte à la Palestine, de Java à Zanzibar.

Pour la première fois en Belgique, un auteur reconnu permet à un musulman orthodoxe non seulement
de s’exprimer et de partager sa vision des choses, mais aussi de présenter une réaction aux thèses
erronées largement promues par les « islamologues » occidentaux.

« Jihad et Colonialisme » sera en vente fin novembre 2015 en néerlandais (une traduction en langue
française sera éventuellement envisageable).

L’Observatoire des Islamologues de France vous offre un avant-goût de « Jihad et Colonialisme » avec
la traduction d’un chapitre, suivie d’un résumé de cet ouvrage unique en son genre…

La Rédaction de l'Observatoire des Islamologues de France

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Jihad et Colonialisme
Comment le Jihad fut combattu par les colons

Comment le Jihad fut combattu par les colons


— Jihad et Colonialisme —

l’époque coloniale, l’ingérence militaire,

À politique et culturelle de l’Occident fut En Inde, les colonisateurs anglais connurent plus
combattue par un Jihad armé et intellectuel. de succès. Ils y embauchèrent Ghulâm Ahmed al-
Des noyaux de résistance virent le jour en Qadyâni (1835-1908) qui, sous supervision
Indonésie, en Inde, en britannique, instaura la
Égypte, en Palestine, en secte d’al-Qadyâniya1.
Algérie, au Maroc, en L’occupant britannique
Irak, en Syrie, en Libye, soutint Ghulâm Ahmed et
au Soudan, au Caucase et ses adeptes par des
ailleurs. Dans leur lutte moyens financiers
contre l’occupant, les considérables. Des
musulmans alternaient employeurs indiens qui
l’épée avec la plume pour devaient auparavant se
mettre fin à l’agression contenter d’un salaire
coloniale, l’hypocrisie mensuel de cinq livres
évangélique et la barbarie sterling touchaient
sioniste. maintenant chez Ghulâm
une paye de plusieurs
Le Jihad armé fut une centaines de livres par
forme de résistance mois. Le tout, bien
effective et très redoutable entendu, grâce à la
contre l’occupation « baraka » de la
coloniale à laquelle les colonisation.
Britanniques ripostèrent
en usant d’un stratagème La secte Qadyanite fut
ingénieux. Ils envoyèrent sous emprise totale des
des délégations dans leurs autorités anglaises qui la
colonies à la recherche de contrôlèrent également de
traitres prêts à vendre leur Cet ouvrage du cheikh pakistanais Ihsân Ilâhi Dhahîr l’intérieur. De nombreux
religion, âme et foi. Les explique comment la secte d’al-Qadyâniya fut montée de
toutes pièces par le colonisateur britannique. Cheikh Ihsân membres du
agents sélectionnés étaient Ilâhi fut assassiné dans un attentat à la bombe en 1987 à gouvernement britannique
Lahore avec 7 autres savants lors d’un séminaire religieux.
alors formés et préparés à furent membres de la
devenir des dirigeants de secte, comme l’admit
sectes entièrement manipulables qui appellent la ouvertement Ghulâm al-Qadyâni:
population locale à l’abolition du Jihad. En Iran,
les colons anglais trouvèrent Mirza Housein ‘Ali « Mon organisation contient surtout des membres
(mieux connu sous le nom de Bahâ Allah) avec qui du gouvernement britannique qui occupent de
ils fondirent la secte d’al-Bahâ’iya. Mais comme hautes fonctions ainsi que des marchands en gros.
Bahâ Allah n’arriva pas à contenir et dissimuler sa
haine envers l’Islam, la secte aboutit très vite à un
1
échec. En Afrique et en Occident, la secte est mieux connue sous
le nom d’al-Ahmadiya
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Jihad et Colonialisme
Comment le Jihad fut combattu par les colons

