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Insee Résultats La consommation des ménages

Société
en 2003
N° 32
Juillet 2004

« Synthèses des Biens et Services »


Section « Consommation des ménages »

Sources et méthodes
Introduction..................................................................... 3
La consommation dans le système de comptabilité
nationale SEC 95 ........................................................... 3
Nomenclatures ............................................................... 5
La notion de volume ...................................................... 5
Bibliographie .................................................................. 7

Les données essentielles


L’analyse des résultats .................................................. 9
Les tableaux ................................................................. 28
Directeur
de la publication
Jean-Michel Charpin

Institut national
de la statistique
Le cédérom
et des études Présentation du cédérom............................................ 45
économiques
Liste des tableaux........................................................ 45
Direction générale
18 boulevard
Adolphe Pinard
75675 Paris cedex 14
Téléphone : 01 41 17 50 50
Fax : 01 41 17 66 66
www.insee.fr

Impression
Jouve

© Insee 2004
La consommation des ménages en 2003

Cet Insee Résultat a été réalisé par la section "Consommation des ménages" de la division
"Synthèses des Biens et Services" de l'Insee. Olivier Simon en a dirigé la réalisation.

L’élaboration des séries annuelles de consommation et l’analyse des résultats ont été menées par :

Alimentation Danielle BESSON


Élyane BLANCHE-BARBAT
Brigitte LAROCHETTE

Habillement Régis ARTHAUT


Rosine DEVILLAIRE

Logement Régis ARTHAUT


Olivier SIMON

Equipement du logement Régis ARTHAUT


Rosine DEVILLAIRE

Santé Olivier SIMON

Transports, culture et loisirs Régis ARTHAUT


Danielle BESSON
Rosine DEVILLAIRE
Allaoui MIRGHANE

Communications Régis ARTHAUT


Rosine DEVILLAIRE
Allaoui MIRGHANE

Autres biens et services Régis ARTHAUT


Allaoui MIRGHANE
Olivier SIMON

Les commentaires d’ensemble ont été rédigés par Olivier SIMON.


Les graphiques ont été réalisés par Élyane BLANCHE-BARBAT.
Cette publication fait suite aux différents ouvrages annuels analysant la consommation des ménages
(voir bibliographie pages 7 et 8).

2
Sources et méthodes

Introduction
Cet Insee-Résultats consacré à la consomma- Tous les montants de consommation des
tion des ménages rassemble d’une part, en ménages sont exprimés en euros. Les
format papier, une analyse de la consommation utilisateurs qui souhaiteraient retrouver les
des ménages axée sur l’année 2003 données en francs pourront les obtenir par une
accompagnée de tableaux synthétiques, d’autre simple multiplication des données en euros par
part un cédérom comportant les tableaux 6,55957, valeur du taux de change fixe
annuels détaillés de consommation en séries euro/franc du 31 décembre 1998. Ce calcul
longues (depuis 1959). Cette édition est la s’applique quelle que soit l’année. De cette
troisième à paraître sous cette forme. Elle façon, les évolutions ne sont pas affectées par le
remplace l’ancien « volume papier ». passage à l’euro.
Le nombre et le détail des tableaux sur papier Les données des années 1959 à 2003 sont
sont désormais plus réduits. La documentation y publiées dans les concepts et nomenclatures de
est également moins détaillée. Par contre, les la base 95. Toutes ces données sont donc
« anciens » tableaux sont disponibles sur le susceptibles d’être révisées, en 2005, lors du
cédérom avec une documentation développée. passage à la base 2000.

La consommation
dans le système de comptabilité nationale SEC 95
Les comptes nationaux français en base 95 sont De la dépense de consommation finale
établis selon le système européen de des ménages...
comptabilité SEC 95. Dans ce système de
comptabilité nationale, qui remplace le système La consommation des ménages qui doit être
élargi de comptabilité nationale de la base 80 évaluée est celle des ménages résidents, qu'elle
(adapté du SEC 79), deux concepts de ait lieu dans ou hors du territoire économique
consommation finale sont distingués : la national. Selon le SEC 95, « on considère
dépense de consommation finale et la comme unités résidentes les ménages qui ont
consommation finale effective. La dépense de un centre d’intérêt économique dans le pays,
consommation finale des ménages recouvre les même s’ils se rendent à l’étranger pour une
dépenses consacrées par les ménages courte durée (moins d’un an) ». Le territoire
résidents à l’acquisition de biens et services économique français inclut désormais les
utilisés pour la satisfaction directe des besoins départements d'outre-mer (Guadeloupe,
humains « individuels ». Alors que la dépense Guyane, Martinique, Réunion), mais exclut
de consommation se limite aux dépenses que toujours Monaco et les territoires d’outre-mer.
les ménages supportent directement, la Pour des raisons statistiques, on ne peut évaluer
consommation finale effective des ménages dans un premier temps, par produits, qu'une
recouvre l’ensemble des biens et services qu’ils consommation territoriale, représentant
utilisent effectivement (ou consomment) quelle l'ensemble des achats effectués sur le territoire
que soit la manière dont ils sont financés. L’écart par des ménages résidents ou non. La
entre les deux notions, les « transferts sociaux consommation nationale est obtenue en
en nature des administrations et des institutions retranchant la consommation des non-résidents
sans but lucratif au service des ménages », sur le territoire et en additionnant la
correspond aux remboursements de sécurité consommation des résidents hors du territoire.
sociale, aux aides aux logements, aux Les données nécessaires sont obtenues par un
dépenses des administrations en éducation, en traitement particulier de la balance des
santé, etc. paiements.

La consommation des ménages en 2003 3


Les biens et services marchands constituent les achats de ménages à d'autres ménages :
l’essentiel de la dépense des ménages ; ils seules les marges commerciales des revendeurs
correspondent aux achats de biens neufs (sauf sont prises en compte. C'est notamment le cas
les logements mais y compris les achats en pour le poste « voitures d'occasion ». De plus, la
leasing pour les automobiles), aux achats de dépense de consommation des ménages
véhicules d'occasion (passant par le commerce), n’inclut pas la valeur ajoutée domestique
et aux achats de services marchands. Ils (préparation des repas, travail ménager, aide
comprennent aussi l'autoconsommation de aux enfants dans leurs devoirs scolaire,
produits alimentaires, les avantages en nature bricolage).
fournis par les employeurs à leurs salariés ou
par l'armée aux militaires, les loyers « imputés » … à la consommation finale effective
des logements occupés par leurs propriétaires, des ménages
qui, tous, viennent en contrepartie des revenus
de même montant inclus dans le revenu Pour passer de la dépense de consommation
disponible des ménages. des ménages à la consommation effective, il faut
Quand ces biens et services marchands sont ajouter les transferts sociaux en nature versés
utilisés par des entrepreneurs individuels pour par les APU et ISBLSM, qui constituent une
leur activité productive, on ne les prend pas en dépense de consommation pour celles-ci.
compte dans la consommation finale des Les dépenses de consommation finale des
ménages. Pour les biens et services à usage administrations publiques sont subdivisées entre
mixte, on ne retient ici qu'une partie de leur dépenses de consommation finale individualisa-
valeur, proportionnelle à l'utilisation domestique ble (celles dont le consommateur effectif est
qui en est faite. identifiable), santé et éducation pour l’essentiel,
Les services non marchands pris en compte et dépenses de consommation collective
dans la dépense de consommation finale des correspondant aux fonctions régaliennes des
ménages comprennent tout d'abord les administrations : justice, défense, police, admini-
paiements partiels des ménages aux stration générale….
administrations publiques (APU) (hôpitaux, Les transferts sociaux en nature des
enseignement, musées, théâtres) ou aux administrations publiques aux ménages
institutions sans but lucratif au service des correspondent aux dépenses de consommation
ménages (ISBLSM) (séances de ciné-club, finale individualisable de ces administrations.
spectacles amateurs, offices religieux). S'y La consommation effective des administrations
ajoutent les services domestiques fournis par le publiques ne comprend plus alors que les biens
personnel salarié employé par les ménages et services inclus dans les dépenses de
(employés de maison, nourrices, concierges et consommation finale collective.
gardiens d'immeubles), qui ont leur contrepartie L'ensemble de la dépense de consommation
en production pour compte propre des ménages. des ISBLSM, qui est considéré comme
La comptabilité nationale ne classe pas en individualisable, constitue une consommation
consommation l'achat et les gros travaux effective des ménages. Il n'y a donc pas de
d'amélioration du logement, les intérêts liés à consommation finale effective pour les ISBLSM.
ceux-ci, les impôts. Elle ne retrace pas non plus

MENAGES ADMINISTRATIONS ISBLSM


PUBLIQUES
Dépenses Dépenses collectives Dépenses
Dépenses de
de consommation et individuelles des de consommation
consommation
des ménages administrations publiques des ISBLSM
Dépenses
de consommation
des ménages
+
Consommation Dépenses individuelles Dépenses collectives des
effective des APU administrations publiques
+
Dépenses
de consommation
des ISBLSM

4 La consommation des ménages en 2003


Nomenclatures
Les séries de consommation finale des ménages véhicules, leurs frais d'entretien et de réparation,
sont présentées dans trois nomenclatures. la consommation de carburants, les dépenses
Chacune d'elles est adaptée à un usage de transports ferroviaires, routiers, et enfin les
particulier. transports aériens.
La première, la plus détaillée, est une Une telle présentation se prête à l'étude du
nomenclature de produits, comprenant 304 comportement des ménages. Pour cette raison,
postes élémentaires. Elle classe les produits elle est utilisée dans les modèles de
selon une optique de processus de fabrication et consommation, et dans les calculs d'élasticité de
matière de l'objet consommé (textile, bois, la consommation par rapport au revenu aussi
chimie...). Elle distingue les biens des services, bien qu'aux prix. Le plus souvent, les projections
le marchand du non marchand. sont faites selon cette nomenclature. On
Elle s'articule avec les regroupements plus retiendra cette présentation en particulier pour
agrégés utilisés dans les comptes nationaux : l'analyse de la consommation sur le long ou
niveau 118 ou niveau G, 40 ou niveau F, 16 ou moyen terme.
nive au E et 5 ou niveau D. Ces codes sont De plus, la nomenclature de fonctions présente
indiqués en première colonne des tableaux. l'avantage d'être la nomenclature internationale
Cette nomenclature est à privilégier quand on se COICOP. C'est pourquoi elle convient tout à fait
réfère à la production, pour des études de aux comparaisons entre pays. Elle est ainsi
marché, ou lors de comparaisons avec des utilisée dans les publications de l'ONU, de
chiffres d'affaires. l'OCDE et d'Eurostat.
La deuxième est une nomenclature de fonctions. La troisième nomenclature se fonde sur le critère
Elle correspond à un classement selon les de durabilité, et oppose les biens durables aux
besoins auxquels la consommation répond. biens fongibles. Elle distingue les biens des
Alimentation, boissons alcoolisées et tabac, services. Elle classe les biens en trois groupes :
articles d'habillement et chaussures, logement biens durables importants (véhicules, meubles,
chauffage éclairage, équipement du logement, équipement ménager ou de loisir), biens semi-
santé, transport, communications, loisirs-culture, durables (textile, habillement) et biens non
éducation, hôtels cafés et restaurants, autres durables (alimentation, énergie). Cette
biens et services constituent les douze grandes nomenclature est très utile pour l'analyse
fonctions. La fonction 13 représente les conjoncturelle. A court terme, l'évolution du
dépenses de consommation des institutions revenu des ménages, notamment, a des
sans but lucratif au service des ménages conséquences différenciées sur la
(ISBLSM) et la 14ème regroupe les dépenses de consommation classée par durabilité.
consommation individuelle des administrations Un certain nombre d'abréviations sont utilisées
publiques (APU). dans les nomenclatures des tableaux. Voici leur
Cette nomenclature regroupe, au prix de signification :
quelques conventions, les produits, biens et ATC : autoconsommation
services, complémentaires c'est-à-dire simulta- CCM : consommation commercialisable mar-
nément nécessaires à la satisfaction d'un même chande
besoin, ou substituables c'est à dire alternatifs n.d. : non disponible
pour satisfaire un même besoin. Par exemple, la NDA : non désigné ailleurs
fonction « transport » regroupe les achats de n.s. : non significatif

La notion de volume
Du fait de la hausse des prix, la monnaie se simplicité : pour chaque poste élémentaire, on
déprécie au cours du temps. On peut corriger multiplie les quantités de l’année considérée par
cet effet. On distingue pour cela les évolutions les prix de l’année précédente. A partir des
en « valeur » (évaluées à prix courants, sans chiffres ainsi obtenus, on peut ensuite évaluer
correction de l'effet de l'inflation) des évolutions des évolutions (ou des indices) entre deux
en « volume », en intégrant une correction années consécutives, dans lesquelles l’effet
éliminant l'effet de l'inflation. A cette fin, on direct des hausses et des baisses de prix est
calcule la consommation d’une année aux prix effacé. Les évolutions en volume sur plusieurs
de l’année précédente. Sur le plan des années sont ensuite calculées par chaînage,
principes, l’opération est d’une parfaite c’est à dire en multipliant les indices obtenus

La consommation des ménages en 2003 5


pour chacune de ces années. Pour la Avec les indices chaînés, une difficulté
consommation des ménages le calcul est apparaît : ces calculs étant réalisés à tous les
effectué pour tous les postes et à tous les niveaux de nomenclature, aucune égalité
niveaux de détail. comptable n’est plus respectée. Ainsi le total de
Avec la base 1995 des comptes nationaux, les la dépense de consommation finale des
évolutions en volume calculées selon la ménages n’est plus la somme des dépenses
méthode de l’année fixe ont été abandonnées postes par postes.
car elles conservent la trace des prix relatifs de Les coefficients budgétaires présentés dans cet
cette année de référence. Or, dans certains cas, Insee-Résultats se définissent comme la part de
les prix relatifs varient fortement (matériel consommation en valeur relative à un bien ou un
informatique). Les produits dont les prix service particulier dans la consommation totale.
augmentent plus vite que la moyenne auront On peut cependant calculer les coefficients
une pondération inférieure à celle des années budgétaires en volume (aux prix de l’année
récentes. Ces pondérations peu représentatives précédente, chaînés, base 1995). Dans ce cas,
provoquent des distorsions dans l’évolution des la déformation de la structure de la consom-
agrégats. Pour les éviter, le SEC 95 a choisi de mation qui résulte des différences entre les
privilégier les comptes aux prix de l’année évolutions des prix des produits est éliminée.
précédente chaînés. Mais la somme des coefficients budgétaires
n’est pas égale à 1.

6 La consommation des ménages en 2003


Bibliographie

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La consommation des ménages en 2003 7


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- Virginie MADELIN « Les comptes de secteurs août 1999.
institutionnels : de la base 80 à la base 95 », , -I. BRAUN-LEMAIRE : « Les déterminants de la
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macroéconomiques et de l'opinion des
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pour le consommateur français », Économie et Insee, septembre 2002.
Statistique n°217-218, Insee, janvier-février
1989.

8 La consommation des ménages en 2003


Les données essentielles
L’analyse des résultats
La dépense de consommation finale des ménages a augmenté de 1,3 % en volume en 2003. Elle a
atteint 853,8 milliards d’euros à prix courants. Sa contribution à la croissance économique
(+ 0,5 %) s’est élevée à 0,8 point. Elle est le principal soutien de la croissance de l’économie
française en 2003. L’environnement économique défavorable marqué par une quasi -stagnation du
pouvoir d’achat et une hausse du taux chômage n’aura pas favorisé une reprise plus importante
de la consommation dont la croissance se situe dans la lignée de l’année précédente (+ 1,5 %).
Les ménages ont diminué leur taux d’épargne de 1 point et leur taux d’épargne financière de
1,2 point. Comme ces dernières années, les biens et services des nouvelles technologies de
l’information ont été très prisés par les ménages même si la demande a continué à s’affaiblir. Le
marché de l’automobile a connu une seconde année de baisse. Les aléas climatiques auront
influencé les dépenses des ménages en jouant à la hausse sur les dépenses d’énergie et en ayant
des effets divers sur la consommation alimentaire.

