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Introduction :

La crise financière initiée en 2007 et encore en cours en 2009 est une crise
financière marquée par une crise de liquidité interbancaire et une crise du crédit
(Crédit Crunch : Resserrement du crédit), qui a débuté vers juillet 2007. Elle
trouve son origine dans le dégonflement de bulles économiques et par les pertes
importantes des établissements financiers provoquées par la crise des supprimes.

Elle s'est accentuée en septembre 2008 avec la faillite de plusieurs


établissements financiers, provoquant un début de crise systémique et la mise en
difficulté de plusieurs États.

Elle a entraîné comme conséquence une chute des cours des marchés boursiers
et la crise économique de 2008-2009 qui provoque un ralentissement
généralisé de l'activité économique, voire des récessions dans plusieurs pays à
partir de 2008 .

Le contexte de la crise :
Subprime : déclenchement de la crise

La crise actuelle a débuté avec les difficultés rencontrées par les ménages
américains à faible revenu pour rembourser les crédits, appelés subprimes, qui
leur avaient été consentis pour l’achat de leur logement.

Un Subprime est un crédit à risque que l’on va offrir à un client qui ne présente
pas toutes les garanties nécessaires et suffisantes pour bénéficier des taux
d’intérêts préférentiels. Aux USA, il s’agit d’un crédit hypothécaire
(immobilier) dont le logement du client (emprunteur) est pris en garantie en cas
de défaut de paiement.
Ces crédits étaient destinés à des emprunteurs qui ne présentaient pas les
garanties suffisantes pour bénéficier des taux d’intérêt préférentiels « prime rate
», mais seulement à des taux moins préférentiels (« subprime »).

a- La théorie de base des Subprime


• Le pari de l’augmentation continue de l’immobilier
Les crédits « subprime » ont été gagés par une hypothèque sur le logement
acheté, l’idée étant que les prix de l’immobilier aux Etats-Unis ne pouvaient
que grimper. Dans ces conditions, une défaillance de l’emprunteur devait être
plus que compensée par la vente du bien hypothéqué.
• Les taux variables basé sur le taux directeur
Autre caractéristique, ces crédits ont été souvent accordés avec des taux
variables. Plus précisément, les charges financières de remboursement étaient au
démarrage très allégées pour attirer l’emprunteur. Elles augmentaient au bout de
2 ou 3 ans et le taux d’emprunt était indexé sur le taux directeur de la FED
Qu’est ce que le taux directeur ?
Ces taux sont ainsi appelés parce qu’ils jouent un rôle déterminant sur le taux de
l’argent au jour le jour. Pour ceux qui concernent l’Europe, la Banque Centrale
Européenne dispose de trois taux directeurs. Le plus important est celui des
opérations principales de refinancement : c’est le principal outil de pilotage de la
BCE et c’est vers lui que tous les regards se portent lorsqu’une décision de
hausse ou de baisse est attendue ou espérée. L’organe qui fixe ces taux
directeurs est le Conseil des Gouverneurs de la BCE.

b- L’échec d’une théorie.


