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Chapitre 2 :

« Stage au niveau des services centraux


de la direction succursale Beauséjour »

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I- Commerce Extérieur (comex)

1) Régime des importations :(Instruction 01 de l’office des


changes)

Tous les produits sont en principe libres à l’importation sauf quelques produits
limités, notamment agricoles, qui demeurent soumis à l’autorisation
administratif.
Toute importation de marchandises est subordonnée à la souscription d’un titre
d’importation préalablement domicilié auprès d’une banque intermédiaire agréé
et accompagné d’un contrat commercial. Par conséquent, aucune expédition de
marchandises à destination du Maroc ne peut être effectuée avant l’obtention ou
la souscription d’un titre d’importation.

a-Contrat commercial :
Tout document justifiant l’achat d’une marchandise de l’étranger.
Il peut être soit : En dirhams
Devises
En l’une des monnaies prévues par un accord
particulier si la marchandises est de provenance
ou d’origine d’un pays avec lequel le Maroc est
lié par un tel accord.

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Le contrat commercial doit indiquer :
 le nom des parties contractantes.
 La nature de la marchandise
 La nature du contrat (FOB, CFR, loco départ)

 Les pays d’origine et de provenance

 Le prix unitaire de la marchandise et la monnaie de facturation

 La valeur globale de la marchandise


 Le poids
 Les échéances fixées par le paiement
 Les délais de livraison
 S’il écher le montant de la commission revenant à un représentant ainsi

que le nom et l’adresse de ce dernier.

b-Titre d’importation :
Un titre d’importation permet le passage en douane de la marchandise et son
règlement financier.
Il consiste soit en un engagement d’importation soit en un certificat
d’importation, DPI (Déclaration préalable à l’importation).

- On appel engagement d’importation, le titre souscrit pour l’importation de


produit non soumis à autorisation d’importation (produits libres). Il est
directement souscrit et domicilié auprès de la banque intermédiaire agrée
choisie par l’importateur.

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- On appel certificat d’importation ou licence d’importation, le titre souscrit
pour l’importation de produits nécessitant une autorisation administrative
(Ministre du commerce et de l’industrie).

- La déclaration préalable à l’importation (DPI) est le titre souscrit pour


l’importation des produits libres mais nécessitant le visa de
l’administration de tutelle, notamment lorsque l’importation provient d’un
pays avec lequel le Maroc à signé une convention commerciale et tarifaire
ou lorsque le produit importé met en péril la production nationale (cas de
bananes, pommes, etc.…)

c-Passage en douane :
On appel « importation douanière »les mentions opposées ou certifiées
conforme par les services des douanes sur les titres d’importation ou le cas
échéant sur les avis d’importation ou avis rectificatifs d’imputation.

d-domiciliation des titres d’importation :


Tout titre d’importation est soumis à l’obligation de domiciliation auprès d’une
banque ayant la qualité d’intermédiaire agréé.
La domiciliation d’un titre d’importation consiste :

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- Pour un importateur à faire choix d’une banque ayant la qualité
d’intermédiaire agrée chez laquelle ou par laquelle il s’engage à effectuer
ou à faire effectuer pour son compte les opérations et les formalités
bancaires prévues par la réglementation du commerce extérieur et des
changes relatives à un même contrat d’importation.

- Pour une banque intermédiaire agrée, à effectuer pour le compte d’un


importateur les opérations et formalités prévues par la réglementation du
commerce extérieur et des changes et à réunie pour le compte de l’office
des changes les documents commerciaux et financiers permettant de
contrôler la régularité des opérations effectuées.

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2) régime des exportations : (Instruction 03 de l’office des
changes)

a) Principes généraux :
On entend par exportation au sens de la présente instruction toute expédition
de marchandises à destination de l’étranger ou d’une zone franche installée sur
le territoire national.

L’exportation est constatée par le passage en douane des marchandises


conformément à la procédure dite de l’imputation douanière (justificatif de
recevoir la marchandise).

