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2007
2006
Hancart Petitet, P. (2006). Une perspective "intime" sur les soignants. La prévention de la
transmission mère-enfant du VIH dans un hôpital de district en Inde du Sud, in A.
Desgrée du Loû. et B. Ferry (eds), Sexualité et procréation confrontées au sida dans
les pays du Sud. Paris, CEPED.
Since 2001, In India, HIV PMTCT activities have been started in some hospital in India. Until
recently, PMTCT programme faced various difficulties, which resulted in high rates of lost
patients. Because of fear of stigma and discrimination or due to social and economical
constraints some women were not able to follow the rules required by PMTCT protocol. Some
of them escaped from the protocol and delivered in maternity wards where no PMTCT
programmes were taking place. In such context it is also relevant to explore from the point of
view of caregivers, the constraints faced by them and faced by pregnant women in daily
hospital activities of counselling and HIV test, prenatal consultation and delivery. Thus, this
chapter wish to enlighten the social logics behind the acceptability and the feasibility of HIV
prevention activities at hospital level. It describes also the intimate feelings of hospital
caregivers in being involved in the fight against AIDS in India by professional obligation or by
personal choice.
Hancart Petitet, P. (2006). Les femmes dans l'ombre des sciences sociales. Passons aux
actes : compte rendu, XVIe Conférence internationale sur le sida, Toronto, 13-18
août 2006, Transcriptase 129: 81-82.
L’épidémie à VIH a montré que les problèmes liés au sexe, au genre et à la sexualité sont
déterminés à l’échelle individuelle par les relations intimes et privées qu’entretiennent les
hommes et les femmes. Au niveau collectif, ces questions apparaissent comme des
révélateurs des nombreux agencements des rapports sociaux entre les sexes, des structures
familiales et des contextes économiques et politiques. Des travaux ont documenté la
vulnérabilité des femmes par rapport à l’épidémie à VIH. Ce constat est présenté aujourd’hui
comme un consensus par les organisations internationales de santé publique. Dans cette
perspective, la question de savoir si les femmes « font » mieux que les hommes, sous-
entendu, en matière de « gestion » individuelle de l’épidémie à VIH, me semblait présenter,
à priori, une opportunité de discuter ce consensus et de le mettre à l’épreuve de
l’ethnographie. Lors de la XVI conférence internationale sur le sida, “Women: Doing Better
than Men ?” était le titre donné à une session de présentation de travaux scientifiques menés
au sujet des conséquences sociales, culturelles, physiques et psychologiques de l’infection à
VIH pour des femmes dans des contextes variés (WEAX03) dont cet article a pour objectif de
rapporter et de discuter certains aspects.
2005