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Partie 3 – La famille

Notions : diversité des formes familiales, relations de


Savoir-faire :
parenté, naturel, culturel

Chapitre 1 – Qu’est-ce-qu’une famille ?

Introduction- les pré-notions

Répondez aux questions suivantes oui non


Etes vous d’accord avecles affirmations suivantes
1. les hommes ont toujours vécu dans le cadre d’une famille ?
2. la constitution de la famille est toujours basée uniquement sur des déterminants naturels
(biologiques, etc.)
3. existe-il un modèle familial de référence ?
4. donnez en les principales caractéristiques :
• a
• b
• c
• d

Dans les sociétés traditionnelles, qui décide du mariage des conjoints, en fonction de quels
critères ?

Pensez vous que le mariage contemporain s’explique par les mêmes raisons que celui des sociétés
traditionnelles ?
Si vous avez répondu non quelles sont les différences ?
Pensez vous que l’expression « qui se ressemble s’assemble » soit toujours valable aujourd’hui ?
Pourquoi ?

Le coup de foudre est-il un des fondements du couple ?


Pourquoi ?

Classez les affirmations suivantes par ordre croissant d’accord :


1. la famille est un groupe de personnes qui vivent sous le même toit et qui s’aiment
2. la famille est un groupe de personnes ayant le même sang
3. la famille rassemble des personnes qui ont un lien de parenté
4. la famille a pour fonction de transmettre un patrimoine au fils aîné
5. la famille regroupe des individus vivant ensemble sans avoir forcément un lien de parenté
Classez les affirmation par ordre croissant d’accord
1. la famille sert principalement à donner de l’argent
2. la famille est d’abord une source de liens affectifs
3. la famille éduque l’enfant et lui apprend les règles pour vivre en société
4. le père a l’autorité sur ses enfants et doit les punir
Existe t’il des tâches spécifiquement masculines ?
Lesquelles ?

Existe t’il des tâches spécifiquement féminines ?


Lesquelles ?

Pensez -vous que le partage des tâches soit nécessaire au bon fonctionnement du couple ?
Justifiez votre réponse .
L’homme et la femme sont-ils égaux dans le couple
Pourquoi ?

Peut-on aujourd’hui parler d’une crise de la famille ?

Quelles en sont les indicateurs ?

Quelles en sont les causes ?

Quelles pourraient en être les solutions ?

les groupes suivants peuvent-il être aujourd’hui définis comme une famille,
1. une personne célibataire vivant seule
2. un couple sans enfants vivant en concubinage
3. une femme célibataire et son enfant
4. Les grands- parents, les parents, l’oncle et les enfants vivant sous le même toit
5. un couple homosexuel
6. un couple constitué de deux parents divorcés et de leurs enfants respectifs ?
I. Définitions

A. Famille/parenté

Document 1 :
« Essayons d’abord de définir la famille, non pas en intégrant toutes les observations recueillies au sein de différentes
sociétés, ni même en nous limitant à la situation qui prédomine dans la nôtre, mais en construisant le modèle que nous
avons présent à l’esprit quand nous utilisons le mot « famille ». Il semble que ce terme désigne un groupe social offrant
au moins trois caractéristiques :
1.Il a son origine dans le mariage.
2. Il comprend mari, femme, et enfants nés de leur union, bien que l’on puisse concevoir la présence d’autres parents
agglutinés à ce noyau.
3. Les membres de la famille sont unis par des liens légaux ; par des droits et obligations de nature économique,
religieuse ou autre ; par un réseau précis de droits et interdits sexuels, et un ensemble variable et diversifié de sentiments
psychologiques tels que l’amour, l’affection, le respect, la crainte, etc. »
Source :Claude Lévi-Strauss, Textes de et sur Lévi-Strauss, collection Idées, Gallimard, 1979.
Questions :
1. Quelle de démarche l’auteur propose t’il de mettre en œuvre dans la phrase soulignée pour définir la famille ?
2. Quelles sont alors les éléments qui, selon cette démarche, caractérisent la famille ?

Etude du diaporama de J.Dornbush : http://ecomultimedia.free.fr/diapos/parente/parente_2_2007.pps


Questions :
3. Enquoi la définition de M.Godelier se révèle différente de celle de Lévy-Strauss ?
4. Quelle distnction fait-il entre famille et parenté ?