1. La consommation en 2003 :
Une croissance toujours modérée
Avec une croissance de la dépense de le principal moteur de la croissance de
consommation des ménages de 1,3 % en l’économie française. Pour la seconde fois en
volume, l’année 2003 s’inscrit dans la lignée de 25 ans, la contribution de la dépense de
l’année 2002. Les croissances pour ces deux consommation des ménages est supérieure à la
années (+ 1,5 % en 2002) correspondent à la croissance de l’économie française elle-même.
tendance observée au début des années 90. Le taux d’épargne des ménages a baissé pour la
Seules les quatre années de 1998 à 2001 première fois depuis 1999. Il est passé de
avaient connu des croissances soutenues de la 16,8 % en 2002 à 15,8 % en 2003. Les
demande avec des hausses aux environs de ménages n’ont pas pour autant réduit leur
3 %. Cependant, la croissance observée est tout investissement en logement, préférant baisser
de même remarquable. Alors que le pouvoir leur épargne financière qui est revenue sous la
d’achat n’a que très peu progressé : + 0,3 % barre des 7 %, à 6,7 %. La capacité de
après + 2,3 % en 2001 et + 3,2 % en 2001, que financement, c’est-à-dire l’épargne financière,
la hausse du taux de chômage n’est pas des ménages s’est donc dégradée :
favorable à une confiance recouvrée des 67,5 milliards d’euros, après 78, 3 milliards
ménages, la consommation a tout de même été d’euros en 2002.
Tableau 1 - Variation du pouvoir d’achat du revenu disponible brut (RDB)* et taux d’épargne
Variation du pouvoir d’achat du RDB en % Taux d’épargne en %
1993 0,4 15,6
1994 0,3 14,8
1995 2,7 16,0
1996 0,0 15,0
1997 1,5 16,1
1998 2,8 15,6
1999 2,8 15,3
2000 3,1 15,7
2001 3,2 16,2
2002 2,3 16,8
2003 0,3 15,8
* Déflateur : indice de prix de la dépense de consommation finale des ménages
Source : comptes nationaux, Insee

La consommation des ménages en 2003 9


Les prix continuent de croître sur un rythme la croissance en volume de l’ensemble de la
soutenu en 2003 : + 2,1 %, après + 1,9 % en dépense des ménages, et à l’instar des
moyenne annuelle. Cette progression a télécommunications, les baisses des prix ont été
notamment été accentuée par la hausse des prix moins soutenues que les années précédentes.
du tabac : + 14,4 %. Leurs évolutions diffèrent Parmi les dépenses de loisirs et culture, les
toutefois selon les grands postes de évolutions sont contrastées même si la tendance
consommation. Dans l’alimentation, les prix ont globale est à la hausse. Les achats d’appareils
évolué sur un rythme légèrement moins rapide photos numériques dont les ventes ont encore
qu’en 2002 (+ 2,3 %, après + 2,7 %, hors doublé (+ 35,3 % pour l’ensemble du matériel
boissons alcoolisées). Le prix des viandes a photo) et de DVD (digital versatile disk), dont la
notamment continué sa décélération (+ 1,1 % croissance se poursuit mais à un rythme moins
après + 1,6 % en 2002 et + 8,2 % en 2001). De élevé, ont dopé la croissance. Cependant, il faut
même la croissance du prix des poissons et noter un fort recul (- 18,1 % en 2003 contre
crustacés a été modérée (+ 1,7 %). À l’inverse, + 2,7 % en 2002) des achats d'enregistrements
le prix des fruits, dont la progression avait ralenti sonores (CD de musique pour l'essentiel) dû à
en 2002, a de nouveau accéléré sous le coup une forte poussée des téléchargements par des
des aléas climatiques - gel tardif du mois d’avril accès internet à haut débit. Les hausses de la
notamment - qui ont réduit l’offre. Les prix ont fréquentation des salles de cinéma observées
aussi évolué sur un rythme moins rapide qu’en lors de la fin de siècle ne semble pas pérennes.
2002 en ce qui concerne les articles pour En effet, les années 2002 et 2003 auront été
l’habillement et chaussures (- 0,4 % contre celles de la morosité avec deux années de
+ 0,9 %), l’équipement du logement, les loisirs et baisses consécutives.
culture et les hôtels cafés restaurants. En La croissance de la consommation classée par
revanche, les prix afférents aux dépenses de durabilité a ralenti en 2003 (tableau 3) : 1,6 %
logement (loyers et charges) ont plus fortement contre 2,3 % en 2002. Cette décélération touche
progressé qu’en 2002 tout comme les dépenses tous les grands groupes. Par grand groupe de
de santé, de transports et de communications. durabilité, à l’instar de 2002, c’est la
Le mouvement de baisse observé depuis consommation de services qui a enregistré la
plusieurs années dans les télécommunications hausse la plus forte. Elle a notamment été tirée
a, en effet, tendance à s’estomper (- 1,2 % en par les dépenses de location de logements qui
2003, après - 2,3 % en 2002, - 3,7 % en 2001 et progressent comme en 2002 de 2,6 %, les
- 9,4 % en 2000). dépenses en services de santé ont aussi été
La fréquentation touristique baisse pour la dynamiques. Il en a été de même pour les
troisième année consécutive. Contrairement aux activités récréatives, culturelles et sportives et
années 2001 et 2002 où la baisse ne concernait les activités financières. Les dépenses
que la fréquentation touristique sur le territoire consacrées aux hôtels-cafés-restaurants et aux
français, en 2003 le ralentissement s’étend aux transports en commun ont régressé en 2003
dépenses des résidents français à l’étranger. (- 0,8 %). Parmi les biens semi-durables, le
Les biens et services des technologies de matériel optique et photographique a fortement
l’information et de la communication (TIC), et progressé notamment grâce à la poussée des
plus particulièrement les téléphones et services appareils photos numériques. Les achats
de télécommunications, les télévisions, le d’équipement automobile ont aussi été bien
matériel informatiques et les appareils audio et orientés. La consommation de biens non
vidéo ont toujours la préférence des ménages durables a connu une croissance modérée et ce
bien que le dynamisme des achats dans ce en dépit du retournement à la hausse des
secteur poursuive son ralentissement : + 8,1 % dépenses d’énergie stimulé par les conditions
contre 9,2 % en volume en 2002, et après climatiques. Les dépenses de biens durables
+11,2 % en 2001 et + 22,2 % en 2000. La importants, malgré des achats en forte
décélération est générale, excepté pour les croissance de téléviseurs, de réfrigérateurs et de
télécommunications qui ont particulièrement congélateurs, ont été affectées par l’amplification
poussé la croissance avec des hausses de la baisse du marché de l’automobile neuve,
sensibles dans les communications internet haut le marché de l’occasion progressant lui très
débit et mobile. Les TIC ex pliquent 0,3 point de faiblement.

10 La consommation des ménages en 2003


Tableau 2 - Evolution de la consommation des ménages par fonction

Variations au prix de l’année précédente Valeurs 2003 Coefficients


en % en milliards budgétaires
d’euros en 2003 en %
1998 1999 2000 2001 2002 2003
Alimentation et boissons 1,1 1,7 0,7 0,6 1,4 0,0 125,0 11,4
non-alcoolisées
Boissons alcoolisées et tabac 2,3 1,3 -1,3 1,4 -1,6 -7,7 28,5 2,6
Articles d’habillement 1,7 1,1 0,6 0,2 -0,4 0,4 39,0 3,6
et chaussures
Logement, chauffage, 2,2 1,7 1,7 2,7 1,6 2,8 208,7 19,1
éclairage
Equipement du logement 2,7 3,2 3,6 0,4 -0,6 -0,4 51,4 4,7
Santé 0,7 3,6 3,8 4,8 5,0 4,3 32,3 3,0
Transports 6,1 5,6 1,9 4,0 0,8 -1,5 127,3 11,6
Communications 14,7 24,1 20,8 12,0 9,4 7,1 21,0 1,9
Loisirs et culture 7,1 5,7 6,9 4,6 4,4 3,1 78,3 7,2
Education 0,8 1,5 -0,9 1,3 3,4 2,5 5,5 0,5
Hôtels, cafés et restaurants 5,3 4,2 3,6 1,2 0,8 -0,8 65,5 6,0
Autres biens et services 2,2 -0,4 2,0 2,9 0,8 6,8 71,4 6,5

Dépense de consommation 3,4 3,2 2,7 2,6 1,5 1,3 853,8 78,0
des ménages
Dépenses de consommation 3,3 4,6 -1,0 14,6 2,2 3,4 10,7 1,0
des ISBLSM *
Dépenses de consommation 2,4 1,6 3,2 3,3 5,2 2,6 230,2 21,0
des APU *

Consommation effective 3,2 2,9 2,7 2,9 2,3 1,6 1094,7 100,0
des ménages
Source : comptes nationaux, Insee
* Dépenses de consommation des institutions sans but lucratif au service des ménages et des
administrations publiques en biens et services individualisables.

Tableau 3 - Evolution de la consommation classée par durabilité

Variations au prix de l’année précédente en % Coefficients


budgétaires
1998 1999 2000 2001 2002 2003 en 2003 en %
Biens durables importants 12,0 10,7 4,7 5,8 -0,6 -2,1 5,8
Biens semi-durables 3,2 2,2 2,8 2,1 0,9 0,7 9,0
Biens non durables 2,5 2,0 1,0 2,5 0,8 0,2 26,1
Services 2,7 2,6 3,3 2,8 3,5 2,7 59,2
Consommation finale effective 3,2 2,9 2,7 2,9 2,3 1,6 100,0
Source : comptes nationaux, Insee

La consommation des ménages en 2003 11


2. La consommation en 2003 :
analyse par fonction
En 2003, la dépense de consommation finale Depuis 1960, les évolutions ont très nettement
des ménages a progressé de 1,3 % en volume. différé selon les fonctions. Les dépenses de
Parmi les grandes fonctions de consommation, logement, de santé, de transports, de
seuls les boissons alcoolisées et tabac, les communications, de loisirs et de culture, ainsi
transports et, dans une moindre mesure, que celles prises en charge par les pouvoirs
l’équipement du logement et les hôtels, cafés publics ont augmenté plus rapidement que la
restaurants ont diminué. Ce sont les moyenne (graphique 1). Inversement, les dépen-
communications et la santé qui ont enregistré les ses d’alimentation, d’habillement, d’équipement
hausses les plus vives. Les accroissements les du logement et d’hôtels-cafés-restaurants ont
plus faibles ont concerné l’habillement et progressé moins vite (graphique 2).
l’alimentation.

Graphique 1 - Les grandes fonctions qui évoluent plus vite que l’ensemble

Indices de volume base 100 en 1960


5100

1300

4100

1000

3100

(échelle de droite)
700
2100

400
1100

100 100
60

62

64

66

68

70

72

74

76

78

80

82

84

86

88

90

92

94

96

98

00

02
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

20

Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles Santé 20


Transport Loisirs et culture
Consommation effective des ménages Administrations
Communications

Graphique 2 - Les grandes fonctions qui évoluent moins vite que l’ensemble

Indices de volume base 100 en 1960

400

300

200

100
62

66

68

70

72

74

76

78

80

84

88

92

96

00

02
60

64

82

86

90

94

98
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

20

20
19

19

19

19

19

19

19

Prod. alimentaires et boissons non alcoolisées Articles d'habillement et chaussures


Boissons alcoolisées et tabac Meubles, articles de ménage et entretien courant de l'habitation
Consommation effective des ménages Hôtels, cafés et restaurants

12 La consommation des ménages en 2003


La consommation alimentaire 1 est une réduction et un décalage de l’offre dont une
stable en 2003 partie sera reportée en 2004 ; ainsi les achats
ont diminué de 0,7 % en 2003. Ce repli a fait
En 2003, la dépense en produits alimentaires - suite à la vive hausse de l’année 2002 (+ 6,8 %).
hors boissons alcoolisées et tabac - s’est Les porcs ont été affaiblis par la canicule. Mal
stabilisée en volume alors qu’elle avait nourris, ils se sont moins bien reproduits. La
augmenté de 1,4 % en 2002 et de 0,6 % en demande de porc a légèrement augmenté, de
2001. En revanche, celle des boissons 0,7 % en volume ; les prix se sont stabilisés
alcoolisées et tabac a fortement diminué (- 7,7 % alors qu’ils avaient baissé l’année précédente.
après - 1,6 % en 2002 et + 1,4% en 2001). La Enfin, la consommation de viande de volaille a
consommation de fruits a chuté alors que celle diminué pour la troisième année consécutive et
des légumes s’est stabilisée. Les conditions a amplifié sa baisse (- 4,9 % en 2003). Suite à la
climatiques défavorables - gel tardif et canicule, les naissances ont chuté, les élevages
sécheresse - ont beaucoup joué à la baisse sur de poulets et de dindes ont été décimés.
l’offre des fruits et des légumes et à la hausse Contrairement aux années précédentes et pour
sur le prix des fruits. La consommation de la seconde année consécutive, les préparations
viande a légèrement diminué. Inversement la et conserves de viandes (- 1,7 %) ont eu moins
consommation de poissons a un peu augmenté. de succès que les viandes fraîches. Bien que le
La consommation des boissons alcoolisées a prix du jambon ait baissé par rapport à 2002, les
diminué, celle des boissons non-alcoolisées a achats de jambon cuit, de rillettes, de
progressé. A la suite de l’augmentation de son saucissons secs et de panés traiteurs ont
prix (+ 14,4 %), la consommation de tabac a très diminué. Au contraire, la charcuterie de volaille
fortement baissé (- 13,2 %). et la charcuterie pâtissière des rayons libre-
service des grands magasins ont continué à être
Baisse de la consommation de viandes appréciées. La canicule de l’été 2003 a pénalisé
fraîches suite à la canicule de l’été les plats en conserve ainsi que les plats
cuisinés. La consommation d’entrées et de plats
Suite aux recommandations nutritionnelles, les surgelés à base de viande a encore une fois été
ménages sont, de longue date, encouragés à peu dynamique.
réduire leur consommation de viande bovine.
Outre la crise de la « vache folle » de 1996, puis Baisse des achats de poissons entiers frais
celle de 2000, ces viandes ont été pénalisées
par une évolution de prix défavorable, au regard En 2003, la consommation de poissons frais a
de celle de la volaille. poursuivi sa baisse (- 1,7 % en volume) mais à
En 2002, les achats de viande bovine ont un rythme moins soutenu qu’en 2002. Cette
redémarré. La consommation de mouton baisse porte surtout sur les poissons entiers.
amorçait une reprise après une pénurie de l’offre Depuis plusieurs années elle a été pénalisée par
consécutive à l’épizootie de fièvre aphteuse. Son la pollution des hydrocarbures avec les
prix avait commencé à diminuer. Les prix de la naufrages du pétrolier Erika en 2000, du
viande de volailles commençaient à baisser. chimiquier Levoli sun (octobre 2000-mars 2001)
En 2003, la canicule de l’été a provoqué une puis du pétrolier Prestige en novembre 2002.
chute de la demande de viande mais aussi de Ainsi, et depuis 1999, les ménages se tournent
l’offre. La consommation de viande fraîche a vers les préparations et conserves de poissons
légèrement diminué au total : + 2,4 % pour les (+ 2,4 %). La demande de poissons frais en
viandes de boucheries et d’abattages, - 4,9 % morceaux repart à la hausse. Aidée par une
pour la volaille. Les prix ont retrouvé une baisse continue de son prix, la demande de
évolution plus modérée. poissons préemballés est dynamique. Les
Les achats de viande de bœuf ont progressé de conserves de poissons, en particulier les
3,8 % en volume, après une année de forte salades, dynamisées par l’innovation, séduisent
reprise. Leur prix a de nouveau augmenté. Le encore de nombreux consommateurs. Les
prix de la viande de mouton a retrouvé une produits de la saurisserie et les produits traiteurs
évolution modérée après une évolution (surimi, salades de poissons, charcuterie de la
soutenue. La canicule a perturbé et retardé la mer) contribuent toujours à la croissance de ce
« finition » des agneaux d’herbe. Elle a provoqué secteur. Ces derniers produits répondent à la
demande de ménages, à la fois à la recherche
de produits de la mer et d’une alimentation
1
La fonction « alimentation » ne prend en compte légère et fraîche. En revanche, les plats
que la consommation à domicile. Les repas et préparés surgelés à base de poissons sont, une
boissons pris dans les cafés, restaurants et cantines nouvelle fois, délaissés.
sont comptabilisés avec les services fournis par ces
établissements.

La consommation des ménages en 2003 13


La consommation de pâtes alimentaires, en aromatisées favorisent le succès du secteur.
hausse sur le moyen terme, a crû en 2003 de Cependant, les pâtes aux œufs ont marqué une
0,5 % en volume après 2,1 % en 2002. Les désaffection du consommateur. De plus, suite à
pâtes fraîches des rayons traiteurs libre service la canicule de l’été, les ménages se sont un peu
des grandes surfaces et l’apparition de la détournés de ce féculent, préférant des produits
spécialité des pâtes bio au blé complet et plus frais comme les salades.

Graphique 3 - Les viandes

Indices de volume base 100 en 1995


125

120

115

110

105

100

95

90

85

80
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

Boeuf Veau Porc Viandes de volailles Préparations à base de viande

Un peu moins de comportements relative aux aliments pour les tout-petits. Les
de « snacking » crises sanitaires de 2000 et 2001 ont encouragé
les spécialistes à travailler dans ce sens.
Les contraintes de temps ont progressivement Les jus de fruits et de légumes sont surtout très
encouragé les comportements de grignotage ou appréciés depuis les années 1990. Leur
« snacking ». L’évolution sur moyen terme de la consommation a augmenté de 5 % en 2003
demande de « produits de la pâtisserie » (sucrés (après 2,7 %). En 15 ans, elle a été multipliée
ou salés) et des « biscuits, biscottes pâtisserie par trois. Les jus d’agrumes et les jus exotiques
de conservation » en témoigne (ils sont en croissance régulière.
représentaient 5,8 % de la consommation Les préparations et conserves de fruits, avec
alimentaire - hors boissons alcoolisées - en notamment les purées de fruits et les compotes,
1983, ils en représentent aujourd’hui 6,4 %). plaisent beaucoup en raison de leur qualité
Cependant cette tendance commence à diététique. De plus ils ne demandent aucune
s’infléchir légèrement (respectivement - 0,3 % et préparation. Leur consommation s’est redressée
+ 0,4 % en volume en 2003). La demande de en 2003 (+ 4,4 %) après s’être infléchie en 2002
biscuits et de biscottes baisse. La viennoiserie (+ 1,2 %).
industrielle offre une gamme plus importante La consommation de légumes frais a diminué :
préservant ainsi sa progression en valeur. En - 1,6 %, après - 3,1 % ; les prix ont retrouvé une
2002, les ventes de la biscuiterie sucrée étaient évolution plus modérée de 2,8 % après une
fortement soutenues par des campagnes de hausse sensible (+ 8,9 % en 2002 et + 7,2% en
communication et par les innovations. 2001). La consommation de fruits frais a
fortement baissé par rapport à 2002 : - 7 %,
Forte baisse des achats de fruits frais après + 2,8 %. Les conditions climatiques ont
pesé sur les prix qui, après avoir décéléré en
En 2003, la consommation d’aliments pour 2002, ont retrouvé une progression sensible. Les
enfants et d’aliments diététiques a augmenté de variétés de fruits à noyaux, les oignons, les
3,5 % après 2,9 % en 2002 et 1 % en 2001. Dès artichauts, les choux-fleurs, les courgettes, les
les années 1990, les professionnels sensibilisés salades, surtout les laitues, et le maïs doux ont
aux problèmes sanitaires (nitrates, pesticides, été les plus touchés par le gel, la sécheresse
vache folle), ont précisé la réglementation puis les fortes chaleurs.