• Augmentation du taux directeur de la banque centrale
La Banque Centrale a progressivement relevé ses taux de 1 % en 2004 à plus de
5 % en 2006 pour tenir compte de l’évolution de l’inflation et de la croissance
américaine. Les charges financières des emprunts se sont considérablement
alourdies. Un nombre croissant de ménages n’a pu faire face.
• L’immobilier chute
Les arbres ne sont pas montés jusqu’au ciel et les prix de l’immobilier ont fini
par se retourner à la baisse dans l’ensemble des Etats-Unis. Résultat : la valeur
des habitations est devenue inférieure à la valeur des crédits qu’elles étaient
supposées garantir. L’afflux des défaillances des emprunteurs et des reventes de
leurs maisons hypothéquées a accéléré la baisse des prix de l’immobilier. Les
pertes se sont donc accumulées également du côté des prêteurs. Des
établissements de crédit spécialisés se sont, les premiers, retrouvés en difficulté.
• L’explosion du taux de non remboursement des subprimes
A l’été 2007 le taux de non remboursement sur les crédits « subprime »
dépassait 15 % contre 5 % en moyenne à la même époque pour l’ensemble des
crédits hypothécaires aux Etats-Unis, chiffre lui-même record depuis 1986.
Certes les défauts de paiement ne conduisent pas tous à la faillite de
l’emprunteur et à la vente du bien hypothéqué. Mais on estimait, fin août 2007,
que près d’1 million d’emprunteurs avaient perdu leur logement. Ce pourrait
concerner ,quelque 3 millions de ménages américains.
Sur la base d’un taux de défaillance de 15 %,(taux de remboursement des
crédits) l’évaluation initiale du coût financier de la crise des « subprime » était
de 160 milliards de $. Important certes, mais pas de quoi provoquer une crise
financière mondiale.
1- La titrisation: amplification de la crise :
Le déclencheur de la crise se situe donc dans un sous-compartiment du marché
immobilier américain, le sous-compartiment du crédit hypothécaire à taux
variable subprime. Les établissements spécialisés dans le crédit « subprime »
ont été directement et logiquement touchés. Mais c’est la mutation opérée
depuis une quinzaine d’années avec ce que l’on appelle la titrisation (d’une
façon générale, c’est le fait d’incorporer une créance dans un titre) qui permet de
comprendre pourquoi et comment la contagion s’est opérée.

• Qu’est ce que la titrisation ?


La titrisation consiste à transformer des crédits distribués par une banque en
titres de créances (obligations) qu’un investisseur peut acheter et vendre à tout
moment. On dit que ces obligations sont adossées à un portefeuille d’actifs. Les
banques émettrices des crédits créent des sociétés intermédiaires dans lesquelles
ces crédits constituent les actifs (plus couramment, l’ensemble des biens
corporels ou incorporels d’une personne physique ou morale) et qui émettent en
contrepartie des obligations qui constituent le passif.

Les retombées de cette crise :


1-REPERCUSSIONS SUR LE SYSTEME FINANCIER
INTERNATIONAL :