Tous les produits sont libres à l’exportation sauf quelques uns qui touchent
essentiellement le patrimoine national.

Toute exportation donne lieu à la souscription d’un titre d’exportation


(engagement de charge pour les produits libres ou certificat d’exportation pour
les produits qui sont soumis à autorisation administrative) à l’exception des
exportations prévues ci-après.

La durée de validité d’un titre d’exportation pendant laquelle il permet le


passage en douane de la marchandise est fixé à 3 mois à compter de la date de
la souscription.

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Sont dispensées de l’établissement d’un titre d’exportation :
 Les exportations temporaires ainsi que les exportations au bénéfice du
trafic de perfectionnement à l’exportation effectuées conformément à la
législation douanière.
 Les exportations sans caractère commercial, donc sans paiement d’une
valeur maximale de 1000dhs.
 Les exportations d’échantillons sans paiement d’une valeur maximale de
2000dhs.
 Les exportations de marchandises d’origine marocaine réglées sur place
par les touristes de passage pour une valeur ne dépassant pas 50000 dhs.

Le titre d’exportation doit être accompagné d’un contrat commercial.

b- Contrat commercial :
On entend par contrat commercial au sens de la présente instruction tout
document justifiant d’une vente de marchandises à l’étranger. Il peut consister
en l’une des pièces désignées ci-après :

 Contrat ou marché dûment conclu par les parties concernées.

 Confirmation définitive d’achat.


 Bon, lettre ou télex de commande ferme.
 Facture définitive ou facture proforma.

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Le contrat commercial doit indiquer :
 Le nom des parties contractantes.
 La nature et la qualité de la marchandise.
 Le pays de destination.
 La valeur globale de la marchandise.
 Le prix unitaire et la monnaie de facturation.

 La date d’exigibilité de paiement


 Les délais de livraison.
 La nature du contrat (FOB, CFR, loco départ)

Obligation du vendeur Obligation de l’acheteur


FOB (port - livrer la marchandise à - désigner le transport et le
d’embarquement bord du navire. port d’embarquement.
convenu) franco bord - Supporter les risques - Supporter le risque et les
jusqu’au passage du frais dés que la
- bastingage du navire. marchandise a passé le
- Obtenir les documents bastingage du navire.
nécessaires à - Payer les frais de
l’exportation et payer les débarquement de la
frais y relatifs. marchandise.
CFR coût et fret (port - livrer la marchandise à - désigner le port de
de destination bord du navire. destination.
convenu) - Supporter les risques - Supporter les risques dés
jusqu’au passage du que la marchandise passe
bastingage du navire. l’aplomb du bastingage
- Payer les frais de mise à du bateau.
bord et le fret jusqu’au - Payer tous les frais non
port convenu. inclus dans le fret.
Départ usine - Fournir la marchandise et - prendre livraison de la

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EXW (…lieu la facture commerciale marchandise dés sa mise
convenu) conformément au contrat à disposition.
de vente de toute autre - Supporter tous les
attestation de conformité. risques et frais encours
- Mettre la marchandise à par la marchandise à
la disposition de partir du moment où elle
l’acheteur au lieu et à la a été mise à sa
date convenus. disposition.
- Supporter les risques et - Fournir au vendeur la
les frais en cours par la preuve de la prise de
marchandise jusqu’au livraison.
moment ou elle est mise
à la disposition de
l’acheteur.

c- commissions à l’exportation :
On entend par commission à l’exportation la rémunération à l’étranger à
attribuer à un représentant ou courtier établis à l’étranger pour leur intervention
en vue de la mise en relation de l’exportateur marocain avec des clients
étrangers ou la collecte des commandes pour le compte de celui-ci.
Ces commissions doivent être prévues par un contrat général ou particulier entre
les deux parties, elles ne sont dues qu’après règlement effectif des factures objet
de l’intervention du représentant ou courtier.