14 La consommation des ménages en 2003


Mauvaise année pour les boissons concerne aussi les vins de qualité. Elle est due
alcoolisées aussi au renforcement des mesures de contrôle
en matière de sécurité routière.
Le recul de la consommation de boissons Les ventes de bières ont augmenté de 2,7 %. La
alcoolisées est devenu structurel. Cependant, en hausse a surtout eu lieu pendant les mois de
2003, il est à relativiser par l’effet canicule, et par juillet à octobre 2003 suite à la canicule. Les prix
suite de conditions peu propices à la de détail ont été aussi relevés. Cependant, la
consommation de boissons alcoolisées pendant tendance de fond n’est pas modifiée. Les
l’été. consommateurs tendent à préférer les bières de
L’année 2003 a accusé de nouveau un repli des spécialité aux bières de luxe. Le cidre moins
achats de champagne (- 1,6 % après + 2,5 % en alcoolisé que le vin ou la bière a bénéficié des
2002) ; les prix ont augmenté. Afin de fêter le très fortes chaleurs de l’été 2003. Sa
passage à l’an 2000, les ménages avaient consommation a progressé alors que depuis
largement anticipé leurs achats de champagnes. plusieurs années la demande semblait avoir
En 1999, la consommation avait alors beaucoup atteint un niveau assez stable.
augmenté (+ 6,4 %). Détenteurs de stocks, les Grâce à leur image de santé, les eaux de table
Français avaient réduit sensiblement leurs soutiennent le marché des eaux et boissons
achats en 2000 (- 7,9 %). L’année 2001 avait rafraîchissantes. Leur consommation a
marqué le retour vers une reprise de la progressé de 8,4 % en 2003. La demande
consommation de + 5,6 %. d’eaux naturelles, surtout plates, a connu une
Les achats d’eaux de vie, de liqueurs et apéritifs progression spectaculaire liée aux fortes
ont augmenté de 1,7 % en 2003. Seuls les chaleurs. Les consommateurs, attentifs à la
whiskies de qualité, les punchs et cocktails et les pollution, préfèrent les eaux minérales ou les
rhums (utilisés notamment en cocktail) ont été eaux de source, encore plus accessibles en
très demandés. terme de prix, à l’eau du robinet. Les boissons
Les achats par les ménages de vins de non-alcoolisées offrent une grande diversité de
consommation courante et de vins de qualité ont goûts et de présentations. L’innovation y joue un
diminué de 5,2 % en 2003. Cette évolution rôle important. Ces boissons sont cependant
confirme une baisse tendancielle de la dominées par les colas. La demande des eaux
consommation de vins en France. Les prix des gazeuses, des concentrés, des thés glacés et
vins de table ont augmenté par rapport à l’année surtout des eaux aromatisées a été dopée par la
précédente. Cependant en 2003, la baisse canicule.

Graphique 4 - Les boissons alcoolisées

Indices de volume base 100 en 1995


125

115

105

95

85

75
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
Eaux de vie Liqueurs et apéritifs Champagne et mousseux
Vins de consommation courante Vins AOC et VDQS

Les produits laitiers sont tirés par les yaourts Seuls les laits infantiles augmentent, mais leur
et desserts lactés poids dans le total est insuffisant pour inverser la
tendance.
La consommation de lait est restée orientée à la La demande de yaourts et desserts lactés est
baisse (- 1,3 %, après -1 %), et ce, malgré la relativement dynamique depuis de nombreuses
décélération des prix (+ 1,1 %, après + 2,1 %). années. Elle a augmenté de 3,7 % en volume

La consommation des ménages en 2003 15


après 2,9 % en 2002. Le marketing joue un rôle consommation a diminué chaque année hormis
non négligeable. Les entremets et crèmes 1998, 1999 et 2001. La croissance des prix a
desserts sont toujours très innovants. atteint 14,4 % en 2003, après + 8,4 % en 2002.
Les achats de fromages sont en légère Plusieurs hausses importantes ont eu lieu en
régression (- 0,2 % en volume). Le marché des 2003 : 8,4 % en janvier en raison du relèvement
fromages au lait de chèvre se développe des taxes et 19,4 % sur les trois derniers mois
régulièrement même s’il reste encore marginal. de l’année. A des hausses de prix à deux
Par ailleurs, au sein de la vague de l’allégé, le chiffres au cours des années 1992 à 1994
beurre est le grand perdant. avaient succédé des augmentations de l’ordre
La canicule de l’été 2003 a favorisé les achats de 8 % par an jusqu’en 1997. En 1998, les prix
de glace : + 12,8 % en volume après + 5,2 % en n’ont augmenté que de 3,0 %. Ils ont ensuite
2002. progressivement accéléré jusqu’en 2001. La
croissance annuelle moyenne des prix n’était
Forte baisse de la consommation de tabac cependant plus que de 4,3 % en moyenne entre
1997 et 2001. Au total, entre 1991 et 2003, les
La baisse de la consommation de tabac prix ont été multipliés par 2,8 ; dans le même
réamorcée en 2002 (- 3,5 %) s’est amplifiée en temps, les volumes consommés ont diminué de
2003 (- 13,2 %). A partir de 1992, année de mise 25,9 %.
en œuvre de la politique de hausse des prix, la

Graphique 5 - La consommation et le prix du tabac


Base 100 en 1995
175

165

155

145

135

125

115

105

95

85

75

65

55
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

Indice de volume Indice de prix Indice de prix de la dépense des ménages

Habillement : la canicule a freiné les Après avoir soutenu le secteur de l'habillement


achats les années précédentes, les ventes de
vêtements féminins et de jeans ont stagné. La
2
Les dépenses d’habillement ont progressé de chaleur de l'été les a pénalisés au profit des
0,4 % en volume en 2003, après une baisse de "pantacourts" et des bermudas, de même que le
0,4 % en 2002. Cette augmentation résulte manque de nouveautés et la hausse de leurs
d’une hausse des achats en vêtements prix. La consommation est toutefois restée
(+ 0,5 %) et en chaussures (+ 0,2 %). stable et les jeans ont leur place dans la plupart
Cette stagnation du secteur des vêtements est des garde-robes.
régulière depuis 2000. Toutefois, la faible Les ventes de vêtements féminins ont reculé
croissance de la consommation en 2003 résulte (environ - 1 %) car le rayon prêt-à-porter a
de deux effets opposés : une baisse des achats manqué de dynamisme. La baisse des prix sur
de 5 % sur la période juillet-septembre, marquée des modèles importés a freiné les achats de
par la canicule, que la baisse des prix (- 0,5 % grosses pièces chères. Les doudounes et les
pour l'habillement), due à la progression des anoraks ont eu du succès ainsi que, dans une
importations d’origine chinoise, n’a que moindre mesure, les imperméables.
partiellement compensée. Les pantalons de ville ne sont pas parvenus à
détrôner le jean alors que les robes ont profité
2 de la chaleur estivale, de même que la plupart
Elles comprennent les vêtements, les accessoires et des petites pièces à faible prix. La minijupe, dont
les chaussures (y compris le nettoyage, la réparation
le retour était déjà attendu l'année précédente,
et la location).

16 La consommation des ménages en 2003


est modestement réapparue. La faiblesse de surfaces, le regain de la vente à distance et le
cette reprise a une nouvelle fois pénalisé les progrès des chaînes de mode, des magasins de
collants dont le déclin (- 15 %) date de plus de sport et des magasins populaires. Carrefour
10 ans. C'est le haut de gamme et notamment reste la première enseigne d'habillement par son
les collants fantaisie qui résistent le mieux à poids dans la consommation totale, suivie par
cette érosion, de même que les bas Décathlon.
autocollants. Le marché des chaussures a connu une reprise
La lingerie féminine est restée un marché (+ 0,8 %) en 2003 après la baisse de 2002
porteur avec une nouvelle percée des strings qui (- 0,9 %). Il a été soutenu par les promotions
ont globalement représenté 25 % des ventes et ainsi que par la canicule qui a permis d'écouler
même 50 % pour certaines marques. La hausse les articles de plein été (sandales et chaussures
des prix moyens des soutiens-gorge a une ouvertes). Plus généralement, les articles qui ont
nouvelle fois entraîné une diminution des été le plus appréciés sont la botte en cuir
quantités vendues. (+ 50 %), la ballerine (+ 9 %) et les chaussures
Les ventes de vêtements masculins ont ouvertes pour les femmes (+ 20 %), ainsi que
sensiblement fléchi (environ - 0,4 %). Les les chaussures de sport pour adultes (+ 5 %).
hommes sont moins sensibles à la mode que les
femmes et leur désintérêt croît avec l'âge. Les Dépenses liées au logement en 2003 :
costumes et pantalons de ville ont été délaissés une accélération
au bénéfice de pantalons de loisirs, de shorts et
de bermudas. La canicule a en revanche stimulé Après le ralentissement de l’année 2002, les
les achats de petites pièces et en particulier de dépenses de logement ont accéléré en 2003 :
maillots de bain, ce qui a fait reculer le prix + 2,8 % après + 1,6 %. La décélération de
moyen des articles achetés. l’année 2002 avait été engendrée par le
Le comportement d'achat des hommes se retournement à la baisse des dépenses de
rapproche de celui des femmes pour les sous- chauffage et d’éclairage (- 3,5 %). Les conditions
vêtements. Le short boxer a eu du succès et climatiques ayant été moins propices aux
globalement les nouveaux modèles sont plus économies d’énergie en 2003, les dépenses de
chers que les anciens. logement ont subi mécaniquement une
Les achats de vêtements d'enfants ont accélération. Les prix des loyers continuent de
également baissé en 2003. Il y a eu un maintien croître sur un rythme élevé dans le sillage de
pour les doudounes, les jeans et les shorts l’évolution de l’indice du coût de la construction.
comme cela a été le cas pour les adultes et un En outre, en 2000 et 2001, la hausse des prix
repli pour les blousons et les robes. La avait été limitée par la suppression progressive
« sexualisation » des vêtements commence de du droit de bail.
plus en plus tôt et la tranche des 6-8 ans opte de Pour la troisième année consécutive les
plus en plus pour les magasins d'adultes. Il en dépenses de réparation et d’entretien courants
est résulté un essoufflement des chaînes pour du logement sont quasiment stables (+ 0,2 % en
enfants (la plage 0-12 ans tend à se limiter à 0-6 2003 après + 0,5 % en 2002 et 2001).
ans) et la fermeture de nombreux magasins.
Après des années de hausse, un coup de frein Chauffage et éclairage : les dépenses sont
(- 2 %) a été donné à la consommation de reparties à la hausse
layette (vêtements pour enfants de moins de
deux ans). Le recul des naissances après le Après une forte baisse en 2002 (- 3,5 %) la
« baby-boom » de 2000 et 2001 en est à consommation de chauffage et d‘éclairage a
l'origine. fortement augmenté en 2003 (+ 4,4 % en
Après avoir baissé de 5 à 6 % les deux années volume).
précédentes, les achats de vêtements de sport Le réchauffement climatique constaté depuis les
sont repartis à la hausse (+ 0,5 %). Le années 90 s'est encore poursuivi en 2003 en
« sportswear » a eu du succès chez les hommes France puisque le précédent record de
avec des gammes de vêtements de type température moyenne sur l’année de + 13°C, qui
basique ou chic. L'offre de « mode sportswear » datait de 1994, a été égalé. Toutefois, cette
est encore insuffisante et cela a pénalisé le température moyenne élevée masque un climat
marché féminin. très contrasté avec un hiver rigoureux (janvier et
Les ventes d'accessoires ont progressé février au-dessous des normales saisonnières)
(+ 2,8 %). Ces articles, et notamment les et un été caniculaire.
colliers, ont bénéficié de l'été caniculaire. Le froid hivernal a entraîné un retournement à la
Globalement les éléments les plus marquants en hausse des consommations en gaz naturel
matière de distribution sont la baisse modérée (+ 7 % en 2003 après - 8,7 % en 2002) et en
du commerce multimarques et des grandes électricité (+ 6,2 % en 2003 après - 0,7 % en

La consommation des ménages en 2003 17


2002). Pour l'électricité l'augmentation est aussi Habitat » qui ont profité de cette évolution de la
liée à la surconsommation résultant des chaleurs consommation.
estivales. La consommation de meubles de cuisine s'est
3
Les consommations en combustibles liquides maintenue (+ 0,1 %) grâce au renouvellement
ont été plus modérées (+ 0,2 % en 2003) en de l'offre et à la bonne tenue du marché de
raison notamment d'une forte hausse des prix l’immobilier. Les ventes de literies (- 5,2 %) ont
(+ 6,6 %). Enfin en ce qui concerne les progressé en début d'année avant de se tasser
4
combustibles solides , après la forte hausse de au second semestre. La mauvaise conjoncture
2001 provenant des stocks autoconsommés par économique a pesé sur ce type d'acquisitions
les ménages suite à la tempête de décembre facilement reportables. Les dépenses en sièges
1999, la baisse s'est poursuivie (- 3,4 % en 2003 (- 3,3 %), qui avaient évolué positivement au
après - 14 % en 2002). La part de l’électricité cours des années précédentes, ont subi l'effet
dans la dépense totale de chauffage et général de repli. Les meubles de jardin n’ont pas
d’éclairage a encore augmenté en 2003 pour bénéficié de la canicule de l’été car la structure
atteindre 52,1 % en valeur courante. de la distribution et son organisation ne lui ont
pas permis de s'adapter à ce phénomène
Equipement du logement : nouvelle exceptionnel.
baisse des achats de meubles en
Nouvelle progression des ventes d’appareils
2003 ménagers
Après huit années de hausse, les dépenses
5
d’équipement du logement avaient Depuis dix ans le marché de l’électroménager
sensiblement diminué en 2002 (- 0,6 % en s'est toujours accru et sa croissance s'est
volume). Cette baisse s'est maintenue en 2003 accélérée en 2003 (+ 4 % en volume) après une
(- 0,4 % en volume). hausse déjà sensible en 2002 (+ 2,6 % en
volume).
Nouveau recul pour les meubles La hausse de la consommation a été importante
pour les petits appareils électroménagers
Pour la deuxième année consécutive, le marché (+ 3,3 % en volume) ainsi que pour les gros
des meubles s'est replié (- 6,1 % en 2003 après appareils électroménagers (+ 4,8 % en volume).
- 6,4 % en 2002). Les prix ont encore globalement baissé (- 2,6 %
Entre 1992 et 2003, la part de ce secteur dans la en 2003 après - 1,5 % en 2002) et la baisse a
consommation des ménages est passée de été plus nette pour le gros électroménager
1,7 % à 1,1 %. La baisse d'ensemble des achats (- 3,5 % en 2003 après - 2,7 % en 2002) que
de meubles a touché inégalement les différentes pour le petit électroménager (- 1 % en 2003
catégories. après + 0,4 % en 2002). Pour le gros
Les meubles meublants ont encore été la électroménager comme pour l'ensemble des
catégorie la plus touchée (- 9,4 %) et leur poids appareils il s'agit de la plus forte baisse des prix
dans le marché du meuble (38 %) fait que depuis les années 60.
l’impact sur la baisse du secteur est important. Le marché du gros électroménager a pour la
Les ventes de la catégorie « moyenne gamme » quatrième année consécutive dépassé les douze
sont passées de 43 % à 36,5 % entre 1999 et millions d'appareils. Les ménages ont encore
2003 tandis que la catégorie « bas de gamme » privilégié les fours à encastrer au détriment des
a progressé (53 % en 2003 contre 47 % en cuisinières pour lesquelles un nouveau recul a
1999). Ce sont les enseignes du « Jeune été enregistré (- 2 %). Leur consommation a
progressé en lave linge (+ 2,6%) et en
réfrigérateurs (+ 11,6 %) malgré des taux
3
Il s’agit en fait de l’ensemble des combustibles d'équipement élevés (respectivement 95 % et
liquides : fioul domestique, fioul lourd (très peu 96 %). Dans le cas des lave-linge, la hausse est
consommé par les ménages) et GPL. due à une orientation de la demande vers le
4
Les principaux produits qu’ils regroupent sont les haut de gamme avec notamment 70 % des
suivants : bois, charbon de bois, houille, lignite, ventes pour les appareils de classe A (économie
tourbe, coke. d'énergie). Les derniers modèles disposent
5
Ce poste regroupe les meubles (y compris articles d'écrans à affichage électronique à cristaux
d’ameublement), les articles de ménage en textile, les liquides (LCD) et parfois d'une double classe A
appareils électroménagers, les ustensiles de ménage (économie d'énergie et efficacité de lavage).
(y compris verrerie et vaisselle), les outils de Pour les réfrigérateurs, la forte poussée des
bricolage pour la maison et le jardin et les biens et achats est essentiellement due aux 265 000
services pour l’entretien courant de l’habitation appareils qu'il a fallu renouveler suite aux
(services domestiques et articles de ménage non
durables).

