Академический Документы
Профессиональный Документы
Культура Документы
en Bretagne
Comportements alimentaires
octobre 2008
-1- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
MÉTHODOLOGIE
SOMMAIRE
L’étude réalisée par l’Observatoire Régional de Santé de Ainsi, il est parfaitement licite d’extrapoler les résultats
Bretagne à l’initiative de la Direction des Affaires Sani- analysés à l’ensemble des jeunes bretons scolarisés. Au
3 Schéma alimentaire
taires et Sociales et du Conseil Régional de Bretagne, final, ce sont 1 941 questionnaires qui ont pu être exploi-
en partenariat avec le rectorat d’Académie de Rennes tés après exclusion des questionnaires incomplets.
et la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports, Une modification du champ statistique entre les deux
4 Le petit déjeuner a été suivie par un comité de pilotage rassemblant les enquêtes est à noter : depuis 2007, les jeunes de 4ème
différents acteurs concernés au niveau de la région. Le et 3ème technologique sont comptabilisés avec les collé-
protocole utilisé en 2001 a été reconduit à l’identique en giens et non plus avec les lycéens de l’enseignement pro-
5 Le déjeuner 2007, ainsi les conditions de conception et de passation fessionnel. Ainsi, les évolutions observées selon le type
garantissent la comparabilité des données entre ces deux d’établissement seront à interpréter avec prudence.
périodes. L’enrichissement du questionnaire par l’ajout
Les résultats de l’enquête Bretagne 2007 ont été compa-
6 Le dîner de nouvelles thématiques en lien avec les priorités de
rés à ceux obtenus par l’enquête Bretagne 2001 et, dans
santé actuelles a été envisagé dans le cadre d’un comité
la mesure du possible, à ceux issus d’autres enquêtes na-
technique restreint et validé par le comité de pilotage.
tionales ou régionales.
7 Régime alimentaire L’enquête a été réalisée du 23 au 27 avril 2007 auprès
Taux de participation selon le niveau d’étude
de 51 établissements tirés au sort : 30 collèges, 12 lycées
Niveau Taux de Taux Taux de refus Taux de refus
généraux et technologiques, 5 lycées professionnels et 4 de la classe participation d’absentéisme des élèves parental
8 Consommations établissements de l’enseignement agricole. Quatrième 92,9% 6,0% 0,2% 0,9%
Troisième 94,4% 4,9% 0,5% 0,2%
alimentaires 85 classes ont été sélectionnées : 46 classes en collège, Première 90,8% 8,0% 1,0% 0,2%
27 classes en lycée général et technologique, 6 classes Terminale 93,0% 6,3% 0,7% 0,0%
en lycée professionnel, 6 classes en établissements de Total 92,8% 6,3% 0,6% 0,3%
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
10 Typologie des l’enseignement agricole.
consommateurs Cette enquête de type déclarative s’est appuyée sur un Structure par type d’établissement de la population
enquêtée et de l’échantillon
questionnaire comportant 103 questions regroupées en Population Echantillon Echantillon
9 thèmes. Type régionale tiré au sort des répondants
d’établissement
Effectif % Effectif % Effectif %
Le taux de participation de 93%, soit 1 951 élèves partici-
Collèges 74 119 52% 1 101 52% 1 028 53%
pants à l’étude, traduit le bon déroulement de l’enquête Lycées G et T 49 137 34% 718 34% 631 33%
au sein des établissements tirés au sort. Par ailleurs, la Lycées profess. 8 757 6% 156 7% 135 7%
représentativité de l’échantillon est très satisfaisante. En Etab. agricoles 10 752 8% 156 7% 147 8%
Total 142 765 100% 2 131 100% 1 941 100%
effet, la structure de l’échantillon obtenu par type d’éta- Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
blissement et par niveau d’enseignement est sensible-
Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants de 1ère année d’université
ment identique à celle de l’ensemble de la région. COMITÉ DE PILOTAGE ENQUÊTE SANTÉ JEUNES
Académie de Rennes Dr Claire MAITROT*
Répartition des établissements scolaires participant Mme Dominique SAVINEL*
à l’enquête en Bretagne
Conseil Régional de Bretagne Mr Mathieu RAULT*
Mme Maria VADILLO
Direction Régionale des Affaires Dr Jean-Pierre NICOLAS*
Sanitaires et Sociales de Bretagne
Direction Régionale Jeunesse et Sports Dr Michel TREGARO*
Direction Régionale Agriculture et Forêt Mme Françoise DU-TEILLEUL
Direction de l’Enseignement Catholique Mme Claire KHAN
Mutualité Mr Yannick BARBANÇON*
Observatoire Régional de Santé de Bretagne Dr Isabelle TRON*
Mme Léna PENNOGNON*
Etablissements professionnels * Membres du comité technique
Collèges et agricoles
CETTE ENQUÊTE A FAIT L’OBJET D’UNE AUTORISATION
Elèves de 4ème et de 3ème Elèves de 4ème, 3ème, 1ère et terminale DE LA COMMISSION NATIONALE DE L’INFORMATIQUE ET DES LIBERTÉS.
