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4EME CONCOURS GENERATION DEVELOPPEMENT DURABLE

ADDENDA
Aménagement pour le Développement Durable :
Entrez dans Notre Douillette Agglomération

Objectif ville durable : « Inventer la cité de demain »

Aurélie PEYRICHOU, Ecole Nationale Supérieur des Mines de St Etienne,


Actuellement en échange ERASMUS à ‘Chalmers University of Technology’, Göteborg, Suède
Simon AMBOISE, Ecole Nationale Supérieur des Arts et Métiers Paritech,
Actuellement en échange ERASMUS à ‘ Technical University of Łódź ’, Łódź, Pologne
2
Fiche de synthèse
Présentation : Le projet ADDENDA est une réflexion générale sur les impacts
environnementaux des villes et les solutions pour y remédier. Le dossier se présente sous la forme
d’un livret de 20 fiches, traitant différents thèmes. A travers ces fiches, des solutions sont proposées
pour construire ce qui pourrait être la ville de demain : ADDENDA. Les différents thèmes abordés
sont le transport, les déchets, l’énergie, les bâtiments, la réorganisation de la ville, et la vie en ville.

Avantages :
Des solutions adaptées à chaque problème, à chaque domaine.
Des solutions de différents types : du simple geste utile à l’installation d’une technologie
avancée.
Des solutions pour tous : pour les particuliers, les industriels, les municipalités, et pour tous
les budgets.

Démarche : Nous avons tout d’abord tenté de recenser tout les domaines et activités qui
touchent les villes, en réfléchissant à ceux qui doivent évoluer dans les villes de demain. Une fois les
causes des problèmes déterminées, nous avons tenté d’apporter des solutions pertinentes, efficaces
et faisables. Nous avons ensuite rédigé un dossier sous forme de fiches, dans un but explicatif et
éducatif. Nous avons pris l’exemple d’une nouvelle ville, ADDENDA, utilisant les solutions proposées.
Le livret a été rédigé de façon à être attractif et ludique.

Les solutions proposées sont basées sur différentes sources d’informations. La littérature
nous a permis de découvrir et comprendre les technologies existantes. Mais c’est par des discussions
et des observations quotidiennes que nous avons pu conclure aux solutions pouvant être mises en
place. En discutant avec nos proches, nos amis et les personnes côtoyées au quotidien, nous avons
pu comprendre les habitudes des particuliers qui doivent être modifiées. Enfin, en observant les
différentes villes dans lesquelles nous avons séjournées, nous avons pu réfléchir à ce qu’il était
possible de faire. Etant tous deux en échange Erasmus dans des pays très différents, en Suède et en
Pologne, nous avons pu observer différents schémas de ville avec leurs avantages et leurs
inconvénients.

Faisabilité : Les solutions proposées sont soit des technologies existantes mais peu
développées, soit des changements plus ou moins importants dans l’organisation même de la ville,
soit des changements dans les habitudes des habitants. Dans le cas des technologies existantes, il est
parfois facile de développer leur utilisation simplement en améliorant l’information. Dans d’autres
cas, le coût d’investissement est un obstacle ; une proposition sur les méthodes de financement est
alors incluse dans la fiche correspondante. Les changements dans l’organisation même de la ville
peuvent sembler difficiles à mettre en place mais il faut penser sur le long terme ; ce qui peut
paraître être un grand changement maintenant, sera rentré dans les mœurs dans quelques années.
Enfin, les habitants ne seront pas réticents à changer leurs habitudes s’ils sont bien informés sur les
impacts de leurs comportements actuels ; la lecture de ce dossier peut être un moyen de les
convaincre de l’importance de leurs actes.

3
4
Avant-propos

Le thème de cette édition du concours génération développement durable nous a


incités à réfléchir à la ville d’une manière générale. Nous avons tenté d’analyser tous les
domaines et activités qui touchent une ville et sa population: le transport, les déchets et leur
recyclage, la production d’énergie et son utilisation, la construction d’infrastructures, le
bruit, la qualité de l’air, la consommation des ménages et la qualité de vie.

Notre dossier est donc constitué de vingt fiches, chacune se rapportant à un thème
précis. Chaque fiche commence par un constat, décrivant pourquoi il faut agir dans ce
secteur ou cette activité. Ensuite, plusieurs technologies et idées sont développées afin
d’agir dans le sens d’un développement urbain respectueux de l’environnement. Les
conséquences économiques et sociales sont aussi étudiées.

Notre petite mascotte ‘la feuille’ peut apporter certaines précisions pour
expliquer quelques idées. Elle conclue aussi chaque fiche en résumant les
principales idées à retenir. De plus, afin d’avoir un visuel, nous avons illustré
chaque conclusion.

Des liens sont possibles entre les différentes fiches : certaines idées peuvent être
développées dans plusieurs fiches. Les références à d’autres fiches sont mentionnées.

Nous avons appliqué nos idées dans ce qui pourrait être la ville de demain:
ADDENDA. Cette ville abrite 500 000 habitants et a une superficie de 50 km². Ces
caractéristiques ont été choisies pour pouvoir appliquer avec cohérence chacune de nos
idées et pour se rapprocher d’un maximum de villes françaises existantes.

Un système d’onglets permet d’accéder facilement aux fiches souhaitées. Il permet


aussi une mise en page et une dissociation simple.

Pour rendre notre livret plus ludique, nous avons réalisé un petit questionnaire qui
renseigne le lecteur sur les fiches qui le concernent plus particulièrement. Cette approche
permet au lecteur d’adhérer plus rapidement à notre projet.

En conclusion, ce dossier se veut un ouvrage explicatif et éducatif, compréhensible


par le plus grand nombre. Nous voulons sensibiliser le lecteur à l’impact d’une ville sur
l’environnement et lui faire découvrir les solutions existantes pour endiguer ce problème.

5
Schéma

6
d’ADDENDA

7
Quelles sont les fiches qui vous
concernent le plus ?
Répondez aux 18 questions suivantes et découvrez quelles fiches vous concernent plus
particulièrement (vous n’êtes pas obligé de répondre à toutes les questions):

1) Quel type de transport j’utilise ? (plusieurs réponses possibles)


o La voiture : c’est pratique!
o Le vélo : c’est plus rapide.
o Rien de mieux que la marche.
o Un utilitaire ou un camion dans le cadre de mon activité professionnelle.

2) Mon principal jugement face à la voiture : (1 seule réponse possible)


o Elle pollue.
o Elle est pratique.
o Elle fait du bruit.

3) Lorsque je marche dans la rue, je vois : (plusieurs réponses possibles)


o Des bâtiments délabrés, laissés à l’abandon.
o Du bitume, partout!
o Un nombre élevé de camions de marchandises.
o Des détritus par terre et des poubelles pleines.
o Des usines crachant leurs fumées noires.
o Des publicités qui gâchent le paysage.
o Des lampadaires qui éclairent des routes peu fréquentées.

4) L’air de ma ville est : (1 seule réponse possible)


o Propre.
o Plein de fumée.
o Nauséabond: odeurs de pots d’échappement, déchets…

5) Qu’évoquent principalement les déchets pour moi ? (1 seule réponse possible)


o La fumée noire des usines.
o Tous les sacs entassés dans ma poubelle.
o Les sacs qui partent dans les incinérateurs.
o Les conteneurs à verres, cartons…

6) Mon habitation ? (1 seule réponse possible)


o Une maison dans une zone pavillonnaire.
o Locataire d’un petit appartement dans un immeuble.
o Propriétaire d’un grand appartement près du centre ville.

7) Mon logement est : (1 seule réponse possible)


o Ancien.
o Neuf.

8
8) Mon logement possède : (plusieurs réponses possibles)
o Du simple vitrage.
o Une ventilation simple.
o Une mauvaise isolation phonique.
o Une mauvaise isolation thermique.

9) Mon chauffage est : (plusieurs réponses possibles)


o Peu efficace : je sens des courants d’air frais.
o Au gaz.
o Electrique.

10) J’éteins les lumières : (1 seule réponse possible)


o Dès que je sors d’une pièce.
o Quand j’y pense.
o Très rarement.

11) Ma salle de bain possède : (plusieurs réponses possibles)


o Un chauffe-eau électrique.
o Un chauffe-eau à gaz.
o Une baignoire.
o Une douche.
o Des toilettes.
o Du savon liquide.

12) Je lave mon linge : (1 seule réponse possible)


o A la main.
o En machine.
o En machine et j’utilise ensuite un sèche linge.

13) Dans ma cuisine, j’utilise : (plusieurs réponses possibles)


o Un réfrigérateur dit ‘américain’.
o Un lave-vaisselle.
o Une plaque de cuisson électrique.
o Un lavabo.
o Une seule poubelle.
o Des lampes halogènes.

14) Sur mon bureau, il y a : (plusieurs réponses possibles)


o Des pubs.
o Des lettres de ma banque.
o Des journaux.
o Une lampe de bureau.
o Un ordinateur.

9
15) Au travail : (plusieurs réponses possibles)
o Le bruit est omniprésent.
o Mon ordinateur est constamment allumé.
o La machine à café utilise des gobelets en plastique.

16) Vous faites vos achats de tous les jours : (1 seule réponse possible)
o A pied, tout près de chez moi.
o Sur internet.
o En voiture, au centre commercial en périphérie.

17) Il m’arrive d’acheter des objets d’occasion : (1 seule réponse possible)


o Oui, souvent (meubles, livres …)
o Quelque fois.
o Jamais.

18) Je préfère rencontrer mes amis : (plusieurs réponses possibles)


o Dans les parcs de la ville pour profiter du plein air.
o Chez moi.
o Dans mon immeuble.
o Dans un restaurant, un café…

Résultat
Questions\réponses 1 2 3 4 5 6 7 Mon résultat
1 1 2 2 2 3
2 1 1,2 17
3 7 16 3 3,4,5 6,8,10,7 18 15
4 16 6,8,10,16 1,2,3,5,6,16
5 6 4 5,8 5
6 1,13,14 7,14,20 14
7 11,13 14
8 11,17 16 13,17 11,13
9 11,13 10 8,9,10
10 8 8,15 8,15
11 8,10 10 12 12 12 5
12 12 12 9,12
13 9 9,12 9 12 4 15
14 18 18 18 15 9,20
15 17 9,20 4,5,19
16 2 3,19,20 1,19
17 18,19 18,19 19
18 7,16,20 20 14,20 14,20

Relevez les numéros des fiches qui correspondent aux réponses à vos questions. Regardez
ensuite quelles sont les fiches qui sont le plus souvent citées.

Fiche 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Citée … fois
Regardez la page suivante pour voir quel thème correspond à chaque chiffre.

10
Sommaire

Fiche de synthèse………………………………………………………………..……………………………………… 3
Avant-propos……………………………………………………………………………………………………………… 5
Schéma d’ADDENDA………………………………………………………………………………………………….. 6
Quelles sont les fiches qui vous concernent le plus ?..................................................... 8
Sommaire………………………………………………………………………………………………………………….. 11

Fiche 1 : Nos compagnons à quatre roues………………………………………………………………….…………. 13

Fiche 2 : Une voiture? Pour quoi faire ?!.................................................................................... 15

Fiche 3 : Pas de livraisons de CO2………………………………………………………………………………………….. 17

Fiche 4 : Débarrassons-nous de tous ces sacs……………………………………………………………………….. 18

Fiche 5 : Où sont passés mes déchets ?...................................................................................... 19

Fiche 6 : Pourquoi tant de fumée noire ?................................................................................... 21

Fiche 7 : Ces friches sont d’une telle laideur !............................................................................ 24

Fiche 8 : Eau, Vent, Soleil : à vous de nous électrifier……………………………………………………………… 25

Fiche 9 : Eteignons le courant !................................................................................................... 27

Fiche 10 : Se chauffer autrement…………………………………………………………………………………………… 28

Fiche 11 : Se chauffer ? Oui, mais efficacement !....................................................................... 30

Fiche 12 : Après la pluie, le beau temps…………………………………………………………………………………. 32

Fiche 13 : Construire Ecolo…………………………………………………………………………………………………….. 34

Fiche 14 : Aménagement de mon espace de vie…………………………………………………………………….. 36

Fiche 15 : Pourquoi tant de lumière ?......................................................................................... 37

Fiche 16 : Purifions l’air……………………………………….………………………………………………………………… 38

Fiche 17 : Arrêtons ce vacarme!!................................................................................................ 39

Fiche 18 : Information ou pollution ?!........................................................................................ 40

Fiche 19 : La consommation durable……………………………………………………………………………………... 41

Fiche 20 : Vivre avec les personnes qui nous entourent…………………………………………………………. 42

Bibliographie………………………………………………………………………………………………………………. 43

11
12
FICHE
Nos compagnons à quatre roues. Fiche
1
Modifier les habitudes pour réduire l’impact environnemental des voitures particulières 1

Pourquoi ?
L’utilisation de la voiture particulière en ville est responsable de 20% des émissions de CO2 et
n’est souvent pas indispensable. Plus de la moitié des trajets urbains se font actuellement en voiture
alors qu’un trajet sur deux fait moins de 3km. Il est nécessaire de changer les habitudes d’utilisation
de la voiture.

Une utilisation différente :


La voiture est souvent utilisé de façon abusive pour des trajets très courts alors que la
marche ou le vélo sont plus rapides, ou pour des trajets plus longs mais accessible en transport en
commun. Dans la ville d’ADDENDA, les véhicules particuliers seront interdits dans le centre. Les
transports en commun (voir fiche 2) seront suffisamment développés pour assurer une offre de
transport adaptée à tous sans utiliser la voiture. Les parcs de stationnement du centre ville devenus
inutiles seront remplacés par des parcs rendant le centre plus agréable ou pourront être utilisés pour
construire des logements, des centres culturels, ou des boutiques. Des parcs de stationnement
seront prévus à l’extérieur du centre pour permettre aux usagers de déposer leur voiture et d’utiliser
ensuite les transports en commun ou les vélos pour se rendre dans le centre. Afin de favoriser le
covoiturage et l’utilisation de véhicules propres, le stationnement sera gratuit pour les voitures
contenant quatre ou cinq passagers, selon le modèle, et pour les voitures électriques ou hybrides ; il
sera d’ailleurs possible de recharger les voitures électriques pendant la durée du stationnement.
Afin de favoriser davantage le covoiturage à la périphérie de la ville et depuis les villes
alentours, des points de rencontre, assimilables à des arrêts de bus seront crées. Les automobilistes
pourront se donner rendez-vous dans ces points par l’intermédiaire d’un site internet crée à cet
usage mais ils pourront également s’y arrêter à l’improviste et voir si une personne souhaite se
rendre dans la même direction.

