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Master Professionnel
Microélectronique Radiofréquences Hyperfréquences
I. Introduction ……………………………………………………………………………………….…. 04
II. Polarisation du transistor ……………………………………………………………………………. 05
III. Conception du circuit …………………………………………………………………………….… 06
III.1 Stabilisation ……………………………………………………………………………….. 07
III.2 Adaptation ……………………………………………………………………………….... 08
III.3 Résultats de l’étude statique ………………………………………………………………. 12
IV. Etude du comportement non linéaire ……………………………………………………….……… 14
V. Etude de sensibilité …………………………………………………………………………….…… 16
VI. Réalisation de l’amplificateur …………………………………………………………………...…. 21
VII. Résultats des mesures …………………………………………………………...……………….... 23
VIII. Retrosimulation ……………………………………………………………………………...…… 28
IX. Conclusion ………………………………………………………………………………………..... 31
X. Annexes ………………………………………………………………………………………...…… 32
Nous traçons le courant Ids (courant drain-source) en fonction de la tension Vds (tension drain-
source) pour plusieurs valeurs de Vgs (tension grille-source). Nous traçons ensuite la droite de charge
statique qui est délimitée d’un côté par la tension de claquage et de l’autre côté par l’entrée de la zone de
courant de saturation.
La pente de cette droite nous donne la valeur de la résistance de charge : R autour de 90Ω.
En classe A le point de polarisation est choisi au milieu de la droite de charge statique, cela
permet d’avoir un maximum d’excursion en puissance. C’est à dire qu’on a une grande marge avant
d’avoir des distorsions de signal. De plus, si une distorsion apparaît, elle est symétrique.
Maintenant que nous avons fixé la polarisation de notre transistor, nous allons commencer la
conception.
La conception a pris compte de tous les éléments réels : circuits de polarisation avec stub
papillon, les « via hole » des sources du transistor, les lignes qui permettent la soudure des pattes du
transistor, les lignes de rallongement …etc. L’amplificateur doit avoir comme dimension 2 pouces x 2
pouces, le rallongement du circuit pour avoir cette dimension se fait par des lignes 50 Ω, dans le cas
d’un amplificateur de puissance ces lignes sont rajoutées à l’entrée du circuit pour ne pas perturber la
charge calculée à la sortie pour avoir le maximum de puissance.
Il est aussi important de bloquer le courant continu venant des systèmes de polarisation pour
qu’il n’arrive pas sur l’entrée et la sortie de l’amplificateur afin de ne pas perturber les instruments de
mesure. Pour cela nous utilisons deux capacités, une à l’entrée et une à la sortie, nous avons pris comme
valeur de capacité 47 pF.
Dans un premier temps nous devons rendre notre amplificateur inconditionnellement stable sur
toute la bande de fréquence (0.1GHz-15GHz).
Le circuit de stabilisation choisi est une contre réaction parallèle (drain-grille), les éléments du
circuit sont une résistance, une inductance et une capacité en série.
La capacité et la résistance utilisées sont des composant semi-localisés, par contre nous n’avons
pas utilisé d’inductance car les lignes de raccordement ont un effet inductif.
Maintenant que notre amplificateur est inconditionnellement stable, nous pouvons utiliser
n’importe quelle charge pour l’adapter.
Dans une nouvelle fenêtre de schéma, Nous avons câblé un dipôle (Eqn_Based linear) de type
impédance (Z1) en mettant comme valeur celle de notre impédance d’entrée.
L’utilisation des stub CC (court circuit) en micro-ruban étant difficile car il faut percer le
substrat pour mettre des « via hole » ce qui pose quelques imperfections, nous avons choisi d’utiliser un
Stub CO (circuit ouvert).
La stabilité inconditionnelle est maintenue sur toute la bande. Le gain en puissance s’est
amélioré car nous avons un transfert maximum de la puissance de l’entrée vers le circuit.
