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PRESENTATION
DE L'HYDRAULIQUE
Un abus de langage a étendu cette appellation à l'étude des circuits d'huile en remplacement du terme
oléolique.
- l'hydrostatique qui étudie les propriétés des liquides au repos et à faible vitesse, (0 à 20 m/s).
La pression est le paramètre dominant de la puissance, la vitesse d'écoulement est généralement faible.
- l'hydrodynamique qui étudie les propriétés des fluides en mouvement à hautes vitesses,
(environ 100m/s).
Un fluide en mouvement est caractérisé par son débit (qui détermine une vitesse d'écoulement dans une
section de passage) sous une certaine pression.
- l'hydrocinétique qui étudie l'énergie libérée par l'impact d'un fluide se déplaçant à très haute
vitesse.
HYDRAULIQUE
HYDROSTATIQUE HYDRODYNAMIQUE
HYDROCINETIQUE
L'hydrostatique
L'hydrostatique est l'application de l'hydraulique utilisée pour faire fonctionner à très faible vitesse des
vérins et moteurs.
L'hydrocinétique
L'hydrocinétique est l'application de l'hydraulique utilisée pour faire fonctionner les convertisseurs
(élément d'une chaîne cinématique de transmission).
L'hydraulique est capable de transmettre un mouvement sous un effort dans un temps, donc une
puissance.
Un circuit est dit ouvert lorsque le débit de la pompe retourne dans le réservoir en fin de circuit.
* d'un ou plusieurs distributeurs pour diriger l'huile dans les différentes parties du circuit,
* d'un filtre pour arrêter les particules d'usure ou de pollution véhiculées par l'huile.
Au neutre, installation au repos, si le débit est arrêté par le distributeur, le circuit est dit à centre
fermé.
Un circuit est dit fermé lorsque le débit de la pompe alimente un moteur hydraulique, le retour du
moteur est ré aspiré par la pompe.
Un circuit hydraulique fermé se compose d'un circuit de puissance et d'un circuit annexe destiné à pallier
des problème de fonctionnement
* de clapets de gavage,
* d'un filtre pour arrêter les particules d'usure véhiculées par l'huile.
L'Hydraulique a remplacé les trains de pignons, les arbres de transmission, les treuils, les
câbles...
La conception des machines et la conduite ont été profondément modifiées, entraînant une
amélioration considérable des performances.
- Souplesse de fonctionnement.
- Précision de commande.
- Rapidité de réponse.
- Protection possible pour diminuer l'influence des chocs extérieurs sur les équipements.
- Moins d'inertie.
- Commande à distance facile à réaliser: par circuit de pilotage hydraulique, pneumatique, électrique.
- Des commandes n'opposant qu'un effort minime suffisent à assurer les manœuvres souhaitées.
* risque d'air dans les circuits entraînant une élasticité dans les fonctionnements et des
échauffements.
* diagnostic complexe
* risque d'incendie.
* effet Diesel (explosion des matières combustibles par action de la chaleur en présence d'air).
L'hydraulique moderne est complexe, elle utilise de plus en plus un environnement électrique et
électronique.
Cette complexité demande des compétences à tous les niveaux, concepteurs, utilisateurs et
personnels d'entretien.
Un débit est une quantité (en hydraulique un volume d'huile) passant en un point d'un circuit pendant un
certain temps.
L'unité légale pour exprimer le débit est le mètre cube par seconde.
Les débits courants mesurés sur nos matériels étant faibles, on préfère employer un sous-multiple : le
litre par minute.
REMARQUE :
REMARQUE:
Un débit peut être créé par différents moyens adaptés au fonctionnement d'une machine mobile.
Dans ce cas le débit est fonction, d'une part, de la grosseur de l'orifice et, d'autre part, de la hauteur de
charge (H).
AVANTAGES :
INCONVENIENTS :
Le débit n'est pas constant puisqu'il dépend de la hauteur de charge (H), valeur qui diminue au fur et à
mesure que le réservoir se vide.
