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SS2 C51

( L'amour émane la lumière la plus pure. Les sept couleurs. Lumière de


l'Amour et Lumière de la Sagesse: Leur nature. Lumière de la Sagesse
abstraite, plus nuisible qu'utile. Philosophie infructueuse: Aristote, Platon
et Socrate. Au contraire: Qui a l'Amour a tout. Folie de la philosophie ;
son juge: la simplicité. La grosse mouche comme, symbole de la
philosophie; ce qui pour celle-ci est *purement spirituel* est en réalité un
matérialisme mesquin. La raison pour laquelle de tels philosophes se
tiennent attachés à la matière. )

-28 Juillet 1843-de 16h45 à 19h15-

-1- Vous avez autant que possible suivi mon conseil, et déjà maintenant
vous vous étonnerez hautement - comme je l'observe - à la vue des choses merveilleuses qui
se présentent clairement à notre regard, dans une lumière tout à fait différente. Vous direz
naturellement:
-2- " Mais cher ami et frère, pour l'amour de Dieu, comment cela est-il
possible ? Tu vois, quand dans notre esprit, nous tournâmes notre pensée vers le Seigneur, la
lumière blanche qui enveloppait toutes les choses se changea lentement en une lumière
rougeâtre qui permet maintenant d'apercevoir de façon claire toutes les choses qui sont en
elle.
-3- " Nous voyons à présent la colonnade ronde, la galerie, les portes qui
mènent à l'intérieur de l'édifice, la croix aux quatre bras égaux formée par des sphères, qui
pend d'en haut. Maintenant nous pouvons compter les douze sphères, en les suivant du regard,
alors qu'avant nous les avons comptées seulement avec le toucher.
-4- " Et regarde, quelle somptuosité en ces sphères ! - Chacune semble être
un petit monde, dans l'espace intérieur duquel on peut apercevoir, comme si elles étaient
vivantes, des choses merveilleuses et innombrables; et en chaque sphère il y a quelque chose
d'autre.
-5- " Autant qu'il nous est donné de pouvoir observer, ces créations
formelles intérieures semblent correspondre aux douze articles que toi, cher ami et frère, tu
nous as si magnifiquement exposés.
-6- " Oh, comme il est vraiment magnifique de pouvoir admirer ces choses
merveilleuses ! - En vérité, on n'en est jamais rassasiés. La vue de ces mondes en miniature
dans les douze sphères dont la croix est formée prend un charme toujours plus grand.
-7- " Et regarde un peu aussi les colonnes. En vérité, à l'extérieur elles sont
tellement cirées et lisses, que nous ne pouvons même pas imaginer que la surface de l'éther
soit plus lisse; par contre, à l'intérieur des colonnes, c'est littéralement vivant et cela
correspond de façon plus vaste et plus détaillée à tout ce qui apparaît de merveilleux dans les
sphères.
-8- " Il est extrêmement splendide de suivre de l’œil comment les couleurs,
dans les diverses formes qui se meuvent à l'intérieur d'une colonne, alternent continuellement
avec beaucoup de douceur.
-9- " Un doux reflet charme toujours à nouveau la vue; car, au moindre
mouvement de nouvelles couleurs apparaissent; et ce qui est merveilleux par-dessus tout, tient
dans la constatation que ces mêmes couleurs qui sont semblables à celles sur notre Terre,
prennent ici un caractère tout à fait différent.
-10- " Nous aussi nous avons un rouge, un vert, un bleu, un violet, un jaune,
et toutes les diverses gradations de ces couleurs, mais en vérité, qui a envie de réfléchir qu'il
le fasse, et qu'il trouve une base pour chaque couleur, et sur cette base, qu'il établisse ses
fondations.
-11- " En effet, on dit que ce rouge est le rouge fondamental, et ainsi pour
toutes les couleurs, dont tirent ensuite leur origine toutes les autres nuances. Donc, quelle
couleur rouge est vraiment celle fondamentale ? Le rouge-sang peut-être, le pourpre,
l'écarlate, ou bien le carmin ?