Moins de 150 élèves Moins de 150 élèves
MISE EN OEUVRE PAR L’ORS BRETAGNE
150 élèves ou plus 150 élèves ou plus
sous la direction du Dr Isabelle TRON
Lycées généraux et technologiques
ONT PARTICIPÉ À CETTE ÉTUDE
Zonage en aires urbaines (ZAU)
Léna PENNOGNON
Elèves de 1ère et Terminale
Recensement 1999
Elisabeth QUEGUINER
Espace à dominante urbaine
Moins de 350 élèves
Espace à dominante rurale
Dans le cadre d’un stage : Sophie MOREL et Boris CAMPILLO
350 élèves ou plus
IMPRESSION
Source : INSEE, RECTORAT, DRAF MÉDIA GRAPHIC
Schéma alimentaire traditionnel et régulier pour 72% des jeunes Schéma alimentaire régulier et prise du petit-déjeuner tous
les jours de la semaine scolaire (du lundi au vendredi)
Le schéma alimentaire régulier est respecté par la ma- selon le sexe et l’âge
Schéma alimentaire jorité des jeunes puisque 72% d’entre eux déclarent
Réguliersurtouslesrepas Touslespetitsdéjeuners
Réguliersurtouslesrepas
prendre systématiquement les 3 repas de la journée, les 100% Touslespetitsdéjeuners
garçons plus souvent que les filles (78% vs 67%). Très 88%
90% 85% 82% 83% 81% 84%
79%
À l’instar de l’enquête ancrés dans les habitudes alimentaires, le repas du midi 80% 77%
71%
75%
68% 68% 68% 69%
HBSC 2002, les compor- est pris par 96% des jeunes (dans 77% des cas à la can- 70%
62% 63%
tements alimentaires des tine), celui du soir par 94% (pris en famille à 87%). En
60%
jeunes ont été étudiés à revanche, la prise du petit-déjeuner est plus fluctuante :
50%
À retenir Près d’1 jeune sur 10 (12%) ne prend aucun petit-déjeuner Prise du petit-déjeuner le week-end
le week-end, sans distinction selon le sexe selon le sexe et l’âge
Aumoinsun Aucun
1 jeune sur 10 ne prend Si 77% des jeunes prennent un petit-déjeuner tous les 100%
aucun petit-déjeuner le jours de la semaine scolaire (du lundi au vendredi), ce
90%
puisque seul 1 jeune sur 10 (12%) déclare ne prendre 60% 84% 80% 82%
93% 91% 94% 89% 90%
50%
aucun petit-déjeuner le week-end (samedi ou dimanche) 40%
L’impasse du petit-déjeu- sans distinction selon le sexe. En revanche, cette habitude 30%
comme chez les filles. Globalement, sur une semaine en- Garçons Filles
Près d’1 jeune sur 2 (49%) tière (7 jours), très peu de jeunes (4%) déclarent ne jamais
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
prend son petit-déjeuner prendre de petit-déjeuner, sans différence selon le sexe.
seul.
plus sévères que les filles puisqu’ils sont deux fois plus Moinsde14ans 14Ͳ15ans 16Ͳ17ans Plusde18ans
nombreux à émettre un avis très négatif (12% vs 6%). * La différence par rapport à 100% correspond à d’autres situations.
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
1
L’indice de masse corporelle (IMC) est une mesure simple du poids par rapport à la taille, couramment
utilisée pour estimer le surpoids et l’obésité chez les populations et les individus adolescents. Il
correspond au poids divisé par le carré de la taille, le résultat s’exprime en kg/m².