UTILISATIONS :
Alimentation d'un circuit à faible débit et basse pression, par ex. : l'alimentation d'un carburateur de
moteur à explosion (moteur de lancement), château d'eau.
Le débit est fonction, d'une part du diamètre du cylindre et, d'autre part, de la vitesse d'avancement du
piston.
AVANTAGES :
INCONVENIENTS :
UTILISATION :
AVANTAGES :
INCONVENIENTS :
EXEMPLE DE POMPES :
Comment faut-il modifier le vérin pour que la vitesse de déplacement soit conservée lorsque la
pompe est entraînée à demi- régime?
Le même moteur, tournant à plein régime entraîne une pompe de cylindré double.
Le vérin étant le même, quelle sera sa vitesse de sortie et le temps de déplacement?
Conclusion :
La vitesse du vérin = Débit de la pompe / Section du vérin
LE DEBITMETRE
Le débitmètre indique le débit de l'huile qui le traverse en mesurant la vitesse du fluide à travers une
restriction connue.
Différentes technologies sont utilisées pour mesurer le débit.
- ( ∆P), par mesure de la ∆P de chaque côté d'une restriction.
- (turbine), par mesure de la vitesse de rotation d'une turbine entraînée par l'huile.
- (tiroir), par mesure d'une force hydraulique consécutive à une ∆P sur une restriction.
- (comptage de particules), par mesure de la vitesse de passage de particules contenues dans l'huile à
travers un tube de référence.
LE TEMPS DE CYCLE
La mesure du temps mis pour déplacer un récepteur connu sur une longueur connue permet de calculer
le débit qui l'alimente.
Le volume écoulé dans un bac pendant 1 minute ou une fraction de minute permet de mesurer un débit
faible.
Ce moyen convient pour mesurer des débits de fuite ou de drainage.
Le principe consiste à mesurer la ∆P aux bornes d'un clapet anti-retour en fonction de la section de
passage.
Les deux informations sont amenées au boîtier par deux flexibles capillaires H.P. sans aucun signal
électrique.
Les deux informations sont traduites directement en débit par un manomètre différentiel.
La conception en paroi mince du clapet le rend peu sensible à la viscosité.
Cette technologie n'autorise qu'un seul sens de passage.
Le principe de fonctionnement est basé sur la mesure de la vitesse de rotation (par un capteur
magnétique) d'une turbine entraînée par le flot d'huile à travers un orifice calibré.
L'information est transmise à travers un câble électrique sur un boîtier; l'affichage se fait sur un écran.
Certains constructeurs ont prévu la mise en mémoire des valeurs et la possibilité de restitution sur
imprimante.
Les valeurs peuvent être enregistrées sous forme de tableaux ou de courbes, ce qui permet de suivre
l'évolution du débit dans le temps.
Le principe de fonctionnement est basé sur la mesure du déplacement du tiroir qui est proportionnel au
débit de passage.
L'information de déplacement est transformée électroniquement pour indiquer le débit sur l'affichage du
boîtier.
Les mesures peuvent être restituées sur une imprimante.
Le débitmètre est alimenté par la pompe, le débit est ensuite renvoyé au réservoir, éventuellement en
passant par un filtre.
Un contrôle sous pression oblige à installer une restriction réglable, appelée plus couramment vanne
pointeau (attention aux résiduelles).
Le fonctionnement du système est interrompu, les informations pour la régulation peuvent manquer.
La pompe n'est plus protégée contre les hautes pressions, (attention au réglage de la restriction).
La méthode du temps de cycle permet une estimation rapide sans intervention sur la machine.
Le temps de cycle est le temps mis par un vérin pour parcourir une course complète, entrée ou sortie
Le temps de cycle est le temps mis par un moteur pour effectuer un certain nombre de tours ou effectuer
le déplacement d'une machine sur une distance déterminée.
