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INTRODUCTION :
La finance islamique :
Aux investisseurs désireux d’obéir aux lois (la charia) qui régissent la vie quotidienne
des musulmans. Ces lois interdisent de verser ou de percevoir un intérêt (faire un bénéfice
en échangeant de l’argent contre de l’argent est considéré immoral), exigent que toutes les
transactions financières se fondent sur une activité économique réelle et prohibent
l’investissement dans des secteurs comme le tabac, l’alcool, le jeu et l’armement.
Quelles sont les raisons du récent essor de la finance islamique?
La première est la forte demande du grand nombre de musulmans, émigrés ou non,
qui recherchent des services financiers conformes à la charia. La deuxième est
l’augmentation de la manne pétrolière, qui fait exploser la demande d’investissements
acceptables dans la région du Golfe. La troisième tient au caractère compétitif de beaucoup
de ces produits, qui attirent les investisseurs, musulmans ou non.
La finance islamique occupe une place minuscule dans le système financier mondial :
Pour qu’elle décolle, les pays du golf doivent surmonter des obstacles
réglementaires. Instaurer de la confiance dans cette nouvelle discipline
En quoi consiste la finance islamique?
Le fait que les lois islamiques interdisent de verser ou de toucher un intérêt
n’implique pas Qu’elles défendent de gagner de l’argent ou encouragent le retour à une
économie fondée Uniquement sur les espèces ou le troc. Elles incitent toutes les parties à
Prennent la forme de contrats entre les fournisseurs et les utilisateurs de fonds afin
de gérer le risque. Du côté des avoirs, les banques islamiques mènent des activités
d’investissement et de négoce conformément aux divers contrats existants. Du côté des
dépôts, les fonds sont surtout mobilisés sur la base d’un contrat Moudaraba ou d’un prêt
sans intérêts (Qard Al-Hasan). Globalement, les banques islamiques offrent aux déposants
quatre catégories de comptes : courant, d’épargne, d’investissement et d’investissement à
objectifs spécifiques.
Les tendances récentes
Là où opèrent les banques islamiques, leur champ d’activité varie beaucoup : dans
certains pays, le secteur est entièrement islamique (Iran et Soudan); dans d’autres, les deux
systèmes coexistent (Émirats arabes unis, Indonésie, Malaisie et Pakistan); et dans d’autres
encore, il existe seulement une ou deux banques islamiques. La tendance actuelle semble
aller vers la séparation entre les deux types de banques. Si certains pays ont choisi une
séparation nette, d’autres ont autorisé les banques classiques à ouvrir des guichets
islamiques, ce qui a permis la participation de quelques-uns des plus grands établissements
multinationaux.
Même les grandes banques classiques des Etats-Unis et d’Europe ont ouvert des
guichets de financement islamique.
Du côté des actions, deux indices ont été lancés en 1999 pour servir de repères aux
investissements des institutions financières islamiques : le DJIM (Dow Jones Islamic Market
Index) à Bahreïn et le GIIS (Global Islamic Index Series) de Financial Times Stock
Exchange. Bien que ces indices soient aujourd’hui publiés dans le monde entier, ils en sont
encore à leurs débuts et jouent un rôle limité sur les marchés financiers islamiques.
PRINCIPE FONDAMENTAL :
CONDITIONS DE CONFORMITE :
1. L’objet du contrat Mourabaha doit être conforme aux prescriptions de la chari’a (pas de
financement de produits prohibés par I’Islam).
2. Acquisition préalable des marchandises par la Banque. En effet, le principe de base de la
Mourabaha est que la marge bénéficiaire revenant à la Banque ne se justifie que par le
caractère commercial et non financier de la transaction (l’achat et la revente doivent être
réels non fictifs). A cet égard, il y a lieu de rappeler que si la Mourabaha, telle que pratiquée
par les Banques Islamiques, est une opération de vente à terme, l’opération de crédit n’est
qu’un accessoire à l’opération commerciale, laquelle constitue la seule justification de la
rémunération perçue par la Banque même si le paiement différé entre en ligne de compte
dans la différence de prix.
3. Le prix de revient, la marge bénéficiaire de la Banque et le (s) délai (s) de paiement
doivent être préalablement connus et acceptés par les deux parties.