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Pour les commissions dont le taux dépasse 10%, les contrats de représentation
ou de courtage doivent être soumis à l’accord préalable de l’office des changes
(qui apprécie le taux et en fixe les conditions de transfert).

Pour les commissions dont le taux dépasse 10% c’est le contraire.


Ce genre de commissions leur règlement peut être effectué :
- Soit par retenue à la source.
- Soit par prélèvement sur le produit d’exportation encaissé par le
correspondant étranger à la banque intermédiaire agrée.
- Soit par transfert.
-
Dans ce dernier cas, la délégation est donnée à la banque intermédiaire agrée
pour transférer les commissions à l’exportation dans les conditions suivantes :
1) la banque doit s’assurer que le produit de l’exportation objet de la
demande de transfert de la commission à été rapatrié et cédé a banque
elmaghrib.
2) La banque doit exiger le contrat de représentation ou la note de
commission correspondant.
3) Le taux de commission ne doit pas dépasser 10%.

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3) Moyens de paiement internationaux :

a- transfert simple :
Dans ce cas, la réalisation du contrat commercial donne lieu premièrement à
l’expédition de la marchandise et des documents y afférents par
l’exportateur, directement à l’adresse de l’importateur.
En second lieu intervient le règlement de l’acheteur en faveur du vendeur.

Exportateur

Expédition de la
marchandise Importateur
Envoi direct des documents

Réglement

Le choix de ce mode de paiement implique :


- Pour l’exportateur, d’assumer la totalité du risque inhérent à la
préparation de la marchandise, à son expédition et à l’attente du
règlement dont l’initiative est laissée à l’acheteur.
- Pour l’importateur, de prendre possession de la marchandise et d’en
effectuer le paiement à sa convenance. En matière de risques, il n’en
prend aucune.

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Transfert dans le cadre d’un virement simple :
Afin de régler le fournisseur, l’importateur présente à sa banque un ordre de
virement + un engagement d’importation imputé par la douane + une facture
définitive (il ya confiance totale entre l’importateur et l’exportateur)

b- La remise documentaire : (confiance intermédiaire)

On entend par ce mode de paiement le traitement par les banques des


documents commerciaux (factures), accompagnés ou non de documents
financiers (chèque/effet), afin de les présenter au tiré (importateur) selon les
instructions du donneur d’ordre (exportateur)
Généralement, ces instructions consistent à conditionner la remise des
documents par :
- soit le paiement (D/P)
- soit l’acceptation (D/A)
Le choix de ce mode de paiement implique :
- Pour l’exportateur : l’envoi de la marchandise sans avoir la certitude de
levée des documents par l’acheteur, et par conséquent sans être sur du
paiement ou de l’acceptation de la traite. Dans le cas ou l’acheteur refuse de
retirer les documents, l’exportateur se trouve dans l’obligation soit de
rapatrier la marchandise soit de rechercher un autre acquéreur, ce qui se
traduit par des conséquences financières importantes, aggravées par la
détérioration en éventuelle de la marchandise surtout si elle est périssable.
Par ailleurs, l’exportateur devra contrôler la propriété de la marchandise à
travers les documents représentatifs, selon ses instructions originelles.

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- Pour l’importateur : on peut dire qu’il a le beau rôle puisqu’il n’est plus
intéressé par la marchandise, il lui suffit de refuser de prendre possession des
documents. C’est souvent un moyen de pression à l’égard du fournisseur
pour l’obliger à baisser les prix.

