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La crise financière initiée en 2007 et encore en cours en 2009 est une crise
financière marquée par une crise de liquidité interbancaire et une crise du crédit
(Crédit Crunch : Resserrement du crédit), qui a débuté vers juillet 2007. Elle
trouve son origine dans le dégonflement de bulles économiques et par les pertes
importantes des établissements financiers provoquées par la crise des supprimes.
Elle a entraîné comme conséquence une chute des cours des marchés boursiers
et la crise économique de 2008-2009 qui provoque un ralentissement
généralisé de l'activité économique, voire des récessions dans plusieurs pays à
partir de 2008 .
Le contexte de la crise :
Subprime : déclenchement de la crise
La crise actuelle a débuté avec les difficultés rencontrées par les ménages
américains à faible revenu pour rembourser les crédits, appelés subprimes, qui
leur avaient été consentis pour l’achat de leur logement.
Un Subprime est un crédit à risque que l’on va offrir à un client qui ne présente
pas toutes les garanties nécessaires et suffisantes pour bénéficier des taux
d’intérêts préférentiels. Aux USA, il s’agit d’un crédit hypothécaire
(immobilier) dont le logement du client (emprunteur) est pris en garantie en cas
de défaut de paiement.
Ces crédits étaient destinés à des emprunteurs qui ne présentaient pas les
garanties suffisantes pour bénéficier des taux d’intérêt préférentiels « prime rate
», mais seulement à des taux moins préférentiels (« subprime »).
1. Les banques centrales injectent de nouveau des liquidités pour que ces
banques puissent emprunter. Mais cette solution a des limites : la création
monétaire doit être fortement encadrée sinon, il y a un risque très élevé
d'inflation. Les prix pourraient s'envoler et accélérer ainsi la propagation de la
crise dans l'économie réelle.
Conclusion :
Il est donc paradoxal et même tragique que, d'une part, l’on attribue la crise
financière et économique au fonctionnement libre des marchés – alors qu’elle
a été provoquée par une mauvaise politique monétaire – et que, d'autre part,
l’on attende maintenant des solutions de la politique économique, alors qu’il
conviendrait de faire confiance aux marchés !Compte tenu du matraquage
idéologique auquel est soumise l’opinion, on comprend que les hommes
politiques soient tentés de se précipiter dans la brèche ainsi ouverte, ce qui
leur permet d’apparaître comme des sauveurs. Mais les victimes en seront les
citoyens eux-mêmes. Les États décident actuellement, un peu partout dans le
monde, de « mobiliser » des centaines de milliards d’euros pour sauver des
banques en faillite, pour aider des entreprises en difficulté, pour accroître
artificiellement le pouvoir d’achat, alors qu’ils ne savent absolument pas
quels ajustements sont nécessaires dans les structures productives afin de
retrouver des situations d’équilibre. Mais ce faisant, ils ne créent aucune
richesse, ils ne font que déplacer les richesses créées par les citoyens. Pour
financer ces folles dépenses, ils ont recours à l’impôt – diminuant d’autant le
pouvoir d’achat des citoyens – ou à l’emprunt – limitant alors les ressources
nécessaires à l’investissement.