4. En cas de retard dans le paiement des échéances, la Banque peut appliquer au client
défaillant des pénalités de retard qui seront logées dans un compte spécial « Produits à
Liquider ». Mais à aucun moment elle ne peut réviser en hausse sa marge bénéficiaire en
contrepartie du dépassement de délai. En outre, en cas de mauvaise foi du client, la Banque
est en droit de réclamer, en sus des pénalités, un dédommagement des échéances non
honorées. Auquel cas, il conviendrait d’évaluer le préjudice par rapport à des critères
objectifs propres à la Banque et éviter toute référence aux taux d’intérêts.
5. Après la réalisation du contrat Mourabaha, la marchandise devient la propriété exclusive
et définitive de l’acheteur final et le demeurera quels que soient les incidents qui peuvent
survenir par la suite. Toutefois, la Banque peut prendre un gage sur les marchandises
vendues en garantie du paiement des prix de vente et mettre en jeu ce gage le cas échéant.
De même, elle peut tenir compte des cas de mévente du client et accorder à ce
dernier un rééchelonnement de son échéancier sans que cela n’entraîne une majoration de
prix.
djar ou Leasing
Il s’agit d’une technique de financement relativement récente qui fait intervenir trois
acteurs principaux :
Le fournisseur (fabricant ou vendeur) du bien.
Le bailleur (en l’occurrence la banque qui achète le bien pour le louer à son client).
Le locataire qui loue le bien en se réservant l’option de l’acquérir définitivement au
terme du contrat de location.
De la définition précédente, il découle que le droit de propriété du bien revient à la
Banque durant toute la période du contrat, tandis que le droit de jouissance revient au
locataire.
Au terme du contrat, trois cas de figure peuvent se présenter :
Le client est obligé d’acquérir le bien (contrat de location – vente).
Le client a le choix d’acquérir ou de restituer le bien (contrat de crédit-bail).
Le client opte pour une seconde location du bien (renouvellement du contrat de
créditbail)
1. L’objet de la location (l’utilisation du bien loué) doit être connu et accepté par les deux
parties.
2. La location doit porter sur des biens durables, c’est à dire non destructibles du fait de la
jouissance ou de l’utilisation.
3. Le bien loué de même que les accessoires nécessaires à son usage, doivent être remis à
l’utilisateur en état de servir à l’utilisation à laquelle ledit bien est destiné.
4. La durée de location, le délai de paiement, le montant du loyer et la périodicité doivent
être déterminés et connus à la conclusion du contrat de leasing.
5. Le loyer peut être payé d’avance, à terme ou par tranches selon la convention des parties.
6. Les deux parties peuvent convenir d’un commun accord d’une révision du loyer, de la
durée de location et de toutes autres clauses du contrat.
7. La destruction ou la dégradation du bien loué d’un fait indépendant de la volonté de
l’utilisateur n’engage la responsabilité de ce dernier que s’il est établi et qu’il n’a pas pris les
mesures nécessaires pour la conservation du bien avec le soin d’un bon père de famille.
8. Sauf convention contraire, il incombe à la Banque d’effectuer tous travaux d’entretien et
de réparation nécessaires au maintien du bien loué dans un état de servir à l’usage auquel il
est destiné. De même, elle supporte toutes les charges locatives antérieures au contrat de
location. L’utilisateur assure quant à lui l’entretien d’usage du bien loué, de même que
l’ensemble des charges locatives nées à compter de la date de location.
9. Le bien loué peut faire l’objet d’une sous-location, sauf convention contraire. De même, la
Banque peut louer un bien acquis à son propre vendeur, à condition que la vente soit réelle
et non fictive (Lease back).
Salam
Le Salam peut être défini comme un contrat de vente avec livraison différée de la
marchandise. Ainsi, contrairement à la Mourabaha, la Banque n’intervient pas comme
vendeur à crédit de la marchandise acquise sur commande de sa relation, mais comme
acquéreur, avec paiement comptant d’une marchandise qui lui sera livrée à terme par son
partenaire.
FONDEMENT :
1. La Banque (acheteur) passe une commande à son client pour une quantité donnée de
marchandises, d’une valeur correspondant à son besoin de financement.
2. Le client (vendeur) adresse à la Banque une facture proforma indiquant la nature, les
quantités et le prix des marchandises commandées.
3. Les deux parties, une fois d’accord sur les conditions de la transaction, signent un contrat
de Salam reprenant les clauses convenues (nature des marchandises, quantités, prix, délais
et modalités de livraison et/ou de vente pour le compte de la Banque etc...).