c- le crédit documentaire :
Qualifié tout arrangement, qu’elle qu’en soit la dénomination ou description
en vertu duquel une banque (la banque émettrice) agissant à la demande et
sur instruction d’un client (le donneur d’ordre) ou pour son propre compte.
• Est tenu d’effectuer un paiement à un tiers (bénéficiaire) ou à son ordre,
accepter et payer des effets de commerce (traites) tirés par le bénéficiaire.
• Autorise une autre banque à effectuer le dit paiement ou à accepter et
payer les dits effets de commerce (traites).
• Autorise une autre banque à négocier contre remise des documents
stipulés pour autant que les termes et conditions du crédit soient
respectés. Au file des présents articles, les succursales d’une banque
établies dans différents pays sont considérées comme constituant chacune
une autre banque.
• Au Maroc, le crédit documentaire est assez utilisé à l’import. Il l’est
moins à l’export, ce qui illustre les rapports de force en matière de
commerce extérieure. Même si les fournisseurs étrangers imposent de
moins en moins l’usage du crédit documentaire compte tenu de
l’amélioration du risque-pays, il reste néanmoins vrai que prés de la
moitié de la valeur des importations sont réalisée sous couvert du crédit
Documentaire, ce qui correspond à approximativement 60 milliards de Dh
en l’année 2006.

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Donneur d’ordre Bénéficiaire

Notification du
Demande crédit avec ou (3)
d’ouvertu sans
(1)
re de confirmation
crédit

(2) Banque
Banque notificatrice et
émettrice confirmante
Emission du
crédit

N.B : la banque notificatrice  la banque du fournisseur


La banque émettrice  la banque de l’importateur

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II- Les crédits aux particuliers :

1) Salaf MABROUK (crédit immobilier)

Achat de logement : financement de l’acquisition d’un logement neuf ou


ancien qu’il s’agisse d’une résidence principale ou secondaire.
Le crédit dans ce cas ne peut pas dépasser 100% du prix d’acquisition du
logement tel que le financement sur le compromis de vente et confirmé
par le contrat de vente définitif.
La durée de remboursement est de 25ans au maximum pour les crédits à
taux variables, et 20ans au maximum pour les crédits à taux fixes. Dont
un différé pouvant atteindre 3mois.
Pour la charge de remboursement, elle est de 40% du revenu net mensuel
et 50% du revenu net mensuel s’il est supérieur ou égal à 20000dh.
Construction : financement de la construction de logement individuel. Le
crédit ne peut pas dépasser 90% du projet qui correspond à la
construction, prix du terrain et frais annexes.
La durée de remboursement est de 25ans au maximum pour les crédits à
taux variables et 20ans au maximum pour les crédits à taux fixes, dont un
différé de remboursement pouvant atteindre 18mois, ou 36mois au cas ou
la construction est réalisée dans le cadre d’une coopérative ou d’une
association d’habitation.
La charge de remboursement est comme celle d’achat de logement.
Aménagement : financement des travaux d’aménagement d’une
habitation principale ou secondaire.
Le crédit ne peut dépasser 100% du coût des travaux d’aménagement.
(Non compris les frais et les annexes).

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Ce crédit est accordé sur une durée sui ne peut pas excéder 10ans dont un
différé de remboursement pouvant atteindre 6mois.
Achat de terrain : financement de l’achat de terrain nu à usage de
construction de logement.
Le crédit ne peut dépasser 70% du coût d’acquisition, y compris les frais
annexes (en 2006 100%)
La durée de remboursement est de 7ans au maximum dont un différé
pouvant atteindre 3mois.

2) Crédit MOUJOUD (Crédit Personnel à la Consommation


« CPC »)

C’est un crédit non affecté, destinée au financement des besoins de


consommation tel que :
- l’achat d’appareils électroménagers, de mobilier.
- Les frais de mariage, de voyage, etc.…

Le montant de crédit est déterminé sur la base d’une durée de remboursement


maximale de 60mois et il est plafonné à 50000 Dh max. Les frais y afférents
(prime d’assurance et frais de dossier) doivent être inclus dans le montant du
crédit accordé dans la limite du plafond auquel peut prétendre le client.
La charge de remboursement est de 40% maximum du revenu net mensuel y
compris la charge de remboursement de tous les autres crédits.
Cette charge est portée à 50% pour les bénéficiaires dont le revenu net mensuel
est égal ou supérieur à 20000 Dh.
Modalités de remboursement :
- pour les salariés  remboursement par mensualités
- pour les non salariés  remboursement mensuel ou trimestriel