18 La consommation des ménages en 2003


pannes de moteur causées par les fortes électroportatif ont encore progressé comme c'est
chaleurs de l'été. le cas depuis quelques années. Il y a en effet
La progression du marché du petit une augmentation constante du nombre de
électroménager vient du constant renouvel- ménages déclarant bricoler (3 millions en 1960,
lement dont il bénéficie. Plus du quart des 13 millions aujourd’hui) et cela s'est amplifié car
références vendues dans l'année n'existaient les femmes se sont appropriées ce secteur. Les
pas l'année précédente et l'esthétisme se joint industriels ont bien pris en compte ce
de plus en plus au fonctionnel. Il y a un net recul phénomène en révisant leurs produits pour les
des fers à repasser à vapeur, dû à la forte rendre plus maniables. Les grandes surfaces
progression des centrales vapeur dont la spécialisées détiennent à présent les deux tiers
croissance s'est encore inscrite à deux chiffres du marché.
(+ 12 %) pour dépasser le million d'appareils. La consommation a en revanche diminué dans
Les achats de produits consacrés au petit le secteur du jardinage. Il y a une forte chute
déjeuner ont connu un sensible repli qui fait suite pour les tondeuses (- 10 %) et les motoculteurs
à des années de forte croissance. (- 9,3 %) qui n'est qu'à peine compensée par le
petit matériel d’outillage de jardin à main
Stabilité pour l’outillage et le jardinage (+ 2,5 %). Les ménages disposant d'un jardin
ont un taux d'équipement en tondeuses et
Les achats du secteur de l’outillage et des autres matériel de jardinage qui a déjà atteint 92 %. Il
matériels pour la maison et le jardin ont baissé s'agit donc d'un marché de renouvellement dont
en 2003 (- 2,5 %) après une légère hausse en le dynamisme a souffert de la faible croissance
2002 (+ 0,8 %). Les ventes d'articles d'outillage du pouvoir d'achat des ménages.

Graphique 6 et 7 - les dépenses liées au logement


Indices de volume base 100 en 1995

120

110

100

Loyers
Distribution d'eau
90 Electricité

Gaz
Combustibles liquides

80
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

Indices de volume base 100 en 1995

145

135

125

115

105

95

85

75
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

Meubles, art. d'ameublement, tapis et autres Articles de ménage en textile


Appareils ménagers Outillage et autres matériels pour la maison et le jardin
Services domestiques et autres services

La consommation des ménages en 2003 19


Dépenses de santé6 : léger Concernant les honoraires des généralistes, la
ralentissement de la croissance en croissance a été soutenue comme en 2002
(+ 7,9 % après + 7,1 %) mais les raisons en sont
2003 différentes. Si en 2002 la hausse était liée aux
Alors que depuis 2000, la croissance de la revalorisations tarifaires et avait été atténuée par
consommation effective des ménages en biens une baisse des volumes, les revalorisations ont
et services de santé ne faisait qu’accélérer, continué, en 2003, par un effet de report, à jouer
l’année 2003 marque la fin de cette inflation un rôle important dans l’augmentation, mais les
avec une hausse de + 3,8 % contre + 4,3 % en volumes ont nettement crû surtout sur la fin de
2000, + 5,1 % en 2001 et + 5,8 % en 2002. Les l’année. De même, l’activité des infirmiers a été
dépenses à la charge des ménages marquent la soutenue par une hausse des volumes et des
même décélération mais dans une moindre revalorisations tarifaires intervenues en 2002 et
mesure avec une progression de 4,3 % après ayant eu leur impact en 2003. Pour les trans-
5,1 % en 2002, 4,8 % en 2001 et 3,8 % en 2000. ports de malades et les analyses médicales, la
En valeur courante, la consommation effective a tendance est toujours à une croissance forte,
crû de 5,7 % en 2003 et les seules dépenses même si celle-ci ralentit légèrement en 2003.
des ménages de 6,2 %. A la fin de 2002, le nombre de professionnels de
Selon les résultats provisoires présentés à la santé était de 253 592. Les médecins libéraux
Commission des comptes de la sécurité sociale représentent 45 % des effectifs. De 1995 à
(CCSS) de juin 2004, les dépenses de santé du 2002, parmi les grandes catégories, ce sont les
champ de l’Objectif National de Dépenses auxiliaires médicaux qui ont connu la croissance
7
d’Assurance Maladie (ONDAM) auraient la plus rapide (+ 1,8 % de croissance annuelle
augmenté de 6,4 % en 2003, contre 5,3 % par moyenne) avec notamment une très forte
rapport aux réalisations de 2002 pour l’objectif progression des orthophonistes (+ 3,2 % de
fixé par la loi de financement de la sécurité croissance annuelle moyenne). Pour la première
sociale. Les dépenses de soins de ville fois en 2002, le nombre d’infirmiers a diminué
expliquent environ 60 % du dépassement avec (- 0,7 %).
une croissance de 7,5 %. Les dépenses pour les Parmi les spécialistes, le nombre de pédiatres,
établissements ont augmenté de 5,2 %. Il faut chirurgiens, stomatologues a fortement diminué
noter la forte hausse des dépenses dans les au profit des effectifs de radiologues, des
départements d’outre-mer qui ne pèsent que spécialistes en orthopédie et en urologie.
2,4 % des dépenses mais expliquent, en 2003, Sur la même période, alors que le montant des
plus de 16 % du dépassement. honoraires des médecins a augmenté de 3,6 %
par an, celui des dépassements a progressé de
Ralentissement de la consommation effective 7,4 % par an.
en soins de ville (hors médicaments)
La consommation effective de médicaments
En 2003, l’augmentation de la consommation accélère de nouveau
effective en soins de ville hors médicaments est
de + 6,5 % après + 7,6 % en 2002. Le En 2002, la consommation effective de
ralentissement relatif est à mettre sur le compte médicaments avait décéléré, bénéficiant du plan
de la diminution des volumes (+ 2,8 %, après médicament mis en application en octobre
+ 4,3 %). 2001 : des baisses de prix ont eu lieu à la fin de
2001, et, au début de 2002, le taux de
remboursement de nombreux médicaments au
6
Les dépenses de santé regroupent les produits service médical rendu (SMR) jugé insuffisant est
pharmaceutiques, les appareils et matériels passé de 65 % à 35 %. En 2003, la
thérapeutiques, les soins des praticiens de ville et les consommation accélère de nouveau (+ 6,2 %
services hospitaliers. Le poste santé de la dépense après + 5,1 % en valeur courante). Le prix des
individuelle des administrations publiques regroupe médicaments a continué à baisser. La diffusion
les remboursements de la Sécurité sociale et la des médicaments génériques se poursuit. En
dotation globale hospitalière. 2002, ils représentent 4,6 % du marché des
7
Les dépenses du champ de l’ONDAM diffèrent de médicaments en montants présentés en
celles de la comptabilité nationale. Notamment, ces remboursement et 38,7 % du marché du
dernières excluent le secteur médico-social et répertoire des groupes génériques en nombre
couvrent l’ensemble des dépenses (celles de la de boîtes délivrées. Ce chiffre qui est une
Sécurité sociale, mais aussi de l’Etat, des collectivités moyenne sur 2002 était précisément de 48,2 %
locales, des régimes complémentaires et des ménages en décembre 2002. Pour cette même année,
eux-mêmes). Elles sont comptabilisées depuis 2002 l’économie qu’aurait pu faire réaliser au régime
en droits constatés et non en encaissement- général l’utilisation systématique de génériques
décaissement comme les années précédentes.

20 La consommation des ménages en 2003


aurait été de 270 millions d’euros contre 2001), celle-ci a ralenti en 2003 avec une
133 millions d’euros effectivement économisés. progression de 6,7 %. La hausse de l’activité en
Le taux de prise en charge a légèrement volume expliquait la moitié des 8,3 % de
régressé en 2003 suite à la diminution du taux croissance en 2002. Pour 2003, la hausse est à
de remboursement intervenue en avril 2003 sur imputer essentiellement à une hausse des prix
616 médicaments. (+ 5,1 %). Pour les soins d’hospitalisation
publique, la croissance diminue aussi de 8,7 % à
Légère décélération des soins hospitaliers 4,4 %. À l’inverse des cliniques privées, la
croissance est essentiellement due à une
Alors que la consommation effective des progression des volumes. Ainsi, les volumes
services des cliniques privées avait fortement augmentent de 3,7 % (contre 7,2 % en 2002) et
a c c éléré en 2002 (+ 8 , 3 % après + 4 , 2 % en les prix de 0,7 % (contre 1,4 %).

Graphique 8 - Les dépenses des ménages en biens et services de santé

Indices de volume base 100 en 1995

135

125

115

105

95

Santé

85 Médicaments et autres prod. pharmaceutiques, appareils et matériels thérapeutiques

Médecine non hosp. et services paramédicaux

Services hospitaliers
75
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

Transports : nouvelle baisse des millions d'immatriculations. C'est un niveau qui


achats d’automobiles neuves en 2003 se situe dans la moyenne des douze dernières
années.
Les immatriculations d’automobiles diesel ont
En 2003, les dépenses de transport ont
sensiblement baissé (- 1,5 % en volume) après représenté plus des deux tiers des immatri-
cinq années de hausse. Les achats de culations alors qu'elles atteignaient à peine 40 %
8 en 1998. Leur progression régulière depuis des
véhicules diminuent plus fortement (- 4,6 % en
volume) que les dépenses liées à l’utilisation de années a connu un ralentissement dû au
véhicules (- 0,4 % en volume) ou aux services franchissement d'un seuil et au relèvement du
prix du gazole en fin d'année.
de transport (- 0,2 %). Ces dernières n'avaient
pas connu de diminution, même modérée, Les constructeurs français ont globalement
depuis 1996. conservé leur part de marché (59,6 % en 2003
après 60,6 % en 2002). L'arrêt de la 106,
L’automobile : un marché en berne modèle fiable d'entrée de gamme, a entraîné un
net recul de Peugeot (- 12,2 %), alors que, pour
Renault, le succès et le renouvellement de la
Le repli de la consommation des ménages en
véhicules neufs s'est accentué (- 7,9 % en 2003 Mégane Scénic ont limité la baisse (- 5,8 %). Les
contre - 3,8 % en 2002). Le déstockage et les huit modèles les plus vendus sont de marque
française avec une domination des Renault
nombreuses promotions ont finalement permis
au marché des voitures particulières neuves de Mégane Scénic, Clio et Peugeot 206.
se redresser en décembre pour franchir les deux Les constructeurs européens ont également vu
leur part se réduire dans un marché où seules
les marques asiatiques ont eu le vent en poupe.
8
Automobiles neuves et d’occasion, cycles et Toyota, Nissan et Hyundai ont respectivement
motocycles. progressé de 11,7 %, 32,3 % et 24,5 %.

La consommation des ménages en 2003 21


Les berlines, qui représentaient 80 % des tenue de route dans des conditions de confort
voitures vendues en 1998, n'en représentent (coffre sous la selle, transmission automatique,
plus que 65 %. Elles doivent en effet faire face à pieds abrités derrière le tablier).
la forte concurrence des breaks, des tous- Les ménages ont fortement accentué leurs
terrains, et des monospaces. Ces derniers ont achats de bicyclettes en 2003 (10,5 %). Avec un
de plus en plus de succès avec notamment prix moyen du cycle qui s'est inscrit en baisse
l'apparition de modèles de petit gabarit. Les (- 0,7 %), la consommation s'est accrue et tout
nouveaux minispaces, qui sont des monospaces particulièrement dans les grandes surfaces
« supercompacts » permettant d'obtenir des multisports qui gagnent du terrain par rapport
performances proches des monospaces aux grandes surfaces à dominante alimentaire.
compacts pour un budget inférieur, ont profité de Mais, si l'usage du vélo se développe à la
cette envolée (2 % des immatriculations en 2003 campagne, il reste négligeable en milieu urbain.
contre 0,7 % en 2002). Ainsi il se maintient en centre-ville et régresse
Les immatriculations de véhicules tous-terrains dans les zones périphériques, celles où la
se sont accrues de 10 %. L'éventail s'est circulation automobile augmente.
considérablement élargi ces dernières années
avec des modèles qui vont du compact Baisse de s achats de carburants et
polyvalent à bas prix (60 % des ventes) au tout- lubrifiants
terrain classique (25 % des ventes) et au modèle
de luxe (15 % des ventes) destiné Les achats de carburants et lubrifiants ont
essentiellement à la ville. sensiblement décru en 2003 (- 2 %) après une
Cette transformation du marché a eu pour légère hausse en 2002 (+ 0,3 %). Dans le même
conséquence une forte baisse des temps les prix, qui avaient baissé en 2002
immatriculations de véhicules de la gamme (- 2,6 %) sont repartis à la hausse en 2003
« moyenne supérieure » (11,4 % en 2003 contre (+ 2,4 %) sous l'effet de l'augmentation du prix
14,1 % en 2002) au profit des « moyennes du baril de pétrole.
inférieures » (34,4 % en 2003 contre 34,1 % en En ce qui concerne l'essence super, le repli du
2002) et surtout des « petites » (38,1 % en 2003 marché constaté depuis plus de quinze ans s'est
contre 37,2 % en 2002). poursuivi. Les ventes de super plombé, qui ont
Les ventes de véhicules d’occasion ont très pour la 3ème année consécutive diminué de 25
légèrement progressé en 2003 (+ 0,8 % en à 30 %, n'atteignent plus respectivement que le
volume) mais cette hausse, la plus faible depuis quart et la moitié de ce qu'elles représentaient
près de 10 ans, masque un début de en 1999 et 2001. Les ventes de super plombé
retournement. Il y a eu une forte croissance pour ont également baissé en 2003 (- 3,2 %) après
les véhicules de démonstration (+ 8,7 %) qui a une légère hausse en 2002 (+ 1 %). Le fort recul
compensé les baisses d'environ 3 % des du sans plomb 98 (- 10,2 %) a été compensé par
véhicules des loueurs et des ménages. La la progression du sans plomb 95 (+ 1,3 %) dont
contraction du marché vient essentiellement des les volumes livrés sont environ deux fois plus
véhicules d'occasion récents, du fait notamment importants.
de la nouvelle baisse des immatriculations A l'opposé, la consommation de gazole s'est
neuves. L'âge moyen du parc a atteint encore accrue (+ 4,6 % en 2003 après + 5,6 %
7,8 années et les véhicules diesel ont représenté en 2002). La modification du parc, avec une
les deux tiers des ventes. diminution de 2,7 % des voitures à essence et
une augmentation de 8 % des voitures diesel en
Progression d'ensemble des deux roues 2003 est à l'origine de ces évolutions
contrastées.
Le marché des motocycles (achat de motocycles
neufs et de pièces détachées) a renoué avec la Ecoles de conduite : l’activité poursuit sa
hausse en 2003 (+ 1,8 % après - 2,9 % en chute en 2003
2002). Les ventes de motos de grosse cylindrée
ont reculé après plusieurs années de hausse La baisse de l’activité des écoles de conduite
alors que dans le même temps la croissance a entamée en 2000 se poursuit : - 3,1 % en
été forte pour les petites cylindrées (moins de volume en 2003 après - 2,5 % en 2002, - 2,7 %
3
125 cm ). La progression a été forte pour les en 2001 et -1,1 % en 2000. La profession a
scooters (environ 30 %), qu'il s'agisse des beaucoup évolué en quelques années. Suite à
3
petites cylindrées (moins de 125 cm ) ou des une directive européenne, qui a modifié les
3
plus grosses cylindrées (125 cm et plus). Ces composantes des épreuves, une réforme a
dernières sont particulièrement prisées des débuté dès 2001 et se base sur un remaniement
citadins car ils leur permettent d'éviter les profond du code, les nouveaux progrès du
embouteillages et de circuler avec une bonne multimédia et une bonne qualité des images.

22 La consommation des ménages en 2003


Les questions ont été reformulées et intègrent compagnies à bas coûts. Au contraire, le repli du
des connaissances sur la conduite préventive, transport national amorcé en 2001 a continué
l’attention portée aux autres usagers et le avec la concurrence vive du TGV Sud-Est.
comportement des conducteurs. Cette réforme En 2003, les services de transports ferroviaires
du code s’est aussi accompagnée d’un ont diminué en volume de 1,8 % après une
allongement de temps de conduite à l’examen hausse mécaniquement majorée par les grèves
qui passe de 22 à 35 minutes. intervenues en mars et avril 2001 (+ 2,7 % en
2002). Le TGV Sud-Est a subi une chute de
La consommation en services de transports fréquentation en juin à la suite de mouvements
est quasiment stable sociaux et sa montée en charge s’est stabilisée.
Les services de transports urbains de voyageurs
La consommation des ménages en services de ont augmenté de 1,8 % (après + 3 %). La
transport enregistrait depuis 1996 une fréquentation des transports collectifs en Ile-de-
augmentation sensible. En 2003, les dépenses France est plus soutenue pour le réseau RATP
se sont stabilisées (- 0,2 % en volume) après (RER, métro) que pour le réseau SNCF Ile-de-
deux années de hausse plus contenue : + 1,7 % France. Pourtant la RATP a subi une baisse du
en 2002 et + 1,5 % en 2001 (selon la trafic due aux grèves du printemps, à la
nomenclature par fonctions). diminution de l’activité touristique de l’été et à la
En 2003, le transport aérien a été pénalisé, canicule.
d’une part par l’impact de la guerre en Irak et par La consommation en services de péages a
l’épidémie de Sras, à l’origine d’une baisse augmenté de 4,3 % en volume (après 5,2 %). Le
importante du trafic en Asie ; d’autre part par les prix des péages continue à maintenir son rythme
grèves des contrôleurs aériens au printemps et de hausse. De plus, la mise en place de la
par la disparition d’Air Lib puis d’Aéris. La réduction du temps de travail incite à des
consommation a reculé de 2,4 % en volume déplacements plus fréquents.
après la légère reprise de 2002 (+ 0,3 %). Les Depuis de nombreuses années, le transport
prix ont de nouveau augmenté de 5,6 % après maritime ne fait pas beaucoup d’adeptes. En
3,8 % en 2002. Le trafic à destination de l’Union 2003, il a diminué de 2,5 % (après + 3 % en
européenne a poursuivi son développement 2002) ramenant ainsi la consommation (en
notamment avec l’extension du marché des valeur) au-dessous du niveau de l’année 2001.