Une conduite différente :


Nous ne sommes pas encore prêts à abandonner totalement l’utilisation de la voiture mais
changer notre façon de conduire peut permettre de réduire la consommation de carburant et donc
l’impact environnemental. De simples habitudes comme une conduite plus souple, ou un entretien
régulier, peuvent avoir des effets très importants. Il est important que les automobilistes
comprennent l’importance de tous ces gestes. Pour cela, une campagne d’information sera lancée à
travers des affiches présentes sur les pompes à essence, dans les centres automobiles et dans les
auto-écoles. Des informations précises sur la réduction de la consommation de carburant devront
être données dans toutes les auto-écoles, et pourront être incluses dans les questions du
code de la route ou du
permis de conduire. 10 gestes simples pour économiser du carburant
La vitesse joue aussi
un rôle important dans la Adoptez une conduite souple, sans accélération et freinage brusque.
consommation. Réduire sa Utilisez le frein moteur et adaptez les rapports de vitesse à l’allure.
vitesse de 20km/h peut Limitez l’utilisation de la climatisation.
permettre d’économiser 20% Vérifiez la pression des pneus tous les mois.
de carburant. Dans des buts Coupez le moteur si le ralenti doit durer plus de 10s.
d’économies mais également Modérez votre allure.
de sécurité, le nombre de Entretenez régulièrement votre véhicule.
zones limitées à 30km/h sera
Vérifiez l’étanchéité du bouchon d’essence.
accru et concernera la plus
Evitez de rouler avec des coffres de toit ou portes-vélos inutiles.
grande partie des quartiers
résidentiels. Ne surchargez pas votre véhicule.

13
Des véhicules différents :
Les taxes des parkings urbains permettront de financer un système de location de voitures
électriques sur le même principe que les Velib’. Les voitures seront disponibles dans différents points
de la ville et pourront être déposées dans un autre point après utilisation. Le rechargement
des voitures se fera directement dans les points de dépôts. Des scooters électriques seront
également disponibles car ils sont plus rapides à recharger
Les voitures électriques
et adaptés à une utilisation urbaine pour de petits trajets.
Les véhicules électriques sont Les véhicules électriques ayant une autonomie limitée, des
appelés véhicules propres car ils véhicules hybrides seront également disponibles, destinés à
n’émettent aucun gaz à effet de des trajets plus longs. Afin d’inciter les automobilistes à
serre. Ils sont propulsés par un utiliser ce système de location de véhicules propres plutôt
moteur électrique alimenté par que leur voiture personnelle, il sera possible « d’échanger »
des batteries ou des piles à sa vieille voiture contre un certains temps de location
combustible. L’autonomie est en gratuite des véhicules électriques. Le temps de location
général encore inférieure à 100km
offert variera en fonction de la voiture et sera une fonction
et la vitesse est limitée mais ces
véhicules restent adaptés à une
croissante de ses émissions de C02. Cela concerne
utilisation urbaine. principalement les voitures anciennes et très polluantes, qui
seront alors destinées à la case.

Des véhicules pour tous :


Il ne faut pas oublier que certaines personnes ne sont pas en mesure de
conduire ou de prendre les transports en communs, même aménagés. L’offre de
transports privés tels que les taxis ne doit donc
pas être négligée. Les véhicules hybrides sont Les véhicules hybrides
tout à fait adaptés à une utilisation comme Un véhicule hybride associe un moteur
taxis. Afin d’encourager l’investissement des thermique à un moteur électrique :
taxis dans des véhicules hybrides, des prêts à Le moteur électrique assure le démarrage du
taux zéro seront proposés par la ville. Les véhicule jusqu’à environ 30 km/h ; le moteur
économies réalisées sur le carburant thermique prend ensuite le relais
permettront de rembourser ces En cas de grande accélération les deux moteurs
investissements. De plus, une taxe sera fonctionnent
L’énergie cinétique permet de recharger les
appliquée aux taxis essence ou diesel, et sera
batteries en phase de freinage.
redistribuée sous forme de subventions aux
taxis investissant dans des véhicules propres.

A Retenir
- L’utilisation des voitures particulières sont
responsables de 20% des émissions de C02.
- De simples changements dans nos habitudes de
conduite peuvent réduire considérablement la
consommation de carburant.
- La voiture n’est pas nécessaire la plupart du
temps, apprenons à l’utiliser différemment.
- Il existe des véhicules moins polluants ;
développons leur utilisation.

14
FICHE
Une voiture? Pour quoi faire ?! Fiche

Transports en communs et modes de transports alternatifs à la voiture 2

Pourquoi ? 2
Le secteur des transports représente 34% des émissions de CO2 en France et est dépendant à
96% des produits pétroliers. 60% des déplacements urbains se font en voiture particulière, mais
celle-ci n'est plus adaptée à la circulation en ville ; très polluante, créatrice d'encombrements des
voies, elle doit être remplacée par des modes de transport différents.

Quels moyens?
Transports en commun : Actuellement, seulement 9% des déplacements urbains se font
en transports en commun. Prendre le tramway ou le métro pour un trajet en ville, c’est diviser par
65 les émissions de C02 (calcul selon la calculette éco-déplacement de l’Ademe). Il est primordial de
pousser les gens à utiliser les transports en commun plutôt que leur voiture particulière. Le critère
principal des passagers est le temps de trajet et la disponibilité des transports. Pour cela, des lignes
de métro et tramway doivent circuler dans les parties les plus fréquentées de la ville, jusqu’à la
périphérie. Les horaires doivent être pensés afin que les correspondances les plus utilisées se fassent
sans attente et que les fréquences de transport soient plus importantes aux heures de pointe. Mais
les lignes de tramways et métro sont couteuses et difficiles à mettre en place. Les bus doivent
également jouer un rôle important. Les trajets des bus sont plus facilement adaptables et peuvent se
permettre de circuler sur des lignes où la fréquentation est moindre. Ce sont donc les bus qui
permettront une disponibilité des transports en commun partout dans la ville. Les passagers
préfèrent souvent ne pas prendre le bus car le
temps de trajet est long ; il est, en effet, sujet Les bus au gaz naturel (GNV)
aux aléas de la circulation contrairement aux Un nouveau bus Français sur trois utilise du
tramways et métro. Les bus devront donc GNV (gaz naturel pour véhicules).
disposer de voies particulières dans toutes les Faibles émissions de substances nocives
zones sujettes à des encombrements. Ils (souffre, plomb, poussières,…)
pourront également utiliser les voies de Moins d’émissions de CO2 que le diesel.
tramway quand cela est possible. Les bus utilisés Bus plus silencieux, moins de vibrations, plus
seront des bus au gaz naturel, actuellement très longue durée de vie
développés et moins polluants, ou des bus !! Le GNV est surtout constitué de méthane
électriques mais pour des utilisations qui est comme le CO2, un gaz à effet de
particulières et limitées car leur autonomie est serre !!
actuellement d’environ 150km.
Transport non motorisé: Seulement 2% des trajets urbains sont effectués en vélo.
Pourtant, jusqu'à 5 km en ville, le vélo est le mode de transport le plus rapide. Il se développe avec
les systèmes de prêts de vélos, comme le Velib’, mis en place dans certaines villes. Pour continuer
dans ce sens et rendre la pratique du vélo plus attractive et plus sécurisée, ADDENDA disposera de
voies cyclables sur toutes les routes principales. Ces voies cyclables seront situées entre le trottoir et
une allée d’arbres ou arbustes afin de séparer les cyclistes des automobilistes et donc de limiter le
danger. Dans le centre où les voitures seront désormais interdites, les voies seront alors réservées au
vélo et autres modes de transport non motorisés.
D’autres types de véhicules non-motorisés seront disponibles en location sur le même
principe que les vélos afin de se déplacer sur les anciennes voies automobiles du centre ville. Ces
véhicules seront par exemple des rollers, des petites voitures à pédale afin de permettre aux parents
de se déplacer avec leurs jeunes enfants, ou bien des véhicules pouvant également jouer un rôle
attractif et de loisir tels que des calèches ou des pousse-pousse. Des modes de transports adaptés
aux personnes âgées ou handicapées seront également disponibles. Ceux-ci se présenteront sous la
forme de petits fauteuils tirés par un cycliste employé comme chauffeur; ils pourront jouer le rôle de
taxi en vélo pour des petits trajets.

15
Liens avec les villes alentours : Dans une ville telle qu’ADDENDA, de nombreuses
personnes font les trajets tous les jours depuis une ville extérieure pour aller travailler. Les villes sont
de plus en plus étendues et ces trajets sont de plus en plus importants. Des lignes ferroviaires sont
parfois disponibles entre ces villes et banlieues et la ville principale. ADDENDA mettra en place des
« trains-trams » qui circuleront depuis les banlieues et villes alentours mais également à l’intérieur
de la ville par l’intermédiaire des voies de tramways. Ce système permettra de réduire le temps de
trajet nécessaire pour se rendre en train jusqu’à son lieu de travail depuis les villes alentours. Plus de
gens seront ainsi incités à utiliser le train plutôt que leur voiture personnelle.
Pour les trajets fréquentés mais mal desservis par les lignes de trains ou les transports en
communs, des systèmes de navettes seront mis en place. Une étude sera faite sur les horaires et les
lieux de travail des personnes vivant dans différents quartiers et banlieues afin de mettre en place
des navettes adaptées. Pour les trajets moins fréquentés des systèmes de navettes à la demande
pourront être mis en place. Des lignes et des horaires de transports seront définis mais les bus ne
circuleront que si la demande en a été faite, par simple validation sur internet ou par téléphone.
Selon le nombre de demandes émises, un bus, un minibus ou une voiture effectueront le trajet
demandé. Tous ces véhicules devront être des véhicules peu polluants tels que des véhicules
hybrides ou électriques.

Pour qui?
Les transports en commun doivent être accessibles à tous. De vrais espaces doivent être
aménagés pour les personnes enceintes, handicapés ou âgées afin de leur permettre de prendre
également les transports en commun en toute sécurité. Un compartiment séparé sera disponible
dans les tramways, métros et bus ; l'accès se fera par une carte magnétique mise à disposition
gratuitement à toutes les personnes en ayant besoin.

Bilan?
En utilisant mieux les modes de transports en commun afin d’offrir une plus grande
disponibilité et rapidité, et en utilisant des modes de transports non motorisés dans le centre ville,
l’utilisation de la voiture doit devenir superflue. Cela permettra d’éviter de nombreuses émissions de
CO2 et donc de prévenir l’effet de serre, mais rendra également la ville plus agréable en offrant des
routes moins encombrées, moins bruyantes et plus facilement fréquentables à pied ou en vélo.

A Retenir
- Les transports représentent plus d’un tiers des
émissions de CO2, principalement à cause de
l’utilisation des voitures particulières
- En améliorant l’offre de transports en commun, moins
polluants, et en développant de nouveaux modes de
transports non motorisés, les particuliers prendront de
moins en moins leur voiture.

16
FICHE
Pas de livraisons de CO2 Fiche

Comment réduire l’impact environnemental des livraisons de marchandises en ville. 3

Pourquoi ?
Les véhicules dédiés aux livraisons représentent 30% des véhicules circulant en ville et 50%
du gazole consommé. L’interdiction des véhicules particuliers dans le centre ville n’est donc pas
suffisante ; Il est nécessaire de réduire également les émissions de CO2 dues aux livraisons. 3
Quels moyens ?
Les marchandises seront acheminées par voies habituelles, en préconisant le train, jusqu’à
des plateformes multimodales à la périphérie de la ville. Les marchandises seront ensuite
transportées dans la ville à l’aide de véhicules non polluants. Ce système aura un double avantage :
les véhicules circulant en ville seront moins émetteurs de CO2, et une société unique, comparable à
une société de transports publics, sera en charge de toutes les livraisons au sein de la ville ; Les
déplacements pourront donc être optimisés pour réduire les distances parcourues. Ce système
contribuera également au développement économique de la ville puisqu’elle permettra le
développement d’une société locale de livraison.
Différents véhicules seront utilisés:
Pour le transport de marchandises ne nécessitant que des véhicules légers, des véhicules
utilitaires hybrides seront utilisés. Divers constructeurs automobiles ont développés des
utilitaires associant un moteur diesel et un moteur électrique. L’utilisation de ces véhicules en
ville permet de réduire de 50% leur consommation.
Pour les livraisons internes à la ville, habituellement effectuées en deux roues, telles que les
pizzas, des scooters électriques seront utilisés. Ces véhicules offrent une autonomie de 50km
environ et une vitesse de 40 à 50 km/h, toutes deux adaptées à une utilisation urbaine. Un
roulement dans les scooters utilisés permettra de les recharger après quelques livraisons.
Des partenariats entre la ville et différents centre d’études pourront être crées afin que des
véhicules non encore commercialisés soient utilisés à la fois comme véhicules de livraisons et
comme véhicules tests. On peut cités par exemple des véhicules utilisant des piles à
combustibles ou de l’hydrogène, des poids lourds hybrides avec hydraulique, des véhicules
utilitaires électriques ou même des véhicules solaires.
Un autre mode de transport sera envisagé pour les marchandises plus importantes. Des
tramways seront dédiés au transport de marchandises. Ils pourront emprunter les lignes déjà
présentes à des moments peu fréquentés par les tramways publics, comme la nuit. D’autres
lignes, uniquement dédiés à cet usage pourront également être installés.

A Retenir
- Le transport de marchandises représente la moitié des
émissions de CO2 dues au transport en ville.
- Pour optimiser les distances parcourues les livraisons
doivent être gérées de façon interne à la ville
- Il faut développer l’utilisation de véhicules moins
polluants : utilitaires hybrides, scooters électriques,
tramways de marchandises.

17
Débarrassons-nous de tous ces sacs Fiche

Le ramassage des déchets ménagers 4

Pourquoi ? Chaque personne jette 1 kg de déchets ménagers par jour. Outre le problème du
recyclage et de la réduction des déchets (fiche 5), il faut penser à un ramassage efficace pour pouvoir
mieux les traiter. Même si nous réduisons le poids des emballages ou la multiplication des objets
jetables, il y aura toujours des déchets à revaloriser.