Avec tout le bruit qu’a causé cette crise des subprimes


américains, il est vraiment difficile de
Répertorier toutes les répercussions d’une manière
exhaustive. Néanmoins, certaines sont déjà identifiées et
présentent en fait un risque dont une partie s’inscrit sur le
court ou le moyen terme alors que l’autre relève plutôt du
long terme.
Comme cité ci-avant, la crise américaine de l’immobilier s’est
exportée hors des E-U via la technique de titrisation dont les
principaux clients étaient les fonds spéculateurs ou Hedge
Funds.
Ces derniers ont joué un deuxième rôle de transmission de la
crise au reste des acteurs de la finance mondiale puisque ils
se basent principalement sur de l’argent emprunté pour
investir (principe d’effet de levier). Ces Hedge Funds étaient
alors soit appartenant à des banques soit financés par des
banques, ce qui fait que le système bancaire était très
impliqué dans les subprimes d’une manière directes ou
indirectes.
Avec le développement de la crise, les banques touchées
n’avaient pas communiqué depuis le début sur l’ampleur des
répercussions qu’elles allaient supporter. Par conséquence,
une autre crise, cette fois, de confiance s’installe entre les
grandes banques ; une banque savait bien ce qu’elle a dans
son bilan mais ne savait pas ce qu’il en était dans le bilan
d’une autre banque. Les banques ne se prêtent alors plus car
elles ne savaient pas quelle sera l’ampleur des pertes de
leurs concurrentes. Les bourses ont chuté et le marché
interbancaire est devenu paralysé : crise de liquidités.
Finalement les Banques centrales des pays industrialisés ont
dû intervenir en injectant les sommes nécessaires afin de
désamorcer une vraie crise qui allaient être très grave.
Seules les règles de pratiques comptables (Bilans et autres
états publiés) et l’obligation de Transparence et de
communication leur avaient acculé à s’exprimer sur leur
degré d’implication dans les subprimes en donnant des
chiffres sur les pertes qui ont déprécié la valeur de leurs
actifs.
Ainsi et à titre indicatif, voici quelques répercussions
communiquées par certaines banques
Internationales :
- HSBC : la première banque européenne avait dû constituer
une provision pour dépréciation d’environ 880 Millions $ suite
à la fermeture de sa branche américaine spécialisée dans les
crédits hypothécaires à risque (Decision One mortgage) ;
- NIBC : la Banque d’affaires néerlandaise annonce une perte
de 137 Millions $ pour le seul premier semestre 2007 ;
- Northern Rock : la banque anglaise spécialisée dans les
crédits immobiliers avait échappé de justesse à la faillite à
cause de la pénurie de liquidité, aggravée par la méfiance de
ses clients épargnants qui se sont dépêchés en masse pour
récupérer leurs fonds déposés (retrait de 12% des montants
déposés) ;
- UBS : la banque suisse avait déclaré une perte estimée
entre 510 et 680 millions $ et une suppression de 1500
postes de travail;
- Citigroup : la première banque américaine avait annoncé
une chute de 60% de son bénéfice net du troisième trimestre
2007 ;
- Etc.
Les banques jouent un rôle de premier plan dans la
dynamique économique. La croissance économique crée de
gros besoins en argent que les banques satisfont en prêtant
aux entreprises, aux ménages, aux investisseurs, … Si les
banques fragilisées par la crise des subprimes n’ont plus la
capacité suffisante pour financer l’économie, c’est alors le
risque de récession qui plane dans l’horizon. Et même si les
banques centrales continuent à réduire leurs taux directeurs.
Le risque de récession reste très probable. Cela impacte
significativement le moral des investisseurs qui, en
conséquence, s’empêcheront de prendre du risque. Les
ménages pourront baisser leur consommation à cause de la
raréfaction des crédits du fait d’une part, des problèmes de
liquidités et des dépréciations d’actifs des banques, et
d’autres part, du fait de durcissement des procédures d’octroi
des crédits.
La crise des subprimes est loin d’être finie malgré les
déclarations officielles qui tentent d’apaiser les craintes et les
tensions. Les experts disent que le pic pourrait être atteint à
l’hiver 2009, ce qui renforce encore la défiance sur les
marchés financiers déjà déstabilisés. La faiblesse du dollar
américain et la hausse des cours de pétrole viennent aussi
pour alimenter le pessimisme des acteurs économiques.
Après tout cela, une question très importante s’impose : Est-
ce que les créanciers étrangers feront-ils toujours confiance
dans l’économie américaine ? Une question soulevée par la
crise des subprimes et dont la réponse négative pourrait
remettre en cause l’équilibre actuel de l’économie mondiale.
Les jours qui viennent apporteront des indices… La forte
demande sur l’Or pourrait en être un. En fait, devant la
baisse continuelle de la valeur du dollar américain, les
réserves libellées en dollars con Il est donc paradoxal et
même tragique que, d'une part, l’on attribue la crise
financière et économique au fonctionnement libre des
marchés – alors qu’elle a été provoquée par une mauvaise
politique monétaire – et que, d'autre part, l’on attende
maintenant des solutions de la politique économique, alors
qu’il conviendrait de faire confiance aux marchés ! Compte
tenu du matraquage idéologique auquel est soumise
l’opinion, on comprend que les hommes politiques soient
tentés de se précipiter dans la brèche ainsi ouverte, ce qui
leur permet d’apparaître comme des sauveurs. Mais les
victimes en seront les citoyens eux-mêmes. Les États
décident actuellement, un peu partout dans le monde, de «
mobiliser » des centaines de milliards d’euros pour sauver
des banques en faillite, pour aider des entreprises en
difficulté, pour accroître artificiellement le pouvoir d’achat,
alors qu’ils ne savent absolument pas quels ajustements sont
nécessaires dans les structures productives afin de retrouver
des situations d’équilibre. Mais ce faisant, ils ne créent
aucune richesse, ils ne font que déplacer les richesses créées
par les citoyens. Pour financer ces folles dépenses, ils ont
recours à l’impôt – diminuant d’autant le pouvoir d’achat des
citoyens – ou à l’emprunt – limitant alors les ressources
nécessaires à l’investissement.tinueront à perdre de leur
valeur et l’or constituerait une alternative très sûre pour
contrer ce risque imminent. L’Or est probablement en train de
changer de rôle pour supplanter le dollar en perte de
puissance.
Voici donc quelques répercussions causées par la crise des
subprimes sur le système financier mondial. Une question
s’impose : Y a-t-il des répercussions sur le système bancaire
marocain ?