Graphique 9 - Les dépenses de transports

Indices de volume base 100 en 1995


155

Voitures neuves
Pièces détachées et accessoires
145 Carburants, lubrifiants
Transports de voyageurs par rail
Transports de voyageurs par route
135 Transports de voyageurs par air

125

115

105

95

85
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

La consommation des ménages en 2003 23


Communications en 2003 : Forte Après de fortes hausses en 2001 et 2002
progression pour les connexions (respectivement 12,2 % et 9,3 % en volume), le
marché des jeux et jouets a stagné en 2003
internet haut débit (+ 0,7 % en volume). Cette stagnation concerne
En 2003, les dépenses des ménages en les consoles et jeux vidéo mais aussi les jouets
services de télécommunications progressent en classiques. Le marché se modifie : les enfants
volume de + 7,7 % mais s’infléchissent par se détournent de plus en plus tôt du jouet, les
rapport à 2002 (+ 10,8 %) et 2001 (+ 13,5 %). « pré-ados » se projettent déjà dans l’univers de
Les connexions haut débit et les transports de leurs aînés. Les industriels du jouet se sont en
données, notamment les envois de messages partie adaptés et ont récupéré une frange de
(SMS), sont les principaux facteurs de cette cette clientèle en proposant des produits liés à la
croissance. En effet, l’apparition de nouvelles musique avec les micros, les jeux de karaoké et
technologies d’accès à internet doublée de tarifs autres tapis de danse surfant sur la vague des
très attractifs pour le grand public concernant la émissions de télévision.
connexion illimitée ont dopé le marché atteignant En 2003, la vente des consoles de jeux de salon
ainsi près de 3,5 millions d’abonnés au a diminué en nombre (- 2 %). Les dernières
31 décembre 2003. Le bas débit quant à lui consoles, avec lecteur-enregistreur DVD et
connaît une régression de son nombre capable de diffuser des films et de la musique,
d’abonnés depuis le mois de mars 2003 avec un devraient stimuler à l'avenir une offre qui a
pic de 7,5 millions à cette période avant de manqué de renouvellement.
décroître jusqu’à environ 7 millions d’abonnés en La vente de jeux vidéo a progressé en nombre
décembre 2003. Après une forte baisse en 2002 (+ 6 %). Ceux-ci ne sont plus réservés aux
(- 16,8 % en volume), les acquisitions de jeunes et leur facilité d’utilisation avec l’arrivée
9
matériel téléphonique ont fortement progressé de jeux non violents a permis d’attirer des
en 2003 (20,3 % en volume). Ce retournement publics très divers. Ils tendent à devenir des jeux
de tendance est dû à la nette reprise des achats familiaux comme les jeux de société classiques.
de téléphones mobiles ainsi que, à un degré Les dépenses de biens durables culturels et
moindre, à la croissance du marché des récréatifs ont nettement baissé en 2003 (- 5,7 %
téléphones fixes et répondeurs. 41,7 millions de en volume).
français sont équipés de téléphones mobiles fin Les ventes d’auto-caravanes (camping-cars) ont
2003, avec un taux d’équipement chez les encore progressé en 2003 (+ 9,0 % en volume).
jeunes (18-29 ans) qui avoisine 90 %. La L'essor est venu du marché de l’occasion qui a
répartition des ventes a été contrastée sur concerné près de 29 000 véhicules en 2003. La
l'ensemble de l'année. Il y a eu un pic au dernier vente de caravanes, déjà en repli en 2002 (-
trimestre 2003 avec 1,6 million de nouveaux 3,9 %), a diminué plus nettement encore en
clients, soit le double du trimestre équivalent en 2003 (- 13,7 %). Les achats de bateaux de
2002. Au cours des fêtes de fin d’année 2003, la plaisance ont fortement baissé en 2003 (-
moitié des ventes a concerné des téléphones 15,1 % en volume), après une légère hausse en
avec appareil photo. La croissance du trafic 2002 (+ 2,2 %). Les immatriculations n'ont
mobile a entraîné une baisse du trafic de globalement pas diminué, excepté pour les gros
téléphone fixe. Ainsi, les ménages ne disposant modèles habitables à moteur qui ont un poids
plus de ligne fixe sont passés de 10 % à 14 % très élevé dans l'ensemble en valeur.
entre juin 2000 et fin 2003. Il s'agit dans la Après trois années de décélération, le marché
plupart des cas de personnes à revenus du livre régresse en volume (- 0,4 %) malgré une
modestes. hausse des ventes importante en décembre due
à la sortie du dernier « Harry Potter », meilleure
Culture et loisirs : nouvelle vente de l’année malgré sa sortie tardive. Le
roman est en crise, le dynamisme provient des
croissance en 2003 dans un marché livres pour la jeunesse, des documents et des
moins dynamique bandes dessinées avec la sortie cette année
Le marché de la culture et des loisirs s'est d’« Astérix et la rentrée gauloise », vendu à plus
encore accru comme il l'a toujours fait depuis de 865 000 exemplaires.
plus de 40 ans mais la décélération amorcée se
poursuit : + 3,1 % en volume en 2003 après Le numérique décélère mais consolide
+ 4,4 % en volume en 2002. son implantation

La consommation des ménages en appareils et


accessoires audio-visuels et informatiques s’est
9
Ils comprennent les achats de téléphones mobiles, accrue de 7,1 % en volume en 2003 après
de téléphones -répondeurs (combinés ou séparés), de 11,1 % en 2002. C'est une décélération sensible
fax et d’accessoires GSM.

24 La consommation des ménages en 2003


pour un marché dont la progression était à deux devrait en conséquence bientôt être limité aux
chiffres à la fin des années 90. La baisse des modèles numériques.
prix (- 5,9 % en 2003 après - 5,2 % en 2002) et Cette poussée du numérique a aussi été très
les évolutions technologiques l'ont stimulé même marquée pour les baladeurs avec l'énorme
si elles n'ont pas permis d'amplifier sa succès des modèles MP3. Ils ont vu leurs ventes
progression. quintupler pour atteindre 220 000 unités en
Alors que les années précédentes le succès 2003.
avait été concentré sur un produit phare
nouveau (téléphone portable, lecteur DVD, Progression des DVD et chute des CD
appareil photo numérique…), il s'est en 2003
réparti sur un faisceau de produits émergents. Les ventes de DVD sont passées en quantités
de 49 millions à 76 millions entre 2002 et 2003.
Nette percée du Home cinéma, des écrans Alors que seulement 50 % des possesseurs de
plats de télévision et des lecteurs de DVD magnétoscope achetaient des cassettes
enregistrées, 90 % des possesseurs de lecteurs
Les ventes de lecteurs DVD sont passées de DVD ont acheté des DVD. Le déclin de la vente
3 millions en 2002 à 5,5 millions en 2003, de cassettes VHS a été sensible (23 millions en
dépassant ainsi pour la première fois celles des 2003 contre près de 33 millions en 2002). Ce
téléviseurs. Sur trois ans le prix a été divisé par support se maintient sur certains produits (films
trois et la gamme s'est élargie avec trois pour enfants et films populaires). D'autre part le
grandes catégories : lecteur DVD basique, magnétoscope permet d'enregistrer ce qui est
lecteur DVD+VHS et lecteur enregistreur de impossible au lecteur de DVD basique. Les
DVD. Ce sont ces deux dernières catégories qui achats d’enregistrements sonores ont fortement
ont le plus progressé et notamment le lecteur reculé en 2003 (- 18,1% en volume). La
enregistreur de DVD (220 000 appareils en 2003 banalisation de la copie de CD et l’explosion du
contre 40 000 en 2002). Les ventes de téléchargement sur Internet en lien avec un taux
magnétoscopes ont encore chuté (- 29,1 % en d’équipement des ménages plus important en
volume en 2003 contre - 22,1 % en 2002) avec micro-ordinateurs sont les principaux
seulement 1,5 millions de magnétoscopes responsables de cette baisse.
achetés. Toutefois le repli du marché n’est sans doute
Les achats de téléviseurs cathodiques, y pas imputable uniquement au piratage car les
compris les téléviseurs 16/9, se sont repliés CD téléchargés n'auraient pas nécessairement
sous l'effet notamment du taux d'équipement été achetés. Il faut noter également que les
élevé des ménages. Le marché des téléviseurs consommateurs sont de plus en plus attirés par
a toutefois globalement progressé (10,5 % en les nouveautés technologiques de loisirs, les
2003 contre 12,1 % en 2002) grâce à l'explosion services sur téléphones mobiles, les jeux vidéo,
des téléviseurs à écrans plats. La baisse de prix les DVD et notamment les vidéos musicales.
dont ils ont bénéficié (environ 30 %) a permis de Enfin, ce recul pourrait coïncider avec la fin de la
multiplier les ventes d'écrans plasma par quatre période de forte croissance de l’industrie du
et les ventes d'écrans LCD (cristaux liquides) disque consécutive au passage du vinyle au CD.
par six. Les quantités vendues sont restées
limitées compte tenu du coût unitaire élevé, Les ventes d’appareils photo numériques ont
notamment pour l'écran à plasma. encore poursuivi leur ascension en 2003
Les achats d'appareils « Home cinéma », qui
avaient plus que doublé en 2002 ont continué de A l’image du DVD qui a supplanté la VHS, les
croître, passant de 190 000 unités à près de ventes d’appareils numériques ont atteint
400 000 unités en 2003. Ce produit, dont 2,2 millions d'unités en 2003 et ont ainsi
l'installation nécessitait de bonnes connais- dépassé celles de modèles traditionnels (environ
sances techniques, est à présent facile à 60 % de numériques pour 40 % de traditionnels).
brancher grâce à l'apparition de modèles Les appareils APS qui, comme en 2002, ont été
« intégrés » qui se branchent en quelques le plus touchés par la poussée du numérique
minutes. Son prix s'est également fortement semblent condamnés à disparaître à terme. La
contracté (- 27 % en moyenne). forte explosion des ventes d'appareils
Stimulée par une forte baisse des prix numériques (+ 113 % en quantités) est en partie
(- 12,7 %), la consommation de caméscopes due à la baisse de leurs prix (- 26 %). Les
s'est encore accrue mais sa décélération s'est appareils numériques représentent à présent
poursuivie (0,9 % en 2003 contre 4 % en 2002). 15 % du parc d’appareils photos. Il faut noter
La part des modèles analogiques ne représente que les constructeurs traditionnels de la photo
plus en valeur que 10 % des achats. Le marché ne sont plus les seuls sur le marché et qu'i ls

La consommation des ménages en 2003 25


sont concurrencés par les constructeurs issus de panoramiques géants ainsi que les offres
l’électronique. Ainsi, 7,5 % d’appareils ont été commerciales comme par exemple les cartes
vendus par des spécialistes micro en 2003. Les d’abonnement à accès illimité.
ventes des appareils jetables ont également Les dépenses pour les activités de télévision
progressé (+ 9 % en quantité). retrouvent une croissance dynamique (+ 4,8 %)
après le léger ralentissement de 2002 (+ 2,5 %
Forte progression des ventes de micro- en volume). En dix ans, la consommation des
ordinateurs en 2003 ménages (en valeur) pour les activités de
télévision a doublé, avec une nette accélération
Le marché de la micro-informatique a renoué à partir de 1997 et le véritable envol de la
avec la croissance (+ 28,2% en volume), tiré par télévision numérique par satellite.
l’explosion des ventes de portables (+ 88% en
quantités). Cet engouement pour les micro- Jeux de hasard : une croissance favorisée
ordinateurs portables a résulté d'une nette par l’augmentation du nombre des machines
baisse des prix, provoquée en partie par la à sous
baisse du dollar par rapport à l’euro, et des
améliorations technologiques (puissance, taille Les jeux de hasard et d’argent constituent une
de l’écran, fonctionnalités multimédia…). Les activité économique qui s’inscrit sur un marché
ventes de micro-ordinateurs de bureau ont fort de 30 millions de consommateurs. De 1993
également progressé en quantité mais plus à 2003 la croissance de la consommation est de
modérément. Globalement, la vente de micro- 65 % en volume. Ses différentes composantes
ordinateurs aux ménages a pour la première fois (La Française des Jeux, le PMU, les casinos)
été plus importante (54 %) que celle à ont connu un essor important. Avec une
destination du secteur professionnel. Le taux de croissance en volume de 4,3 % en 2003, la
ménages équipés a atteint 40 %. Ce taux a croissance continue d’être dynamique même si
progressé de 11 % au cours de cette dernière elle est moindre qu’en 2002 (+ 5,7 %). La
année. croissance de l’activité est tirée par
l’augmentation du parc autorisé des machines à
Cinéma : une activité particulièrement sous et du développement du chiffre d’affaires
concentrée et en forte croissance depuis une par machine. Un tiers de la dépense totale des
quinzaine d’années ménages en jeux de hasard et d’argent est
maintenant consacré aux machines à sous. La
Avec 174,2 millions d’entrées dans les salles de part de marché de la Française des Jeux a, par
cinéma en 2003 contre 185,1 en 2002, la conséquent, reculé de près de 8 points au profit
fréquentation des salles obscures subit une des casinos qui voient leur chiffre d’affaires
légère érosion pour la deuxième année progresser de près de 260 % en 10 ans.
consécutive. Cependant avec plus de Cependant la Française des Jeux reste encore
6 400 entreprises et près de 37 500 salariés, le aujourd’hui une des premières loteries au monde
dynamisme de ce secteur reste toujours (la cinquième loterie en terme de chiffre
d’actualité. Son marché est soutenu par une d’affaires et la première pour les jeux de
croissance moyenne de 5 % par an depuis 1992. grattage). Le PMU (Pari Mutuel Urbain) connaît
Les investissements élevés de ces dernières de son côté une hausse de 9,5 % de son activité
années se sont portés essentiel-lement sur en 2003.
l’expansion des complexes multisalles et L’environnement de ce marché est en train de
l’accroissement du nombre de films produits en muter profondément avec l’essor des nouvelles
France. Les spectateurs sont particulièrement technologies (internet, téléphonie mobile…),
séduits par tous les conforts liés aux innovations l’intégration européenne (le loto européen) et le
technologiques de ces dernières années comme développement de nouvelles formes de jeux
le procédé « dolby stéréo » accompagné du son (loterie sur internet, paris à distance…).
« surround », les effets visuels dus aux écrans

26 La consommation des ménages en 2003


Graphique 10 - Culture et loisirs
Indices de volume base 100 en 1995

295

245

195

145

95

45
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
Appareils de réception, d'enregistrement du son et de l'image
Distribution de films
Jeux de hasard
Presse, livres et papeterie
Edition d'enregistrements sonores
Loisirs et culture

Hôtels, cafés, restaurants : en repli aux années 2001 et 2002, le ralentissement


en 2003 s’étend donc aux dépenses des résidents
français à l’étranger.
Défavorisée par la baisse de la fréquentation Après une forte baisse en 2002 (- 10,4 % en
touristique en France (cf. infra), l’activité des volume) les achats du secteur de la bijouterie-
hôtels, cafés et restaurants a continué de ralentir joaillerie-orfèvrerie ont à nouveau baissé en
pour la cinquième année consécutive, 2003 (- 3,9 % en volume). Tous les secteurs de
conduisant en 2003 à un repli de - 0,8 % après distribution sont concernés par cette baisse et
+ 0,8 % en 2002. Ce sont les cafés (- 1 %) mais notamment les bijouteries de ville. Celles -ci ne
surtout les restaurants (- 3,9 %) qui ont été les représentent plus que 49,1 % du chiffre
plus touchés par la baisse. Les dépenses en d'affaires global et sont concurrencées par les
services de traiteurs et d’organisation de boutiques de centres commerciaux et les
réception ont été aussi en baisse (- 3,1 %). Les grandes surfaces. Les bijouteries de ville ont
hôtels de tourisme, qui connaissaient une baisse toutefois un positionnement plus haut de gamme
de leur fréquentation depuis deux ans, se avec un prix d'achat moyen plus élevé
stabilisent. Par contre les autres moyens (217 euros contre 74 euros pour les grandes
d’hébergement de courte durée poursuivent leur surfaces). Les bijoux en argent ont encore eu du
croissance (+ 4,7 % en 2003 après + 5,1 % en succès (+ 9 % en valeur), mais leur plus faible
2002). Les formes d’hébergement alternatives à prix de vente n'a pas pu compenser le repli des
l’hôtellerie et au camping (gîtes, chambres bijoux en or. Le marché des bijoux fantaisie a
d’hôtes, résidences de tourisme, centres de légèrement augmenté en 2003 (+ 0,8 % en
vacances, auberges de jeunesses et autres volume) après une baisse sensible en 2002
refuges…) continuent de croître fortement. Les (- 5,6 % en volume).
cantines ont poursuivi leur progression soutenue Quant aux dépenses en services funéraires, la
+ 4,6 % en 2003 après + 7,2 % en 2002. canicule n’a pas affecté l’ensemble de l’activité
qui n’a augmenté en volume que de 1 % en
Autres biens et services 2003 contre 1,9 % en 2002. Cela peut
Dans une année marquée par la seconde guerre s’expliquer par la forte progression de la
du Golfe et les menaces d’attentats, le solde crémation. La crémation concernait 17,4 % des
territorial baisse et ce pour la troisième année décès en 2000 contre seulement 12 % quatre
consécutive (- 14,9 % en volume après - 2,0 % années plus -tôt. Cette pratique est moins
en 2002 et - 3,5 % en 2001). Alors qu’on avait coûteuse comparée à l’inhumation et au convoi
enregistré, pour la fin de siècle, une période de qui représentent à eux deux presque la moitié
forte augmentation de l’excédent touristique, du coût total. En moyenne, ce coût s’établit aux
celui-ci est désormais revenu sous le niveau de alentours de 2 700 euros.
1999. Les dépenses des étrangers en France Depuis 1997, les dépenses en soins de beauté
diminuent de 7,3 % sous le coup de la et entretien corporel sont en hausse constante.
désaffection de la clientèle américaine et (+2,9 % en 2003). Par contre, les dépenses en
japonaise pénalisée par un taux de change services de coiffure s’inscrivent en baisse
défavorable, alors que les achats des Français à constante depuis 2000. L’année 2003 confirme
l’étranger se réduisent de 1,4 %. Contrairement cette baisse (- 3 %).