Place : Le volume des déchets augmente de plus en plus, ce qui entraine plus de sacs, de place
pour les stocker, et parfois plus de déplacements pour les recycler. Un moyen de limiter ce volume
est d’utiliser des compacteurs de déchets pour des déchets autres qu’organique (fiche 5 pour le
compostage). Les compacteurs électriques sont le plus souvent équipés d’un moteur n’excédant pas
700W exerçant une force de 22600 kN (2300 tonnes). Ils permettent de réduire de 80% le volume
des déchets en plastique, carton, aluminium, verre… ADDENDA utilisera aussi des compacteurs
manuels : par un système de poulies (ou d’engrenages) ; nous pouvons démultiplier la force exercée
par notre bras, notre pied ou bien le poids de notre corps. Un rapport de réduction de 1:1000 permet
d’exercer une force d’environ 800 kN. Certes elle est moins élevée que pour un système électrique
mais elle permet de réduire jusqu’à 60% le volume des déchets et ne consomme que l’énergie
humaine. Le compacteur doit être utilisé en complément du recyclage pour être réellement utile. Il
ne permet que de réduire le volume des déchets.

Jeter : Plus de sacs, juste différents bacs (organique, verre, plastique, métaux, papier, autres) qui,
en association avec un compacteur, ne seront pas volumineux. Chaque immeuble sera équipé d’une
aspiration centralisée pour remplacer les aspirateurs. Une centrale d’aspiration, équipée d’un
moteur de 3 à 4 kW, sera installée au sous-sol des immeubles et un réseau de tuyau desservira
chaque appartement de prises aspirantes. Chaque appartement, pourvu d’un tuyau flexible à
brancher à une prise aspirante, pourra ainsi être nettoyé sans bruit et facilement. De plus, aucune
poussière ne sera rejetée dans l’air de la pièce. La centrale sera aussi équipée d’un filtre lavable de
0,1 μm pour ne rejeter aucune poussière au sous sol. La cuve de 40 à 60 litres récupérant la
poussière sera vidée une fois par semaine (pour un immeuble de 250 habitants).

Ramasser : Plus de camion ! Chaque


immeuble et ilot de maisons sera équipé de
bornes de différentes couleurs pour chaque
type de déchet. Chaque borne sera raccordée à
un circuit souterrain de tuyaux indépendants
dans lesquels circuleront de l’air pulsé. Chaque
habitant videra ses bacs dans ces bornes.
Lorsque l’entonnoir accueillant les déchets est
plein, les clapets s’ouvrent et passent dans un
broyeur (2 à 8 kW). Puis, à l’aide de
compresseurs, de l’air circule dans les tuyaux
pour entraîner les débris jusqu’aux réservoirs d’un centre de traitement des déchets.

A Retenir
- Moins de volume de déchet grâce aux compacteurs.
- Plus de sacs poubelles : bacs pour chaque type de déchet.
- Plus de camion : récupération des déchets dans des bornes,
envoie par air pulsé dans les centres de traitement.
-Moins de bruit, de pollution, plus d’efficacité dans la
récupération et la valorisation des déchets.

18
FICHE
Où sont passés mes déchets ? Fiche

La revalorisation des déchets 5

Pourquoi ? Proportions des déchets dans nos poubelles


Quelles que soient ses activités, l’homme
produit des déchets. Que ce soit des déchets
ménagers (29 millions de tonnes par an en France) :
ordures ménagères, vieux appareils électroniques,
meubles, carcasses de voitures, pneus, batteries,
boues des stations d’épuration des eaux usées,
déchets d’entretiens des espaces verts. Les déchets 5
organiques (de l’agriculture et des industries agro-
alimentaires) représentent 400 millions de tonnes
par an en France. Quant aux déchets industriels :
150 millions de tonnes dont certains peuvent êtres
toxiques et dangereux pour l’environnement.

Réduire :
Le meilleur moyen de recycler des déchets est de ne pas les produire. ADDENDA incitera ses
citoyens à réduire le volume de déchets lors de l’achat d’un produit (choix du packaging par exemple)
et à éviter l’achat de produits jetables.

Les déchets organiques :


Ils représentent plus de 400 millions de tonnes (soit 70% du total des déchets). Les
particuliers, pourront faire leur propre compost grâce à une poubelle à compost équipée d’un
broyeur pour accélérer le compostage. Les autres personnes, ainsi que les industriels, n’auront qu’à
déposer leurs déchets organiques dans une borne avec transport des déchets par air pulsé (fiche 4).
Deux utilisations de ces déchets seront possibles: le
compostage à grande échelle, sur des plates formes
Le compostage
de compostage, ou la fermentation anaérobie. Dans
Dès que nous rassemblons des le premier cas, le compost obtenu (après 3 à 5 mois)
matières organiques, les micro-organismes
sera vendu aux agriculteurs de la région d’ADDENDA.
(bactéries, champignons) s’actionnent.
Pendant cette phase, beaucoup d’oxygène Il peut réduire significativement la quantité d’engrais
est consommé et la température s’élève. Une chimique utilisé dans l’agriculture. La fermentation
aération continue du compost permet de anaérobie est un processus écologique, qui en
dissiper les odeurs de pourrissement et absence d’oxygène, créé du biogaz, du pressat et des
d’optimiser le processus. Dans une deuxième eaux. Après broyage, durant le stockage pendant une
phase, la température diminue et les micro- vingtaine de jours dans des conteneurs étanches, les
organismes sont accompagnés par des bactéries anaérobies dégradent la matière organique.
macro-organismes (vers, cloportes…). La Le biogaz peut être utilisé comme combustible pour la
matière organique se décompose en production de chaleur ou d’électricité. Le pressat est
éléments nourriciers pour les plantes
un additif riche en éléments nutritifs pour
(minéraux…) appelés humus.
l’agriculture et peut être utilisé en complément du
compost.

Déchets industriels, métaux :


Avec la raréfaction des matières premières et l’accroissement de leur demande, le recyclage
des métaux permet des économies importantes. Après broyage et fonte, nous pouvons obtenir un
métal neuf (les propriétés physiques et chimiques ne sont pas altérées). Chaque type de déchets
(chimiques, électroménagers) doit également être pris en charge par une entreprise de recyclage
pour pouvoir les réutiliser ou les détruire en toute sécurité.

19
Papiers, verres, plastiques:
Ces matières représentent plus de 50% de la poubelle d’un particulier. Leur recyclage est
devenu usuel et permet d’éviter le prélèvement des matières premières dans la nature. De plus, le
recyclage de ces matériaux consomme moins d’énergie que leur production.
Le recyclage du papier est très utilisé. Après avoir enlevé l’encre et retiré les éléments
ferreux (agrafes…), on obtient la pate à papier en ajoutant de l’eau. Un peu de fibre de bois est
ajoutée au mélange pour renforcer le papier. La pâte est ensuite séchée et revendue aux industriels
gourmands en papier (la presse écrite ou pour l’emballage d’articles). Ce processus de recyclage du
papier permet de réduire l’impact de l’utilisation et de la production de carton sur l’environnement.
Pour le plastique, le recyclage mécanique (mise en granulés du plastique après lavage,
broyage et fonte) ou chimique sera utilisé. Ce dernier est utilisé lorsque le plastique est composé de
plusieurs types de plastique qui doivent être séparés.
Le verre est trié et séparé des autres matières. Puis, il est concassé et porté à plus de 1500°C.

Récupération :
Comme les particuliers, les entreprises et les voiries seront équipées de bornes fonctionnant
à l’air pulsé (fiche 4) et utilisant un réseau de tuyaux par type de déchets. Ces tuyaux fourniront ainsi
directement et continument les centres de recyclage sans collecte par un véhicule.

Profiter :
Le recyclage n’est efficace que si les citoyens d’ADDENDA font l’effort de réaliser le premier
tri. Pour inciter les gens à faire ce tri, un système éco-carte sera mis en place. Tous les citoyens
d’ADDENDA possèderont une éco-carte, carte à puce avec un code barre. Cette carte sera
nominative et un code barre sera attribué à chaque personne. Chaque article recyclable, que ce soit
dans la grande distribution ou pour les professionnels, sera vendu avec une taxe de recyclage qui
prendra en compte les matières de l’objet, son emploi (usage courant ou exceptionnel), son poids.
Lorsqu’une personne ira jeter ses déchets à recycler dans une borne à air pulsé, il devra passer sa
carte devant le lecteur de code barre ou de carte à puce pour créditer son compte éco-carte. Pour
cela, la borne pèsera le volume de déchet, et enverra l’information à une centrale qui traitera les
comptes éco-carte. La connexion des bornes à un réseau de communication informatique permettra
aussi de contrôler en temps réel le bon fonctionnement de chaque borne et le cas échéant,
d’intervenir pour réparer. Le crédit accordé sera fonction de la matière à recycler, du poids, et de la
demande actuelle de cette matière (si une matière est très demandée, le crédit sera plus élevé). Ce
système doit permettre de responsabiliser les citoyens d’ADDENDA face aux enjeux du recyclage en
lui permettant de récupérer une partie de la taxe de recyclage. Il peut aussi inciter à ramasser les
détritus autour de nous. Pour finir, le compte éco-carte peut créditer un compte bancaire par
l’intermédiaire d’internet ou en se rendant à la centrale de la ville traitant les comptes éco-carte.

A Retenir
- Le meilleur moyen de recycler des déchets est de ne pas
les produire.
- Les déchets organiques représentent plus des 2/3 des
déchets et sont une très bonne alternative aux engrais;
ils peuvent aussi produire du biogaz.
- Le recyclage des matières telles que le plastique, le
verre, le papier, les métaux permet d’économiser les
ressources de la planète ainsi que le coût de ces matières
- L’éco-carte est un moyen d’inciter les citoyens à trier
leur déchet et à les recycler en leur permettant de
récupérer la taxe sur le recyclage.

20
FICHE
Pourquoi tant de fumée noire ? Fiche

La capture et la séquestration du CO2 à la sortie des cheminées d’usines 6

Pourquoi ? Répartition et quantité des


émissions de CO2 en France
Les émissions de CO2 ont fortement augmentées au
cours des dernières décennies, entrainant ainsi une augmentation
de la teneur en CO2 dans l'atmosphère. L’industrie demeure l’une
des principales sources d’émission de carbone. En 2000, l’industrie En France, en 2000,
rejette 16% des émissions de carbone en Europe, ce qui L’industrie (incluant la
sidérurgie) rejette environ
représente environ 503 millions de tonnes de CO2. En
25% de la quantité totale
comparaison, le secteur résidentiel (20%), le secteur de l’énergie de carbone émise, soit 28
(30%) et celui transports (25%) rejettent plus que le secteur millions de tonnes de CO2 ; c’est
industriel (les secteurs cités sont traités dans d’autres fiches). une part importante dans le bilan.

Quels moyens ? Mais on constate aussi que cette


proportion est moindre que celle
6
Les fumées émises par les usines sont composées de pour les transports et celle
vapeur d’eau, de CO2 en très grande majorité,d’autres gaz tels que associée au tertiaire/résidentiel.
l’azote ou l’oxygène, et de poussières lourdes. Ces poussières
cancérigènes contiennent des métaux lourds qu’il est nécessaire de piéger, pour respecter les
normes environnementales. Ensuite, capturer le CO2 et le stocker peut être un très bon moyen pour
que celui-ci ne se propage pas dans l’atmosphère. Nous pouvons utiliser diverses solutions consistant
à filtrer les gaz émis par les industries, les récupérer ou les concentrer dans les fumées produites.
Deux solutions peuvent être retenues : la récupération en postcombustion et le principe de
l’oxycombustion. Ces différentes techniques suggèrent un investissement de départ. Pour inciter les
industries à s’équiper d’une ou plusieurs technologies permettant de réduire les émissions de CO2,
nous pourrons utiliser des pressions économiques.

L’électrofiltre Comment ca marche ?


La capture des poussières lourdes peut être mise
en place par deux moyens différents : l’utilisation
d’électrofiltres ou la technique des cyclones. L’électrofiltre
permet de récupérer des poussières très fines dans des
fumées à très haute température avec une très bonne
efficacité. De plus, il peut facilement s’adapter à tous les
réseaux de cheminées et est peu onéreux. La technique des
cyclones permet de piéger efficacement les grosses
particules (>15µm). Ce système amène à modifier
l’installation industrielle déjà mise en place mais permet
aussi de faire circuler les fumées plus rapidement.
Après la séparation entre la fumée et les poussières
lourdes, il faut récupérer le CO2 contenu dans ces
Les poussières présentes dans la fumées ; développons les deux technologies citées
fumée sont ionisées puis piégées par précédemment :
l'action d'un champ électrique élevé La récupération en Postcombustion : Ce
créé entre les 2 électrodes. L'électrode procédé est capable de capter le CO2 à pression
collectrice est régulièrement mise en
atmosphérique, c'est-à-dire avec une faible concentration
vibration pour récolter les poussières
accumulées.
de CO2. Les fumées à traiter sont dirigées vers un
absorbeur, dans lequel elles sont mélangées à un solvant (le
plus souvent à base d’amine, le MEA – Mono Ethanol Amine par exemple). Ayant plus d'affinité avec
les molécules de CO2 qu'avec les autres composants des fumées (azote notamment), le solvant capte
le CO2 et les autres molécules sont rejetées de l'absorbeur (fumées traitées). Près de 90 % du CO2

21
des fumées est ainsi capté par le solvant. Le solvant
enrichi est ensuite dirigé vers un régénérateur. L'appareil est
chauffé à 120° afin de casser les liaisons entre le CO2 et le
solvant. Le CO2 est alors isolé, puis transporté vers un lieu
de stockage. Le solvant, revenu à sa forme initiale (solvant
dit "appauvri"), est réinjecté dans l'absorbeur avec les
fumées à traiter.
Schéma représentant la récupération
du CO2 en postcombustion

La technique de l’oxycombustion: Il s'agit de


La technique des cyclones
produire une fumée concentrée à 90 % de CO2 en réalisant
une combustion à l'oxygène pur (le reste étant Un
principalement de la vapeur d’eau). On condense ensuite mouvement
rotatif du flux
l’eau pour récupérer le gaz quasi constitué de CO2. projette les
Cependant, la séparation de l'oxygène de l'air est coûteuse particules de
et consommatrice d'énergie. Pour éviter le coût de poussières vers
séparation de l'oxygène de l'air, une technologie les parois
extérieures du
prometteuse est envisagée : la combustion dite en boucle cyclone.
chimique (Elle consiste à apporter l'oxygène de l'air sur un
support métallique qui, en circulant, ionise l’air et transfère Les poussières
l'oxygène). glissent le long des parois et tombent
Le transport du CO2 entre le lieu du captage et le dans un récipient à poussières. Puis, le
lieu de stockage et/ou d’enfouissement peut se faire par gaz, épuré de ses poussières, est
deux moyens : évacué dans une canalisation centrale.
- Le transport maritime : le CO2 est transporté en
phase liquide à pression modéré et à basse température
- L’utilisation des pipelines : le CO2 est transporté en phase gazeuse à l’état supercritique
(supérieur à 74 bars), il est aussi envisagé de le transporter à l’état liquide (10 bars et – 40°C).