2-REPERCUSSIONS SUR LE SYSTEME BANCAIRE


MAROCAIN

Apparemment, la crise des subprimes qui déstabilise le


système financier mondial semble épargner notre pays,
comme d’ailleurs à chaque crise mondiale que connaissaient
les places financières internationales, la place de Casablanca
(SBVC) restait non atteinte voire enregistrait même une
tendance favorable dans les temps où les plus grands indices
boursiers observaient des baisses importantes.
L’explication de ce comportement de notre système financier
national, paradoxalement opposé à la tendance des grandes
places financières, réside en fait dans sa très faible
corrélation avec les bourses mondiales. La SBVC est toujours
en quête de maturité et le volume global des affaires n’est
pas encore arrivé au point d’intéresser des investisseurs
internationaux plus importants…
Les Hedge Funds qui sont très impliqués dans les crédits
subprimes et qui ont transmis la crise aux banques
internationales ne sont pas encore présents à la bourse de
Casablanca. De même pour les institutions spécialisées dans
les actifs immobiliers qui ne sont également pas encore
présents à la SBVC (une loi régissant l’activité de titrisation
des crédits immobiliers est encore en étude au niveau du
Parlement).
En fait, malgré cette situation, on ne peut dire que l’impact
de la crise des subprimes sur notre économie est nul mais on
peut avancer qu’il est plutôt limité et ne présente pas de
risque. L’impact que nous pouvons noter concerne Maroc
Télécom qui est cotée à la bourse de Paris et qui peut être
touchée par des liquidations de positions par certains fonds
d’actions. Un autre impact pourrait être envisagé, bien qu’il
ne s’est pas encore produit, serait le fait que certains
investisseurs étrangers présents à la SBVC et qui pourraient
également liquider leurs positions sur la place s’ils sont
touchés par les subprimes ailleurs. Certains avancent encore
plus qu’il pourrait y avoir d’impact négatif su l’acquisition des
résidences secondaires financés à partir de fonds européens,
qui si touchés par les subprimes, vont resserrer leurs
procédures de crédits. Au-delà de ces trois risques que j’ai
cités plus haut, un autre s’ajoute et dont les conséquences
pourrait peser plus lourd sur l’économie nationale, ce risque
est lié à la dévalorisation du dollar américain qui constitue
une principale composante de notre réserve de devise. Si la
FED continue sa politique de baisse du dollar, le Maroc
supportera des pertes importantes mais qui peuvent être
évitées en optant pour des réserves en Or qui observe une
tendance continue à la hausse.
Mais, si la crise des subprimes américains n’a pas vraiment
eu de répercussions notables sur le système bancaire
marocain, elle a néanmoins alimenté des craintes sur une
éventuelle crise pareille au Maroc vu qu’il y a beaucoup de
similitude de la situation actuelle du marché de l’immobilier
au Maroc avec celle qui a conduit à la crise aux Etats-Unis ; Il
y a une vraie bulle immobilière, les prix du foncier ont
considérablement augmenté depuis quelques années et les
banques de la place y ont participé en octroyant de plus en
plus de crédits immobiliers, même en faveur des ménages
vulnérables dont le revenu faible et irrégulier fait d’eux trop
risqués au vu des principes prudentiels de la pratique
bancaire. Et même si ces crédits à risques sont
systématiquement garantis par l’Etat (Fogarim), le poids
grandissant de leur valeur dans le bilan des banques pourrait
pousser à plus de crainte dans les temps qui viennent :
durant l’année 2007, les banques marocaines ont débloqué
des crédits immobiliers auprès de 28000 ménages à risque
faisant ainsi progresser l’encours des crédits immobiliers de
30,8% sur une seule année (94 Milliards de dirhams contre
seulement 30 Milliards cinq ans auparavant !), et à en
rajouter que 42% des crédits accordés sont à taux variables,
ce qui menace la capacité de remboursement de ces
ménages si, éventuellement, les taux directeurs de
BAM augmenteront dans le futur.
Malgré ce décor, les banquiers marocains affichent optimisme
et écartent tout scenario de crise éventuelle de l’immobilier
au Maroc. Bank al-Maghrib, de sa part, a appelé à la mise en
place d’un système de détection précoce de crise et a
également externalisé le service central des risques à
Experian Maroc ce qui devrait permettre, en principe, de
mieux gérer les risques et la solvabilité.