Remarque : Au début de la conception, nous avons utilisé pour les stubs le modèle ADS
« MLOC », ce modèle ne tient pas compte des effets de bout, il prend en compte la longueur physique
du stub et pas la longueur électrique. Au cours de la conception, nous avons échangé ce modèle par le
modèle « MLEF » qui tient compte des effets de bout, le modèle « MLEF» donne des résultats plus
proches de la réalité.
Pour obtenir la courbe qui nous donne le point de compression à 1dB, nous faisons varier la
puissance d’entrée et nous regardons le comportement en puissance de la fréquence fondamentale en
sortie de l’amplificateur.
Dans notre cas, nous obtenons un point de compression à 1dB avec une puissance de sortie
Ps=12.778 dBm pour une puissance d’entrée Pe=4.2 dBm. De plus, le gain de l’amplificateur est de
8.6 dB.
Nous allons maintenant déterminer le point IP3 qui caractérise la qualité de l’amplificateur.
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Pour prévenir les changements de caractéristiques qui peuvent apparaître lors de la réalisation de
l’amplificateur, des études de sensibilité du circuit sont réalisées.
Ces deux études nous montre une possibilité d’instabilité du circuit autour de la fréquence
2.5GHz, les autres paramètres ne varient pas d’une manière remarquable à la fréquence de travail.
Une étude réalisée par nos collègues Hervé LANNOY et Mourad CHEBLI lors d’un projet
antérieur, montre que les caractéristiques de la plaquette du circuit imprimé sont un peu différentes des
données nominales. Nous avons donc fait deux simulations en utilisant la valeur de la conductivité
nominale et la valeur extraite de l’étude antérieure.
En technologie micro-ruban, la réalisation des courts circuits se fait en perçant le substrat pour
relier la ligne du signal à la masse, ces trous « via hole » sont à l’origine de plusieurs éléments parasites.
Le diamètre des via hole étant difficilement contrôlables lors de la réalisation, une étude de
sensibilité de l’amplificateur face à une variation des caractéristiques des via hole est réalisée.
Les alimentations du laboratoire n’étant pas très précises, il est important de prévenir la réponse
de l’amplificateur face à des petites variations du point de polarisation. Une étude est faite pour Vds et
Vgs variables de ±25% autour du point de polarisation.
L’amplificateur doit avoir comme dimension 2 pouces x 2 pouces, deux connecteurs SMA vont
être soudés à l’entrée et à la sortie du circuit. Pour un amplificateur de puissance, les lignes de
rallongement 50 Ω sont rajoutées à l’entrée du circuit pour ne pas perturber la charge calculée à la sortie
permettant le maximum de puissance.
Après la génération du layout, les étapes de la réalisation technologique étaient les suivantes :
- Impression du pelliculable à l’échelle 5.
- Photoréduction pour réduire le pelliculable à l’échelle 1.
- Préparation du substrat métallisé (dépôt de résine et recuit, insolation UV, révélation).
- Attaque chimique (perchlorure de fer).
- Elimination du reste de la résine.
- Réalisation des via hole.
Le gain en puissance est de 8.42 dB à la fréquence de travail, nous avons perdu 1.5 dB par
rapport à la simulation. Ce résultat est très satisfaisant.
Concernant la réflexion à l’entrée, à la fréquence de travail nous obtenons -10 dB au lieu de -23dB en
simulation. En sortie la réflexion est la même qu’en simulation (–4.8 dB).
Après avoir effectué l’étalonnage en transmission, nous avons mesuré la puissance de sortie en
fonction de la puissance d’entrée. Lors de cette mesure nous avons utilisé la synoptique suivante.