Où stocker tout ce CO2 ? Il peut premièrement être utilisé dans d’autres industries où le CO2 est
employé. Il peut aussi servir de fluide frigorigène
efficace et sécurisant dans la
production industrielle de froid. Mais
ces utilisations ne suffisent pas à
consommer toutes les quantités de CO2
recueillies. Ainsi, le stockage géologique
devient primordial. Ce CO2 peut être
exploitable géologiquement de trois
manières :
- L’injection dans les gisements
de pétrole ou de gaz en fin
d’exploitation. Le gaz, par sa pression,
permet de récupérer le reste de pétrole
ou de gaz présent dans le gisement (en
mettant en œuvre des systèmes de
récupération pour ne pas extraire, en
plus de l’hydrocarbure, du CO2). De
Transport et stockage du CO2 plus, ces structures sont imperméables ;
elles ont confinées des hydrocarbures
durant des millions d’années.

22
FICHE
- L’injection dans les veines de charbon qui ne sont pas exploitées (ou abandonnées) permet
de récupérer du méthane : le charbon tend à absorber le CO2 et à libérer le méthane
initialement présent. Le problème est que l’on ne sait pas encore si la faible perméabilité du
milieu permet l’injection d’importantes quantités de CO2.
- Le stockage dans les aquifères salins profonds. Ce sont des nappes d’eau salée située en
grande profondeur mais, faute d’étude, on ne connait pas à long terme leur comportement
au stockage de CO2.
La capacité de stockage (estimée actuellement) est de 930 milliards de tonnes de CO2 pour
les gisements d’hydrocarbures, 40 milliards de tonnes de CO2 pour les mines de charbons (ce qui
parait peu mais cette solution permet de récupérer du méthane) et jusqu’à 10000 milliards de
tonnes de CO2 pour les aquifères salins profonds qui sont, de plus, présents sur l’ensemble de la
planète. Mais pour être efficace à long terme, il faudra aussi réduire la production de CO2 dès la
combustion, en produisant autrement.

Pour qui ? Ces technologies ne sont pas appropriées à l’usage domestique. Elles seront utilisées
dans les usines de la ville émettant une quantité de CO2 importante (sidérurgie, cimenterie, industrie
pharmaceutique…), ainsi que pour les centrales produisant de l’énergie.
6
Quel financement ? Nous estimons que le cout de récupération du CO2 par postcombustion varie
entre 20 et 40 euros par tonne de CO2 capté. Pour contraindre les industriels à prendre des mesures
pour la réduction des émissions de CO2, ADDENDA appliquera trois principes liés : les quotas, les
amendes et un marché du CO2.
- Les quotas : premièrement, la ville affectera à chaque usine présente sur son territoire une
limite d’émission de CO2. Ce quota sera réévalué chaque année et de manière dégressive.
- Les amendes : tout dépassement des quotas sera sanctionné par une amende (par exemple
100€/tonne de CO2 émis au dessus du quota). Cette amende pourra être réévaluée à la
hausse. Ces amendes devront inciter les industriels à prendre des mesures pour limiter leurs
émissions (l’amende étant très largement supérieur au coût de récupération du CO2)
- Le marché local du CO2 : Pour encourager les initiatives prises pour réduire drastiquement
les émissions de CO2, les entreprises n’ayant pas atteint leur quota fixé, pourront revendre
leur surplus de CO2 aux entreprises qui ont dépassé leur quota. Une bourse du CO2 sera ainsi
créée à l’échelle locale avec un cours de la tonne de CO2 (le prix des amendes pourra servir
aussi à réguler ce nouveau marché)

Quel Bilan ? La réduction des émissions de CO dans l’industrie et


2

dans le secteur de l’énergie permettrait de réduire de 30% le CO2


présent dans l’atmosphère de la ville et ainsi d’améliorer la qualité de
l’air et prévenir l’effet de serre (et par conséquent le réchauffement
de la planète).

A Retenir
- Les industries rejettent 16% des émissions totales de CO2 en Europe
(46% avec le secteur de l’énergie soit 1450 millions de tonnes de CO2).
- Des solutions existent pour les réduire : la précombustion et
l’oxycombustion. (Pour les poussières de métaux lourds aussi).
- Recyclage ou stockage de CO2 = moins de CO2 dans l’atmosphère.
- Quotas et bourse local du CO2 doivent amener les industriels à voir la
réduction des émissions de CO2 comme un profit économique mais
aussi environnemental.

23
Ces friches sont d’une telle laideur ! Fiche

La réhabilitation des friches en milieu urbain 7

Qu’est ce c’est?
Après la faillite d’une usine ou le dépeuplement d’une zone, des secteurs de la ville sont à
l’abandon. Les bâtiments ne sont plus entretenus et deviennent des friches urbaines ou industrielles.

Les risques:
Souvent situées au centre ville ou aux alentours, les friches prennent une place importantes,
ne sont pas esthétiques (car visibles et vétustes) et par conséquent. Elles influent sur les espaces qui
les côtoient : la valeur des terrains s’écroule et les propriétaires peuvent être réticents à investir,
entrainant la dégradation de ces espaces. L’esthétisme et la qualité de vie diminue.
Les risques sur l’environnement et la sécurité sont aussi à prendre en compte sérieusement.
La présence d’anciennes industries peut aussi indiquer la présence de produits toxiques et polluants
(produits chimiques, amiante…). De plus, les structures de ces bâtiments vétustes peuvent être
endommagées. Il est donc important de dépolluer les sites.

La réhabilitation :
Les friches peuvent être un moyen pour la ville de combler certains manques dans les
quartiers où elles sont présentes. Par exemple, si la zone est extrêmement dense, la destruction de la
friche et son remplacement par un parc peut être bienvenue. Seul le coût du démantèlement et de la
dépollution sont ainsi à prendre en charge. Un nouvel espace vert au cœur d’une ville permet
d’améliorer la qualité de vie des habitants. Une autre solution, si la structure du bâtiment le permet,
est de conserver les murs de l’ancienne usine et de l’aménager en centre de loisir, sportif ou
commercial. Ce type d’installation se retrouve de plus en plus en dehors du centre de la ville,
engendrant des déplacements superflus, alors qu’elles devraient être présentes au cœur de la vie de
la ville. La présence d’un espace sportif permet la rencontre entre les différentes personnes habitant
aux alentours et favorise la mixité sociale du quartier. Nous pouvons aussi mettre en valeur
l’architecture de ces anciens bâtiments. En effet, le prix des matériaux de construction devenant plus
élevé, certaines structures industrielles en acier peuvent parfaitement, une fois rénovées, être en
harmonie avec les bâtiments qui l’entourent, et plus, devenir une œuvre architecturale.

Comment ?
Souvent, le nom du propriétaire du terrain est inconnu, ce qui est un obstacle à la
réhabilitation des friches urbaines. En effet, nous ne savons pas qui doit prendre en charge les coûts
et prendre les décisions. ADDENDA investit sur ces parcelles abandonnées. Premièrement, la
réhabilitation de ces sites doit être en harmonie avec la politique urbaine et l’administration de la
ville est garante de ce principe. Ensuite, l’espace rénové prendra de la valeur et intéressera des
investisseurs privés à qui la ville pourra vendre la parcelle réaménagée (en s’assurant que ces
investisseurs garantissent la pérennité de l’espace rénové). Enfin, cet aménagement dynamisera le
quartier bénéficiaire et pourra aussi créer des emplois. La reconstruction de ces friches permet aussi
de réinsérer des personnes dans la vie active, telles que les personnes libérées avec bracelet
électronique ou soumises à des travaux d’intérêts généraux. Ce principe de réinsertion peut aussi
être appliqué pour l’entretien des parcs et voieries.

A Retenir
- Les friches sont une solution pour obtenir de
la place et réaliser des aménagements manquant
dans le quartier.
- Il est important de prendre en compte la
possible pollution des sites.

24
FICHE
Eau, Vent, Soleil : à vous de nous électrifier Fiche

Production d’électricité naturelle et sans rejet dans l’atmosphère 8

Pourquoi ? Le secteur de l’énergie représente 30% des émissions de CO2 en Europe (soit 950
millions de tonnes de CO2 par an). Même si nous pouvons le capturer (fiche 6), la capacité de
stockage n’est pas infinie. De plus, nos matières premières (pétrole, gaz, charbon…) ne sont pas
inépuisables. ADDENDA utilisera donc beaucoup les énergies dites renouvelables.

L’eau : L’énergie hydroélectrique représente, en 2007, La turbine Kaplan


15% de la production d’électricité en France (plus de 90%
des énergies renouvelables). Outre les grands barrages, il eau eau
existe des aménagements plus simples, moins couteux,
utilisant les cours d’eau d’ADDENDA: ce sont les centrales
hydrauliques au fil de l’eau. Certes d’une puissance inférieure
à 1 MW, elles ne nécessitent que des aménagements simples :
Son rendement est supérieur à
petits ouvrages de dérivation, petits barrages servant à
90%, elle est adaptée aux centrales
dériver le débit disponible de la rivière vers la centrale, et au fil de l’eau car nous pouvons
éventuellement un petit réservoir lorsque le débit de la rivière régler la position angulaire de des 8
est trop faible afin d’augmenter la production électrique pales en fonction du débit de l’eau.
pendant les heures de forte demande. Pour ces faibles débits
d’eau, nous utiliserons une turbine Kaplan. L’impact sur l’environnement est très faible, un
affaiblissement du débit peut avoir lieu sur une centaine de mètres après l’installation mais le cours
d’eau reste inchangé en amont et en aval de l’ouvrage. Nous exploiterons aussi la force des vagues
venant échouées sur les côtes d’ADDENDA. Plusieurs technologies existent, mais pour les petites
falaises de la ville, la technologie OWC (oscillating water column) est très efficace. Elle peut
produire jusqu’à 500 kW par installation.

Schéma explicatif de la technologie OWC (oscillating water column)

Le vent : Des éoliennes à axe horizontal seront implantées sur les collines d’ADDENDA. La puissance
développée par ces grandes éoliennes peut atteindre 6 MW.
Eolienne à axe horizontal
Mais il faut relativiser ce chiffre, car en réalité, une éolienne
produit en moyenne 25% de sa puissance nominale. Elles
peuvent mesurer 180m en bout de pale. Sur le toit des
grands bâtiments et immeubles d’ADDENDA, nous
installerons des petites éoliennes verticales (de type Savonius
par exemple) : malgré un rendement plus faible que les
éoliennes horizontales, elles permettent de produire de
l’énergie avec un vent faible et ne nécessite pas de dispositif
pour s’orienter face au vent, nécessaire pour être efficace en
milieu urbain où le débit du vent et sa direction varient
fréquemment. Ces petites éoliennes ne sont pas reliées au
réseau électrique de la ville mais servent à alimenter des
sources (surtout des batteries) en courant continu: onduleurs
et point d’accès WIFI pour les bureaux,

25
rechargement de tous types de batteries grâce à des convertisseurs continu-continu. Pour ce dernier,
l’éolienne alimente une batterie avec une grande capacité de stockage de l’énergie, puis à l’aide d’un
convertisseur continu-continu, nous choisissons la tension de charge utile pour l’alimentation de la
batterie de notre accessoire (téléphones, lecteurs de musique…). Le problème est qu’il faut
standardiser les embouts d’alimentation de tous ces types d’appareils transportables. Notons enfin
que la puissance développée par ces petites éoliennes peut
atteindre 6 kW. Eolienne verticale
Le soleil : l’énergie qui nous est envoyé par le soleil durant 30 de type Savonius

minutes équivaut à l’énergie consommée par toute notre planète


pendant un an. Cette comparaison montre le potentiel de
l’énergie solaire. La solution la plus répandue pour récupérer
cette énergie est la technologie photovoltaïque : un matériau
semi-conducteur (fréquemment le silicium) absorbe les photons
du rayonnement solaire et génère une tension électrique (en
courant continu). Le rendement des panneaux solaires s’est
amélioré ses dernières années: en France, on peut obtenir entre
130 et 250 kWh/m²/an. De nouveaux panneaux solaires seront
installés sur les toits d’ADDENDA. Une amélioration notable est
l’esthétisme des panneaux : les maisons individuelles d’ADDENDA utiliseront des tuiles
photovoltaïques, qui permettent de rendre beaucoup moins voyant les panneaux photovoltaïques.
Une autre solution pour capter l’énergie solaire tout en profitant du soleil est l’utilisation de vitres
solaires : une fine couche de silicium introduite dans le verre permet de récupérer un courant
continu. Le rendement est plus faible que pour les panneaux photovoltaïques mais le coût est
également inférieur.

Comment financer ? Une source de financement pour les systèmes de production privés est le
rachat de l’électricité par EDF (de 30 c€ à 60c€ le kWh). Des réductions d’impôts sont aussi
envisagées. Pour des systèmes de production collectifs, tel que les centrales hydrauliques, nous
mettrons en place un actionnariat: des entreprises mais aussi des particuliers peuvent devenir
actionnaires du parc éolien ou de la centrale hydraulique qui les fournit en électricité.

Bilan : Avec les différents moyens de réduire notre consommation d’électricité (fiche 9), un citoyen
d’ADDENDA consomme environ 1500 kWh par an. Soit pour une ville de 500 000 habitants comme
ADDENDA, 750 MWh par an. En prenant en compte le secteur industriel, la consommation en
électricité d’ADDENDA est approximativement de 1250 MWh par an (le secteur résidentiel
représentant 60% de la consommation d’électricité). La capacité de production d’ADDENDA doit être
de 140 MW : soit 10 centrales ‘à vagues’ (5 MW) ; 2 petites centrales hydrauliques au fil de l’eau (1,5
MW) ; un parc de 30 grandes éoliennes (45 MW) ; 500 petites éoliennes en ville (2,5 MW) ; 2 km²
(soit 4% de la surface d’ADDENDA) de surface photovoltaïque (80 MW), en considérant les panneaux
solaires sur les toits des immeubles et maisons, la technologie des vitres solaires ainsi que la mise en
place d’une centrale solaire. Avec ces énergies renouvelables, nous arrivons à 134 MW. N’oublions
pas ces centrales ne peuvent fonctionner tout le temps (absence de soleil, vent…). Il faudra toujours
d’autres sources de production (thermique, nucléaire, grands barrages…).