-12- " Tous ceux-ci sont des couleurs rouges, et pourtant aucun n'est
semblable à l'autre; le rouge sombre est-il peut-être celui fondamental, ou bien est-ce le rouge
sang ? Et en chaque couleur on rencontre de semblables différences; quelle est donc la base de
chacune ?
-13- " Tu vois, cher ami et frère, cela sur la Terre personne ne peut l'établir;
ici par contre nous voyons sérieusement les couleurs fondamentales, et elles nous rappellent
ce que l'on a l'habitude de dire d'un ananas mûr, c'est-à-dire qu'il a n'importe quel goût que
l'on s'imagine.
-14- " Et même ici, vraiment, nous voyons des couleurs qui assez
fréquemment irradient comme depuis le fond, et ces couleurs ont un si curieux reflet que, dans
le rouge on peut apercevoir en une fois toutes ses nuances; et ce reflet se règle presque selon
le désir de l'observateur.
-15- " Ce rouge que l'on imagine avec une plus grande force, se fait aussi
apercevoir immédiatement, de manière plus vive, mais sans faire disparaître l'essence
fondamentale de la couleur rouge. En vérité, sur la Terre, il n'est pas donné à un pauvre
pécheur d'imaginer des couleurs semblables.
-16- " Pour conclure, sur la Terre nous avons certes des couleurs subdivisées
et distinctes, mais pas même l'ombre d'une couleur fondamentale qui embrasse en elle toutes
ses gradations et ses nuances.
-17- " En outre - et cela est vraiment merveilleux - nous découvrons des
couleurs tout à fait nouvelles, qu'il ne nous est jamais arrivé de voir sur la Terre. En vérité, sur
la Terre tout est fragmentaire, tout est une lueur pâle et émiettée de la magnificence que nous
voyons ici en telle surabondance fondamentale.
-18- " Oh, cher ami et frère ! Dis-nous donc comment nous devons
comprendre ce qui est arrivé ! Car avant dans la lumière blanche, nous ne pouvions rien
apercevoir, tandis que maintenant, dans celle rougeâtre, nous voyons un nombre infini de
choses ! "
-19- Mes chers amis et frères, tout cela, voyez-vous, est œuvre de l'amour et
de sa lumière. Je vous ai dit depuis le commencement: Dans la lumière absolue de la Sagesse,
pour un esprit limité, il n'est rien donné d'apercevoir, ou très peu; mais, dans la lumière de
l'Amour, la lumière de la Sagesse est contrainte en formes, et ne peut s'évader, une fois qu'elle
a été établie, tant que la Lumière de l'Amour, ou mieux, le feu de l'Amour la tient prisonnière,
avec mille puissants bras.
-20- Dans la lumière absolue de la Sagesse, l'homme est comme un sarment
détaché de la vigne, sarment qui se dessèche, disparaît avec le temps, et ne porte jamais de
fruit.
-21- Dans la lumière de l'Amour par contre, il reste uni à la vigne, et porte
beaucoup de fruit ! Que ceci soit littéralement exact, vous pouvez le constater en pratique,
avec peu de peine, avec vos soi-disant sages du monde *froids*.
-22- De tels hommes méprisent l'amour, en le déclarant une folie, tandis
qu'ils se donnent constamment beaucoup de mal, et avec de purs calculs, construisent
principes sur principes, et formulent hypothèses sur hypothèses; et à force de principes et
d'hypothèses, ils se perdent en d'innombrables conclusions qui sont tout aussi vaines, comme
sont vains les principes et les hypothèses-mêmes; et si, arrivés à ce point vous leur demandez
une explication sur une chose quelconque, ils vous donneront toujours une réponse telle, que,
en premier lieu, eux-mêmes ne comprendront absolument pas, et que vous, vous comprendrez
encore moins; et la plus sage conclusion que les plus sages d'entre eux exprimeront à la fin,
sera que eux, en tant que les sages, ne savent rien, n'ont rien et ne sont rien !