Le temps de cycle mesuré est correct, le débit est considéré correct.
Le temps de cycle est supérieur à la spécification, le débit est faible.
Le temps de cycle est inférieur à la spécification, le débit est important.
Le temps de cycle est théorique, il est déterminé par:
- La cylindrée de la pompe,
Pour une pompe à cylindrée variable, la cylindrée prise en compte est la cylindrée maxi de la
pompe, soit en travaillant à faible pression ou en neutralisant la régulation.
- Le régime de rotation moteur / pompe
Le régime moteur est généralement au maximum, (conditions normales de travail).
- Le volume ou la cylindrée du récepteur.
Le volume d'un vérin est calculé à partir des ses dimensions ou fourni par le constructeur.
La cylindrée d'un moteur est fournie par le constructeur.
Le débit peut être calculé par la relation;
Débit = Volume du vérin
Temps
Le débit d'une pompe indiqué par un constructeur dans les spécifications tient compte:
- de la cylindrée,
- du régime de rotation,
- de la pression .
Pour comparer les relevés effectués sur machine avec les spécifications, il faut:
- verrouiller éventuellement la cylindrée de la pompe,
- effectuer les relevés à la pression préconisée,
- relever simultanément le débit et le régime pour pouvoir effectuer un calcul de correction.
Il faut convertir le débit relevé en débit corrigé pour tenir compte du régime de spécification.
Spécification à 2200 tr/min : 473 l/min à vide ,435 l/min en charge (pression maxi)
Pour connaître l'état d'une pompe, il est nécessaire d'effectuer deux relevés de débit:
- un relevé de débit (corrigé) à pression nulle,
- un relevé de débit (corrigé) à pression élevée.
La différence de débit correspond aux fuites vers le carter et aux fuites entre admission et refoulement.
Le taux de fuite, exprimé en pourcentage, est un moyen d'exprimer l'importance des fuites, donc l'état de
la pompe.
Le taux de fuite est obtenu par calcul:
Les pressions sont classées en six groupes, en fonction des valeurs rencontrées dans les circuits.
La pression atmosphérique (Pa) varie autour de 1 033 millibars.
Vers 1654 Blaise PASCAL (Mathématicien, physicien, philosophe et écrivain français - 1623-1662)
énonce un principe qui peut se résumer ainsi :
La pression qui règne dans un liquide au repos se transmet normalement (⊥) sur toutes les surfaces en
contact avec le liquide, donc en tous points d'un circuit.
La pression évolue de 0,1 bar par mètre de hauteur.
La charge au contact du fluide crée une pression (à condition qu'il y ait résistance à l'écoulement du
débit)
Le débit d'une pompe ne rencontre aucune résistance s'opposant à son écoulement; il n'y a pas de
pression dans le circuit.
Le débit est gêné dans son écoulement; un manomètre placé sur le circuit indique la présence d'une
pression.
Si l'opposition à l'écoulement augmente, la pression augmente.
La pression sera maximum lorsque le débit sera totalement arrêté dans le circuit.
La pompe crée un débit; la résistance à l'écoulement de ce débit par la charge engendre une pression à
l'intérieur du circuit.
Dans un circuit hydraulique, on peut considérer statique l'huile comprise entre le limiteur de pression et
le récepteur immobile, soit en butée, soit sous l'effet de la charge.
Lorsqu'il y a débit, le principe de Pascal doit être corrigé pour tenir compte des pertes de charges.
Il faut tenir compte des frottements de l'huile sur les surfaces de contact et dans les restrictions.
La force mécanique développée par le récepteur dépend de la pression dans le circuit et de la surface
sur laquelle cette pression agit :
On conçoit la nécessité d'une soupape pour limiter la pression à des valeurs raisonnables, c'est-à-dire
compatibles avec la construction de la machine et les travaux normalement exigés.