Nous avons également de nombreuses personnes al-Qadyâni) fit de nombreuses invocations pour
qui ont étudié l’anglais et des scientifiques qui ont que cette victoire ait un jour lieu. Ce grand
fourni des services aux Britanniques. Pour triomphe nous a d’ailleurs offert une nouvelle
résumer, mon mouvement consiste d’individus qui opportunité d’inviter les gens à la croyance
ont été formés par les autorités britanniques et Qadyanite, ce qui fut jusqu’à présent impossible.
dont elles sont satisfaites. Moi-même ainsi que les Tout ceci est devenu possible grâce à l’expansion
savants qui me suivent, nous avons clarifié au du Royaume Britannique. »3
peuple la grande bienfaisance des Britanniques à
notre égard et nous D’autre part, Ghulâm al-
avons propagé cette Qadyâni ordonna aux
reconnaissance dans les musulmans de jurer
cœurs de milliers de loyauté envers les colons
personnes. »2 britanniques qui furent,
selon lui, les « califes
Plusieurs branches de la bien guidés sur terre ».
Qadyâniya surgirent dans Très vite, des fatwas
les pays arabes et furent émises par les
africains où ils opérèrent savants musulmans
en tant que centres des autorisant l’assassinat de
services secrets Ghulâm. Mais comme ce
britanniques. Avec la dernier fut tellement bien
création d’une secte protégé par le colon
internationale dite anglais, cela n’a jamais
islamique, les eu lieu.
Britanniques parvinrent à
infiltrer les mouvements Après avoir rallié un
de résistance avec un grand nombre de
réseau d’espionnage partisans, Ghulâm al-
efficace pour saboter le Qadyâni se déclara
Jihad armé. prophète et prétendit
recevoir des révélations
Les membres de la secte du ciel. Voici une des
d’al-Qadyâniya furent premières « inspirations
tellement anglophiles que Ghulâm Ahmed al-Qadyâni (1835-1908) fut un agent des colons
britanniques qui se proclama prophète et messie afin d’abolir le divines » de Ghulâm:
plusieurs centaines d’eux Jihad armé contre l’occupation anglaise en Inde. Sa secte devint
l’armée un réseau d’espionnage international par lequel les
rejoignirent Britanniques infiltrèrent la résistance armée dans leurs colonies. « À partir d’aujourd’hui
britannique. À chaque le commandement divin
fois qu’un pays musulman tomba sous occupation du Jihad armé est aboli. Celui qui, à partir de
coloniale, les Qadyanites exprimèrent leur joie en maintenant, prend encore les armes et se nomme
offrant un somptueux festin. Lors de la chute de guerrier vivra en contradiction avec le Messager
l’Empire Ottoman, le journal officiel de la secte d’Allah. En effet, le Prophète avait annoncé
publia la déclaration suivante: l’abolition du Jihad avec la venue du Messie
attendu4, et le Messie c’est moi ! Voilà pourquoi il
« Nous remercions Allah un million de fois pour n’y a plus de Jihad armé. »5
cette victoire britannique. Il s’agit pour nous d’un
évènement euphorique, car notre imam (Ghulâm
3
Jarîda al-Fadl, 22 novembre 1918.
2
Ghulâm al-Qadyâni lors d’un discours devant le 4
Il s’agit, bien entendu, d’un mensonge éhonté.
5
gouverneur provincial britannique de Panjab, Tabligha Ihsân Ilâhi Dhahîr, « Al-Qadyâniya, Dirâsât wa Tahlîl »,
Risâlât, vol.7, p.18. p.118.

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Jihad et Colonialisme
Comment le Jihad fut combattu par les colons

En ignorant que Ghulâm fut un pantin manipulé, vous opposer au gouvernement français, ne serait-
on aurait pu penser qu’il s’agisse d’un don tombé ce que dans la plus petite des affaires… Obéissez
du ciel pour les Britanniques. Dans un autre et soumettez-vous à la volonté de Dieu, qu’il soit
discours, le gourou de la Qadyâniya déclara le exalté, car Dieu punit Ses créatures pour leurs
Jihad comme étant une croyance impure: péchés et leur injustice. »7

« L’organisation Aboubacar Sy, fils


Qadyanite ne et successeur de
cessera de se Malik Sy,
battre, jour et nuit, manipulait des
pour extraire et versets coraniques
éradiquer cette pour justifier son
croyance impure, la appel à une fidélité
croyance du Jihad, esclavagiste à
des cœurs des l’homme blanc :
musulmans. »6
« Faites confiance
Le prêche anti- aux Français,
Jihad de Ghulâm fut comme ils vous font
largement propagé confiance. ‘La
par les Britanniques rémunération du
dans leurs bienfait est-elle
différentes colonies. autre que le
En tout, Ghulâm al- bienfait ? ’ Nous
8