Solutions proposés pour y remédier


Face à ce qui s'apparente à une banqueroute généralisée, les banques centrales
et les Etats tentent de venir en aide à tous les établissements les plus fragiles
pour éviter des faillites qui auraient des conséquences très importantes sur
l'économie réelle. Des sorties de crise sont exploitées :

1. Les banques centrales injectent de nouveau des liquidités pour que ces
banques puissent emprunter. Mais cette solution a des limites : la création
monétaire doit être fortement encadrée sinon, il y a un risque très élevé
d'inflation. Les prix pourraient s'envoler et accélérer ainsi la propagation de la
crise dans l'économie réelle.

2. Les banques centrales volent au secours de certaines banques en récupérant


à leur compte les titres dépréciés, comme les subprimes. C'est ce qu'a fait la
banque centrale américaine en mars pour sauver la banque d'investissement
Bear Stearns. La banque centrale américaine a récupéré 29 milliards d'actifs
toxiques (dépréciés et peu surs) et facilité la reprise de Bear Stearns par une
autre banque JP Morgan. Là encore, cette solution a des limites. La banque
centrale américaine ne peut effacer d'un seul coût des milliards de perte pour
chaque banque en difficulté.

On prévoit aussi comme solutions :

3. Des normes comptables et prudentielles plus proches de l’économie :


l’économie étant
cyclique, un assouplissement des règles comptables permettrait “d’absorber”
les turbulences des
marchés sans avoir recours à des débouclages massifs de positions et ainsi
éviter certaines
faillites. Cela pourrait passer par une évaluation des actifs à la valeur
historique (valeur des actifs
financiers à leur date d’achat). Les données financières des banques
traduiraient, de ce fait, une
stratégie de placement à long terme.

4. Contrôler davantage les attributions de prêts, notamment ceux à taux


variables.

5. Rationaliser l’ingénierie financière : surveiller les montages abusifs de


titrisation, réserver
aux professionnels (entreprises) certains instruments financiers de couverture
(vente à
découverte) et les interdire à la spéculation.

Conclusion :
Il est donc paradoxal et même tragique que, d'une part, l’on attribue la crise
financière et économique au fonctionnement libre des marchés – alors qu’elle
a été provoquée par une mauvaise politique monétaire – et que, d'autre part,
l’on attende maintenant des solutions de la politique économique, alors qu’il
conviendrait de faire confiance aux marchés !Compte tenu du matraquage
idéologique auquel est soumise l’opinion, on comprend que les hommes
politiques soient tentés de se précipiter dans la brèche ainsi ouverte, ce qui
leur permet d’apparaître comme des sauveurs. Mais les victimes en seront les
citoyens eux-mêmes. Les États décident actuellement, un peu partout dans le
monde, de « mobiliser » des centaines de milliards d’euros pour sauver des
banques en faillite, pour aider des entreprises en difficulté, pour accroître
artificiellement le pouvoir d’achat, alors qu’ils ne savent absolument pas
quels ajustements sont nécessaires dans les structures productives afin de
retrouver des situations d’équilibre. Mais ce faisant, ils ne créent aucune
richesse, ils ne font que déplacer les richesses créées par les citoyens. Pour
financer ces folles dépenses, ils ont recours à l’impôt – diminuant d’autant le
pouvoir d’achat des citoyens – ou à l’emprunt – limitant alors les ressources
nécessaires à l’investissement.

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