La consommation des ménages en 2003 27


Les tableaux

MONTANT DE LA CONSOMMATION EFFECTIVE PAR PRODUIT


Millions d’euros courants

CODE DESIGNATION DU POSTE 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

A0 Agriculture, sylviculture, pêche 21789 22268 23093 23208 23603 25162 26117 26170

B Industries agricoles et alimentaires 107791 110706 114055 116937 120259 126961 131845 134717
B1 Industries de la viande et du lait 44809 45961 47051 47402 48891 52313 54336 55072
B2 Autres industries agricoles et 62982 64744 67003 69535 71368 74648 77509 79645
alimentaires

C Industries des biens de 108292 110596 115555 119502 124609 129968 132473 134443
consommation
C1 Habillement, cuir 29705 30255 30879 31215 31223 31649 31820 31771
C20 Edition, imprimerie, reproduction 10547 10450 10756 10878 11100 11649 11804 11482
C3 Pharmacie, parfumerie et entretien 31117 32421 34405 36457 39176 42017 44402 47140
C4 Industries des équipements du foyer 36922 37470 39515 40952 43109 44652 44447 44050

D0 Industrie automobile 40493 35979 39928 43355 44262 48713 49357 48782

E Industries des biens d'équipement 6710 6879 7611 8296 8910 8841 8970 9164
E1 Construction navale, aéronautique 2887 2908 3258 3568 3703 3639 3782 3745
et ferroviaire
E2 Industries des biens d'équipements 1349 1361 1429 1419 1453 1481 1520 1536
mécaniques
E3 Industries des équipements 2473 2610 2923 3309 3754 3721 3668 3883
électriques et électroniques

F Industries des biens intermédiaires 27761 28178 28943 29567 30719 31136 31651 31946
F1 Industries des produits minéraux 2712 2765 2829 2830 2963 3016 3091 3187
F2 Industrie textile 9203 9303 9415 9598 10126 9976 10046 10048
F3 Industries du bois et du papier 3499 3562 3716 3896 4020 4189 4293 4288
F4 Chimie, caoutchouc, plastiques 6330 6350 6488 6707 6822 7021 7059 7244
F5 Métallurgie et transformation 2523 2588 2623 2665 2785 2828 2876 2800
des métaux
F6 Industrie des composants 3495 3610 3872 3870 4004 4105 4286 4379
électriques et électroniques

G Energie 54133 54260 54797 55708 60917 62350 60776 63177


G1 Production de combustibles 28609 29560 28999 30536 35765 35072 33790 34322
et de carburants
G2 Eau, gaz, électricité 25524 24700 25798 25171 25152 27278 26986 28855

H1 Bâtiment (petit entretien 7673 7874 8122 8224 8359 8692 9112 9464
et réparation du logement)

J0 Commerce 14973 14947 15107 16107 16824 17544 18544 18911


J10 Commerce et réparation automobile 12497 12533 12962 13874 14503 15163 16137 16481
J33 Commerce de détail et réparation 2476 2414 2145 2233 2320 2381 2407 2431

28
MONTANT DE LA CONSOMMATION EFFECTIVE PAR PRODUIT
Millions d’euros courants

CODE DESIGNATION DU POSTE 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

K0 Transports 19295 20445 21665 22931 24488 25333 26240 27257

L Activités financières 23587 24439 24041 25138 26790 27437 27829 30249
L1 Intermédiation financière 5008 4827 5217 5137 5390 5545 5367 5517
L2 Assurances et auxiliaires financiers 18579 19612 18824 20001 21400 21892 22462 24732

M Activités immobilières 123682 127866 132594 137163 141454 145591 153267 161106
M01 Promotion, gestion immobilières 247 287 298 310 349 290 287 323
M02 Location immobilière 123435 127580 132296 136853 141106 145301 152980 160783

N Services aux entreprises 28652 29739 31519 34121 36679 38904 41373 43209
N1 Postes et télécommunications 12189 12410 13228 14861 16474 17902 19325 20498
N2 Conseils et assistance 6606 6928 7389 7632 8136 8397 8629 8720
N3 Services opérationnels 9841 10384 10887 11612 12053 12588 13400 13972
N4B Recherche et développement 16 17 16 16 17 17 19 19
non marchands

P Services aux particuliers 93103 96722 103285 108976 115537 120488 126884 131361
P10 Hôtels et restaurants 47688 49534 53073 56186 59335 61564 64451 65518
P2 Activités récréatives, culturelles 27710 28968 31052 32577 35055 36930 39600 41958
et sportives
P3 Services personnels et domestiques 17706 18221 19160 20213 21147 21994 22833 23885

Q Education, santé, action sociale 161673 166677 171678 176641 184366 191493 206333 215881
Q1 Education 59135 61665 63596 66042 68373 69773 73479 74891
QA Santé 83928 85649 87765 89968 93406 97549 105494 111358
QB Action sociale 18609 19362 20317 20632 22587 24170 27360 29631

R Administration 18312 17661 18536 19000 19005 20530 21107 21932


R10 Adminis tration publique 13193 12360 12608 12896 12982 13348 13694 14145
R20 Activités associatives 5119 5302 5928 6104 6023 7182 7413 7787

Consommation territoriale 857919 875236 910528 944874 986782 1029142 1071878 1107769

Consommation des non-résidentss -22117 -24924 -26917 -29815 -33714 -34088 -34571 -32719
sur le territoire
Consommation des résidents 13841 14750 15999 16514 18298 18974 19475 19605
hors du territoire

Solde territorial -8276 -10173 -10918 -13301 -15416 -15114 -15096 -13114

Consommation effective nationale 849643 865062 899610 931573 971366 1014028 1056782 1094655

dont dépenses des ménages 669638 679956 708107 733840 764683 797584 825470 853763

dont dépenses des APU 172704 177482 183542 189251 198128 206540 221055 230208

dont dépenses des ISBLSM 7301 7624 7961 8482 8555 9904 10257 10683

29
ÉVOLUTION DE LA CONSOMMATION EFFECTIVE PAR PRODUIT
Indices de volume base 100 l’année précédente

CODE DESIGNATION DU POSTE 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

A0 Agriculture, sylviculture, pêche 100,0 100,6 99,8 102,1 99,5 99,4 99,0 97,0

B Industries agricoles et alimentaires 100,0 100,2 101,6 101,5 100,4 100,9 101,0 98,9
B1 Industries de la viande et du lait 98,6 100,8 101,7 101,1 100,4 99,9 102,0 100,0
B2 Autres industries agricoles et 101,1 99,8 101,6 101,7 100,5 101,6 100,4 98,2
alimentaires

C Industries des biens de 99,8 101,9 104,7 103,8 104,3 103,6 101,5 101,5
consommation
C1 Habillement, cuir 99,7 101,4 102,4 101,0 99,9 100,7 99,7 100,3
C20 Edition, imprimerie, reproduction 95,1 98,4 102,3 100,0 101,5 103,6 99,3 96,4
C3 Pharmacie, parfumerie et entretien 101,6 103,0 105,6 105,5 106,9 106,4 105,0 105,0
C4 Industries des équipements du foyer 99,9 102,3 106,4 105,4 106,2 103,2 100,0 100,3

D0 Industrie automobile 107,5 90,1 110,7 109,2 101,9 109,3 99,9 97,3

E Industries des biens d'équipement 106,3 107,3 118,3 117,5 112,1 102,9 105,6 106,9
E1 Construction navale, aéronautique 101,5 101,9 112,8 110,0 102,6 96,6 102,7 99,3
et ferroviaire
E2 Industries des biens d'équipements 100,0 100,5 104,9 98,7 102,4 99,8 101,4 100,2
mécaniques
E3 Industries des équipements 115,8 117,3 131,5 135,1 126,6 110,3 110,0 117,6
électriques et électroniques

F Industries des biens intermédiaires 99,8 101,1 102,3 101,9 103,4 99,4 100,3 99,8
F1 Industries des produits minéraux 100,2 100,5 100,9 99,0 103,0 100,0 99,9 101,7
F2 Industrie textile 99,4 100,4 100,9 101,8 105,4 97,7 99,6 99,8
F3 Industries du bois et du papier 103,6 101,8 103,1 104,5 101,7 100,2 101,4 99,0
F4 Chimie, caoutchouc, plastiques 100,7 101,5 102,7 103,1 101,6 100,6 99,4 101,6
F5 Métallurgie et transform ation 96,4 100,4 99,5 100,4 103,2 98,5 99,7 95,5
des métaux
F6 Industrie des composants 98,0 102,4 107,7 100,6 104,2 101,0 103,2 99,5
électriques et électroniques

G Energie 102,7 98,2 103,5 101,2 98,6 103,9 98,7 101,5


G1 Production de combustibles 100,3 99,4 102,3 100,9 97,2 103,6 99,4 98,4
et de carburants
G2 Eau, gaz, électricité 105,3 96,9 105,1 101,6 100,2 104,4 97,8 105,3

H1 Bâtiment (petit entretien 100,3 100,6 101,2 102,0 106,2 100,4 100,6 100,5
et réparation du logement)

J0 Commerce 93,0 97,5 98,9 104,6 102,2 100,1 100,8 97,6


J10 Commerce et réparation automobile 92,2 97,9 101,2 105,0 102,3 100,2 101,4 97,4
J33 Commerce de détail et réparation 97,6 95,2 87,1 102,1 101,4 99,3 96,9 98,9

30
ÉVOLUTION DE LA CONSOMMATION EFFECTIVE PAR PRODUIT
Indices de volume base 100 l’année précédente

CODE DESIGNATION DU POSTE 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

K0 Transports 104,0 103,4 103,9 104,7 105,4 100,6 101,1 101,1

L Activités financières 101,6 99,1 101,0 102,8 105,3 101,1 99,3 106,0
L1 Intermédiation financière 101,2 96,1 104,5 98,5 104,1 102,6 95,6 101,1
L2 Assurances et auxiliaires financiers 101,7 99,8 100,1 104,0 105,6 100,7 100,2 107,2

M Activités immobilières 101,2 101,9 101,7 101,6 102,1 101,9 102,6 102,2
M01 Promotion, gestion immobilières 95,1 114,1 103,7 102,5 110,9 81,6 96,4 109,8
M02 Location immobilière 101,2 101,9 101,7 101,6 102,1 102,0 102,6 102,2

N Services aux entreprises 103,2 103,1 108,6 113,1 111,5 107,1 106,6 103,9
N1 Postes et télécommunications 105,6 103,9 114,7 123,8 121,2 112,4 110,1 106,9
N2 Conseils et assistance 102,6 104,1 106,5 105,3 105,9 101,7 102,0 100,1
N3 Services opérationnels 100,5 101,5 102,9 105,6 102,7 103,6 104,7 102,2
N4B Recherche et développement 132,9 105,8 91,9 100,0 106,3 100,0 113,8 100,0
non marchands

P Services aux particuliers 100,6 102,1 104,9 104,1 104,4 102,3 102,2 101,4
P10 Hôtels et restaurants 97,1 102,3 105,2 104,2 103,6 101,2 100,8 99,2
P2 Activités récréatives, culturelles 103,6 102,8 105,6 103,9 106,7 105,1 105,2 104,6
et sportives
P3 Services personnels et domestiques 106,0 100,4 102,8 103,9 102,6 100,8 101,0 101,9

Q Education, santé, action sociale 101,2 101,8 101,9 101,4 102,8 102,9 105,6 102,6
Q1 Education 99,6 102,9 102,0 102,0 101,7 101,0 103,9 101,0
QA Santé 102,2 101,0 101,6 101,4 102,6 103,9 105,6 103,1
QB Action sociale 101,6 102,5 103,1 99,5 107,3 104,7 110,2 105,4

R Administration 110,8 95,5 101,6 100,8 98,2 106,9 101,4 103,0


R10 Administration publique 114,8 92,8 101,0 100,4 98,8 101,8 101,2 102,5
R20 Activités associatives 101,7 102,4 103,0 101,4 96,9 117,9 101,7 104,0

Consommation territoriale 101,3 100,7 103,3 103,1 102,9 102,8 102,2 101,3

Consommation des non-résidents 103,6 111,1 107,2 110,3 111,4 99,5 99,5 92,7
sur le territoire
Consommation des résidents 109,3 105,1 107,7 102,8 109,2 102,0 100,7 98,6
hors du territoire

Solde territorial 95,3 121,2 106,6 121,3 114,2 96,5 98,0 85,1

Consommation effective nationale 101,4 100,5 103,2 102,9 102,7 102,9 102,3 101,6

dont dépenses des ménages 101,3 100,1 103,4 103,2 102,7 102,6 101,5 101,3

dont dépenses des APU 101,7 101,6 102,4 101,6 103,2 103,3 105,2 102,6

dont dépenses des ISBLSM 101,9 103,2 103,3 104,6 99,0 114,6 102,2 103,4

31
STRUCTURE DE LA CONSOMMATION EFFECTIVE PAR PRODUIT
Coefficients budgétaires aux prix courants en %

CODE DESIGNATION DU POSTE 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

A0 Agriculture, sylviculture, pêche 2,565 2,574 2,567 2,491 2,430 2,481 2,471 2,391

B Industries agricoles et alimentaires 12,687 12,797 12,678 12,553 12,380 12,520 12,476 12,307
B1 Industries de la viande et du lait 5,274 5,313 5,230 5,088 5,033 5,159 5,142 5,031
B2 Autres industries agricoles et 7,413 7,484 7,448 7,464 7,347 7,362 7,334 7,276
alimentaires

C Industries des biens de 12,746 12,785 12,845 12,828 12,828 12,817 12,536 12,282
consommation
C1 Habillement, cuir 3,496 3,497 3,432 3,351 3,214 3,121 3,011 2,902
C20 Edition, imprimerie, reproduction 1,241 1,208 1,196 1,168 1,143 1,149 1,117 1,049
C3 Pharmacie, parfumerie et entretien 3,662 3,748 3,824 3,914 4,033 4,144 4,202 4,306
C4 Industries des équipements du foyer 4,346 4,331 4,392 4,396 4,438 4,403 4,206 4,024

D0 Industrie automobile 4,766 4,159 4,438 4,654 4,557 4,804 4,671 4,456

E Industries des biens d'équipement 0,790 0,795 0,846 0,891 0,917 0,872 0,849 0,837
E1 Construction navale, aéronautique 0,340 0,336 0,362 0,383 0,381 0,359 0,358 0,342
et ferroviaire
E2 Industries des biens d'équipements 0,159 0,157 0,159 0,152 0,150 0,146 0,144 0,140
mécaniques
E3 Industries des équipements 0,291 0,302 0,325 0,355 0,387 0,367 0,347 0,355
électriques et électroniques

F Industries des biens intermédiaires 3,267 3,257 3,217 3,174 3,162 3,070 2,995 2,918
F1 Industries des produits minéraux 0,319 0,320 0,314 0,304 0,305 0,297 0,293 0,291
F2 Industrie textile 1,083 1,075 1,047 1,030 1,042 0,984 0,951 0,918
F3 Industries du bois et du papier 0,412 0,412 0,413 0,418 0,414 0,413 0,406 0,392
F4 Chimie, caoutchouc, plastiques 0,745 0,734 0,721 0,720 0,702 0,692 0,668 0,662
F5 Métallurgie et transformation 0,297 0,299 0,292 0,286 0,287 0,279 0,272 0,256
des métaux
F6 Industrie des composants 0,411 0,417 0,430 0,415 0,412 0,405 0,406 0,400
électriques et électroniques