- La pression varie en sens INVERSE de la surface, nous dirons que :
Cette étude des relations entre PRESSION, FORCE et SURFACE nous fait retrouver la formule:
Le manomètre à aiguille.
La plupart des manomètres à aiguille fonctionnent à partir de la déformation d'un tube dit de Bourdon.
Le manomètre électronique.
Cet outillage utilise un capteur et un boîtier de calcul et d'affichage électronique.
Le mano-contact
Ce composant ouvre ou ferme un circuit électrique en fonction de la pression ressentie.
Précision de la mesure :
Les manomètres sont regroupés par classe, chaque classe indique le pourcentage d'écart admissible du
manomètre par rapport à la valeur extrême de l'échelle.
Exemple : Un manomètre 0 à 250 bar classe 2 a une lecture précise à ± 2% de 250 bar soit ± 5 bar.
Le manomètre électronique est constitué d'un ou plusieurs capteurs reliés à un boîtier de calcul et
d'affichage.
Le manomètre électronique permet des mesures de pression très précises.
La restitution des valeurs peut se faire sur imprimante, sous forme de tableau ou de graphique.
Un graphique permet de suivre l'évolution de pressions en fonction du temps.
Les différents capteurs utilisés sont les capteurs piésorésistifs et les capteurs à couche mince.
Le capteur piésorésistif transforme une information de pression générée par un quartz, en une
information électrique. Les avantages de ce type de capteur, sont une grande stabilité de pression et
une grande résistance aux pointes de pression; il a comme inconvénients d'être onéreux de craindre les
chocs et de manquer de précision.
Le capteur à couche mince transforme une information de pression générée par un pont de jauge en
une information électrique. Les avantages de ce type de capteur, sont sa grande précision, sa résistance
aux chocs et son prix, il a comme inconvénient de manquer de stabilité.
Ces capteurs ont une marge d'erreur maximum de 0,5% de la plage maximum
Exemple:
Pour un capteur 0-450 bar la garantie de précision est de 2,25 bar
Pour un capteur 0-50 bar la garantie de précision est de 0,25 bar
Pour un capteur -1- +9 bar la garantie de précision est de 0,05 bar
Dans un circuit où circule un débit d'huile, la pression en amont est toujours supérieure à la pression en
aval.
Il y a une perte de pression ou perte de charge, généralement désignée par ∆P (Delta P, différence de
pression).
La perte de charge est dite "distribuée" quand elle concerne l'ensemble d'une canalisation ou d'un
circuit.
La perte de charge est dite "localisée" quand elle concerne un raccord, un coude, un étranglement ou un
composant.
Elle peut atteindre une valeur très importante qu'il ne faut pas négliger.
Les pertes de charges sont la conséquence des frottements
- entre fluide et paroi (tuyauterie, raccord, composant)
- entre les molécules du fluide lui-même.
Une augmentation des pertes de charges se traduit par une augmentation de puissance perdue
(mauvais rendement, échauffement de la charge d'huile).
Par l'orifice, un débit circule dans la ligne à la hauteur du fluide dans les tubes manométriques et baisse
pour se stabiliser selon une droite D.
La hauteur du fluide dans les tubes est en fonction de la pression qui règne à leur base.
La pression décroît au fur et à mesure que l'on s'éloigne du réservoir, (la longueur de frottement
augmente).
La hauteur H correspond à la ∆P.
AUGMENTATION DU DEBIT
A une augmentation du débit dans la ligne correspond une augmentation de H, donc de la ∆P.
La perte de charge augmente avec le débit.
REMARQUE :
Au-delà d'une certaine vitesse du fluide, une augmentation du débit provoque une importante perte de
charge. Une étude approfondie des phénomènes de frottement ferait apparaître un changement dans
l'écoulement du fluide.
Faible vitesse écoulement laminaire
Grande vitesse écoulement critique ou turbulent lisse
Très grande vitesse écoulement turbulent
AUGMENTATION DE LA SECTION
Le type d'écoulement et la perte de charge dans une tuyauterie peuvent être déterminés par lecture sur
un tableau.