A Retenir
- Des solutions technologiques existent pour récupérer
l’énergie du soleil, du vent, de l’eau.
- L’investissement peut être important mais il peut être
rentabilisé rapidement grâce aux économies d’électricités
réalisées, le rachat du surplus, des crédits d’impôts.
- Les énergies dites renouvelables peuvent couvrir plus de
80% des besoins. Cependant, d’autres centrales (thermique,
nucléaire…) sont nécessaires.

26
FICHE
Eteignons le courant ! Fiche

Régulation de la consommation électrique 9

Pourquoi?
La consommation électrique en France atteint plus de 3000 kWh par habitant et par an. Un
des objectifs d’ADDENDA est de diviser par deux cette consommation moyenne. Nous jouerons sur
l’utilisation d’autres moyens de se chauffer que le chauffage électrique (fiche 10) qui peut
représenter plus de la moitié de la consommation électrique d’un foyer. Réduire la consommation de
l’éclairage (15%) est aussi une solution à ne pas négliger (fiche 15).

Changeons les habitudes:


Elles peuvent contribuer à diminuer notre facture d’électricité. L’utilisation des programmes
économiques des lave-vaisselles et lave-linges, ainsi que le remplissage maximum de ces derniers,
permettent de réduire de 50% leur consommation électrique. L’achat de produits électroménagers
moins énergivores est aussi conseillé. L’énergie dépensée à cause des veilles des appareils peut être
réduite par l’emploi de multiprises pouvant être éteintes. D’autres systèmes comme les prises
commandées par une télécommande peuvent aussi être installés. Les professionnels aussi doivent
tendre à baisser leur consommation électrique en utilisant des technologies moins gourmandes en
énergie. Dans le tertiaire par exemple, la consommation du parc informatique peut être réduite en
utilisant du matériel moins énergivore (remplacement des écrans à tube cathodique par des écrans
LCD par exemple) ou plus économique, en utilisant les modes de veilles des ordinateurs. 9
Informer :
Un moyen de sensibiliser les personnes au problème des économies d’énergie est de
montrer en temps réel la consommation électrique de leur foyer. Par exemple, à coté de la porte
d’entrée peut se trouver un afficheur digital qui indique la consommation électrique de la journée et
de l’année. Dans un but pédagogique, nous pouvons convertir cette puissance en équivalent d’arbres
abattus, pour sensibiliser, dès le plus jeune âge, à ce problème.

Quel financement ?
Pour inciter les particuliers et les entreprises à faire des efforts pour consommer moins
d’électricité, un système de bonus et malus sera instauré à ADDENDA. Chaque foyer et entreprise se
verra attribuer une énergie (en kWh) qu’il peut consommer pendant l’année. Cette énergie est
fonction de la superficie, du nombre de personne habitant dans le foyer (ou du nombre d’employés
pour les entreprises), et du type d’activité pour les logements professionnels. Tous foyers ou
entreprises dépassant son quota devra payer une indemnité qui dépendra de l’excédent réalisé.
Inversement, ceux qui auront réalisé des économies se verront indemniser en fonction du taux
d’économie réalisé. Cette mesure permet d’avoir un retour sur les investissements réalisés dans le
but d’une réduction de consommation de l’électricité. Par exemple, si le dépassement total de
l’énergie accordée est de 15%, que la consommation nominale d’ADDENDA durant cette année est
de 1250 GWh, et que nous fixons le prix du kWh dépassé à 0,03€, alors, les personnes ayant
économisé de l’électricité se partageront (0,03 * 1 250 000 000 * 15%) = 5625000€.

A Retenir
- Changer nos habitudes de consommation d’électricité peut
nous permettre d’économiser près de 50% d’électricité.
- L’investissement dans des produits moins énergivores peut
s’avérer élevé à l’achat mais devient rentable au bout de 2 ans.
- Créer des quotas pour l’électricité et indemniser les personnes
qui investissent pour faire des économies permet de faire prendre
conscience au gens des enjeux de cette lutte.

27
Se chauffer autrement Fiche

Utiliser les énergies renouvelables pour réduire la dépense énergétique des bâtiments 10

Pourquoi ? Le secteur du bâtiment est le plus gros consommateur d’énergie avec 43% et
représente 25% des émissions de CO2. La plus grande partie des consommations d’énergie dans le
bâtiment provient du chauffage. La consommation annuelle moyenne est de 400kWh par m² chauffé.
Des solutions renouvelables existent pour se chauffer et peuvent permettre de réduire
considérablement la dépense énergétique des bâtiments.

Le chauffage au bois: Le bois peut être considéré comme Comparaison entre le bois et
une énergie renouvelable tant que son utilisation ne dépasse les autres énergies
pas l’accroissement naturel des forêts, soit 103 millions de 1000 kWh= 100 L de fioul
m3/an en France. La combustion du bois n’a pas d’impact sur = 220 kg de granulés
l’effet de serre car il n’émet que le CO2 qu’il a absorbé = 0.7 stère de buches
pendant sa croissance. Mais le bilan CO2 n’est pas tout à fait = 1 m3 de plaquettes
nul puisqu’il faut prendre en compte le transport depuis les Prix du kWh en centimes d’euros:
forêts jusqu’aux utilisateurs. Pour limiter ce facteur, ADDENDA Bois déchiqueté 1,8 cts d’€
accordera une grande attention à l’utilisation et la gestion des Céréales 2,1
forêts aux alentours de la ville. De plus, des espaces seront Bois en bûches 1,6 à 3
dédiés au stockage du bois pour séchage. En effet le bois doit Granulés de bois 2,7 à 5,2
être brulés sec (20% d’humidité) car dans le cas contraire il
Gaz naturel 4,2
libère plus de substances polluantes et les appareils de
Fioul 5,2
chauffage sont moins efficaces. Le bois sera ainsi vendu sec
Propane 9,8
afin d’éviter une utilisation moins efficace. Le bois peut être
utilisé comme chauffage d’appoint dans des cheminées ou des Le Electricité
bois, réputé cher, est11compétitif
poêles. L’appareil utilisé influe beaucoup sur la consommation
car on peut passer d’un rendement de 10% avec une cheminée à foyer ouvert à 85% en utilisant des
foyers fermés ou des poêles modernes. Le bois peut également être utilisé comme chauffage central
par l’intermédiaire de chaudières. Là encore, le choix de la chaudière est d’un intérêt capital.
Les chaudières les plus performantes actuellement sont les chaudières à condensation
puisqu’elles peuvent atteindre un rendement (rapport de l’énergie fournie par la chaudière sur
l’énergie produite par la combustion) de 109%. La fumée produite par la combustion du bois contient
de la vapeur ; la chaudière à condensation permet de récupérer l’énergie produite par le passage de
l’état gazeux à l’état liquide de cette vapeur d’eau et de la restituer au circuit de chauffage. Ces
chaudières sont très performantes mais sont aussi les plus onéreuses même si un crédit
d’impôt de 25% à 40% peut être accordé ; les
Principe du plancher solaire direct particuliers sont donc réticents à investir dans une
telle installation. ADDENDA fait donc le choix
d’installer des chaudières à condensation dans les
immeubles dotés d’un chauffage central. En
remplaçant une chaudière âgée par une chaudière à
condensation, il est possible de réduire de 40% la
consommation ce qui permet de rentabiliser
rapidement l’investissement.

Energie solaire : L’énergie solaire peut être utilisée


pour produire de l’électricité via des panneaux
photovoltaïques, pour produire de l’eau chaude via
un chauffe-eau solaire, mais également pour
chauffer un bâtiment. Cela est possible par
l’intermédiaire de systèmes solaires combinés.

28
FICHE
Ils permettent à la fois de produire l’eau chaude sanitaire et l’eau chaude destinée à chauffer le
logement. Le chauffage solaire est basé sur l’énergie solaire thermique récupérée par des capteurs
solaires installés sur le toit. Ces capteurs sont des coffres vitrés dans lesquels une plaque et des tubes
métalliques noirs absorbent le rayonnement solaire et chauffent un liquide caloporteur. Le fluide
transmet sa chaleur à l’eau sanitaire et à l’eau de chauffage à travers des échangeurs thermiques.
L'eau chaude est stockée dans un ballon auquel on peut ajouter une chaudière d’appoint
traditionnelle en cas de défaut d'ensoleillement. Actuellement, la plupart des systèmes solaires
combinés installés sont des planchers solaires directs, permettant au liquide caloporteur de passer
directement dans un réseau de tubes intégrés au plancher. Une installation de chauffage solaire
permet de couvrir 25 à 66% des besoins d’un foyer. Cette installation est particulièrement
intéressante pour couvrir les besoins de chauffage en intersaison, plus faibles qu’en hiver et avec un
ensoleillement plus important. Contrairement à ce que l’on peut penser, tout le territoire Français
reçoit suffisamment de rayonnement solaire pour utiliser des systèmes de chauffage. Les systèmes
solaires combinés ou simplement les chauffe-eau solaire sont particulièrement adaptés aux
bâtiments tels que les hôtels ou les établissements de santé, gros consommateurs d’eau chaude.
ADDENDA installera des systèmes solaires pour les hôpitaux et maisons de retraite et encouragera
les hôtels à faire de même. De tels systèmes seront aussi mis en place dans les logements collectifs,
tels que les immeubles, où le rendement est meilleur que pour les logements individuels.

La géothermie : Le sol contient une quantité immense et renouvelable d’énergie car il emmagasine
la chaleur du soleil. Différentes profondeurs correspondent à différents niveaux d’énergies. La
géothermie très basse énergie, utilisant la chaleur du sol à une température entre 10°C et
30°C, permet des applications dans le chauffage et la climatisation des bâtiments.
Pompe à chaleur et puits canadien

10

Un système peu couteux en énergie est le puits canadien. L’air circule en sous-sol avant son entrée
dans le bâtiment ; la température du sol étant quasiment constante au cours de l’année, il permet un
préchauffage de l’air en hiver et donc des économies de chauffage et un refroidissement de l’air en
étant, évitant ainsi un système de climatisation. Il nécessite très peu d’électricité (pour le ventilateur)
mais ne permet de chauffer complètement un bâtiment en hiver. Une autre possibilité est d’utiliser
une pompe à chaleur. C’est un circuit fermé contenant un fluide frigorigène qui traverse un
évaporateur, un compresseur, un condenseur, puis un détendeur. La chaleur est puisée dans le sol et
transmise au fluide dans l’évaporateur, puis le fluide la transmet à l’air ambiant du bâtiment à travers
le condenseur. Les pompes à chaleur sont plus consommatrices d’énergie que les puits canadien car
il faut faire fonctionner le compresseur mais elles sont aussi plus efficaces et permettent de chauffer
un bâtiment ou de le climatiser. Pour 1 kWh d’électricité consommé, elles restituent entre 2 et 4
kWh. La géothermie est un système très intéressant du point de vue écologique et est à valoriser,
principalement lors de la construction de nouveaux bâtiments.

A Retenir
- En utilisant des énergies renouvelables pour se chauffer, on peut
agir sur l’effet de serre et réduire les consommations d’énergie.

29
Se chauffer ? Oui, mais efficacement ! Fiche

Réduire les dépenses d’énergies inutiles sans changer de système de chauffage 11

Pourquoi ?
Nous avons vu que le chauffage des bâtiments est un des plus gros consommateurs
d’énergie. Des solutions utilisant les énergies renouvelables existent mais il est aussi possible
d’améliorer l’efficacité du chauffage en réduisant les dépenses inutiles d’énergies, sans changer de
système de chauffage.

Améliorer les bâtiments :


Lors de la construction ou de la rénovation de bâtiments, différents paramètres doivent être
pris en compte pour réduire les dépenses énergétiques des bâtiments. Plusieurs lois sur l’isolation
thermique des bâtiments neufs se sont succédé dans ce but. La dernière en date est la RT 2005 en
application depuis septembre 2006. L’isolation concerne toutes les parois des bâtiments, mais
également les vitres et doit être accompagnée d’un système de ventilation efficace. Des travaux de
rénovation dans tous les bâtiments anciens dont les dépenses énergétiques sont trop importantes
seront entrepris. Lors de ces rénovations, tous les bâtiments seront dotés d’une VMC double flux,
d’une isolation adéquate et de doubles vitrages. Ces mêmes mesures seront appliquées à tous les
nouveaux bâtiments sans se limiter aux obligations de la loi RT 2005. Les particuliers seront
encouragés à effectuer également des travaux de rénovation pour améliorer la performance
énergétique de leurs habitations. Pour cela, ADDENDA lancera une campagne d’information sur les
avantages environnementaux et économiques de tels travaux.
Ventilation : La ventilation est nécessaire pour renouveler l’air à l’intérieur des bâtiments mais il faut
faire attention aux systèmes utilisés pour ne pas engendrer de dépenses d’énergies inutiles. La VMC
double flux permet d’éviter les pertes d’énergies qui accompagnent généralement la ventilation. Le
principe de la VMC, ou ventilation mécanique contrôlée, est le suivant: L’air frais est pris à l’extérieur,
traverse les pièces à vivre (chambre, séjour,…), puis est extrait par les pièces de services (toilettes,
salle de bain, buanderie,…). La VMC double flux récupère la chaleur de l’air vicié extrait du bâtiment
afin de préchauffer l’air neuf entrant. Cet échange à lieu dans un récupérateur de chaleur qui permet
de récupérer jusqu’à 90% de la chaleur de l’air vicié. L’air neuf préchauffé est ensuite distribué dans
toutes les pièces par un ventilateur. Les VMC double-flux sont plus chères que les autres systèmes de
ventilation mais permettent des économies de chauffage importantes.
Isolation : Une bonne isolation des bâtiments est primordiale pour limiter les dépenses énergétiques
des bâtiments. En effet, de la chaleur est perdue à travers toutes les parois des bâtiments (murs, sols,
toits, fenêtres, …) ; une bonne isolation permet d’éviter ces déperditions et donc de réduire les
besoins énergétiques pour le chauffage ou la climatisation. De plus, l’isolation permet d’éviter la
sensation que les parois sont froides et donc d’améliorer le confort pour une même température
intérieure. L’isolation garde donc la chaleur en hiver, mais garde aussi la maison
fraîche en été. L’isolation peut être effectuée sur les murs à l’intérieur ou l’extérieur, les
combles, les planchers,… Un bon
isolant est un matériau avec une L’isolation des bâtiments
bonne résistance thermique. De
Murs par l’intérieur: coût faible, adapté à la rénovation,
nombreux isolants existent :
panneaux isolants ou isolant derrière une contre-cloison.
béton, bois, laine de verre,... mais
Murs par l’extérieur : travaux lourds mais efficace, plus cher,
on citera le liège qui est un très enduits isolants ou vêtures
bon isolant complètement Combles: le plus rentable, laines minérales ou panneaux
écologique (voir dossier TILT Planchers : béton ou plancher suspendu isolé
édition 2007).