Nous avons réglé la fréquence de la source de RF à 7.1 GHz et polarisé le transistor à Vds=2.3
V et Ids=23 mA. Les résultats de cette mesure sont les suivants :
Le point de compression est obtenu à une puissance de sortie Ps1dB=13.1 dBm pour une
puissance d’ entrée injectée Pe1dB=6.8 dBm. Si nous comparons ces résultats de mesure aux résultats de
simulation nous avons pratiquement la même puissance de sortie (Ps1dBthéorique=12.778 dBm). En
revanche, la puissance d’ entrée est légèrement plus élevée que la théorie (Pe1dBthéorique=4.2 dBm).
Globalement nous avons un comportement correct de l’ amplificateur.
De plus, à partir du relevé de la puissance réfléchi à l’ entrée de l’ amplificateur nous pouvons
calculer le coefficient de réflexion moyen en entrée sur la gamme de puissance de mesure ainsi que le
TOS moyen. De ce fait, après calcul, nous avons un moyen=0.2257 soit en dB moyendB=-12.93 dB. On
en déduit le TOSmoyen de l’ amplificateur qui est de TOS=1.58.
Le point IP3 est déterminé selon la manière expliquée dans la partie simulation. A partir des
mesures nous obtenons ce point pour une puissance de sortie Psip3=29 dBm et une puissance d’ entrée
Peip3=23 dBm.
Pour cette mesure nous utilisons le mesureur de bruit et une source de puissance. Le NFM étant
limité en fréquence, nous utilisons un mélangeur et un oscillateur externe afin de faire les mesures dans
la gamme de fréquence qui nous intéresse. Il est également nécessaire de calibrer le NFM pour être dans
les bonnes conditions des mesures.
La synoptique de la meure est la suivante :
Facteur de bruit
26
24 Facteur de bruit
Facteur de bruit (dB)
22
20
18
16
14
12
10
8
6
4
2
0
4000 5000 6000 7000 8000 9000
Fréquence(MHz)
Nous obtenons un facteur de bruit de Fmesure =4.49 dB à la fréquence de 7.1 GHz. Si nous
comparons cette valeur à la valeur Fsimulation=3 dB obtenu lors de la simulation, nous observons un écart
sans doute du à la connectique. Cependant les deux valeurs sont du même ordre de grandeur. Cette
valeur de facteur de bruit reste correcte pour un amplificateur de puissance comparé à un amplificateur
LNA.
Pour comprendre l’ origine de la différence entre la simulation et les mesures pour le coefficient
de réflexion à l’ entrée, nous avons effectué quelques retrosimulations.
- Un des paramètres ayant attiré notre attention est le modèle des capacités utilisées. Dans notre
simulation, nous avons utilisé des capacités de modèle ATC. En revanche les composants dont nous
disposons sont de marque PHILIPS. A défaut de disposer de ce modèle dans la bibliothèque ADS, nous
avons effectué une deuxième simulation en utilisant le modèle AVX, le résultat est le suivant :
Dans la simulation, l’ échange du modèle de la capacité ATC par le modèle AVX fait décaler
légèrement la fréquence. Le coefficient de réflexion perd jusqu’ à 8 dB à la fréquence de travail.
Au niveau des coefficients de réflexions, nous n’ avons pu obtenir ce qui était requis dans le
cahier des charges. Cependant, en ce qui concerne la puissance de sortie, nous pouvons considérer que
ce résultat est très correct : Nous avons en effet une puissance de sortie de 13.5 dBm pour une puissance
d’ entrée de 5.5 dBm. La stabilité inconditionnelle est respectée sur toute la bande de fréquence
demandée. De plus, la mesure du bruit de notre amplificateur a donné un NF de 4.49 dB ce qui est
acceptable comparé à un amplificateur faible bruit (LNA).
Les difficultés à surmonter dans ce genre de projet sont surtout liées aux imprécisions lors de la
réalisation technologique. La gravure des lignes, le perçage des « via hole » et les soudures des éléments
passifs et actifs génèrent des parasites non prévisible lors de la CAO ce qui provoque des résultats
parfois très différents de la simulation. Les performances de notre amplificateur reste néanmoins très
correctes.