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* Eliminer le 1er jet (20 ml) d'urines pour ne recherche de Mycoplasma ou de Chlamydia tra -
recueillir dans un flacon stérile que les 20 ml sui- chomatis par biologie moléculaire.
vants au minimum en prenant soin de ne pas tou- © Prélèvement parponction sus-pubienne (geste
cher le bord supérieur du récipient. spécialisé)
* Fermer hermétiquement le flacon, l'identifier très Aprés désinfection soigneuse des téguments,
précisément et le porter immédiatement au labo- ponctionner directement l'urine dans la vessie à
ratoire accompagné de sa presciption et de l'aide d'une seringue montée.
l’heure de prélèvement. En cas d’empêchement © Prélèvement par cathétérisme urétéral
le placer pour quelques heures à + 4°C ou utili- Il permet l'obtention d'urine provenant séparé-
ser un tube "boraté". ment du rein droit ou du rein gauche. Après
désinfection de l'extrémité de la sonde, on
2- Patient sondé à demeure
recueille quelques millilitres d'urine en deman-
Plutôt que de découpler sonde et collecteur si on ne dant au patient, préalablement en decubitus laté-
pratique pas le drainage vésical clos, il est préférable ral, de tousser à plusieurs reprises.
aprés clampage en aval, de ponctionner avec une © Exceptionnellement chez la femme, après échec
seringue ou un système d’aspiration sous vide direc- du recueil classique, on peut être amené à un
tement la chambre de prélèvement préalablement sondage vésical à visée diagnostique.
désinfectée puis de transvaser dans un flacon stérile.
5• Micro-organismes responsables
3- Le nourrisson d’infections du tractus urinaire
Chez le petit enfant on doit utiliser un collecteur sté-
rile spécifique. Ce dispositif à usage unique adapté à La connaissance des principales espèces micro-
l'anatomie se pose après désinfection soigneuse et ne biennes responsables d'ITU s’avère un argument
décisif afin de mieux les identifier. Leur fréquence
peut être laissé en place plus d'une heure. Passé ce
relative se révèle fonction des diverses circons-
délai, si l'enfant n'a pas uriné, le dispositif est éliminé tances anatomocliniques précédemment décrites :
et remplacé par un collecteur neuf. Dès la miction
terminée le collecteur est enlevé et les urines sont Connaître les principales espèces microbiennes
transvasées soigneusement dans un flacon stérile responsables d’ITU : fréquence des espèces à
puis acheminées rapidement vers le laboratoire. partir de 20 000 souches consécutives sur 4 ans
L’urine peut également être saisie «à la volée» au en milieu hospitalier
moment du change. E. cloacae
C. albicans K. oxytoca M. morganii
C. diversus
4- Urétérostomie (sans sonde) S. epidermidis 1% P. stuartii
2%
2% 2% 2% 1% 1%
K. pneumoniae 4% Autres
Après nettoyage soigneux de la stomie on met en S. aureus 4% 8%
5- Immunodéprimé
P. mirabilis
8%
cf cas général habituel
E . coli
6- Recherche de mycobactéries
53%
Examen Examen
J0
cytologique bactériologique
J2 à 4 Eventuellement identification(s)
Antibiogramme(s)
Burkholderia cepacia, Stenotrophomonas maltophi - les données précédentes, permet d'observer les
lia, Staphylococcus "coagulase négative", Coryne - éventuels micro-organismes présents et oriente
bacterium urealyticum (ancien groupe D 2), Candida le choix des milieux de culture selon leur(s)
spp (albicans et glabrata) ; plus rarement : Oligella morphologie(s) et leur(s) affinité(s)
urethralis, Aerococcus urinae, Lactobacillus spp. tinctoriale(s).
La présence de cellules épithéliales d’origine
6• Conduite méthodologique vaginale signe une contamination et entraîne le
La réalisation de l'ECBU comprend les diffé- rejet de l’examen.
rentes étapes indiquées dans le schéma ci-dessus.
2- Mise en culture
1- Examen cytologique
➥ Dénombrement des micro-organismes
➥ Aspect quantitatif
L'évaluation quantitative de la bactériurie peut
A l'aide d'un dispositif à numération type cellule s'opérer par dilution des urines ou par technique
de Malassez de préférence à usage unique on de l'anse calibrée ou par méthode de la lame
dénombre les différents éléments figurés conte- immergée.
nus dans un volume donné de l'urine à étudier.
➥ Ensemensement : choix des géloses
Leur nombre est rapporté au ml. A l'état physio-
logique, l'urine contient moins de 10 000 leuco- Le milieu de type C.L.E.D. se prête bien à la cul-
cytes et 5 000 hématies par ml. ture des urines. Certains milieux incorporant des
chromogènes directs peuvent s'avérer utiles au
En cas d'infection urinaire, le processus inflam-
repérage des colonies. Selon les résultats de l'ob-
matoire se traduit le plus souvent par la présence
servation microscopique, on ensemence une
de :
gélose au sang voire une gélose chocolat sous
- > 50.000 leucocytes /ml, parfois en amas ; 10% de CO 2.
- > 10.000 hématies /ml témoins de micro- Après 24 h d'incubation voire 48 h si besoin, la pour-
hémorragies ; suite de l'analyse microbiologique dépend de l'inter-
- cellules du revêtement urothélial. prétation cyto-bactériologique, des renseignements
Si la présence de cylindres leucocytaires s'avère cliniques et d'éventuels examens antérieurs.
importante à prendre en compte, la notion d'alté-
3- Identification(s)
ration des leucocytes n'amène pas d'élément
séméiologique supplémentaire. Pour l'identification la technique à utiliser découle
➥ Aspect qualitatif de la morphologie des colonies complétée si besoin
d'une coloration de Gram et de la recherche de l'oxy-
L'examen du frottis réalisé à partir du culot de
dase et de la catalase. Le nombre limité d'espèces
centrifugation et coloré au Gram peut conforter
16 2• Examen cytobactériologique des urines (E.C.B.U.)
8• Antibiogramme Bibliographie