4. Parallèlement, les deux parties signent un contrat de vente par procuration par lequel la
Banque autorise le vendeur à livrer ou à vendre (selon le cas) les marchandises à une tierce
personne. Le vendeur s’engage, sous sa pleine responsabilité à recouvrer et à verser le
montant de la vente à la Banque.
5. Outre les garanties ordinaires exigées par la Banque dans ses activités de financement
(cautions, nantissements, hypothèques...), elle peut requérir du vendeur la souscription
d’une assurance-crédit pour se prémunir contre le risque de non paiement des acheteurs
finaux, de même qu’une assurance couvrant les marchandises avec subrogation au profit de
la Banque.
6. A l’échéance, au cas où la Banque aurait choisi de mandater le vendeur pour écouler les
marchandises pour son compte, ce dernier les facturera pour le compte de la Banque et
livrera les quantités vendues en prenant soin, si la banque le juge nécessaire, d’exiger des
acheteurs de faire viser les bons d’enlèvement aux guichets de cette dernière (mesure
destinée à permettre le suivi et le contrôle de l’opération).
1. La marchandise objet du contrat doit être connue (en nature et qualité), quantités (en
nombre, en volume, ou en poids) et valorisée (en monnaie ou en autre contrepartie en cas
de troc).
2. Le délai de livraison de la marchandise par le vendeur doit être fixé dans le contrat et
connu des deux parties.
3. Le prix (ou la contrepartie) de la marchandise doit être fixé dans le contrat, connu des
deux parties et payé par l’acheteur (la Banque) comptant.
4. Le lieu de livraison doit être déterminé et connu des deux parties.
5. L’acheteur peut exiger du vendeur une caution pour garantir la livraison de la
marchandise à l’échéance ou tout autre garantie réelle ou personnelle.
6. L’acheteur peut mandater le vendeur pour vendre et/ou livrer la marchandise, à
l’échéance, à une tierce personne moyennant une commission ou sans commission. Le
vendeur est alors personnellement redevable vis à vis de l’acheteur du recouvrement du prix
de vente.
7. L’acheteur ne peut vendre la marchandise avant sa livraison par le vendeur. Toutefois, il
est autorisé à le faire par le biais d’un contrat Salam parallèle.
Moucharaka
La Moucharaka est une association entre deux parties (ou plus) dans le capital d’une
entreprise, projet ou opération moyennant une répartition des résultats (pertes ou profits)
dans des proportions convenues. Elle est basée sur la moralité du client, la relation de
confiance et la rentabilité du projet ou de l’opération.
La Moucharaka, telle que pratiquée par les Banques Islamiques nouvelles, se
présente le plus souvent sous forme d’une contribution au financement de projets ou
d’opérations ponctuelles proposés par la clientèle. Comme dans la Mourabaha, ce
financement peut se faire avec ou sans décaissement.
Mais elle peut aussi revêtir des formes plus élaborées.
En tout état de cause, cette contribution se réalise suivant l’une des deux formules ci-après :
• Moucharaka définitive :
5. La clé de répartition des bénéfices entre les deux parties doit être explicitement arrêtée
lors de la conclusion du contrat afin d’éviter toute cause de litige. Si la part de chaque partie
dans les bénéfices est librement négociable, le partage des pertes éventuelles doit se faire
dans les mêmes proportions de partage des bénéfices conformément aux principes, le gain
en contrepartie de la perte (El Ghounmou bi el Ghounmi).
6. Le partage des profits ne peut avoir lieu qu’après réalisation effective des bénéfices (pas
d’anticipation sur les résultats). Des avances peuvent être néanmoins prélevées d’un
commun accord entre les parties concernées, à charge de régularisation à la clôture de la
Moucharaka ou de l’exercice selon le cas).
7. Les biens et prestations, objet de la Moucharaka, doivent être conformes aux
prescriptions de l’Islam (licites).
Les contraintes :
Les banques islamiques doivent prendre en compte les exigences liées aux normes de
Bâle II destinées à mieux appréhender les risques bancaires et principalement le risque de
crédit ou de contrepartie et les exigences en fonds propres.
Les différentes interprétations de la jurisprudence musulmane, liées aux 4 écoles
juridiques (Hanafites, malékites, chafiites et hanbalites) par les Sharia Board peut être source
de divergences dans l’élaboration de produits financiers. Cependant la différence
d’interprétation peut être perçue comme un élargissement de la gamme de produits
proposés (une richesse).