-5- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
5
LE DÎNER (HORS WEEK END)
À retenir Comme le déjeuner, le repas du soir est très ancré dans les Le dîner selon le sexe
habitudes alimentaires Dînetouslessoirs Aumoinsunrepassauté
100%
94% des jeunes dînent La grande majorité des jeunes (94%) dîne tous les soirs, 90%
tous les soirs, les filles seuls sept élèves (moins de 1%) déclarent ne prendre 80%
sautent plus facilement aucun repas le soir. Quel que soit l’âge, le type d’éta- 70%
que les garçons au moins 60%
92%
blissement fréquenté, le lieu de vie (ville ou campagne) 50% 97%
un dîner dans la semaine 40%
ou encore le statut boursier, le fait de prendre un dîner
(8% vs 3%). 30%
fait consensus chez les jeunes. L’indice de masse corpo- 20%
relle n’influence pas non plus la prise de ce repas. Toute- 10%
3% 8%
0%
fois, les filles sautent plus facilement que les garçons au
Garçons Filles
Dans près de 9 cas sur 10 moins un dîner dans la semaine (8% vs 3%).
le dîner est pris en famille. Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
L’environnement familial
favorise la régularité du La famille : principal contexte du dîner Environnement du dîner selon l’âge
schéma alimentaire. Avecdescopains Avecunmembredelafamille Seul
Près de 9 jeunes sur 10 (87%) dînent en famille, sans
100% 1% 3%
différence significative selon le sexe. Ils sont 10% à se 90% 16% 22%
restaurer entre copains tandis que 3% mangent seuls. 80%
1 jeune sur 10 en surcharge pondérale (surpoids et obésité) IMC en 5 catégories selon le sexe À retenir
mais la maigreur est aussi préoccupante que l’obésité 1% 1%
100%
8%
8 jeunes sur 10 (83%) présentent un IMC1 de « poids
11%
10% des jeunes en sur-
normal » tandis que 10% affichent une surcharge pon- 80% charge pondérale (surpoids
dérale (surpoids ou obésité). Si l’obésité apparaît mar- Obésité ou obésité), les garçons
60% Surpoids
davantage que les filles
ginale quel que soit le sexe (1% des garçons comme Poidsnormal
83% 82% (12% vs 9%).
des filles), le surpoids est plus prononcé et semble un 40%
Poidsinsuffisant
Maigreur
peu plus fréquent chez les garçons que chez les filles
(11% vs 8%). 20%
7% des jeunes en insuf-
Parallèlement, 7% des jeunes révèlent une insuffisance 3%
3%
2%
6% fisance pondérale (poids
0%
pondérale (poids insuffisant ou maigreur), les filles pré- Garçons Filles insuffisant ou maigreur),
sentent plus souvent cette caractéristique que les gar- Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007 les filles davantage que
çons (8% vs 6%). Celles-ci sont notamment deux fois les garçons (8% vs 6%).
plus nombreuses à présenter un poids insuffisant que les
garçons (6% vs 3%). Plus fréquente que l’obésité (1%
des jeunes concernés quel que soit le sexe), la maigreur 45% des jeunes obèses
suivent un régime, ils sont
se rencontre un peu plus souvent puisqu’elle concerne
29% en cas de surcharge
3% des garçons et 2% des filles. Régime alimentaire selon l’IMC
pondérale.
100%
Ouipourgrossir Ouipourmaigrir
90%
Le régime alimentaire pour maigrir, plus répandu en cas de 80%
surcharge pondérale, concerne tous les jeunes quel que Même en situation de
70%
soit leur IMC 60%
poids normal, plus d’1
50% jeune sur 10 suit un régime
Le suivi de régime est une pratique répandue en cas 40% pour maigrir.
de surcharge pondérale et concerne notamment 45% 30%
des jeunes en situation d’obésité et 29% des jeunes en 20% 45%
1% 29%
situation de surpoids. Néanmoins, même en situation 10% 9% 3% 13% Globalement, près d’1
0% 7% 6% jeune sur 5 (17%) suit un
de « poids normal », 13% des jeunes suivent un régime
Maigreur Poids Poids Surpoids Obésité régime alimentaire, le plus
pour maigrir. Plus remarquable encore, parmi les jeunes insuffisant normal
souvent pour maigrir, les
en insuffisance pondérale qui confient suivre un régime Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
filles (1de
Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants sur1 4)année
davantage
ère
d’université
(15 individus sur 133), plus de la moitié d’entre eux (8) que les garçons (7%).
le font encore pour maigrir.