30
FICHE
Le double-vitrage : La performance thermique d’une fenêtre dépend de la menuiserie et de la qualité
du vitrage. Le double-vitrage réduit les déperditions de chaleur et l’effet de paroi froide par rapport
au simple. Il existe également maintenant des doubles vitrages à isolation renforcée, où une des
faces du verre est recouverte d’une couche transparente peu émissive (souvent l’argent). Ces
vitrages sont 4 fois plus efficaces qu’un simple vitrage et permettent d’économiser 10% de
chauffage.

Ne pas chauffer inutilement:


Même dans un bâtiment avec une bonne performance énergétique et un système de
chauffage performant et écologique, on peut encore faire des économies d’énergie en adaptant le
chauffage aux besoins ; il faut chauffer au bon endroit et au bon moment. Pour une sensation de
confort, 19°C suffisent dans un séjour, 16°C dans une chambre la nuit, mais beaucoup ont tendance à
chauffer plus leur habitation. Pour éviter des dépenses inutiles, un système de régulation peut
s’avérer très efficace. Des thermostats permettent de réguler la température à une valeur fixée. En
chauffant à 19°C au lieu de 20°C, on peut ainsi économiser 7% d’énergie. Les thermostats peuvent
être installés directement sur la chaudière pour agir sur la température de tout le bâtiment ou sous
forme de robinets thermostatiques sur les radiateurs pour agir sur la température de chaque pièce.
Pour compléter le système de régulation, un système de programmation permet de réguler la
température en fonction du moment de la journée ou du jour de la semaine. Il suffit alors d’établir
un programme simple pour réduire la température de consigne la nuit ou quand personne n’est
présent dans le bâtiment. Un thermostat d’ambiance programmable assure le rôle de régulation et
de programmation et peut être raccordé à la chaudière de manière très simple.
En complément des systèmes de régulation et de programmation, on peut envisager
l’installation de stores électriques s’ouvrant et se fermant avec le lever et le coucher du soleil. Pour
cela, un capteur de lumière permettra de détecter la nuit et le jour et déclenchera l’ouverture ou la
fermeture du store. Ce système permet de profiter de la chaleur du soleil toute la journée pour
limiter l’usage du chauffage, et permet de conserver plus longtemps la chaleur la nuit car le store
apportera une isolation supplémentaire. Ces stores seront principalement adaptés aux pièces
comportant beaucoup de fenêtres telles que le séjour, ou à des pièces comme la cuisine, la salle de 11
bain où la lumière du matin n’est pas gênante. L’ouverture et la fermeture manuelle seront bien sur
également possible.

A Retenir
- Un bâtiment bien isolé, avec une ventilation double
flux, et des doubles vitrages, a une meilleure
performance énergétique et permet de faire des
économies d’énergie sur le chauffage
- Chauffer où il faut, quand il faut, grâce à des
systèmes de régulation et de programmation permet
de ne pas gaspiller d’énergie en chauffage inutile.

31
Après la pluie, le beau temps Fiche

L’eau devient précieuse : récupérons, économisons, recyclons 12

Pourquoi ?
L’eau est une des ressources les
Répartition de la consommation domestique d’eau en plus présentes sur notre planète.
France Et pourtant, elle devient rare dans
certaines parties du globe (même
dans des pays industrialisés comme
la France, les Etats-Unis). La
consommation domestique est 5
fois supérieure à la consommation
d’eau des industries. Pour réduire
l’utilisation de 160
litres/jour/habitant, certaines
mesures s’imposent : récupérer
l’eau de pluie, économiser l’eau et
la recycler pour la réutiliser.

Récupérer :
Nous estimons que nous pouvons récupérer 500l/m² de surface au sol/an (ceci dépend de la
localisation géographique d’ADDENDA). Pour une maison de 100 m², nous pouvons récupérer jusqu’à
50 m3 d’eau par an. Nous pouvons aussi récupérer l’eau le long des différentes voiries d’ADDENDA.
D’importantes cuves en béton (pouvant contenir plus de 20 m3 d’eau) seront enfouies dans le sol et
stockeront l’eau de pluie. Elle sera auparavant filtrée grossièrement (100 µm) pour la nettoyer des
grosses particules telles que les feuilles. Grâce à une pompe,
Traitement par Ultra Violet nous pourrions ensuite l’utiliser telle quelle pour les sanitaires,
et par charbon actif l’arrosage et le lavage (représentant 41% des besoins). Avec la
Les rayons ultra-violets sont des mise en place d’un filtre de 1 µm, nous pouvons utiliser l’eau
ondes électromagnétiques de pour le lave-linge, le lave-vaisselle (soit 17% des besoins). Pour
fréquences oscillant entre 10 et 400 pouvoir consommer cette eau de pluie, il faut des installations
nm. Ces radiations UV ont une action capables de traiter l’eau et de la stériliser. Pour cela, nous
photochimique sur les corps telle que traiterons cette eau par Ultra Violet et par un filtre à eau fait de
la destruction des micro-organismes
céramique et de charbon actif, permettant la destruction des
(pour des longueurs d'onde UV-C
comprises entre 200 et 280 nm).
micro-organismes pathogènes. L’eau traitée pourra servir pour
L'action stérilisante, est due à la la cuisson des aliments ou encore les soins du corps.
perturbation apportée par les
radiations ultra-violettes dans la Economiser :
structure chimique des constituants Nous pouvons réduire de 50% notre consommation
de la cellule vivante qui, suivant la d’eau en incorporant des installations spéciales aux habitations
quantité d'énergie UV reçue, sera soit et bureaux d’ADDENDA. Utilisons premièrement un limiteur de
stérilisée (effet bactériostatique) soit
pression pour réduire le débit de l’eau : pour une pression de 3
détruite (effet bactéricide). Tout cela
sans modifier les critères physico-
bars, le débit de l’eau est de 17 l/min, ce qui suffit largement
chimiques et sans générer de dans le cas d’une utilisation domestique de l’eau. Les toilettes
solutions résiduelles. seront équipées de boutons qui ne libéreront de l’eau que
Le charbon actif est un composé très lorsque nous appuyons dessus ; dès que nous lâchons le
absorbant ; sa structure est bouton, l’eau cesse de s’évacuer dans la cuvette. Cela fait 60%
extrêmement poreuse. Il retient d’économie. Pour les bains et douches, nous mettrons en
certains éléments (chlore, résidus place des douchettes équipées d’un système à turbulence qui
chimiques, etc.…) et élimine la
fractionne les gouttes d'eau, leur donnant une plus grande
turbidité (eau trouble) ainsi qu'un
éventuel goût ou odeur de l'eau du
efficacité en multipliant la surface d'eau en contact avec la
fait du stockage.

32
FICHE
peau : 60% d’économie. Nous ajouterons des mitigeurs thermostatiques pour régler directement la
température et ne plus consommer d’eau inutilement en tâtonnant pour trouver la bonne
température. Ces mitigeurs thermostatiques pourront aussi être utilisés pour tous les robinets, qui
seront aussi équipés de mousseurs. Le principe est de faire couler moins d’eau et plus d’air, réduisant
ainsi de 40% le débit d’eau sans altérer l’efficacité du jet. Certains robinets pourront également être
équipés de détecteurs infrarouges (cela peut être pratique pour rincer la vaisselle ou se laver les
mains par exemple).

Recycler :
Le dernier point est de recycler l’eau que nous avons utilisée pour pouvoir la réutiliser ou la
rejeter proprement dans la nature. Chaque ilot de bâtiments à ADDENDA disposera de sa propre
station de traitement des eaux usées. De manière identique au traitement des eaux de pluie, un
premier filtre de 100 µm servira à retenir les particules en suspension dans l’eau, puis un second
filtre de 1 µm éliminera les parasites, les limons et plusieurs éléments chimiques. Pour finir, nous
traiterons l’eau par Ultra Violet. Ce traitement de l’eau à proximité permet d’éviter l’acheminement
inutile de l’eau dans une station de traitement éloignée, ce qui économisera de l’énergie. De plus, ces
stations de traitement seront beaucoup moins grandes que les stations de traitement collectives
mais plus nombreuses et nous pourrons mieux détecter d’éventuelles fuites (exemple de mise en
place d’un réseau d’eau à ADDENDA dans le schéma de fin de fiche). L’industrie à ADDENDA
appliquera aussi la récupération de l’eau de pluie, cependant le traitement des eaux usées sera très
surveillé car l’eau peut contenir des concentrations fortes de produits chimiques. Ainsi, plusieurs
cycles de traitement seront utilisés, adaptés pour éradiquer la ou les substances chimiques issues de
l’industrie. Nous utiliserons la purification d'eau par osmose inverse.

Quel prix ?
Le prix estimé de l’installation pour une maison individuelle est de l’ordre de 1500€. De plus
des aménagements devront être faits pour être capable aussi d’alimenter les citernes privées par
l’eau de pluie récupérée par les voiries. Pour un ilot d’immeubles, le prix d’une installation plus
importante serait de l’ordre de 10 000€, en prenant en compte que les bâtiments sont déjà équipés
de canalisations d’eau. L’avantage financier est la maintenance, les lampes UV se remplacent toutes
les 10 000 heures (50€ l’ampoule) et le charbon actif se change 4 fois par an (30€/kg). L’ampoule UV
d’une puissance de 100 W peut traiter l’eau avec un débit maximum de 12 m 3/h ; on ajustera cette
puissance en fonction des besoins (coupler plusieurs ampoules par exemple). Les pompes absorbent
plus de 1000 W. On ajoutera à ceci le prix de l’eau reçue par une source extérieure, autre que l’eau 12
de pluie, si celle-ci ne suffit plus.

Quel Bilan ?
ADDENDA réduit sa consommation d’eau de moitié pour passer à 80 litre/jour/habitant dont
67% provient de l’eau de pluie (35%) et du recyclage de l’eau pour les toilettes (32%).

A Retenir
- L’utilisation de technologies limitant la
consommation abusive de l’eau permet de réduire de
moitié la consommation d’ADDENDA, passant à 80
litre/jour/habitant.
- La récupération de l’eau de pluie et son traitement
peut fournir 35% de la consommation en eau.
- L’eau utilisée pour les toilettes est recyclée.

33
Construire Ecolo Fiche

Utiliser des matériaux non polluants et réduire les déchets de chantier 13

Pourquoi ?
La construction ou la rénovation d’un bâtiment entraîne de nombreuses pollutions. Le
secteur du bâtiment rejette 25% des gaz à effets de serre et représente 45% de la consommation
d’énergie en France. De plus, chaque année il y a 30 millions de tonnes de déchets de chantier et
divers problèmes sanitaires (qualité de l’air, composés volatiles dans les peintures, radon et
monoxyde de carbone) causent plusieurs centaines de décès par an.

Quels moyens ?
Construire de manière écologique ne signifie pas vivre dans une cabane et se chauffer au feu
de bois mais comprend plusieurs notions. Le but d’une construction écologique est à la fois de limiter
son impact sur la santé de l’homme et sur l’environnement, et de permettre une gestion de l’eau, de
l’énergie, des déchets, respectueuse de l’environnement. Plusieurs de ces paramètres sont traités
dans les fiches concernant la gestion des déchets, de l’eau, la production et la consommation
d’électricité, le chauffage, et la conception des bâtiments pour utiliser au mieux l’environnement.
C’est pourquoi nous nous attarderons ici sur l’aspect de la construction à proprement parler :
matériaux, méthodes, déchets de chantiers.

Choisir ses matériaux


Ciment dépolluants: Il existe des La photo catalyse du TiO2
matériaux de construction permettant de réduire
la pollution atmosphérique grâce aux propriétés Les gaz NOx et les composés organiques
diffusent à travers la surface poreuse et se
photo catalytiques du dioxyde de titane qu’ils
fixent sur les particules de dioxyde d'azote des
contiennent. Des ciments font appel à ce procédé matériaux. L'absorption du rayonnement UV par
et permettent l’élimination des salissures d'origine le TiO2 entraîne sa photo activation et la
biologique qui se développent sur leur surface. Les dégradation des polluants qui sont ensuite
salissures sont soit désolidarisées puis éliminées éliminés par l'eau de pluie.
par la pluie, soit décomposées en eau et CO2. Des
applications sont possibles dans les secteurs de la
voirie urbaine et de l'aménagement des villes. Il
est possible de réaliser des revêtements minéraux,
des mortiers, des enduits et des bétons capables
de réduire les substances gazeuses nocives, telles
que les dioxydes d’azote.
Les peintures naturelles : La peinture est une source importante de pollution. Elle est
composée du liant (résines qui forment un film solide après application), des solvants (liquides
volatils fluidifiant qui s’évaporent au séchage) et des pigments (matières solides organiques,
minérales ou métalliques, apportant l’opacité et la couleur).
La plupart des matières qui composent les peintures classiques proviennent de la
pétrochimie et sont toxiques pour l’environnement et la santé. Les liants irritent les voies
respiratoires, les solvants constitués d’hydrocarbures polluent l’air en se volatilisant, causant des
intoxications, et certains pigments à base de métaux lourds sont toxiques. De plus, des pesticides
sont parfois ajoutés comme additifs. Les peintures naturelles utilisent des matières premières
provenant le plus possible de ressources naturelles renouvelables. Les liants sont à base d’huiles
végétales, de cires d’abeilles, ou de résines naturelles. Les pigments sont de nature végétale ou
minérale et il n’y a pas d’additifs. Les peintures naturelles ont de plus un excellent rendement à la
superficie et imprègnent les supports en profondeur ce qui permet un meilleur vieillissement. Le prix
de ces peintures est comparable à celui d’une peinture synthétique de bonne qualité. Ces peintures
sont à privilégiées pour leur intérêt environnemental et sanitaire.