• Les contraintes humaines :
En introduisant des produits bancaires islamiques, le Maroc voulait que ces derniers
contribuent au développement du pays, surtout au niveau social et économique, et comme
ça conserver l'équilibre social et économiques que l'Etat se batte depuis toujours pour le
stabiliser.
Comme beaucoup de pays du tiers monde le Maroc connaît une grande crise
d'habitat, que les crédits traditionnels, n'ont pas pu résoudre, et encore plus, les banques
sont même soupçonnés de l'accentuer notamment par la spéculation , et par des crédits qui
ne répondent pas aux demandes d'un grand nombre de clients, qui ont des convictions
religieuses contraires aux principes sur lesquelles ces crédit sont basées, surtout les taux
d'intérêts prohibés par les préceptes de la charia ( 42% de ceux qui refusent les crédits
bancaires au Maroc c'est pour des motifs religieux) selon une étude faite par une association
spécialisé dans la matière.
Selon Omar al katani l'expert économique marocain, les produits alternatifs auront
un impact positif sur l'économie marocaine, et cela va apparaitre dans plusieurs domaines :
tous d'abord et selon une étude faite par l'association de M. katanii 6% des entreprises
marocaine refuse de nouer des relations avec les banques pour des raisons religieuses, et
20% veulent changer leurs modes de financement par un autre islamique, donc c'est une
grande partie d'entreprise qui ont maintenant ce qu'elles cherchaient depuis longtemps
pour leur épanouissement .
Il y a aussi l'intérêt financier du fait que ces produits ; vont certainement contribuer
dans le processus de bancarisation que le Maroc poursuit ces derniers années, car d'une part
les banques auront plus de produits à présenter, et d'autre part elles cibleront une nouvelle
catégorie de clients, qui' ont été négligé auparavant.
Il faut aussi signaler que les produits islamiques, vont aider beaucoup ceux qui
pratiquent des métiers libéraux, comme les médecins, les avocats, les notaires pour équipier
leurs bureaux, par ijara ou murabaha, notamment ceux qui ont des convictions religieuses.
Il y' a aussi un autre intérêt de plus grande importance, qui est l'épanouissement du
secteur de l'immobilier, car en donnant plus de crédits conformes aux préceptes de l'islam,
en va encourager beaucoup de gens à acheter des logements ce qui va se répercuter sur ce
secteur qui est liée avec plusieurs secteurs économiques majores.
Enfin l'intérêt économique de ces produits réside aussi dans le fait, que c'est une
manière qui va attirer plus d'investisseurs des pays de golf, qui vont amener avec eux plus de
devises et créeront de ce fait plus d'emplois. Mais toutefois il reste de savoir si tous ces
apports sont palpables sur la pratique, ou seulement de simples spéculations théoriques.
Après leur commercialisation, les nouveaux produits bancaires islamiques sont jugés
par les clients, trop onéreux par rapport aux autres produits dits traditionnels, cette cherté
est due à plusieurs causes et il a engendré pas mal de conséquences
Des produits halals mais trop chère .... C'est la réflexion faite par les clients vis-à-vis
les nouveaux produits islamiques, alors qu'on attendait à des produits moins chères que
ceux des banques traditionnels. Cette cherté est due à des causes directes et des causes
indirectes.
Les causes directes : pour Miftah Al Keir la mensualité est plus élevée que dans le cas
d'un prêt immobilier conventionnels, par ex si l'immeuble coute 300000DH il doit payer
8192DH par mois pendant une duré n'excédant pas 120mois, et donc le montant de cette
vente va être de 980000DH ce qui est énorme. Cela est expliqué par la double transaction à
faire dans le cadre du contrat, (achat de la banque puis revente au client, ce qui va induire
beaucoup de frais à savoir les honoraires de notaires, les taxes d'enregistrement et
d'inscription foncière...) et aussi par les frais d'assurance vie et incendie.
Pour MIftah AL fath c'est la même chose, la mensualité est aussi trop supérieur par
rapport à un crédit logement conventionnel, parce que d'une part la duré est plus courte,
d'autre part les frais de la double transaction, et enfin les clients supportent la TVA sur toute
la mensualité, et non pas uniquement sur les intérêts comme dans les crédits classique.