1
L’indice de masse corporelle (IMC) est une mesure simple du poids par rapport à la taille, couramment
utilisée pour estimer le surpoids et l’obésité chez les populations et les individus adolescents. Il
correspond au poids divisé par le carré de la taille, le résultat s’exprime en kg/m².
-7- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
7 7
CONSOMMATIONS ALIMENTAIRES
Les aliments Un schéma alimentaire régulier est plus souvent synonyme Consommations alimentaires selon le schéma alimentaire
de meilleures habitudes de consommation 70%
70%
Les types d’aliments Les habitudes de consommation déclarées par les jeunes
60%
consommés par les jeunes sont meilleures lorsqu’ils suivent un schéma alimentaire
50% 46%
et explorés dans l’enquête régulier plutôt qu’irrégulier. En particulier, la consomma- 41% 43%
sont de 6 ordres : fruits, tion quotidienne1 de fruits, légumes et laitages est plus 40%
30%
% 29%
légumes, laitages, sucre- élevée chez les premiers que chez les seconds (respec- 30% 24%
ries, boissons sucrées de tivement 41% vs 30%, 43% vs 29% et 70% vs 46%). 20% 17%
12%
type cola, soda ou autre À l’inverse, les consommations quotidiennes de boissons 6%
10%
et aliments de grignotage
sucrées ainsi que de chips ou biscuits apéritifs salés trois 0%
(chips ou biscuits apéritifs Légumes1 Boissons Légumes1 Boissons
ou quatre fois par semaine sont plus élevées chez les se-
salés et/ou viennoiseries sucrées1
Chips ou Fruits1
sucrées1
Chips ou
conds (resp. 24% vs 17% et 12% vs 6%). En revanche, Fruits1 Laitages1 Laitages1
ou biscuits sucrés). biscuits
salés2
biscuits
salés2
Les consommations des il n’existe pas de différence selon le schéma alimentaire Schéma alimentaire régulier Schéma alimentaire irrégulier
jeunes ont été mises en pour les sucreries et viennoiseries. 1
Tous les jours ou presque.
2
3 à 4 fois par semaine.
perspective avec la liste
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
des consommations s’écar-
tant des recommandations
du Plan national nutrition Une consommation insuffisante2 de fruits et légumes ...
santé (PNNS) à savoir : 62% des jeunes déclarent ne pas consommer quoti- Consommation de fruits et légumes tous les jours ou presque
diennement de fruits et 61% ne pas consommer quo- selon le sexe, l’âge et le statut boursier
■ Ne pas manger de fruits
tous les jours ou presque. tidiennement de légumes. Les filles sont un peu moins Fruits Légumes
70%
concernées que les garçons par ces mauvaises habitudes
■ Ne pas manger de lé- alimentaires et déclarent manger davantage de fruits et 60%
gumes tous les jours ou légumes tous les jours ou presque (respectivement 41%
50%
presque. vs 34% et 42% vs 35%). 42% 43% 43%
41% 42% 41%
41% 40%
40% 36%
■ Ne pas consommer de 34%
35% 34% 35% 35% 35%
33%
produits laitiers tous les 30%
jours ou presque. ... et ceci à tous les âges
20%
■ Manger des chips plus de La consommation de légumes ne varie pas selon l’âge.
Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants de 1ère année d’université
deux fois par semaine. En revanche, la consommation de fruits est, quant à 10%
20%
10%
0%
Garçons Filles Moinsde14Ͳ15ans 16Ͳ17ans 18anset boursier non
14ans plus boursier
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
1
Tous les jours ou presque.
2
Par rapport aux recommandations du PNNS.
Santé des étudiants de 1 ère
année d’université en Bretagne - ORS Bretagne - 8-
8
CONSOMMATIONS ALIMENTAIRES
Consommation excessive1 de sucreries et de boissons Consommation de sucreries et boissons sucrées tous les À retenir
sucrées jours ou presque selon le sexe, l’âge et le statut boursier
70%
1 jeune sur 5 consomme de façon quotidienne des Sucreries
Fruits Légumes
Boissons sucrées La consommation de su-
sucreries (20%) ou des boissons sucrées (19%), les 60% cres se révèle excessive :
garçons davantage que les filles (resp. 24% vs 17% et 1 jeune sur 5 consomme
50%
quotidiennement des su-
24% vs 14%).