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3) Crédit ASSALAF AL MOUTAJADID ou encore Crédit
REVOLVING :

Le financement des besoins à caractère de consommation. Le montant de


l’autorisation de crédit est déterminé en fonction du revenu du client.
Peuvent bénéficier de ce crédit les particuliers locaux ayant un revenu mensuel
net minimum de 4000 Dh.
La charge maximale de remboursement est de 40% du revenu mensuel s’il est
inférieur à 20000 Dh et 50% s’il est supérieur à 20000 Dh.

4) Crédit Personnel d’Opportunité (CPO) :

Financement de tout projet d’investissement à réaliser à titre individuel


notamment :
- Achat d’actions de parts sociales hors opération de bourse
- Apport en compte courant d’associé dans une société
- Acquisition de terrains agricoles et d’immeubles de rapport
La durée de remboursement est de 7ans maximum et des modalités de
remboursement mensuelles ou trimestrielles.

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Chapitre 3 :

« Stage pratiqué au niveau de


l’agence »

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I- Ouverture de compte :

L’ouverture des comptes est effectuée au niveau du service des particuliers. Ce


service donne au client toutes les informations nécessaires sur les formalités
d’ouverture et le fonctionnement de chaque type de compte.
Certains catégories de comptes sont ouverts aux MRE, d’autres le sont pour les
étrangers résidents ou non et d’autres encore, concernant les marocains
résidents. Ces derniers de résument comme suit :

• Compte Courant : Ce compte est ouvert à une personne physique ou

morale commerçante, industrielle, exploitante agricole ou meunière ou


exerçant une profession libérale, non frappée de mesure d’interdiction de
chéquier ou de clôture de compte.
Il est à noter que le titulaire d’un compte courant dans une banque peut
en ouvrir d’autres soit chez la même banque (dans ca cas les comptes sont
différenciés par un numéro dit annexe) ou chez un confrère.

• Compte Sur Carnet : C’est un compte d’épargne ouvert au profit de

personne physique même mineur mais sous tutelle parentale ou tierce.


A l’inverse d’un compte courant le compte sur carnet est rémunéré (la
limite rémunérée est de 30000 DHS) et ne peut être ouvert que chez une
seule banque. Le solde d’un compte sur carnet ne peut être, aussi,
débiteur ou inférieur à 100 DHS sous peine de clôture.

• Compte de Chèque Ordinaire : Le compte est ouvert à une personne

physique, majeure, de nationalité marocaine ou étrangère, résidente non


frappée de mesure d’interdiction de chéquier et de clôture de compte.

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II- Formalités d’ouverture de compte :

Une fois le client a opté pour le compte qui répond à ses besoins personnels ou
professionnels, il entame les formalités d’ouverture du compte bancaire. Ces
formalités différentes, bien évidemment, selon qu’il s’agit de personnes
physiques ou morales.

• Cas de personnes physiques : En respect de la procédure en vigueur le


préposé aux ouvertures de comptes demande au client une pièce
d’identité1 et de remplir une fiche de renseignement comportant l’identité
de la personne, son domicile, sa profession… ensuite le responsable
présente au client deux spécimens de signature dont un est adressé au
service caisse qui servira à l’identification de la signature du client pour
les mouvements futurs de son compte , et l’autre est classé avec les autres
pièces dans le dossier.
Si le client désire avoir un chéquier, il rempli une demande prévue à cet
effet. L’ouverture est saisie sur une application informative.
NB : Dans le cas d’un compte sur carnet, le client doit remplir une
« déclaration sur l’honneur » dans laquelle il atteste qu’il n’a pas de
compte chez d’autres banques.