Les causes indirectes : comme on a dit c'est seulement attijari wafa bank, qui a osé à
commercialiser ces produits, alors que les autres banques sont soit des réticents, soit des
refusant à ces produits. Pour les premiers ils attendaient à voir le comportement des clients,
avant d'entrer pour commercialiser ces nouveaux produits, mais après ce premier mauvais
résultat ils n'ont pas pu s'aventurier, ce qui a contribuer au maintien de cette hausse de prix,
pour défaut de compétitivité entre les banques.
Par ailleurs il y'a d'autre causes, qui ont poussé ces banques à ne pas commercialiser
ces nouveaux modes de financement à savoir:
- des convictions politiques douteuses de tous ce qui est islamiques, surtout après la montée
en force du PJD, et les demandes qu'il a fait pour l'introduction de ces modes de
financement.
- la pression du lobby des banques, qui redoute le succès de ces produits, chose qui va
certainement encourager l'introduction de banques islamiques au Maroc.
- une mauvaise formation des personnels des banques sur la finance islamique.
- un marketing trop modeste qui n'a pas aidé à une bonne commercialisation de ces produits
bancaires.
- la non utilisation des personnalités religieuses, pour sensibiliser les clients et les banques
sur l'importance de ces produits alternatifs.
Par ailleurs aucune autre banque n'a eu le courage de concurrencer attijari wafa bank
dans ces produits, par ce qu'ils ont été découragé, dans un premier temps par le flou de la
fiscalité appliqué sur les produits alternatifs, selon une étude faite par l'économiste, et aussi
par le faible résultat réalisé après leur commercialisation. Il y'a même des rumeurs qui
parlent de mesures, visant à retirer ces produits du marché marocain.
Mais malgré tout ça le Maroc, après avoir introduit ces nouveaux produits bancaires
islamiques ne semble pas se décourager pour autant, bien au contraire il compte continuer à
encourager les modes de financement islamiques qui ont fait le succès des banques
islamiques, notamment dans les pays du golf et en Europe. Mais pour le faire il est
nécessaire de prendre un certains nombre de dispositions.
Afin que les nouveaux modes de financement islamiques, réalisent leur but, il faut
prendre un certains nombres de mesures adéquates pour les rendre plus compétitifs (a), et
pourquoi pas autoriser l'entré des banques islamiques au Maroc pour une meilleure
gérance(b).
Tous d'abord il faut que les responsables marocains aient, une vraie volonté de
promouvoir ces nouveaux produits bancaire, en méconnaissant toutes sortes, de conviction
politiques contraires ou pression défavorable du lobby des banques, car c'est une question
qui intéresse tous les marocains qui veulent voir leur pays en plein développement, et
l'intérêt général bien sûr prévaut à l'intérêt privé de quelques minorités.
Ensuite il faut prévoir une réglementation fiscale adéquate : premièrement il faut que
l'IS dans Ijara wa iqtinaa soit étalé sur la durée du contrat, deuxièmement la tva appliquées
aux acquisitions d'immeubles doit être diminué, en fin les taxes d'enregistrement fiscales ne
doivent pas être payé doublement, et ce en prévoyant des mécanismes fiscales appropriés à
cette situation. Mais heureusement, ces deux derniers ont été rectifié lors des lois de
finances des années 2009 pour les droits d’enregistrement qui sont depuis lors payables
juste une fois, ainsi que 2010, qui elle par contre nous a amené des rectifications sur le taux
de TVA applicable aux produits alternatifs, qui a passé de 20% à 10% .
Par ailleurs l'état doit encourager les banques réticentes, à servir les produits
alternatifs soit par des récompenses fiscales, soit par la pression et ne pas se contenter de
subir leur pression, car de cette manière on créera une concurrence entre ces banque ce qui
va certainement baisser le prix desdites produits. D'autre part il faut que l'Etat incite les
banques, pour envoyer leurs personnels à faire des séjours de formation dans les banques
islamiques du pays de golf, pour qu'ils puissent avoir plus de compétence en la matière.
Il faut aussi faire des compagnes de sensibilisation, surtout par des personnalités
religieuses et économiques, dans les mosquées comme à la télévision sans ignorer, les
autres moyens de sensibilisation tel que les journaux et internet......Cette compagnes de
sensibilisation doit cibler à la fois les banques et les particuliers, pour les sensibiliser sur
l'importance des produits bancaire islamiques, pour l'économie marocaine.