40% creries et 1 jeune sur 5
Concernant les sucreries, la consommation varie signi-
boit tous les jours des bois-
ficativement selon l’âge et s’accentue nettement à 14- 30% 28%
sons sucrées.
24% 24% 24% 23%
15 ans (24% vs 14% chez les moins de 14 ans) pour 23%
20% 20%
20% 17% 17% 17% 19%
16% 15%
se stabiliser à 20% à partir de 16 ans. Les jeunes qui 14% 14%
résident en ville sont significativement plus nombreux 10%
Consommation excessive1 de viennoiseries et biscuits Consommation de viennoiseries et biscuits sucrés tous les
jours ou presque selon le sexe, l’âge et le statut boursier
sucrés
70%
0%
Garçons Filles Moinsde 14Ͳ15ans 16Ͳ17ans 18anset Poids Surcharge
14ans plus normal pondérale
1
Par rapport aux recommandations du PNNS.
-9- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
9 9
TYPOLOGIE DES CONSOMMATEURS
Méthodologie La première classe (57%) : « les poids normaux ayant un Caractéristiques des élèves de la classe 1 de poids
schéma alimentaire régulier » normaux et au schéma alimentaire régulier
Classe1 Populationtotale
Afin de caractériser des La totalité des individus de cette classe présentent un
profils de consommateurs 100% 100% 100% 96%
poids normal (100% vs 79% dans la population totale) 88%
aux habitudes alimentaires 90% 82%
et prennent tous les jours ou presque un petit-déjeuner 79% 76%
distinctes, une partie du 80%
72% 73%
questionnaire adressé aux (100% vs 76%). La quasi-totalité adopte un schéma 70%
63%
alimentaire régulier (96% vs 72%). Aussi, ils sont plus 60% 51%
jeunes était consacrée 50% 47%
à cette thématique nombreux à se percevoir « bien comme ils sont » (73%
40% 35%
abordant les lieux de vs 63%), et à ne pas suivre de régime alimentaire (88% 30% 22%
26%
23%
restauration, la régularité vs 82%). 20%
dans la structuration des Cette classe à prépondérance masculine (51% vs 10%
0%
repas et la fréquence de 47%) rassemble des individus pratiquant un peu plus Garçons Poids Petit Schéma Se Pas de Activité Activité
consommation d’aliments fréquemment une activité sportive régulière ou de normal déjeuner alimentaire perçoivent régime
tous les jours régulier
sportive sportive de
«bien alimentaire régulière compétition
et de boissons. compétition (respectivement 35% vs 22% et 26% ou presque comme
ils sont»
Sur cette base, le vs 23%). Ces individus consomment plus souvent Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
recours à une analyse des laitages et des fruits tous les jours ou presque
multivariée a permis de (respectivement 69% vs 63% et 40% vs 37%) et ils
visualiser, de manière boivent occasionnellement des sodas sucrés (1 ou 2 fois
synthétique, la diversité par semaine : 46% vs 43%). Caractéristiques des élèves de la classe 2
des comportements dits « maigres »
alimentaires et de fournir Classe2 Populationtotale
une typologie distinguant 100%
les grands types de 100%
90%
consommateurs selon leurs 80%
habitudes alimentaires et/ La deuxième classe (7%) : « les maigres » 70%
60%
ou leurs caractéristiques 50% 44% 44%
socio-démographiques. La totalité des individus de cette classe présentent une 40% 35%
insuffisance pondérale (100% vs 7%), par conséquent 30%
20%
L’analyse a fait ressortir 20% 12% 12%
ils se perçoivent plus souvent maigres (44% vs 12%). 7%
6 classes d’adolescents, 10%
Ces individus plus fréquemment scolarisés en collège 0%
aux caractéristiques Insuffisance Se perçoivent 14-15 ans Mauvaise
qui se distinguent sont donc un peu plus jeunes, les 14-15 ans y sont plus pondérale « maigres » perception de
significativement de celles nombreux (44% vs 35%). L’ambiance des repas en famille l’ambiance des
repas de famille
de la population totale leur apparaît plus souvent mauvaise (20% vs 12%).
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
présentées ci-contre.