-23- Cependant, afin que vous puissiez apercevoir tout cela encore plus
clairement, je peux vous citer quelques-uns de ces sages du monde, des temps anciens, ainsi
que de ceux modernes.
-24- Vous aurez certainement entendu parler de Socrate, de Platon et
d'Aristote, et peut-être aussi lu quelques-unes de leurs œuvres. Ces * trois sages * - bien que
l'on puisse les considérer parmi les meilleurs - avec toute leur sagesse, n'ont même pas obtenu
la millionième partie du résultat que peut obtenir un simple bambin qui sait à peine lire, quand
il s'adresse plein de foi au Seigneur, en l'appelant: Cher bon Père céleste !
-25- Ils allaient à la chasse de phénomènes et d'expériences; mais de quelle
utilité ont-ils été pour eux, s'ils n'ont pu comprendre la raison d'aucun d'eux: * cause * qui se
trouve seulement dans l'amour pour le Seigneur ?
-26- Qui voudrait compter vraiment les innombrables phénomènes, et
pénétrer dans l'Infini, jusqu'à leur cause ? Car, en n'importe quel endroit où il croirait en avoir
trouvé une, il se trouverait vraiment dans le centre trompeur de l'Infini même, qui
naturellement continue à l'infini, de tous les côtés.
-27- Qui par contre a l'Amour, celui-là a en lui la Cause Première de toutes
les choses et de tous les phénomènes, parce qu'il a en lui le Seigneur; de sorte qu'il peut avec
la moindre fatigue arriver à la Cause, tandis que pour les chasseurs de la sagesse et de l'infini,
il sera très difficile de trouver une cible vers laquelle diriger le trait évanescent de leur
sagesse.
-28- J'estime que, par ces quelques exemples, la chose devrait vous être
suffisamment claire, en particulier si vous donnez un coup d’œil aux sages du monde de votre
époque actuelle, qui ont choisi comme cible de leurs traits, le Seigneur, avec l'intention de Le
prendre et de Le mesurer avec leur mesure.
-29- Mais, à la fin, qu'ont-ils obtenu avec toute leur sagesse ? Rien d'autre,
sinon que la perte du Seigneur ! Celui qu'ils cherchaient dans l'infini et dans l'inaccessible, ils
ne l'ont pas trouvé; et à la fin ils furent contraints de créer un Dieu à leur image et à leur
ressemblance, - c'est-à-dire en le tirant de leur propre nullité - un Dieu qui naturellement est
seulement Dieu quand ça les arrange, eux, en tant que super-dieux, d'accueillir un tel concept
dans leur imagination.
-30- J'estime que pour apercevoir cette éclatante idiotie du premier regard,
l'intelligence d'un enfant de sept ou huit ans suffit, tandis que l'homme le plus simple à qui les
termes * sagesse du monde * ou bien * philosophie * sont tout aussi inconnus que les deux
pôles terrestres, en face d'un tel pronunciamiento sur la Divinité, ne pourrait faire à moins que
de répliquer immédiatement, bien que simplement - en faisant cependant mouche - et de dire:
-31- * Eh l'ami, comment cela peut-il être ? - Si Dieu est seulement Dieu
quand vous le pensez, alors je voudrais réellement savoir qui vous a créés, et du moment que
vous pouvez penser à un Dieu, qui donc vous a donné cette faculté ?
-32- * En fait ce que vous annoncez de Dieu, c'est encore plus stupide que si
quelqu'un voulait soutenir sérieusement qu'une maison s'est fabriquée elle-même, et qu'ensuite
seulement un homme serait devenu son constructeur, à condition qu'une telle maison qui s'est
fabriquée elle-même, voulût l'accepter comme tel. *
-33- Avec ses simples propos, cet homme ordinaire n'a-t-il pas parlé de
manière infiniment plus sage que le hautement sage troupeau philosophique, pris dans son
ensemble ?
-34- Certes, on peut très bien dire que celui-ci a fait mouche, d'un seul coup,
et a abattu un essaim entier de grosses mouches luisantes; car la grosse mouche est
indiscutablement l'image précise, et le symbole le plus approprié d'un philosophe de votre
époque.