Enfin les banques doivent prendre, plusieurs mesures techniques comme par ex
l'adaptation de ces produits avec les demandes des clients, et aussi de faire un marketing de
taille, pour une meilleure commercialisation des nouveaux modes de financement islamique.
Les banques islamiques sont les établissements financiers, les plus adaptés pour
gérer et commercialiser les nouveaux produits bancaires islamiques, surtout avec leurs
expériences en la matière dans plusieurs pays musulmans et occidentaux.
Ces banques peuvent être définies comme des institutions qui reçoivent des dépôts
et qui exerce toutes les activités bancaires, à l'exception de prêt et d'emprunt à intérêt, et ce
en application des règles du Coran, livre saint des musulmans.
eux même lesdites produits, par une expérience dans ce domaine accumulé pendant
plusieurs années, mais aussi pour que l'économie du pays profite de ce grand succès qu'elles
réalisent, où elles s'installent soit dans les pays musulmans ou encore en occident (grande
Bretagne par ex).
Autrement dit en misant sur les banques islamiques, c'est des capitaux en plus et
donc une majore contribution au développement national, ce qui ne laisse pas de place aux
doutes, avancées par un lobby bancaire de plus en plus puissant.
CONCLUSION
D ’une seule banque islamique en 1975 à plus de 300 en 2OO5 dans plus de 75 pays.
Elles sont concentrées dans le Moyen-Orient et l’Asie du Sud-est et totalisent plus de
250 milliards de dollars des avoirs dans le monde avec une augmentation de 15 % par an.
Cet essor s’explique par :
La forte demande des musulmans.
L’augmentation de la manne pétrolière.
Le caractère compétitif des produits bancaires islamiques et l’échappée aux crises
financières graves.
Dans certains pays, le secteur bancaire est entièrement islamique (Iran et Soudan);
dans d’autres, les deux systèmes coexistent (Émirats arabes unis, Indonésie, Malaisie et
Pakistan). L’importance que suscite la finance islamique a incité les grandes banques
classiques des Etats-Unis et d’Europe à ouvrir des guichets de financement islamique.
Avantages:
• Les banques classiques ne s’impliquent pas dans les activités de leurs clients qui
peuvent subir l’expropriation du patrimoine s’ils se retrouvent dans l’impossibilité de
payer.
Inconvénients:
• Les difficultés que pose la définition du taux de rendement des instruments islamiques
pour les opérations bancaires ont aussi gêné le développement des marchés
monétaire et interbancaire.
Après avoir longtemps refusé d'autoriser les produits bancaires dits islamiques, le
gouverneur de la banque du Maroc a annoncé qu’ils seront bientôt commercialisés. C'est
l'un des moyens:
-Accroître le taux de bancarisation qui stagne depuis plusieurs années à 24 %.
-Attirer les capitaux du golfe qui sont très demandeurs. Plusieurs banques islamiques avaient
déjà demandé l'autorisation de s'installer au Maroc.
Bonne nouvelle pour les personnes pieuses refusant de contracter des crédits à
intérêt, et Dieu sait qu’ils sont très nombreux. Après trois mois d’attente, ils pourront enfin
accéder au financement bancaire, notamment pour s’offrir un logement.
Halal ou pas, les formules alternatives doivent s’aligner sur les règles prudentielles et
comptables de Bank Al-Maghrib. Les mesures de gestion des risques seront aussi les mêmes
pour les deux catégories de solutions. En outre, le coût des formules islamiques ne devrait
pas s’éloigner des taux actuels, indexés sur les marchés monétaires et obligataires.
Finalement, il n’y a que la forme du contrat qui diffère entre halal et conventionnel!
BIBLIOGRAPHIE
WEB :
• http://www.doctrine-malikite.fr/Contraintes-qui-pesent-sur-la-Finance islamique_a133.html
• http://overdoc.files.wordpress.com/2009/07/la-finance-islamique.pdf
• www.senat.fr/commission/fin/actualites/finance_islamique_hassoune.ppt
• http://www.arrowfinco.com/pdf/formation_risque_finance_ethique.pdf
• http://www.memoireonline.com/08/09/2594/m_Les-nouveaux-produits-bancaires-
islamiques-au-Maroc1.html
• http://www.leconomiste-magazine.com/archives/95-juillet-aout-2009-nd-14/403-finances-
finance-islamique.html
• http://www.aujourdhui.ma/couverture-details72352.html
http://www.marocainedesexperts.com/index.php?option=com_content&task=view&id=86&It
emid=1