G Energie 6,371 6,272 6,091 5,980 6,271 6,149 5,751 5,771


G1 Production de combustibles 3,367 3,417 3,224 3,278 3,682 3,459 3,197 3,135
et de carburants
G2 Eau, gaz, électricité 3,004 2,855 2,868 2,702 2,589 2,690 2,554 2,636

H1 Bâtiment (petit entretien 0,903 0,910 0,903 0,883 0,861 0,857 0,862 0,865
et réparation du logement)

J0 Commerce 1,762 1,728 1,679 1,729 1,732 1,730 1,755 1,728


J10 Commerce et réparation automobile 1,471 1,449 1,441 1,489 1,493 1,495 1,527 1,506
J33 Commerce de détail et réparation 0,291 0,279 0,238 0,240 0,239 0,235 0,228 0,222

32
STRUCTURE DE LA CONSOMMATION EFFECTIVE PAR PRODUIT
Coefficients budgétaires aux prix courants en %

CODE DESIGNATION DU POSTE 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

K0 Transports 2,271 2,363 2,408 2,462 2,521 2,498 2,483 2,490

L Activités financières 2,776 2,825 2,672 2,698 2,758 2,706 2,633 2,763
L1 Intermédiation financière 0,589 0,558 0,580 0,551 0,555 0,547 0,508 0,504
L2 Assurances et auxiliaires financiers 2,187 2,267 2,092 2,147 2,203 2,159 2,125 2,259

M Activités immobilières 14,557 14,781 14,739 14,724 14,562 14,358 14,503 14,717
M01 Promotion, gestion immobilières 0,029 0,033 0,033 0,033 0,036 0,029 0,027 0,030
M02 Location immobilière 14,528 14,748 14,706 14,691 14,527 14,329 14,476 14,688

N Services aux entreprises 3,372 3,438 3,504 3,663 3,776 3,837 3,915 3,947
N1 Postes et télécommunications 1,435 1,435 1,470 1,595 1,696 1,765 1,829 1,873
N2 Conseils et assistance 0,778 0,801 0,821 0,819 0,838 0,828 0,817 0,797
N3 Services opérationnels 1,158 1,200 1,210 1,247 1,241 1,241 1,268 1,276
N4B Recherche et développement 0,002 0,002 0,002 0,002 0,002 0,002 0,002 0,002
non marchands

P Services aux particuliers 10,958 11,181 11,481 11,698 11,894 11,882 12,007 12,000
P10 Hôtels et restaurants 5,613 5,726 5,900 6,031 6,108 6,071 6,099 5,985
P2 Activités récréatives, culturelles 3,261 3,349 3,452 3,497 3,609 3,642 3,747 3,833
et sportives
P3 Services personnels et domestiques 2,084 2,106 2,130 2,170 2,177 2,169 2,161 2,182

Q Education, santé, action sociale 19,028 19,268 19,084 18,962 18,980 18,884 19,525 19,721
Q1 Education 6,960 7,128 7,069 7,089 7,039 6,881 6,953 6,842
QA Santé 9,878 9,901 9,756 9,658 9,616 9,620 9,983 10,173
QB Action sociale 2,190 2,238 2,258 2,215 2,325 2,384 2,589 2,707

R Administration 2,155 2,042 2,060 2,040 1,957 2,025 1,997 2,004


R10 Administration publique 1,553 1,429 1,401 1,384 1,337 1,316 1,296 1,292
R20 Activités associatives 0,603 0,613 0,659 0,655 0,620 0,708 0,701 0,711

Consommation territoriale 100,974 101,176 101,214 101,428 101,587 101,490 101,428 101,198

Consommation des non-résidents -2,603 -2,881 -2,992 -3,201 -3,471 -3,362 -3,271 -2,989
sur le territoire
Consommation des résidents 1,629 1,705 1,778 1,773 1,884 1,871 1,843 1,791
hors du territoire

Solde territorial -0,974 -1,176 -1,214 -1,428 -1,587 -1,490 -1,428 -1,198

Consommation effective nationale 100,000 100,000 100,000 100,000 100,000 100,000 100,000 100,000

dont dépenses des ménages 78,814 78,602 78,713 78,774 78,722 78,655 78,112 77,994

dont dépenses des APU 20,327 20,517 20,402 20,315 20,397 20,368 20,918 21,030

dont dépenses des ISBLSM 0,859 0,881 0,885 0,911 0,881 0,977 0,971 0,976

33
MONTANT DE LA CONSOMMATION EFFECTIVE PAR FONCTION
Millions d’euros courants

CODE DESIGNATION DU POSTE 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

01 Prod. alimentaires et boissons 99826 102429 105347 107153 110413 117327 122126 125005
non alcoolisées
011 Produits alimentaires 92982 95248 97977 99681 102706 109282 113755 116018
012 Boissons non alcoolisées 6844 7181 7370 7472 7707 8045 8370 8987

02 Boissons alcoolisées et tabac 23161 23828 24913 26046 26456 27682 28549 28484
021 Boissons alcoolisées 11736 11922 12390 12903 12876 13257 13464 13511
022 Tabac 11425 11906 12523 13143 13581 14426 15085 14973

03 Articles d'habillement et chaussures 36563 37164 37699 38144 38447 38791 38980 38974
031 Articles d'habillement 28850 29345 29851 30257 30388 30526 30690 30679
032 Chaussures y.c réparations 7713 7819 7847 7887 8059 8265 8290 8295

04 Logement, eau, gaz, électricité 164049 167280 173081 177719 183591 190410 197619 208725
et autres combustibles
041 Loyers d'habitations effectifs 32229 33148 34186 35468 36421 36587 38525 41067
042 Loyers imputés 82281 84718 88025 91182 94400 97946 103142 108368
043 Réparation et entretien courants 9320 9565 9786 9948 10089 10475 10932 11307
de logements
044 Autres services liés au logement 11622 12234 12801 13373 13632 14104 14929 15779
045 Electricité, gaz et autres combustibles 28596 27615 28283 27749 29049 31298 30091 32204

05 Meubles, articles de ménage et 42824 43877 45547 47247 49278 50606 50985 51385
entretien courant de l'habitation
051 Meubles, art. d'ameublement, 12504 12555 13064 13279 13638 13725 13091 12464
tapis et autres
052 Articles de ménage en textile 2763 2799 2901 2962 3235 3232 3296 3246
053 Appareils ménagers 6941 7071 7347 7769 8065 8150 8236 8346
054 Verrerie, vaisselle et ustensiles 3878 3942 3998 4039 4252 4301 4354 4344
de ménage
055 Outillage et autres matériels pour 2029 2093 2209 2252 2344 2304 2370 2339
la maison et le jardin
056 Biens et services pour l'entretien 14709 15416 16028 16945 17743 18895 19639 20646
courant de l'habitation

06 Santé 25234 25276 25623 26578 27645 28770 30418 32312


061 Médicaments et autres produits 9814 9818 10216 10778 11618 12379 12783 13539
pharmaceutiques, appareils
et matériels thérapeutiques
062 Médecine non hospitalière et 9570 9536 9806 10207 10313 10615 11194 11920
services paramédicaux
063 Services hospitaliers 5850 5922 5601 5592 5714 5776 6440 6853

07 Transport 100926 98659 104667 111685 118767 123869 126253 127272


071 Achats de véhicules 28946 24175 27667 30703 30965 34159 34053 32929
072 Dépenses d'utilisation de véhicules 57884 59592 61205 64243 69732 70844 72585 74201
073 Services de transports 14096 14891 15795 16738 18071 18866 19615 20143

34
MONTANT DE LA CONSOMMATION EFFECTIVE PAR FONCTION
Millions d’euros courants

CODE DESIGNATION DU POSTE 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

08 Communications 12581 12865 13695 15434 17043 18432 19758 20970

09 Loisirs et culture 57138 58571 62436 65113 69151 72302 76031 78283
091 App. et acc. audio-visuels 10922 11214 12201 12809 13860 14503 15273 15388
et informatiques
092 Autres biens durables culturels 2188 2089 2299 2549 2780 2917 3024 2904
et récréatifs
093 Autres biens et équipements 11543 11909 12342 12599 13127 13857 14753 15148
de loisirs
094 Services culturels et récréatifs 22240 23223 25160 26513 28466 29698 31530 33253
095 Presse, livres et papeterie 9480 9298 9536 9734 9992 10400 10486 10522
096 Voyages touristiques tout compris 765 838 898 910 926 927 964 1068

10 Education 4041 4593 4691 4796 4774 4930 5170 5464

11 Hôtels, cafés et restaurants 47670 49516 53065 56178 59328 61557 64446 65512
111 Restauration 37930 39481 42488 44895 47369 49056 51142 51634
112 Services d'hébergement 9739 10035 10577 11283 11959 12501 13304 13878

12 Autres biens et services 55624 55899 57342 57747 59789 62910 65135 71376
121 Soins personnels 15263 15603 16839 17777 18310 19079 19999 20735
123 Effets personnels n. c. a. 5892 6069 6333 6512 6891 7100 6769 6674
124 Action sociale 8122 8575 8946 9205 10071 10787 11582 12612
125 Assurances 18336 19375 18577 19741 21104 21566 22128 24406
126 Services financiers 5251 5064 5464 5397 5686 5871 5700 5843
127 Autres services 2760 1213 1182 -886 -2272 -1494 -1045 1106

01..12 Dépense de consommation 669638 679956 708107 733840 764683 797584 825470 853763
des ménages

13 Consommation individualisable 7301 7624 7961 8482 8555 9904 10257 10683
des ISBLSM

14 Consommation individualisable 172704 177482 183542 189251 198128 206540 221055 230208
des APU

Consommation effective 849643 865062 899610 931573 971366 1014028 1056782 1094655
des ménages

35
ÉVOLUTION DE LA CONSOMMATION EFFECTIVE PAR FONCTION
Indices de volume base 100 l’année précédente

CODE DESIGNATION DU POSTE 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

01 Prod. alimentaires et boissons 100,0 100,8 101,1 101,7 100,7 100,6 101,4 100,0
non alcoolisées
011 Produits alimentaires 99,8 100,6 101,0 101,6 100,6 100,5 101,2 99,6
012 Boissons non alcoolisées 102,5 102,7 101,6 102,8 101,8 102,6 102,9 105,3

02 Boissons alcoolisées et tabac 99,6 98,0 102,3 101,3 98,7 101,4 98,4 92,3
021 Boissons alcoolisées 100,8 99,5 102,5 102,0 98,7 101,7 100,6 98,4
022 Tabac 98,3 96,5 102,1 100,5 98,8 101,0 96,5 86,8

03 Articles d'habillement et chaussures 99,8 101,2 101,7 101,1 100,6 100,2 99,6 100,4
031 Articles d'habillement 99,7 101,2 101,9 101,2 100,2 99,9 99,8 100,5
032 Chaussures y.c réparations 100,3 101,2 100,6 100,6 102,4 101,2 98,5 100,2

04 Logement, eau, gaz, électricité 102,2 100,4 102,2 101,7 101,7 102,7 101,6 102,8
et autres combustibles
041 Loyers d'habitations effectifs 101,9 101,3 101,1 102,0 102,4 101,0 102,6 103,7
042 Loyers imputés 101,5 101,5 101,9 101,8 102,3 102,4 102,6 102,2
043 Réparation et entretien courants 100,3 100,6 100,7 102,1 105,0 100,5 100,5 100,2
de logements
044 Autres services liés au logement 101,6 100,7 102,0 102,6 100,4 102,5 104,0 103,0
045 Electricité, gaz et autres combustibles 105,5 96,0 105,0 100,9 98,6 106,4 96,5 104,4

05 Meubles, articles de ménage et 100,9 101,3 102,7 103,2 103,6 100,4 99,4 99,6
entretien courant de l'habitation
051 Meubles, art. d'ameublement, 99,3 99,4 102,8 101,1 102,1 99,2 93,6 93,9
tapis et autres
052 Articles de ménage en textile 98,2 100,1 102,5 101,9 108,9 98,5 100,2 96,9
053 Appareils ménagers 100,2 102,2 105,2 107,4 105,8 100,7 102,6 104,0
054 Verrerie, vaisselle et ustensiles 98,6 100,3 100,0 99,8 104,1 98,6 99,2 98,2
de ménage
055 Outillage et autres matériels pour 97,5 101,7 105,2 101,6 104,0 96,9 100,8 97,5
la maison et le jardin
056 Biens et services pour l'entretien 104,2 102,9 102,0 104,4 102,6 102,5 102,0 102,6
courant de l'habitation

06 Santé 101,5 99,3 100,7 103,6 103,8 104,8 105,0 104,3


061 Médicaments et autres produits 100,0 99,2 103,7 105,6 108,1 106,9 103,8 105,7
pharmaceutiques, appareils
et matériels thérapeutiques
062 Médecine non hospitalière et 102,3 99,0 102,3 103,8 100,4 104,6 104,0 103,3
services paramédicaux
063 Services hospitaliers 102,7 99,8 93,2 99,6 101,9 100,8 109,3 103,6

07 Transport 102,5 96,8 106,1 105,6 101,9 104,0 100,8 98,5


071 Achats de véhicules 111,3 85,4 113,5 112,1 100,6 109,4 98,7 95,4
072 Dépenses d'utilisation de véhicules 97,7 101,0 103,6 102,8 101,3 102,2 101,6 99,6
073 Services de transports 105,2 103,0 104,3 105,2 106,6 101,5 101,7 99,8

36
ÉVOLUTION DE LA CONSOMMATION EFFECTIVE PAR FONCTION
Indices de volume base 100 l’année précédente

CODE DESIGNATION DU POSTE 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

08 Communications 106,1 104,7 114,7 124,1 120,8 112,0 109,4 107,1

09 Loisirs et culture 100,8 102,6 107,1 105,7 106,9 104,6 104,4 103,1
091 App. et acc. audio-visuels 101,8 108,5 116,9 114,3 115,0 109,2 111,1 107,1
et informatiques
092 Autres biens durables culturels 102,3 94,5 109,5 109,9 107,7 101,6 100,9 94,3
et récréatifs
093 Autres biens et équipements 100,7 102,6 103,0 102,7 103,0 104,1 105,0 102,0
de loisirs
094 Services culturels et récréatifs 103,1 102,6 106,5 104,8 106,7 104,1 103,3 103,7
095 Presse, livres et papeterie 95,3 97,4 101,8 100,7 101,9 102,3 98,7 99,3
096 Voyages touristiques tout compris 95,5 107,9 103,5 99,1 102,8 94,4 101,2 110,6

10 Education 100,4 112,3 100,8 101,5 99,1 101,3 103,4 102,5

11 Hôtels, cafés et restaurants 97,1 102,3 105,3 104,2 103,6 101,2 100,8 99,2
111 Restauration 97,8 102,4 105,9 104,1 103,9 101,3 100,5 98,5
112 Services d'hébergement 94,6 101,7 102,7 104,6 102,6 100,8 101,9 101,9

12 Autres biens et services 103,8 97,6 102,2 99,6 102,0 102,9 100,8 106,8
121 Soins personnels 103,3 100,2 106,6 104,0 101,0 100,6 100,9 100,3
123 Effets personnels n. c. a. 99,4 103,2 104,9 104,5 104,5 101,2 93,5 97,5
124 Action sociale 100,7 103,5 102,0 100,6 107,4 104,7 104,3 105,8
125 Assurances 101,7 99,9 100,1 104,1 105,6 100,6 100,3 107,4
126 Services financiers 101,0 96,0 104,2 98,6 104,3 102,8 95,8 100,7
127 Autres services 174,0 42,2 59,0 -63,5 249,7 66,6 65,5 -111,6

01..12 Dépense de consommation 101,3 100,1 103,4 103,2 102,7 102,6 101,5 101,3
des ménages

13 Consommation individualisable 101,9 103,2 103,3 104,6 99,0 114,6 102,2 103,4
des ISBLSM

14 Consommation individualisable 101,7 101,6 102,4 101,6 103,2 103,3 105,2 102,6
des APU

Consommation effective 101,4 100,5 103,2 102,9 102,7 102,9 102,3 101,6
des ménages

37
STRUCTURE DE LA CONSOMMATION EFFECTIVE PAR FONCTION
Coefficients budgétaires aux prix courants en %

CODE DESIGNATION DU POSTE 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

01 Prod. alimentaires et boissons 11,7 11,8 11,7 11,5 11,4 11,6 11,6 11,4
non alcoolisées
011 Produits alimentaires 10,9 11,0 10,9 10,7 10,6 10,8 10,8 10,6
012 Boissons non alcoolisées 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8

02 Boissons alcoolisées et tabac 2,7 2,8 2,8 2,8 2,7 2,7 2,7 2,6
021 Boissons alcoolisées 1,4 1,4 1,4 1,4 1,3 1,3 1,3 1,2
022 Tabac 1,3 1,4 1,4 1,4 1,4 1,4 1,4 1,4

03 Articles d'habillement et chaussures 4,3 4,3 4,2 4,1 4,0 3,8 3,7 3,6
031 Articles d'habillement 3,4 3,4 3,3 3,2 3,1 3,0 2,9 2,8
032 Chaussures y.c réparations 0,9 0,9 0,9 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8

04 Logement, eau, gaz, électricité 19,3 19,3 19,2 19,1 18,9 18,8 18,7 19,1
et autres combustibles
041 Loyers d'habitations effectifs 3,8 3,8 3,8 3,8 3,7 3,6 3,6 3,8
042 Loyers imputés 9,7 9,8 9,8 9,8 9,7 9,7 9,8 9,9
043 Réparation et entretien courants 1,1 1,1 1,1 1,1 1,0 1,0 1,0 1,0
de logements
044 Autres services liés au logement 1,4 1,4 1,4 1,4 1,4 1,4 1,4 1,4
045 Electricité, gaz et autres combustibles 3,4 3,2 3,1 3,0 3,0 3,1 2,8 2,9