B. L’analyse des systèmes de parenté

Etude du diaporama de J.Dornbush : http://ecomultimedia.free.fr/diapos/parente/parente_2_2007.pps

II. La famille entre nature et culture

A. La famille est-elle un phénomène universel ?

Document 2 :
Avant d’être soi, on est fils ou fille de X ou de Y … on naît dans une famille, on est repéré par un nom de famille , avant
d’être socialement qui que ce soit d’autre. Partout, les premiers mots que l’enfant apprend- papa, maman- sont ceux, si
lourds de sens, qui désignent ses père et mère, puis viennent les autres vocables de la parenté….Ainsi se partage le
monde entre les siens et les autres. Mais ces autres vivent aussi dans une famille dont-ils sont membres. Ils sont , tout
comme lui , repérables pour les leurs en termes de parenté.
Comment dés lors ne pas en conclure que la famille va de soi , qu’elle est comme le langage, un attribut de la condition
humaine. Comment, surtout, ne pas extrapoler de sa propre expérience et déduire que la famille doit être la même pour
tous, en toutes sociétés.
Source : In histoire de la famille, sous la direction de C Lévi-Strauss et de Duby, A Colin , 1990.
Questions :
1. Peut-on dire que la famille est le propre de l’homme ?
2. Quels risques encourent alors les chercheurs qui étudient la famille ?

B. D’origine naturelle ou culturelle ?

1. Une organisation quasi universelle

Document 3:
Si la famille est bien une donnée universelle, en ce sens qu 'il n'existe aucune société dépourvue dune institution
remplissant partout les mêmes fonctions (unité économique, lieu privilégie de l’exercice de la sexualité, reproduction
biologique, élevage et socialisation des enfants) et obéissant partout aux mêmes lois d'existence d'un statut matrimonial
légal , prohibition de l’inceste , division du travail selon les sexes), et même si le mode conjugal monogame est le plus
répandu, l'extrême variabilité des règles concourant a son établissement , à sa composition et à sa survie démontre qu
-elle n 'est pas sous ses modalités particulières un fait de nature, mais au contraire un phénomène hautement artificiel,
construit, un phénomène culturel
Source : F.Héritier-Augé, Le Monde 24 décembre 1995 .
Questions :
1. Quels arguments semblent montrer que la famille est un fait naturel ?
2. Pourquoi l'auteur conclut -iI que la famille est avant tout un phénomène culturel ?

2. Mais avant tout culturelle : la diversite des formes familiales

a. Le diversité des relations de parenté

Etude du diaporama de J.Dornbush : http://ecomultimedia.free.fr/diapos/parente/parente_2_2007.pps

b. Un exemple de famille : les Nayars

Etude du diaporama de J.Dornbush : http://ecomultimedia.free.fr/sec.html

Conclusion : l’interdit de l’inceste , phénomène naturel et culturel

Document 4 :
De nombreuses théories ont été échafaudées pour expliquer la prohibition de l'inceste, sans réussir à tout englober. La plus connue et
la plus populaire s'appuie sur la crainte des tares et monstruosités engendrées par les unions consanguines, mais elle est viciée par le
fait que des sociétés subsistent très bien en faisant s'épouser régulièrement des cousins, et surtout par le fait que l'interdit de l'inceste
touche aussi des parents par alliance, où aucun danger de consanguinité ne menace une éventuelle descendance (ainsi le rapport entre
le mari d'une femme et la fille de celle-ci). [...]
La théorie lévi-straussienne est la plus solide : la prohibition de l'inceste permet d'instaurer la société. Cette loi, dont l'énoncé est
négatif, signifie une réalité positive, celle de l'échange fondateur et pacificateur entre groupes. Les hommes renoncent à l'usage
sexuel et reproductif de leurs filles et de leurs sœurs pour les échanger avec d'autres hommes dans d'autres groupes, contre les filles et
les sœurs de ceux-ci, établissant ainsi entre eux des rapports forts d'alliance et de solidarité durable.
Source : F. Héritier, « Amours interdites », te Monde diplomatique, n° 264, novembre 1998.
Questions :
1 - Quelle est la raison traditionnellement avancée pour interdire l'inceste ? Sur quels fondements repose-t-elle ?
2 - Cette raison apparaît-elle valable pour l'auteur ? Expliquez
3 - Quelle est alors la véritable raison selon l'auteur, de l'interdit de l'inceste ?

Pour réviser de manière autonome

Sur le site SES de Paris, différents exercices sur la définition de la famille : ici

Un QCM de l’académie de Besançon : ici

Un travail de l’académie de Bordeaux présentant un rappel de cours et des exercices interactifs : ici

Un QCM de l’académie de Bordeaux :

Sur le site Hachette, ici, cliquez à gauche sue la diversité des formes familiales et s’autoévaluer et lancer le
parcours 1

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