34
FICHE
Parpaing en bois massif : Le parpaing en bois est un matériau de
construction écologique crée à partir de bois de rebus, tordu ou de
mauvaise qualité. Celui-ci est transformé en un bloc de 50 cm de long et 20
cm de large, ressemblant à un parpaing traditionnel.
Ce matériau a de nombreux avantages : légèreté, grande résistance, bon vieillissement,
rapidité et simplicité de pose. Il bénéficie bien sûr de tous les atouts du bois : excellent isolant
naturel, résistance au feu et à l’humidité, forte inertie thermique, faible radioactivité. Le m² de
parpaing en bois massif est légèrement plus cher que celui du parpaing de béton mais il n’y a pas
besoin d’ajouter d’isolation ; le prix total sur une maison est donc inférieur.

Pour qui ?
Les différents matériaux utilisés ci-dessus sont à privilégier. Leur utilisation à des effets
bénéfiques individuels sur la santé pour les peintures, le confort pour le bois,… mais aussi des effets
sur la qualité de l’air à grande échelle ; il est donc important de faciliter l’accès à ces matériaux. Tous
les professionnels du bâtiment pourront choisir de n’utiliser que de la peinture naturelle et
bénéficieront d’un label le certifiant. Les dangers des peintures synthétiques devront être clairement
indiqués sur les emballages et par des panneaux d’informations dans les magasins. La ville
encouragera l’utilisation de parpaing en bois par une campagne d’information auprès des habitants
et des formations dans le secteur des professionnels du bâtiment. Elle privilégiera l’utilisation de
ciments dépolluants pour les rénovations ou création de voiries et bâtiments publics.

Eviter les déchets


Tous les travaux, petits ou gros, de la peinture d’une porte à la construction d’un bâtiment,
génèrent des déchets tels que des gravats, des résidus de peinture, des chutes de matériaux ou des
emballages. Les chantiers privés sont de gros producteurs de déchets. C’est principalement les
comportements individuels qui peuvent permettre de réduire ces déchets en limitant leur production
lors du chantier et en les triant de façon à permettre leur retraitement ensuite. Cependant différents
services seront mis en place à ADDENDA afin d’aider les bricoleurs à respecter l’environnement :
Tous les magasins proposant la vente de matériaux de construction seront tenus de racheter
le surplus de matériaux, achetés dans leur établissement, restant après les travaux. Ces
matériaux seront rachetés à un prix inférieur au prix de départ et remis en vente à ce même
prix (plus d’éventuels frais de gestion du magasin) au détail, sans être remis dans de
nouveaux emballages, dans une zone du magasin destinée à cet usage. Les clients pourront
donc choisir entre des matériaux neufs et des matériaux moins chers provenant du surplus
des autres clients.
Tous les récipients contenant des solvants ou produits volatiles devront être équipés d’un
système d’ouverture spéciale évitant leur évaporation. L’ouverture se fera par pression sur 13
un ‘bouchon-levier’ qui se refermera automatiquement lorsque que la pression sera
relâchée.
Les déchets spéciaux provenant des peintures, solvants, colles, produits de traitement du
bois sont sources de nombreuses pollutions. Tous les emballages contenant ce type de
produits seront consignés et devront être rapportés dans des points de collecte attitrés,
vides ou non, avant la date estimée à laquelle le produit ne sera plus utilisable

A Retenir
- Des matériaux écologiques tout aussi
performants que ceux utilisés actuellement
existent. Développons leur utilisation !
- Tous les petits chantiers génèrent de gros
déchets. Mettons en place des solutions
simples pour les éviter !

35
Aménagement de mon espace de vie Fiche

Réorganisation de l’habitat et des quartiers 14

Pourquoi ? Outre les progrès technologiques, l’aménagement d’une ville et d’un quartier peut
avoir une influence considérable sur les habitudes des habitants telles que la distance des trajets
effectués pour se rendre à une crèche, un magasin. Il peut aussi jouer sur la mixité sociale de l’espace
urbain : la standardisation d’un quartier (même type de logement par exemple) ou un contraste trop
important entre les quartiers de la ville favorise la concentration de personne de même niveau social
dans un même espace.

La ville: ADDENDA sera parcourue par quelques grandes artères : de grands axes routiers à partir
desquels des rues secondaires rejoindront les ilots d’habitations et les activités tertiaires. Ces
derniers seront traversés par des rues accueillant principalement les vélos, piétons, les transports en
commun, les taxis (fiche 2) mais aussi les voitures des riverains. Les industries ne seront pas
cantonnées à quelques zones mais seront réparties sur tout le périphérique de la ville.

Les quartiers : Des commerces et services minimums (crèches, écoles maternelles et primaires,
banques…) devront être présent dans chaque quartier. Des passerelles suspendues pourront faire le
lien entre les immeubles pour faciliter l’accès aux commerces et services présents dans différents
bâtiments. Ces passerelles permettront aussi aux enfants de rejoindre leur école en toute sécurité.
Des friches urbaines pourront être réquisitionnées (fiche 7) pour combler le manque de place de
certains quartiers et ainsi réintroduire les commerces ou services manquants.

Les bâtiments : Chaque bâtiment intégrera les technologies respectueuses de l’environnement.


Que ce soit pour économiser l’électricité (fiche 9), les différents moyens de chauffage (fiche 11) ou
pour produire sa propre énergie (fiche 8). Chaque bâtiment sera composé d’appartements de
différents standards, de toutes tailles, dans le but de favoriser la mixité sociale et d’offrir une
solution adaptée à chaque demande de logement. De même, dans les lotissements, plusieurs types
de maisons individuelles seront proposés. Les immeubles ne seront pas seulement composés de
logements ou de bureaux. Il y aura aussi des zones où seront présent certains commerces et services.
Les bureaux se situeront de préférence du coté nord du bâtiment car ils nécessitent, en été, une
température de travail agréable sans une utilisation intense de la climatisation. Inversement, les
logements se situeront sur la façade sud de l’immeuble pour pouvoir profiter au maximum de la
lumière du soleil et de sa chaleur. De grandes terrasses publiques pourront être aménagées sur le
toit des immeubles. Ces espaces permettront aussi de cultiver certaines plantes ou de développer, à
plusieurs, un jardin (botanique ou autre).
Dans cette optique, l’administration d’ADDENDA doit pouvoir contrôler certaines constructions et
n’octroiera des permis de construire qu’après une analyse complète du quartier et de ses besoins.
Pour faciliter l’accès à la propriété, un citoyen d’ADDENDA ne pourra être propriétaire de plus de 5
logements ou maisons. Cela permettra de limiter le nombre de logements non occupés dans la ville.

A Retenir
- Chaque quartier doit pouvoir compter des
commerces ainsi que des services élémentaires
(banques, crèches, écoles…)
- Les bâtiments et maisons d’ADDENDA doivent
intégrer toutes les technologies respectueuses de
l’environnement. Ils doivent favoriser la mixité
sociale et l’accès à la propriété.
- Chaque ilot d’immeubles, relié par des passerelles
suspendues, doit devenir une mini-ville abritant
logements, bureaux, services et commerces.

36
FICHE
Pourquoi tant de lumière ? Fiche

Comment moins utiliser l’éclairage artificiel et réduire l’énergie nécessaire pour s’éclairer 15

Pourquoi ? L’éclairage représente 15% de la facture


Part de l’éclairage dans la
d’électricité d’un particulier et peut représenter jusqu’à 50%
de la facture énergétique (pour les centres hospitaliers). facture énergétique par secteur
Secteur %
Quels moyens ? Domestique 15
En intérieur : Parlons tout d’abord des moyens Industrie 15
techniques pour s’éclairer. Les lampes à incandescence sont Commercial 23
obsolètes ; elles transforment 90% de l’énergie consommée en Tertiaire (bureaux) 30
chaleur. Dans ADDENDA, deux technologies d’ampoules seront Médical et Hospitalier 50
utilisée : la lampe fluorescente et la technologie des diodes
électroluminescentes (LEDs). La première sera surtout utilisée dans les pièces à vivre car elle met
quelques secondes à atteindre son intensité lumineuse. Le gaz à l’intérieur sera recyclable. Sa durée
de vie est de l’ordre de 10000 heures et l’efficacité est de 60 à 70 lumens par Watt (une lampe
fluorescente de 11W correspond à une ampoule à incandescence de 60 W). La technologie des LEDs
est aussi très efficace : 55 lumens par Watt (mais des recherches récentes dévoilent que l’on pourra
améliorer cette donnée) et leur durée de vie dépasse 60000 heures. Nous pouvons coupler plusieurs
LEDs entre elles, mais les matières de celle-ci (silicium, l'arséniure de gallium, zinc) ne sont pas en
quantité illimitée et nous ne pourrons pas utiliser exclusivement cette technologie.
Il faut aussi moins solliciter la lumière artificielle :
- En utilisant des interrupteurs va-et-vient pour avoir un interrupteur à chaque porte des pièces.
- En utilisant des détecteurs infrarouges dans les pièces de passage: la lumière s’allumera lorsqu’une
personne sera présente et s’éteindra après un certain temps défini (1 minute par exemple).
- Pour profiter au maximum de la lumière du soleil, nous privilégierons des couleurs de murs claires
pour refléter la lumière. De plus, nous pourrons, dans les pièces qui sont bien ensoleillées (avec des
baies vitré ou situées au sud…), utiliser des capteurs de luminosité. Nous pourrons définir un seuil
minimum acceptable de luminosité (800 lumens par exemple) pour lequel l’alimentation des
lumières de la pièce sera coupée.
En extérieur : L’éclairage public représente en moyenne 25% des dépenses énergétiques
d’une ville. Premièrement, ADDENDA utilisera des lampadaires solaires: équipés d’un panneau
photovoltaïque alimentant une batterie, ils permettront d’éclairer les voieries et les parcs. Avec la
technologie des LEDs : une platine de 9 LEDs consommant 15W permet d’obtenir un flux lumineux de
1000 lumens et d’assurer l’éclairage sur une trentaine de mètres de chaque coté du lampadaire
pendant plus de 8 heures. Cependant, dans les zones où l’arrêt de l’éclairage est complètement
proscrit, nous raccorderons ces lampadaires solaires au réseau électrique. Nous ajouterons à cette
solution un régulateur programmable pour définir les plages horaires de fonctionnement et un
détecteur de luminosité sur l’exemple du chapitre précédent. 14
Pour qui ? Ces solutions sont utilisables par tout le monde :
particuliers, professionnels, administrations… et partout : salles
d’attente, parcs, jardins privé…

A Retenir
- Eclairons moins (interrupteurs va-et-vient, capteurs de luminosité et
infrarouge). Eclairons autrement (technologie LEDs ou lampes basse
consommation, utilisation du soleil).
- Nous pouvons espérer réduire de 60% la consommation d’énergie en
appliquant correctement chacune de ces méthodes.

37
Purifions l’air Fiche

Réduire les émissions de produits nocifs dans l’atmosphère et améliorer la qualité de l’air 16

Pourquoi ? Que ce soit à l’extérieur ou à l’intérieur des bâtiments, la qualité de l’air reste un
facteur important dans le développement de certaines maladies et allergies.

L’extérieur : Toutes les actions qui permettent de réduire La Photosynthèse


les émissions de substances nocives polluant l’air sont
bienvenues. La séquestration du CO2 (fiche 6) des émissions La photosynthèse est une
réaction chimique. Grâce à la
industrielles permet de réduire la teneur en CO2 de l’air, mais
chlorophylle, les végétaux verts
également la réduction du trafic routier (fiche 2) et l’utilisation utilisent l’énergie lumineuse du
d’énergies alternatives aux énergies fossiles (fiche 8 et 10). Pour soleil pour transformer le dioxyde
purifier l’air, une solution est de planter des arbres le long des de carbone (CO2) et l’eau (H20)
voieries et de développer les parcs, en réhabilitant des friches absorbés en matières organique (le
industrielles par exemple (fiche 7). Grace à la photosynthèse, un glucose C6H12O6) qui leur
arbre permet de retirer environ 9 kg de CO2 par an. Un objectif permettent de se développer. A la
d’ADDENDA est d’avoir, en moyenne, un arbre pour 8m² de fin de la réaction, il reste du
superficie. Pour une superficie de la ville d’ADDENDA de 50 km², dioxygène (O2) qui est rejeté par
cela signifie la présence de près de 6 250 000 d’arbre dans les végétaux comme déchet.
l’agglomération. D’où une capacité d’absorption de CO2 de 56 250 tonnes. Un homme, en
consommant de l’oxygène, rejette environ 250 kg de CO2 par an. Soit pour une ville comme
ADDENDA d’une population de 500 000 habitants, 125 000 tonnes de CO2 rejetées. Les parcs
permettent d’emmagasiner près de la moitié du CO2 rejeté par les citoyens d’ADDENDA. Les
différents aménagements d’ADDENDA (transport public, développement d’autres sources
d’énergie…) réduiront les rejets de CO2. Outre les bienfaits sur la qualité de l’air, le développement
des parcs permet aux habitants d’ADDENDA de se sentir plus apaisés. Pour accentuer cette
sensation, les parcs sont reliés entre eux par des trames vertes : des voies garnies d’arbres, interdites
aux véhicules motorisés. Cependant, pour être efficaces, les arbres doivent être entretenus ; un
arbre vieillissant n’est plus aussi efficace. Nous les remplacerons et nous les utiliserons pour créer
des parpaings en bois massif (fiche 13) ou pour se chauffer (fiche 10).

L’intérieur : Il est important de renouveler l’air régulièrement à l’intérieur des bâtiments.


L’utilisation d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC) double flux permet de récupérer une
partie de la chaleur de l’air extrait, en faisant passer l’air sortant et l’air entrant dans un échangeur
thermique. Ce système permet, en hiver, d’augmenter la température de l’air entrant d’une dizaine
de degrés. De plus, pour nettoyer l’air intérieur des microparticules en suspension (ce sont des
polluants émis par les moquettes, peintures, isolants…), nous utiliserons des ampoules ioniseurs.
Elles émettent des électrons qui s’attachent aux micropolluants en suspension. Ces particules vont se
déposer progressivement au sol et ne seront donc plus inhalées. Il ne reste plus qu’à aspirer les
particules à l’aide d’un aspirateur (voir fiche 4). Nous ajouterons qu’il y a un double avantage à
utiliser ces ampoules ioniseurs : ce sont aussi des ampoules basse consommation (fiche 15).