05 Meubles, articles de ménage et 5,0 5,1 5,1 5,1 5,1 5,0 4,8 4,7
entretien courant de l'habitation
051 Meubles, art. d'ameublement, 1,5 1,5 1,5 1,4 1,4 1,4 1,2 1,1
tapis et autres
052 Articles de ménage en textile 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3
053 Appareils ménagers 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8
054 Verrerie, vaisselle et ustensiles 0,5 0,5 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4
de ménage
055 Outillage et autres matériels pour 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2
la maison et le jardin
056 Biens et services pour l'entretien 1,7 1,8 1,8 1,8 1,8 1,9 1,9 1,9
courant de l'habitation

06 Santé 3,0 2,9 2,8 2,9 2,8 2,8 2,9 3,0


061 Médicaments et autres produits 1,2 1,1 1,1 1,2 1,2 1,2 1,2 1,2
pharmaceutiques, appareils
et matériels thérapeutiques
062 Médecine non hospitalière et 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 1,0 1,1 1,1
services paramédicaux
063 Services hospitaliers 0,7 0,7 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6

07 Transport 11,9 11,4 11,6 12,0 12,2 12,2 11,9 11,6


071 Achats de véhicules 3,4 2,8 3,1 3,3 3,2 3,4 3,2 3,0
072 Dépenses d'utilisation de véhicules 6,8 6,9 6,8 6,9 7,2 7,0 6,9 6,8
073 Services de transports 1,7 1,7 1,8 1,8 1,9 1,9 1,9 1,8

38
STRUCTURE DE LA CONSOMMATION EFFECTIVE PAR FONCTION
Coefficients budgétaires aux prix courants en %

CODE DESIGNATION DU POSTE 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

08 Communications 1,5 1,5 1,5 1,7 1,8 1,8 1,9 1,9

09 Loisirs et culture 6,7 6,8 6,9 7,0 7,1 7,1 7,2 7,2
091 App. et acc. audio-visuels 1,3 1,3 1,4 1,4 1,4 1,4 1,4 1,4
et informatiques
092 Autres biens durables culturels 0,3 0,2 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3
et récréatifs
093 Autres biens et équipements 1,4 1,4 1,4 1,4 1,4 1,4 1,4 1,4
de loisirs
094 Services culturels et récréatifs 2,6 2,7 2,8 2,8 2,9 2,9 3,0 3,0
095 Presse, livres et papeterie 1,1 1,1 1,1 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0
096 Voyages touristiques tout compris 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1

10 Education 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5

11 Hôtels, cafés et restaurants 5,6 5,7 5,9 6,0 6,1 6,1 6,1 6,0
111 Restauration 4,5 4,6 4,7 4,8 4,9 4,8 4,8 4,7
112 Services d'hébergement 1,1 1,2 1,2 1,2 1,2 1,2 1,3 1,3

12 Autres biens et services 6,5 6,5 6,4 6,2 6,2 6,2 6,2 6,5
121 Soins personnels 1,8 1,8 1,9 1,9 1,9 1,9 1,9 1,9
123 Effets personnels n. c. a. 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,6 0,6
124 Action sociale 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,1 1,1 1,2
125 Assurances 2,2 2,2 2,1 2,1 2,2 2,1 2,1 2,2
126 Services financiers 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,5 0,5
127 Autres services 0,3 0,1 0,1 -0,1 -0,2 -0,1 -0,1 0,1

01..12 Dépense de consommation 78,8 78,6 78,7 78,8 78,7 78,7 78,1 78,0
des ménages

13 Consommation individualisable 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 1,0 1,0 1,0
des ISBLSM

14 Consommation individualisable 20,3 20,5 20,4 20,3 20,4 20,4 20,9 21,0
des APU

Consommation effective 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
des ménages

39
MONTANT DE LA CONSOMMATION EFFECTIVE PAR DURABILITÉ
Millions d’euros courants

CODE DESIGNATION DU POSTE 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

1 Biens durables importants 54874 50370 55775 60222 62128 65612 64891 63087
11 Automobiles 26835 21962 25333 28166 28398 31666 31460 30222
12 Téléviseurs 1707 1681 1998 1983 2135 2175 2258 2268
13 Réfrigérateurs et congélateurs 1132 1183 1188 1271 1327 1335 1332 1450
14 Machines à laver 1204 1230 1248 1322 1383 1428 1412 1377
15 Meubles 11507 11561 12061 12266 12626 12771 12149 11565
16 Autres biens durables importants 12488 12755 13948 15214 16261 16238 16280 16204

2 Biens semi-durables 83704 85241 87827 89656 92495 95399 97456 98609
21 Textiles et cuirs 38908 39558 40294 40813 41349 41626 41866 41819
22 Autres biens semi-durables 44795 45683 47534 48843 51146 53773 55590 56790

3 Biens non durables 227170 231987 239043 245348 257303 270689 277399 285190
31 Biens non durables 114013 115913 119531 123498 132154 138152 139773 144561
et non alimentaires
32 Alimentation, y.c. animale 113157 116073 119512 121851 125150 132537 137626 140630

4 Services 483895 497465 516964 536346 559439 582328 617035 647769


41 Logements, y.c. entretien 130201 134609 139552 144200 148589 153026 161060 169330
42 Services de santé, y.c. vétérinaires 83928 85649 87765 89968 93406 97549 105494 111358
43 Transports en commun, 31484 32855 34893 37792 40962 43235 45565 47754
postes et télécommunications
44 Services des hôtels, cafés, 47688 49534 53073 56186 59335 61564 64451 65518
restaurants, cantines, foyers
45 Autres services 190594 194818 201682 208201 217147 226953 240465 253808

Consommation effective 849643 865062 899610 931573 971366 1014028 1056782 1094655
des ménages

40
ÉVOLUTION DE LA CONSOMMATION EFFECTIVE PAR DURABILITÉ
Indices de volume base 100 l’année précédente

CODE DESIGNATION DU POSTE 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

1 Biens durables importants 106,4 93,9 112,0 110,7 104,7 105,8 99,4 97,9
11 Automobiles 112,0 83,8 114,2 112,3 100,7 110,7 98,4 94,6
12 Téléviseurs 98,5 106,0 126,8 108,6 114,8 103,7 112,1 110,5
13 Réfrigérateurs et congélateurs 97,5 104,3 102,0 108,6 106,7 99,7 102,4 111,6
14 Machines à laver 97,5 103,5 102,6 109,0 107,9 103,4 102,3 102,6
15 Meubles 99,5 99,5 103,1 101,1 102,3 99,7 93,3 93,9
16 Autres biens durables importants 104,5 106,9 116,2 116,7 112,1 103,1 103,9 104,3

2 Biens semi-durables 99,7 101,6 103,2 102,2 102,8 102,1 100,9 100,7
21 Textiles et cuirs 99,6 101,2 102,0 101,2 101,2 100,0 99,7 100,2
22 Autres biens semi-durables 99,7 102,0 104,2 103,0 104,0 103,8 101,9 101,1

3 Biens non durables 100,6 100,1 102,5 102,0 101,0 102,5 100,8 100,2
31 Biens non durables 101,1 99,5 103,7 102,4 101,4 104,2 100,4 100,5
et non alimentaires
32 Alimentation, y.c. animale 100,2 100,7 101,2 101,7 100,5 100,7 101,3 99,9

4 Services 101,5 101,2 102,7 102,6 103,3 102,8 103,5 102,7


41 Logements, y.c. entretien 101,1 101,9 101,7 101,7 102,4 101,9 102,5 102,2
42 Services de santé, y.c. vétérinaires 102,2 101,0 101,6 101,4 102,6 103,9 105,6 103,1
43 Transports en commun, 104,6 103,6 108,0 111,9 111,6 105,4 104,8 103,6
postes et télécommunications
44 Services des hôtels, cafés, 97,1 102,3 105,2 104,2 103,6 101,2 100,8 99,2
restaurants, cantines, foyers
45 Autres services 102,1 100,1 102,3 101,6 102,7 103,0 103,8 103,7

Consommation effective 101,4 100,5 103,2 102,9 102,7 102,9 102,3 101,6
des ménages

41
STRUCTURE DE LA CONSOMMATION EFFECTIVE PAR DURABILITÉ
Coefficients budgétaires aux prix courants en %

CODE DESIGNATION DU POSTE 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

1 Biens durables importants 6,458 5,823 6,200 6,465 6,396 6,470 6,140 5,763
11 Automobiles 3,158 2,539 2,816 3,023 2,923 3,123 2,977 2,761
12 Téléviseurs 0,201 0,194 0,222 0,213 0,220 0,215 0,214 0,207
13 Réfrigérateurs et congélateurs 0,133 0,137 0,132 0,136 0,137 0,132 0,126 0,132
14 Machines à laver 0,142 0,142 0,139 0,142 0,142 0,141 0,134 0,126
15 Meubles 1,354 1,336 1,341 1,317 1,300 1,259 1,150 1,056
16 Autres biens durables importants 1,470 1,474 1,550 1,633 1,674 1,601 1,540 1,480

2 Biens semi-durables 9,852 9,854 9,763 9,624 9,522 9,408 9,222 9,008
21 Textiles et cuirs 4,579 4,573 4,479 4,381 4,257 4,105 3,962 3,820
22 Autres biens semi-durables 5,272 5,281 5,284 5,243 5,265 5,303 5,260 5,188

3 Biens non durables 26,737 26,817 26,572 26,337 26,489 26,694 26,249 26,053
31 Biens non durables 13,419 13,399 13,287 13,257 13,605 13,624 13,226 13,206
et non alimentaires
32 Alimentation, y.c. animale 13,318 13,418 13,285 13,080 12,884 13,070 13,023 12,847

4 Services 56,953 57,506 57,465 57,574 57,593 57,427 58,388 59,176


41 Logements, y.c. entretien 15,324 15,561 15,512 15,479 15,297 15,091 15,241 15,469
42 Services de santé, y.c. vétérinaires 9,878 9,901 9,756 9,658 9,616 9,620 9,983 10,173
43 Transports en commun, 3,706 3,798 3,879 4,057 4,217 4,264 4,312 4,363
postes et télécommunications
44 Services des hôtels, cafés, 5,613 5,726 5,900 6,031 6,108 6,071 6,099 5,985
restaurants, cantines, foyers
45 Autres services 22,432 22,521 22,419 22,349 22,355 22,381 22,754 23,186

Consommation effective 100,000 100,000 100,000 100,000 100,000 100,000 100,000 100,000

42
Évolution de la population et du nombre des ménages en France métropolitaine
Population Ménages

Années Moyenne Indice d'évolution base 100 Moyenne Indice d'évolution base 100
annuelle en annuelle en
milliers de Année milliers de Année
personnes précédente 1980 ménages précédente 1980
1960 45 685 101 84,8 14 308 101,0 74,6
1961 46 163 101 85,7 14 467 101,1 75,2
1962 46 998 101,8 87,2 14 748 101,9 76,9
1963 47 816 101,7 88,7 15 007 101,8 78,2
1964 48 310 101 89,7 15 165 101,1 79,1
1965 48 758 100,9 90,5 15 316 101,0 79,8
1966 49 164 100,8 91,2 15 469 101,0 80,6
1967 49 548 100,8 92 15 643 101,1 81,6
1968 49 915 100,7 92,6 15 840 101,3 82,6
1969 50 318 100,8 93,4 16 085 101,5 83,9
1970 50 772 100,9 94,2 16 380 101,8 85,4
1971 51 251 100,9 95,1 16 695 101,9 87,0
1972 51 701 100,9 96 17 005 101,9 88,7
1973 52 118 100,8 96,7 17 305 101,8 90,2
1974 52 460 100,7 97,4 17 585 101,6 91,7
1975 52 699 100,5 97,8 17 849 101,5 93,1
1976 52 909 100,4 98,2 18 107 101,4 94,4
1977 53 145 100,4 98,6 18 373 101,5 95,8
1978 53 376 100,4 99,1 18 639 101,4 97,2
1979 53 606 100,4 99,5 18 906 101,4 98,6
1980 53 880 100,5 100 19 182 101,5 100
1981 54 182 100,6 100,6 19 265 100,4 100,4
1982 54 492 100,6 101,1 19 348 100,4 100,9
1983 54 772 100,5 101,7 19 643 101,5 102,4
1984 55 026 100,5 102,1 19 952 101,6 104,0
1985 55 284 100,5 102,6 20 244 101,5 105,5
1986 55 547 100,5 103,1 20 521 101,4 107,0
1987 55 824 100,5 103,6 20 797 101,3 108,4
1988 56 118 100,5 104,2 21 069 101,3 109,8
1989 56 423 100,5 104,7 21 340 101,3 111,3
1990 56 710 100,5 105,3 21 604 101,2 112,6
1991 56 976 100,5 105,7 21 896 101,3 114,1
1992 57 240 100,5 106,2 22 155 101,2 115,5
1993 57 467 100,4 106,7 22 407 101,1 116,8
1994 57 659 100,3 107 22 648 101,1 118,1
1995 57 844 100,3 107,4 22 901 101,1 119,4
1996 58 026 100,3 107,7 23 150 101,1 120,7
1997 58 207 100,3 108,0 23 393 101,1 122,0
1998 58 398 100,3 108,4 23 635 101,0 123,2
1999 58 623 100,4 108,8 23 867 101,0 124,4
2000 58 896 100,5 109,3 24 133 101,1 125,8
2001 59 192 100,5 109,9 24 385 101,0 127,1
2002 59 489 100,5 110,4 24 665 101,1 128,6
2003 59 768 100,5 110,9 24 941 101,1 130,0
Sources :
Population :
- jusqu'en 1961 : Moyennes arithmétiques des populations au 1er janvier dans les Collections de l'Insee, série D, n° 63.
- de 1962 à 2002 : Population en milieu d’année relevée dans le bilan démographique publié dans les Bul letins Mensuels de
Statistique de l'Insee de janvier.
Ménages :
- jusqu'en 1975 : Evaluation du nombre de ménages ordinaires au 1er juillet (moyennes arithmétiques des nombres au 1er
janvier) par interpolation entre deux recensements (cf. "Le mouvement éc onomique en France 1949-1979, séries longues
macro-économiques", Insee, mai 1981, qui donne une série du nombre de ménages ordinaires au 1er janvier à partir de 1946).
- de 1976 à 1981 : "Projection jusqu'en 2010 du nombre de ménages" par C. Louvot, les collections de l'Insee, série M, n° 129
de février 1988.
- depuis 1982 : Compte du logement.

43
Évolution du nombre des ménages en France entière
Moyenne Indice d'évolution base 100

Années annuelle en milliers de ménages Année précédente 1995


1982 19 662 84,1
1983 19 967 101,6 85,4
1984 20 286 101,6 86,8
1985 20 589 101,5 88,1
1986 20 877 101,4 89,3
1987 21 166 101,4 90,5
1988 21 451 101,3 91,7
1989 21 737 101,3 93,0
1990 22 015 101,3 94,1
1991 22 321 101,4 95,5
1992 22 595 101,2 96,6
1993 22 861 101,2 97,8
1994 23 115 101,1 98,9
1995 23 383 101,2 100,0
1996 23 645 101,1 101,1
1997 23 903 101,1 102,2
1998 24 159 101,1 103,3
1999 24 405 101,0 104,4
2000 24 686 101,2 105,6
2001 24 953 101,1 106,7
2002 25 248 101,2 108,0
2003 25 524 101,1 109,2
Source : Compte du logement

44
Le cédérom
Présentation du cédérom
Ce cédérom actualise le précédent, paru en
sont aussi plus nombreux. L’ensemble des
juillet dernier, portant sur « La consommation
résultats d’une nomenclature (9 tableaux) est
des ménages en 2002 » : il contient des séries
également disponible sur un unique fichier Excel
révisées pour l’année 2002 et étend la
(un tableau par onglet).
présentation des séries jusqu’à l’année 2003.
Tous les montants de consommation sont Outre les données, le cédérom contient un menu
exprimés en euros. Les données couvrent la Publications qui permet de consulter le
période 1959-2003. Elles sont disponibles sous fascicule de l’Insee Résultat et les Insee
deux formats différents : Beyond 20/20 et Première relatifs à la consommation des
Excel. ménages au format Acrobat Reader (.PDF).
Les séries sont présentées dans trois Enfin, le menu Documentation donne accès à
nomenclatures - par produit, par fonction et par la description des nomenclatures, aux tables de
durabilité -, à un niveau plus détaillé que celles passage entre nomenclatures et à un guide de
du présent « ouvrage papier ». Les tableaux y lecture des tables.

Liste des tableaux

Pour chacune des trois nomenclatures - par produit, par fonction, par durabilité - :
• Montant de la consommation aux prix courants
• Montant de la consommation aux prix de l’année précédente
• Montant de la consommation aux prix de l’année précédente, chaînés, base 100 en 1995
• Évolution de la consommation : indices de valeur base 100 l’année précédente
• Évolution de la consommation : indices de volume base 100 l’année précédente
• Évolution de la consommation : indices de volume chaînés base 100 en 1995
• Évolution de la consommation : indices de prix base 100 l’année précédente
• Évolution de la consommation : indices de prix chaînés base 100 en 1995
• Coefficients budgétaires de la consommation aux prix courants en %

La consommation des ménages en 2002 45

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