Paramètres à connaître :
- la viscosité de l'huile (choix du tableau)
- le débit en l/mn
- le diamètre intérieur de la tuyauterie en mm.
Exemple :
Si on fait passer un débit de 50 l/min dans un tuyau de diamètre intérieur 16 mm on aura 0,3bar de perte
de charge par mètre de tuyau, l'écoulement est dit laminaire.
Si on fait passer un débit de 50 l/min dans un tuyau de diamètre intérieur 10 mm on aura 2,5bar de perte
de charge par mètre de tuyau, l'écoulement est dit turbulent.
Nombre de Reynolds
Suivant la section des canalisations et la vitesse du fluide nous obtenons 3 formes d'écoulement
- Ecoulement laminaire :
Aucun tourbillon important ne vient perturber le trajet effectué par le fluide; dans un tel écoulement les
particules constituant le fluide circulent parallèlement entre elles.
- Ecoulement turbulent:
Le trajet du fluide est soumis à des tourbillons. Les particules ne circulent plus en bon ordre dans une
direction, mais s'influencent et se font obstacle mutuellement.
- Ecoulement critique
Re = Vt x D
Vc
Re : Nombre de Reynolds
Vt : Vitesse du fluide en m/s
D : ∅ de la canalisation en m
Vc : Viscosité cinétique en m²/s
Re critique ≈ 2300
Ecoulement laminaire : Re < Re critique
Ecoulement turbulent : Re > Re critique
Supposons que la pression créée par l'effort résistant soit de 10.000 kPa dans le vérin; pression
indiquée par le manomètre B.
Notons les pressions indiquées par le manomètre A pour différents régimes de la pompe pendant le
déplacement du vérin.
ANALYSE :
1. La pression indiquée par le manomètre B en aval de la restriction ne varie pas avec le débit.
Elle ne dépend que de l'effort résistant.
2. La pression indiquée par le manomètre A en amont de la restriction augmente avec le débit de la
pompe.
3. Nous pouvons en déduire que les pressions relevées en A dépendent de la charge du vérin et du
débit de la pompe.
4. Pour faire abstraction de la charge du vérin, étudions l'évolution de la différence de pression
∆P = A - B.
5. Le tableau ci-contre montre bien que ∆P est proportionnelle au débit de la pompe.
Nous constatons que chacune des valeurs de ∆P peut être obtenue en multipliant le carré du débit
par 5.
Ici, le chiffre 5 est un coefficient caractéristique de la restriction.
Une étude plus poussée nous amènerait à la conclusion suivante :
- si nous restreignons un circuit hydraulique les différences de pression entre l'amont et l'aval de
l'étranglement sont proportionnelles au carré du débit, quelle que soit la charge.
Cette différence de pression se note ∆P et en appelant le débit Q, la formule s'écrit :
∆P = KQ2
Le coefficient K dépend de la restriction, et d'elle seule.
Puissance = TRAVAIL
TEMPS
Puissance
L'unité légale est le watt, W.
Dans la pratique, on utilise le kilo watt, kW.
Travail.
L'unité de travail est le joule, J.
Le joule est le travail produit par une force de un newton, N, dont le point d'application se déplace de un
mètre dans la direction de la force.
Temps
L'unité de temps est la seconde.
L'ancienne unité de puissance, le cheval (ch) correspondant à la puissance nécessaire pour soulever
une charge de 75 kilogrammes à 1 mètre de hauteur en 1 seconde.
L'ancienne unité de puissance, le "horse power" (H.P.) correspondant à la puissance nécessaire pour
soulever une charge de 33 000 Livres anglaises à 1 pied de hauteur en 1 minute.
W kW Ch H.P.