A Retenir
- La première solution pour améliorer la qualité de l’air est de réduire
les émissions de particules polluantes à la source : usines, transports…
- Les parcs et plus particulièrement les arbres peuvent participer à la
résorption de la pollution en ville.
- Bien ventiler son habitat : avec une VMC double flux, de l’énergie
peut être économisée sur le chauffage.
- L’utilisation d’ampoules ioniseurs permet de capturer les
microparticules en suspension dans l’air et donc d’éviter de les inhaler.

38
FICHE
Arrêtons ce vacarme!! Fiche

La réduction du bruit intérieur et extérieur 17

Pourquoi ? Plus de la moitié des citadins déclarent être gênée par le bruit. Qu'Il vienne de
l’intérieur (voisinage, équipement du logement) ou de l’extérieur (transport), des solutions existent
pour le réduire considérablement.

Se protéger de l’extérieur Une des premières solutions est d’isoler correctement les habitations
contre les nuisances sonores. La surface des murs, du plafond et du plancher est la plus importante.
Elle doit être la première à être correctement isolée. Une des principale règle à retenir est que plus le
matériau est dense, plus il isole. Lors d’une
construction nouvelle, l’utilisation de brique creuse Doublage utilisant le chanvre
est donc à proscrire, nous lui préférerons une cloison
en béton ou des parpaings en bois massif (fiche 13). Grâce à des rails
Pour des murs existants, nous réaliserons des métalliques, nous créons un
doublages avec des matériaux naturels tels que le doublage composé d’une
chanvre ou le liège expansé (voir dossier ‘TILT’, 3 ème lame d’air (entre 8 et 20
mm) puis d’un panneau de
concours génération développement durable). On
chanvre (entre 30 et 100
peut ainsi réduire de plus de 30dB le bruit aérien. De mm), enfin d’une plaque de
plus ces doublages apportent aussi une isolation plâtre. La lame d’air entre le mur extérieur
thermique de l’enceinte (fiche 11). Une estimation et le chanvre permet un effet ressort : le son
moyenne du prix est de 3€/m². Pour les sols, est emprisonné entre ces deux parois et
l’utilisation de sous-couches de 3 à 5mm, placées s’atténue progressivement.
sous le revêtement (carrelage, parquet…), permettra La culture du chanvre est aisée : terre et
de réduire de 25% les bruits d’impacts au sol. Nous climat variés, cycle court, aucun parasite, ni
aucune maladie ne nuisent au chanvre.
utiliserons principalement des plaques constituées
Grace au stockage du CO2 durant sa culture,
d’un mélange de granulés de caoutchouc recyclé (lié le bilan carbone de la création des panneaux
par du polyuréthane) et de liège. Ces plaques sont de chanvre est négatif.
faciles à installer que ce soit pour un bâtiment ancien
ou neuf. Le prix estimé est de 10€/m². Une autre règle est que le bruit passe où l’air passe. Il est donc
important de bien faire les jointures des portes et fenêtres (ainsi qu’entre les murs et le plafond/sol).
Pour une efficacité optimum, nous optons pour des joints en résine durcissables plutôt que pour des
joints en mousse. Pour les fenêtres, l’utilisation de double vitrage asymétrique (épaisseur de verre
différente de part et d’autre de la lame d’air). Ces solutions permettent d’isoler de 30 dB.

Réduire le bruit à sa source : Une bonne communication entre le voisinage peut régler beaucoup
de problème. A l’extérieur, les transports restent la principale source du bruit. La réduction de la
densité de véhicule par l’utilisation des transports en commun (fiche 2) et l’utilisation de véhicules
électriques (fiche 1) permettent de réduire le bruit issu des véhicules. Mais la route est aussi source
de nuisances sonores. L’utilisation de la technologie Colsoft de l’entreprise Colas, un béton bitumeux
comprenant du caoutchouc recyclé qui peut être utilisé pour l’entretien d’une route ou pour sa
construction, permet de diviser par trois le bruit dû au roulement.
17
A Retenir
- Plus de la moitié des citadins déclarent que le bruit est une
des nuisances principales, mais le bruit n’est pas une fatalité.
- Les matériaux de construction, l’isolation phonique,
l’étanchéité des joints, le double vitrage peuvent nous aider à
atténuer le bruit extérieur.
- Une bonne communication entre le voisinage et l’utilisation de
technologie limitant le bruit à la source sont les moyens les plus
efficaces pour limiter les nuisances sonores.

39
Information ou pollution ?! Fiche

Comment réduire l’impact environnemental et le coté dérangeant de la publicité 18

Pourquoi ? La publicité est partout mais on oublie souvent qu’elle est aussi source de pollution,
aussi bien visuelle que matérielle.

Moins de papier : Les boites aux lettres, les voitures, les magasins, sont envahis de publicité
papiers, de tracts, … La plupart passent directement aux ordures car les destinataires sont mal ciblés
ou tout simplement non intéressés. Il n’est bien sûr pas question de supprimer le droit à la publicité
et à l’information mais les habitants d’ADDENDA pourront choisir de la recevoir ou non. De
nombreuses personnes utilisent déjà les autocollants « pas de pub » sur leur boîte aux lettres mais
peu de distributeurs les respectent. ADDENDA permettra aux habitants, par l’intermédiaire d’un
arrêté municipal, de porter plainte en cas de non respect de leur demande de ne pas avoir de
publicité. Cette mesure laissera aux entreprises la liberté de distribuer de la publicité, aux habitants
la liberté de la recevoir ou non, et surtout permettra d’éviter un gaspillage de papier et donc de
réduire les déchets. Le même autocollant pourra être déposé sur les pare-brises des voitures afin
d’interdire le dépôt de tracts publicitaires. Ceci devrait éliminer une partie des papiers abandonnés
sur la voirie publique puisque tous ces tracts se font souvent emportés par le vent ou la pluie.
Un autre moyen d’économiser du papier est
d’utiliser des livres électroniques pour la lecture des Le livre électronique
journaux. Des « bornes à journaux » seront installées dans
les souterrains de métro, les galeries commerciales ou les Dispositif de la taille d’un livre de
poche, autonome et léger, le livre
rues. Les éditeurs pourront s’ils le souhaitent éditer une
électronique permet de restituer
version électronique de leur journal ou magazine. Les un texte au format électronique. Il
utilisateurs de livres électroniques pourront télécharger le permet de stocker plusieurs
journal qu’ils souhaitent, moyennant paiement par carte centaines de livres, et ainsi
bancaire ou en liquide via un monnayeur. Les journaux d’économiser autant d’encre et de
gratuits tels que Métro pourront également être disponible papier. Il ne nécessite de l’énergie
gratuitement sous ce format. Les achats de journaux seront que pour les changements
ensuite reversés aux éditeurs, la marge appliquée, identique d’images, ce qui permet une
à celle des buralistes sera utilisée pour financer l’installation autonomie très importante.
et la maintenance des bornes. Cette méthode permettra de
réduire le nombre d’impressions des journaux sans en limiter la diffusion.

Un cadre de vie moins agressif : Les enseignes et panneaux publicitaires sont présents partout
dans les villes et sont parfois agressifs, choquants, ou tout simplement mal intégrés dans
l’environnement. Tout cela est au détriment de l’esthétique et du cadre de vie urbain. La publicité
sera donc plus réglementée. Elle ne sera pas possible dans certaines zones telles que les parcs. Les
panneaux d’affichages et enseignes devront s’intégrer à l’environnement. Une commission sera mise
en place pour juger des publicités ou enseignes ne s’accordant pas avec le cadre alentour, ou ayant
des couleurs trop agressives. Les publicités et enseignes lumineuses ne pourront se trouver dans des
zones résidentielles.

A Retenir
- La publicité papier ne sera délivrée que sur le choix des
habitants. Cette mesure et l’utilisation de livres électroniques
permettra de réduire l’utilisation de papier.
- La publicité sera plus réglementée afin d’améliorer le cadre
visuel de la ville

40
FICHE
La consommation durable Fiche

Consommer différemment : plus écologique et plus économique 12


19

Pourquoi ? Nous vivons dans une société de consommation mais nous pouvons rendre celle-ci
plus respectueuse de l’environnement par des actions simples.

Livraisons de courses : Faire ses courses est une des tâches pour laquelle on prend sa voiture
plutôt que les transports en communs car il est plus facile de transporter ses achats. Les systèmes de
courses sur Internet livrées à domicile sont existants, mais ils incluent souvent un surcoût pour le
consommateur, un choix de produits plus limité, et supprime la dimension sociale du déplacement
au supermarché. ADDENDA proposera un service de livraison des courses après achat dans le
supermarché. Les consommateurs se rendront au supermarché de leur choix comme à leur habitude
mais après le passage en caisse, ils pourront repartir sans leur chariot qui leur sera ensuite livré à
domicile. La livraison sera prise en charge par le supermarché et facturée un coût suffisamment
faible pour que les consommateurs aient plus d’intérêt à l’utiliser qu’à prendre leur voiture. Ce
système permettra de réduire les déplacements polluants engendrés par les courses et sera
également un moyen de faciliter la vie aux personnes ne possédant pas de véhicules privés.

Relations ville-campagne : Nous l’avons déjà dit, les transports sont responsables d’une grande
partie des émissions polluantes dans l’atmosphère. Afin de limiter cette pollution, il est important de
réduire les distances que parcourent les produits entre la production et la vente. ADDENDA
favorisera les échanges entre la ville et les producteurs locaux et alentours. Des rencontres entre les
distributeurs de la ville et les producteurs des campagnes locales seront organisées afin d’améliorer
les relations et de permettre une meilleure coopération. Les habitants de la ville pourront donc
manger plus de produits locaux. L’avantage de cette réduction des distances de transport est
économique pour les distributeurs et environnemental.

Vente d’occasion: La vente d’occasion peut être un bon moyen d’éviter les déchets. Toute
personne cherche à un moment à se débarrasser de vieux meubles, jouets ou vêtements. Il est
parfois difficile de trouver une autre solution que de les jeter : les brocantes sont fréquentées par
une clientèle particulière, les magasins de troc n’accepte pas tout,… ADDENDA mettra à disposition
une halle où la vente d’occasion sera possible de façon permanente. Les particuliers pourront soit
déposer leur objet de toutes sortes moyennant une commission sur la vente, soit réserver un stand
où ils pourront les vendre eux-mêmes pour une journée. Les échanges à l’amiable entre vendeurs
seront possible. Il sera également possible de déposer des objets dans le but de les donner ; ceux-ci
seront accessibles à qui voudra les prendre pendant une semaine, puis rendus au propriétaire. Cette
méthode permettra de réduire les déchets en permettant des échanges libres entre particuliers.

Distributeur éco : Des distributeurs de canettes dans la continuité des mesures prises pour le
recyclage des déchets seront installés. Les canettes et bouteilles seront consignées et leur restitution
sera possible dans le distributeur lui-même. La consigne sera créditée sur l’Eco-carte (fiche 5). Il
pourra être possible d’adapter les distributeurs déjà présents en ajoutant la consigne aux prix et en
ajoutant un dispositif de récupération des canettes à coté.

A Retenir
- Il est possible de réduire les émissions atmosphériques dues au
19
transport en modifiant nos modes de consommation.
- Par des échanges ou des consignes, les déchets peuvent être limités

41
Vivre avec les personnes qui nous entourent Fiche

Favoriser l’accès à la culture et à l’éducation, dynamiser la vie associative 20

Pourquoi ?
L’accès à l’information, l’éducation, la culture et les loisirs sont des facteurs importants pour
l’intégration des différentes populations. Le sport, par exemple, favorise la mixité sociale entre les
jeunes. Ainsi, un effort éthique et de solidarité doit être accompli pour favoriser l’accès au logement,
aux loisirs et à la culture des personnes à revenus modestes, des handicapés ou des personnes âgées.

L’information:
Chaque personne doit avoir accès aux technologies de l’information et de la communication
comme les journaux, la télévision, ou internet. ADDENDA doit faciliter le travail à domicile. Une
chaine locale, dédiée à ADDENDA et à son agglomération, permettra aux habitants de rester
informés sur les manifestations et les projets de la ville. Elle sera aussi un support d’expression pour
les habitants, les associations et les entreprises de la ville.

L’éducation:
ADDENDA disposera d’un centre d’éducation écologique. Il mettra en valeur les technologies
œuvrant pour l’écologie, dénoncera les effets néfastes de la pollution et de la surconsommation
d’énergie sur les espèces végétales, animales et humaine. Ce centre permettra aux écoliers et aux
personnes moins jeunes d’être sensibilisés à la question environnementale et de comprendre
pourquoi leur ville, ADDENDA, met en place cette politique et cherche à réduire l’impact de la ville
sur l’environnement.

La culture et la vie associative:


Chaque quartier sera équipé d’une médiathèque, qui servira aussi bien aux écoles qu’aux
particuliers. ADDENDA favorisera la création d’associations qui participeront à l’éducation et à la
culture des plus jeunes. Par exemple, des retraités pourront animer des discussions sur l’histoire. Ces
rencontres permettront la rencontre entre plusieurs générations. Des centres de la culture et du
sport seront présents à ADDENDA. L’échange de point de vue dans ces centres permettra une
meilleure compréhension entre les citoyens d’ADDENDA.

A Retenir
- Outre les technologies mises en
place pour réduire l’impact de la ville sur
l’environnement, c’est l’éducation des
citoyens qui peut permettre une prise en
compte collective du problème.
- Faciliter l’accès à l’information, la
culture et à la vie de la ville est une
mission à ne pas négliger pour faire
adhérer la population au projet que
mettra en place ADDENDA.

42
Bibliographie

Sites internet :
www.ademe.fr

www.wikipedia.org

www.ekopedia.org

www.actu-environnement.com

www.fondation-nicolas-hulot.org

www.moteurnature.com

www.travaux.com

Documents :
Dossier TILT, Edition 2007 concours génération développement durable, Simon Amboise et Aurélie
Peyrichou

TIPE : Installation d’un puits canadien à la CETE, 2006, Aurélie Peyrichou et Manon Salandre.

Installation d’une éolienne individuelle, 2007, David Monroy et Aurélie Peyrichou

Bilan carbone de la sidérurgie de l’acier, 2007, Simon Amboise et Cédric Audry

Machine de transfert de chaleur, 2007, Olivier Bonnefoy

Géothermie, 2007, Olivier Bonnefoy

Market deployment strategies for photovoltaics: an international review, 2003, Reinhard Haas
A review of wind energy technologies, 2005, G.M. Joselin Herberta

Development of Combustion technology towards the CO2 free power plant, 2008, Lars Strömberg

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