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Corrige du probleme
1. Il ny a quune application de E1 dans lui-meme, qui est bijective, mais nest evidemment pas
un derangement ! Autrement dit : D1 = 0.
Il y a deux permutations de E2 : lidentite et f definie par f (1) = 2 et f (2) = 1.
Seule cette derniere est un derangement. Ainsi D2 = 1.
2. Remarquons tout dabord que la formule Dn+2 = (n + 1)(Dn + Dn+1 ) est vraie si n = 0 (avec
la convention de lenonce, stipulant que D0 = 1).
Dans la suite de cette demonstration, on peut donc supposer n > 1.
On cherche a former un des Dn+2 derangements possibles f de En+2 .
On choisit dabord k = f (n + 2) parmi les n + 1 elements de En+1 = {1, 2, . . . , n + 1}.
On se propose ensuite de choisir f (k). Il a deux cas possibles :
Premier cas : f (k) = n + 2.
Lapplication f echange donc les elements k et n + 2.
La restriction g de f a Fn = En+2 \{k, n + 2} est une application de Fn dans lui-meme.
Mais f est un derangement de En+2 si et seulement si g est un derangement de Fn .
Puisque Card(Fn ) = n, il y a Dn facons de definir g, donc f .
Deuxieme cas : f (k) 6= n + 2.
On considere les ensembles En+1 et Gn+1 , ordonnes comme ci-dessous :
En+1 = { 1 2 . . . k 1 k k + 1 ... n + 1 }
Gn+1 = { 1 2 . . . k 1 n + 2 k + 1 . . . n + 1 }
n n
k
(1)k nk k! = (1)n (1)k nk k
n
P P P
(1) q
Dq
k=0 k=0 q=0
k
n P
n
k
= (1)n (1)k
P
k q
Dq
k=0 q=0
n P
P k 06k6n
La double sommation porte sur les couples (k, q) tels que
k=0 q=0 06q6k
Pour linstant cette zone triangulaire est parcourue colonne par colonne.
Pn Pk n P
P n
Un parcours ligne par ligne permet decrire : =
k=0 q=0 q=0 k=q
On en deduit :
n n P
n
(1)n (1)k nk k! = (1)n (1)k nk kq Dq
P P
k=0 q=0 k=q
n h P
n k i
n
= (1)n (1)k
P
k q
Dq
q=0 k=q
boules exactement dans leur tiroir dorigine. La probabilite cherchee est donc :
nq
P (1)k nq
1 1 n! 1 P (1)k
p(X = q) = n! Dn,q = n! q!(nq)! (n q)! k! = q! k!
k=0 k=0
n n
P (1)k P (1)k+1
(b) On a bien sur : p(X > 1) = 1 p(X = 0) = 1 k! = k!
k=0 k=1
n n n
P 1 P 1 P n
(c) On a E(X) = qp(X = q) = n! qD(n, q) = n! q q Dnq .
q=0 q=1 q=1
n!n n! (n1)!
= n (q1)!(nq)! = n n1
Or 1 6 q 6 n q = q q!(nq)!
q
= (q1)!(nq)! q1
.
n n1
1 P n1
1 P n1
On en deduit : E(X) = (n1)! q1
Dnq = (n1)! k
D(n1)k
q=1 k=0
n1
1 P 1
Ainsi E(X) = (n1)! Dn1,k = (n1)! (n 1)! = 1.
k=0
Remarque :
La variable aleatoire X represente bien sur le nombre de points fixes dune permutation
f de {1, . . . , n} choisie au hasard. Il y a une methode tres simple pour le calcul de E(X),
et qui nutilise aucun des calculs precedents.
Pour tout k de {1, . . . , n}, notons Xk la variable aleatoire prenant la valeur 1 si une
permutation f choisie au hasard verifie f (x) = x, et 0 sinon.
On a bien sur X = X1 + X2 . . . + Xn .
On en deduit (linearite de lesperance) que E(X) = E(X1 ) + E(X2 ) + . . . + E(Xn ).
Or pour des raisons evidentes de symetrie, les esperances E(Xk ) sont identiques.
On en deduit E(X) = nE(X1 ) = np(X1 = 1) (X1 ne prend que les valeurs 0 et 1.)
Mais parmi les n! permutations de {1, . . . , n}, il y en a (n 1)! qui laissent 1 fixe car
autant que de permutations de {2, 3, . . . , n}.
Conclusion : p(X1 = 1) = n1 , puis E(X) = 1.
(d) On peut prolonger la methode precedente pour calculer la variance de X.
On connait la formule de Huyghens : V(X) = E(X 2 ) E2 (X).
Pn 2 P n
Or X 2 = Xk2 + 2
P
Xk = X j Xk .
k=1 k=1 16j<k6n