1 Watt 1 0,001 0,00136 0,00134
1 kilo Watt 1000 1 1,359 1,341
1 Cheval 736 0,736 1 0,986
1 H.P. 746 0,746 1,014 1
PUISSANCE MECANIQUE
PUISSANCE =———————————————
FORCE X ESPACE PARCOURU
TEMPS
Afin d'obtenir la puissance en ancienne unité, des coefficients de correction sont utilisés:
P ch = Q l/mn x kg/cm²
450
P ch = Q l/mn x bar
442
P kw = Q l/mn x bar
600
PUISSANCE HYDRAULIQUE
PUISSANCE =—————————————————
PRESSION X SURFACE X ESPACE
TEMPS
Valeur de rendement
Par expérience, technologie du type:
- entraînement par réducteur, régulation à servocommande, rendement 80%
- entraînement direct, régulation load sensing, rendement 90%
La puissance hydraulique (Débit x Pression) doit utiliser la puissance moteur de telle sorte que le produit
Débit x Pression soit toujours <= puissance moteur.
Le débit peut être important, la pression doit être faible.
Lé débit peut être faible, la pression pourra être élevée.
C'est le rôle d'une régulation à puissance constante.
Les différents points de fonctionnement déterminent une courbe de puissance.
TRACE DE LA COURBE
La puissance hydraulique (Débit x Pression) n'est disponible que si le moteur Diesel fournit une
puissance mécanique suffisante.
Puissance utile
La puissance utile est la puissance utilisable en sortie du récepteur hydraulique après toutes les
transformations effectuées dans l'installation.
Rendement
Les transformations d'énergie successives font intervenir de nombreux composants, chacun ayant des
frottements mécaniques à vaincre et des fuites d'huile.
Il y a une perte d'énergie sur chaque composant donc une perte de rendement.
L'énergie perdue est évacuée sous forme de chaleur, par frottement ou laminage.
Rendement global :
Le rendement mécanique d'un appareil dépend de la force nécessaire pour vaincre les frottements.
- Frottement des arbres sur les paliers et joints d'étanchéité.
- Frottement des pistons dans les cylindres
- Frottement des barillets sur les glaces....
Cette puissance, prélevée sur la puissance disponible, n'est pas restituée à l'utilisation.
La puissance mécanique que la pompe peut convertir en puissance hydraulique est égale à la puissance
absorbée moins la puissance perdue.
Puissance convertie
(hydraulique)
Perte
(mécanique)
Puissance absorbée
(mécanique)
Puissance convertie
Rendement mécanique =
Puissance convertie + Perte
La puissance hydraulique que le récepteur peut convertir en puissance mécanique, est égale à la
puissance absorbée moins la puissance perdue.
Puissance absorbée
(hydraulique)
Perte
(mécanique)
Puissance convertie
(mécanique)
Puissance convertie
Rendement mécanique =
Puissance convertie + Perte
Le rendement volumétrique d'un appareil dépend des pertes d'huile générées par les jeux fonctionnels
nécessaires dans les montages mécaniques.
Ces fuites d'huile sont souvent nécessaires pour assurer la lubrification des pièces en frottement.
Une fuite est un débit qui évacue de l'huile sous une certaine différence de pression.
Il y a donc une puissance hydraulique absorbée par les fuites qui se dissipe sous forme de chaleur.
Un débit de fuite passant à travers une restriction obéit à la relation ∆P = KQ²
∆P = Différence de pression
K = Coefficient, caractérise l'orifice
Q = Débit d'huile
L'expérience démontre que le débit de fuite augmente au carré par rapport à la section.
Le débit de fuite augmente avec la pression.
Le débit refoulé par la pompe est inférieur au débit aspiré, il faut lui enlever le débit de fuite.
Débit refoulé
Débit de fuite
Débit aspiré
Le débit restitué par le récepteur est inférieur au débit absorbé, il faut lui enlever le débit de fuite.
Débit absorbé
Débit de fuite
Débit restitué
Débit restitué
Rendement volumétrique =
Débit restitué + fuite