1
La CIN pour les marocains résidents
La carte d’immatriculation pour les étrangers résidents
Le passeport ou toutes autres pièces d’identité pour les étrangers non- résident

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• Cas de personne moral : S’agissant des personnes morales, l’ouverture
de compte doit se faire sur présentation des documents suivants :
- Les statuts
- Certificat d’immatriculation ou registre
- Procès verbal de l’assemblée constitutive
- Procès verbal du premier conseil d’administration

Ensuite, le client remplit une fiche de renseignement reprenant toutes les


informations relatives à la société (raison sociale ou dénomination sociale,
adresse, domaine d’activité…)
Aussi, importe-t-il d’identifier les personnes habilitées à représenter la
société et recueillir leurs signatures sur les cartons de spécimens de
signature.

NB : la procédure d’ouverture de compte pour les personnes physiques


commerçantes reste la même que pour les personnes physiques non
commerçantes, sauf que dans ce cas il faut un certificat d’immatriculation au
registre de commerce.

Une fois toutes les formalités sont remplies, le client se voit octroyé un
numéro de compte, et peut désormais faire fonctionner son compte.
Le numéro de compte est constitué de 19 positions comme suit :
XXX : code ville
XX : code devise

30
XX : code agence
XXX : catégorie de compte
XX : annexe qui sert à distinguer plusieurs comptes courant ouverts pour la
même personne.
XXXXX : numéro de compte (racine)
XX : clé

• Cas de personnes illettrées : Si la personne illettrée ne sait pas signer,

l’ouverture de compte n’est possible que si cette personne donne


procuration par acte authentique à un mandataire non illettré. Si la
personne illettrée sait signer, l’ouverture est possible. Cependant, toute
garantie donnée au profit de la banque doit faire l’objet d’acte
authentique.
• Cas de personnes mineures : A l’ouverture du compte, une autorisation

du représentant légal est réclamée. Le compte doit fonctionner sous la


seule signature de ce représentant.

III- Les opérations de virement :

Il s’agit de virer des fonds de compte à compte, et on parle de virement


ordinaire ou de virement déplacé.

1- Le virement ordinaire :

A la réception de l’ordre de virement, le responsable l’appose de


l’horodateur et le transmet pour la vérification et visa des signatures. Il faut
aussi vérifier :
 Le montant en chiffres et en lettres
 Le numéro de compte

31
 L’existence de la provision
 S’assurer de la régularité du virement (forme)

2- Le virement déplacé :

Ce virement donne lieu à la conception d’un compte de liaison 471.21. le


client supporte les frais qui découlent de cette opération.
En cas de virement au profit d’un client d’une autre agence, la
comptabilisation se fait comme suit, on débite le client et en crédite 214.14
virement à compenser en CIA.
Lorsqu’il s’agit de virement au profit d’un client d’une banque confrère, le
client de la BP est débité par le crédit de 471.21 compensation centrale.

3- Les virements permanents :

Ce sont des ordres de virement permanents formulés par des personnes morales
pour effectuer des opérations courantes : (paie, prélèvement…) ; l’ordre de
virement doit stipuler expressément l’intervalle de temps de validité et la nature
de l’opération.

4- Les virements CNSS :

Ces virements ne transitent pas par la compensation, ils ont une procédure
spéciale de traitement. En effet, le responsable doit vérifier le bordereau remis
par le client concernant tous les documents nécessaires.

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Conclusion

Ce stage a été pour moi une expérience très enrichissante aussi


bien sur le plan professionnel que personnel. L’enquête sur terrain
m’a permis d’une part, d’observer les opérations de chaque service à
part ; et d’autre part constater le sens de l’organisation et des
responsabilités.

Sur le plan organisationnel, j’ai remarqué une parfaite répartition


des tâches entre les différents services et, une agréable ambiance qui
règne entre le personnel de l’agence. Ce que je juge essentiel pour une
parfaite réalisation du travail.

Pour conclure je tiens à renouveler mes remerciements à tous les


membres des différents services d’accueil qui par leur serviabilité et
amabilité m’ont permis de passer un stage non seulement enrichissant,
mais aussi agréable.

33
ANNEXES

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