La troisième classe (5%) : « les sans IMC » Caractéristiques des élèves de la classe 3
dits sans IMC
Pour la totalité des individus de cette classe, il n’a pas Classe3 Populationtotale
Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne - 10-
10
TYPOLOGIE DES CONSOMMATEURS
À retenir
La quatrième classe (9%) : « les gros » Caractéristiques des élèves de la classe 4
dits « gros » Plus de la moitié des
La totalité des individus de cette classe présentent une
100% Classe4 Populationtotale jeunes (57%) peuvent
surcharge pondérale (100% vs 10%), aussi ils sont 100%
être regroupés selon des
90%
plus nombreux à se percevoir gros (70% vs 24%) et 80% comportements plutôt
font plus fréquemment un régime alimentaire (38% vs 70%
70% équilibrées : schéma
60%
18%). Ces individus fréquentent un peu plus souvent
50%
alimentaire régulier,
un établissement agricole (15% vs 8%). Ils mangent 40% 38% bonnes habitudes
davantage chez eux le midi (25% vs 18%). Ils déclarent 30% 2 %
24% 25% de consommation
18% 15% 18% 21%
plus souvent ne jamais consommer de viennoiseries ou
20%
10% 13% 15%10% associées à une pratique
10% 8%
biscuits sucrés ni de sucreries (respectivement 21% vs 0%
sportive régulière ou de
13% et 15% vs 10%). Surcharge Se Régime Scolarisés Déjeunent Ne Ne compétition. Ces jeunes
pondérale perçoivent alimentaire en établis. au domicile consomment consomment
« gros » agricole jamais de jamais de qui sont plus souvent des
viennoiseries sucreries
ou biscuits garçons présentent un
sucrés
La cinquième classe (5%) : « ne déjeunant ni à la cantine ni Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
poids normal
à la maison avec un schéma irrégulier »
La quasi-totalité des individus de cette classe ne déjeunent
le plus souvent ni à la cantine ni chez eux et ont une
préférence pour les autres lieux (café, fast-food, rue, L’autre classe qui se
distingue, (près d’1 jeune
restaurant,… : 93% vs 5%). Ils se caractérisent également
sur 5 concerné) est celle
davantage par un schéma alimentaire irrégulier (46% vs
Caractéristiques des élèves de la classe 5 qui regroupe des individus,
27%), et par conséquent ne prennent aucun petit-déjeuner ee déjeunant ni à la cantine, ni au domicile plus souvent des filles,
(22% vs 11%). Ces individus sont plus souvent au lycée de poids normal mais
100% Classe5 Populationtotale
général et technologique (57% vs 33%) et donc plus âgés, 93%
au schéma alimentaire
90%
les 16-17 ans et les 18 ans et plus y sont plus représentés 80% irrégulier : mauvaise
(respectivement 44% vs 30% et 31% vs 18%). 70%
57%
perception de l’ambiance
60%
50% 46% 44%
des repas de famille,
40%
33% mauvaise perception
La sixième classe (18%) : « les poids normaux avec un 30% 27%
22%
30% 31%
du corps, ces individus
18%
schéma irrégulier » 20%
11% sautent plus facilement
10% 5%
Bien que la totalité de ces individus présente un poids 0% les repas, suivent plus
Déjeunent Schéma Aucun petit- Scolarisés
au café, alimentaire déjeuner en lycées
16-17 ans 18 ans
et plus
volontiers un régime et
normal (100% vs 79%), ils adoptent presque tous fast food... irrégulier généraux présentent de mauvaises
un schéma alimentaire irrégulier (98% vs 27%). Par et techno.
habitudes alimentaires.
conséquent, ce sont des individus qui sautent plus souvent Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
représentent 23% vs 18% dans la population totale) qui 100% 100% 98%
ne font pas de sport (39% vs 30%) et ont davantage 90%
79%
une perception négative de l’ambiance des repas en 80%
-11- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
11
Une étude inscrite dans une continuité …
L’enquête « santé des jeunes scolarisés en Bretagne en 2007 » poursuit une démarche engagée en 2001 et
visant à élaborer un diagnostic sur la santé des jeunes bretons qui soit partagé par les acteurs institutionnels.
Cette démarche s’est organisée en 2 étapes :
- un état des lieux, réalisé en 2001, a mis en exergue les problématiques et spécificités de la santé des
jeunes bretons ;
- l’enquête a été reconduite en 2007 sur le même public, afin d’analyser l’évolution de la situation en parallèle
avec les actions mises en œuvre.
Publications parues
Conditions de vie
Publications à paraître
Consommation de tabac
Consommation d’alcool
Consommation de drogues illicites
Sexualité
Santé physique et psychique
Qualité de vie