Qadyâni avait n’avons pas le droit


Aboubacar Sy, fils et successeur de Malik Sy, se nomma « fils des Français » et
appelé les référa fallacieusement à des versets coraniques pour interdire la résistance de nous révolter
musulmans durant anticoloniale. L’occupant français décora Aboubacar Sy avec la cravate de
Commandeur de la Légion d’honneur.
contre les conseils
22 ans à de l’administration
abandonner le Jihad contre l’occupant anglais. « Et (française), car nous lui devons tout… Il est dit
quel pire injuste que celui qui fabrique un dans le Coran que celui qui se révolte contre un
mensonge contre Allah ou qui dit : "Révélation bon maître ira en enfer. Nous sommes fils de
m'a été faite", quand rien ne lui a été révélé. » (al- Français et nous resterons Français… »9
An’âm, 6)
Et Français ils sont bel et bien restés…
De façon similaire, les Français menèrent une
campagne contre le Jihad armé dans l’espoir de
maintenir leurs colonies. Au Sénégal, ils
sélectionnèrent méticuleusement des porte-paroles
de la secte Tijanite qu’ils financèrent et décorèrent -Extrait du livre « Jihad en Kolonialisme », Lucas Catherine
pour étouffer toute forme de résistance armée. En & Kareem El Hidjaazi - EPO, Berchem-Antwerpen, ISBN:
9789462670518 · 2015 · paperback (15 x 22,5 cm) - 224p.
1914, le dirigeant de la Tijaniya al-Hadj Malick
Sy (1855-1922) déclara que la résistance contre -Traduction du néerlandais au français:
l’occupation française était une désobéissance à la http://islamologues-de-france.com/
volonté de Dieu:
7
David Robinson, « Le temps des marabouts. Itinéraires et
« N’écoutez pas ceux qui vous demandent de vous stratégies islamiques en Afrique- Occidentale Française v.
opposer à la France, car seuls vos pires ennemis 1880-1960 », p.195.
8
oseraient vous demander cela… Prenez garde de 9 Surate al-Rahmân, 60
Fabienne Samsom, « Les marabouts de l’Islam politique.
Le Dahiratoul Moustarchidina Wal Moustarchidaty, un
6
Ibid., p.119. mouvement néoconfrérique sénégalais », p.183.

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Jihad et Colonialisme
Comment le Jihad fut combattu par les colons

Jihad et Colonialisme
— Résumé —
Voici, en grandes lignes, les sujets traités dans « Jihad et Colonialisme » :

— Initialement, le prétexte fourni pour justifier la colonisation fut celui d’une volonté de christianiser
les musulmans (Christophe Colomb aux Caraïbes), mais à travers les siècles cette volonté « évolue » et
se transforme en désir de « civiliser » les musulmans (« Mission Civilisatrice » de Napoléon en Egypte).

— Dans les colonies françaises, la résistance anticoloniale fut réprimée avec une brutalité inouïe. La
cruauté de la répression laïque à l'encontre des combattants musulmans pour la liberté atteint son apogée
lors de l’abominable torture de Suleyman al-Halabi, courageux combattant anticolonial.

— La colonisation hollandaise à Java et Sumatra débuta en 1596 et fut combattue deux siècles plus tard
avec un Jihad prononcé par le Prince Pangeran Abdul Hamid Diponegoro en 1825. L’islamologue
hollandais Christiaan Snouck Hurgronje joua un rôle important dans la répression du Jihad anticolonial
et ne cessa de diaboliser ce qu’il nomma « l’Islam politique » (rien n’a véritablement changé…).

— La colonisation en Afrique orientale et centrale (de Zanzibar à Kisangani) prit fin grâce aux combats
anticoloniaux qui eurent lieu en Éthiopie, en Somalie, etc. Même le Congo connut une résistance
musulmane à l’occupation coloniale, plus connue sous le Jihad de Maniema (1892-1894).

— La guerre contre l’Islam devint la nouvelle tâche des missionnaires qui assistèrent les militaires au
Congo. Les forces coloniales européennes combattirent l’alphabet arabe en Afrique orientale et
occidentale où les musulmans africains utilisèrent une version adaptée de l’alphabet arabe. En Turquie,
l’alphabet arabe fut remplacé par l’alphabet latin sous le régime laïciste d’Atatürk.

— En Afrique occidentale, le Sheikh Usman Ibn Fodio10 (né au Nigeria en 1754) dirigea le plus grand
Jihad armé contre la pénétration chrétienne. Il combina son combat avec un Jihad intellectuel en
éduquant son peuple. Il écrivit plus d’une centaine d’ouvrages sur la religion, la culture et l’histoire. Au
Nigéria, il fonda de nombreuses écoles ainsi qu’une université. En 1809 il devint, en tant qu’Amîr al-
Mu’minîn le dirigeant d’un des plus grands états islamiques que l’Afrique ait jamais connu ; le khalifat
de Sokoto.