-35- La grosse mouche brille aussi comme si elle était revêtue d'or pur, et en
la regardant voler dans l'air, il semblerait qu'elle se nourrisse de substances éthériques, grâce
auxquelles, elle peut arriver à une splendeur extérieure considérable; alors qu'il suffit
seulement d'un tas d'excréments les plus fétides, et l'on verra bien vite clairement de quel
esprit est animé ce petit animal.
-36- En outre, elle dépose encore une quantité de vers, qui après avoir passé
quelque temps en cette demeure, tout autre qu'esthétique et édifiante, se développent en
nouvelles grosses mouches de la même espèce.
-37- Vos philosophes ne font-ils pas la même chose ? - Si vous les observer
extérieurement, ils ont un aspect comme s'ils étaient dorés par la sagesse la plus pure, et en
outre, ils définissent leur occupation comme purement spirituelle.
-38- Mais si vous les interrogiez sur quelque chose qui soit vraiment
spirituel, vous tomberiez immédiatement sur le plus grossier matérialisme; en suite de quoi,
ils tenteront de mettre en évidence que * sans la matière, ce n'est absolument pas le cas
d'arrêter la pensée sur quelque chose de spirituel;
-39- et que, pour cette raison, le spirituel doit être d'abord extrait de la
matière, et ne peut exister comme absolu en aucun lieu, et il doit avoir bien sûr, partout, un
organisme ou une base matérielle, pour sa manifestation.
-40- Si ceci vient à manquer, alors tombent aussi tout effet et toute
manifestation spirituels extérieurs. - La faculté de penser n'est autre qu'un effet de l'organisme
matériel, où les forces doivent se développer comme dans une cornue dans un laboratoire
chimique, pour opérer tant que la cornue n'est pas brisée.
-41- Par contre, si la cornue, à cause d'un choc maladroit, a cessé d'exister,
alors survient aussi la fin des forces chimiques qui se développent et œuvrent en elle. *
-42- Vous voyez, de la même façon philosophait aussi notre grosse mouche
d'or, et elle s'exprime d'une certaine manière avec son comportement: * Je vis exclusivement
des excréments, et je vis aussi longtemps, qu'aussi longtemps je peux en trouver, et jusqu'à la
nausée.
-43- * Si vous me les enlevez, alors moi, en tant que scintillante grosse
mouche d'or, je cesse d'exister ! Pour mon bonheur, je possède encore une force de
reproduction; autrement, si l'on m'enlève les excréments, non seulement moi, en moi-même je
serais immédiatement anéantie, mais bien aussi avec moi, toute ma race. *
-44- Donc, les philosophes absolus s'attachent à la matière, parce qu'ils
croient avoir trouvé en elle un centre, ou un vrai point sur quoi se baser.
-45- Mais pourquoi se tiennent-ils à la matière ? Parce que, à l'instar des
grosses mouches, ils se meuvent continuellement dans l'insoutenable et unique lumière aérée
de la sagesse.
-46- Mais étant donné qu'en elle ils ne trouvent rien, nécessairement ils ne se
gênent guère, s'ils peuvent se mettre à s'asseoir sur quelque fragment matériel quelconque, et
tenter d'y pomper avec leurs trompes aspirantes la substance vitale spirituelle.
-47- Mais quand celle-ci a été complètement extraite, à la fin il ne leur reste
rien d'autre qu'à se reproduire dans leurs disciples, ou pour le moins, dans les écrits qu'ils ont
laissés, afin qu'au travers de ceux-ci les derniers restes des excréments puissent être
consommés; et d'eux-mêmes il ne reste rien d'autre qui vaille, sinon leur nom, et le fait que,
avec tous leurs travaux spirituels, ils n'ont rien trouvé de spirituel.
-48- Vous voyez, tout cela, nous l'enseigne et nous le montre essentiellement
la lumière rougeâtre; c'est pourquoi, profitons de cette lumière pour monter aussitôt au
dixième plan et dans la onzième galerie.
Voilà l'escalier; courage donc, et montons sans retard !

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