— De nombreux Palestiniens se sont rebellés contre l’occupation coloniale britannique dans plusieurs
contrées de la Palestine. Un Jihad de la plume fut mené par le poète palestinien Fuâd El Hidjaazi (héros
national condamné à mort par les colons anglais en juin 1930).

— L’état que l’Occident nomme aujourd’hui « Israël » est non seulement issu du colonialisme (Balfour,
la famille Rothschild) mais est aussi une colonie qui, depuis sa création, n’a cessé de coloniser (réalités
et histoire du sionisme).

— L’islamophobie et le racisme représentent le vrai visage du colonialisme qui fit naitre en Occident les
théories racistes et, plus récemment, les lois islamophobes. Le colonialisme n’a jamais cessé, il a

10
Dans son ouvrage « al-Islâm fi Ifrîqiya ‘abr al-Târîgh », Sheikh Mohammed Amân al-Jâmi décrit Usman Ibn Fodio
comme « le dirigeant mujâhid et savant salafi ».

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Jihad et Colonialisme
Comment le Jihad fut combattu par les colons

seulement changé de forme et opère aujourd’hui comme une multinationale institutionnalisée par le
biais d’organisations internationales.

— L’identité musulmane a toujours été combattue par les colons qui ont commencé l’acculturation du
monde musulman en Égypte (début de l’acculturation et ses effets sur l’identité musulmane).
Aujourd’hui, avec la propagation de la démocratie en terre d’Islam, les « civilisateurs » cherchent à
« illuminer » les musulmans politiquement avec une nouvelle « mission civilisatrice ».

— L’Occident a toujours voulu soumettre la communauté musulmane à ses valeurs, lois et droits
« universels ». Bien que plusieurs dictatures arabes aient contribué à l’acculturation humiliante du
monde musulman, les peuples musulmans portent eux aussi une responsabilité due au délaissement de
leur pratique et de l'enseignement islamique. Comme le disait un certain Malek B. : « Si nous avons été́
colonisés, c’est que nous étions colonisables. »

— Explication de ce que veulent dire la Charia et le Jihad (conditions, etc.). Dans sa lutte anticoloniale,
Sheikh Adbul Hamîd Bin Badîs clarifia la position de la législation islamique en affirmant que la Charia
est éternelle, non modifiable et qu’elle ne peut être limitée par une civilisation quelconque.

— Lors de l’occupation des terres musulmanes, les colons abolirent l’enseignement islamique
traditionnel, la Charia et le Jihad (clarification historique). Dans plusieurs pays musulmans, cette
abolition a été maintenue avec le soutien inconditionnel des Occidentaux aux dictateurs laïcs.

— L’unité islamique idéologique fut brisée par les colons en nationalisant l’Islam. Les autorités
coloniales divisèrent les musulmans en créant l’Islam de l’Inde, l’Islam de la Turquie, l’Islam des
Arabes, etc. Il s’agit d’un procédé néocolonial qui est toujours en vigueur dans la République de
« liberté́ , égalité́ et fraternité ». En 2015, « l’Islam de France » sert à imposer un « islam laïc » pour 1)
diviser les musulmans français et 2) pour les séparer des autres musulmans du monde.

— Trois accords coloniaux (Sykes-Picot 1916, Balfour 1918 et Lausanne 1923) ont permis à l’Occident
de poursuivre une politique néocoloniale dans le monde musulman et d’y imposer « démocratie
dictatoriale », sécularisation et acculturation.

— Plusieurs hadiths prophétiques interdisent explicitement les actes terroristes que perpétuent les
groupuscules extrémistes. Le massacre d’innocents ne peut donc être considéré comme étant un Jihad.
Le terrorisme est d’ailleurs contreproductif du fait qu’il renforce les dictateurs dans leur refoulement de
l’enseignement du Tawhîd, élément vital pour sortir la Oumma de son ignorance et son humiliation.

— En Occident, plusieurs « experts » autoproclamés de l’Islam considèrent la pratique religieuse des


musulmans non acculturés comme un signe de radicalisation et servent d’alibis aux politiciens pour
instaurer une islamophobie d’état (Dounia Bouzar en France, Bilal Benyaich en Belgique…).

— La « dé-radicalisation » de jeunes musulmans tellement convoitée par les gouvernements


occidentaux ne peut se faire par une laïcisation des communautés musulmanes d’Europe. Bien au
contraire, une réelle dé-radicalisation est uniquement réalisable par l’enseignement islamique et par la
décolonisation politique, culturelle et économique du monde musulman…

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