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Chapitre 08
Récapitulation des notions en
Elastodynamique iso – entropique et isotropique
Ondes : de dilatation et de rotation & de Rayleigh
Séismologie
8 – 1) Les équations de base : ondes de dilatation et de rotation
Les équations gouvernant l’élasticité, y compris la thermoélasticité,
résultent de l’analyse des contraintes et de l’examen des cisaillements.
De cette analyse des contraintes la relation entre les composantes εij du
tenseur de déformation et le déplacement Ui selon la direction « i » est
( )
donnée par les 6 équations indépendantes : εij = Ui, j + U j,i (8 − 1) où la
1
2
notation Ui, j désigne (∂ Ui ∂ x j ) . On a admis que les gradients des
déplacements sont petits pour pouvoir négliger les termes au carréG G et leur
produit respectif (linéarisation). Le tenseur des contraintes σij ei e j étant
symétrique la conservation de la quantité de mouvement (2eme loi de
∂ 2Ui
Newton) est donnée par : σij, j + ρfi = ρ 2 (8 − 2)
∂t
G G G G
où f = fi ei est la force volumique par unité de masse, ( f = g) sur terre, et
ρ (densité) la masse volumique du matériau.
Un solide élastique est définit par 2 hypothèses :
• Les 6 composantes du tenseur de déformation en plus de la
température T (ou l’entropie spécifique S) forment un ensemble
complet de variables d’état indépendantes.
• Un parcourt thermodynamique réversible existe entre 2 états.
En appliquant les 2 premiers principes de la thermodynamique : ces 2
hypothèses conduisent aux 7 équations constitutives qui expriment σij et T
en fonction de εij et de S. L’équation de conduction de la chaleur constitue
la dix – septième égalité puisque les 17 inconnues sont :
6 ↔ ε ij , 3 ↔ Ui , 6 ↔ σij , T et S
En théorie de l’élasticité linéaire isentropique la variation d’entropie est
nulle, c’est – à – dire S ≡ 0 et l’équation de chaleur n’est pas à satisfaire.
En éliminant ainsi T on est conduit aux 6 relations indépendantes entre les
contraintes et les déformations : σij = λε kk δij + 2µεij (8 − 3 )
où λ et µ sont des constantes dites coefficients de Lamé qui le premier les
avoir introduit.
Ecole Hassania des Travaux Publics 8-1 MMC
Ch08 Elastodynamique : ondes de dilatation , de rotation et de flexion Ondes de Rayleigh
ZORKANI MOHAMMED Département d’Hydraulique
G G
Dans la plupart des applications, la force volumique f = fi ei n’influence pas
la propagation d’onde et elle ne sera pas incluse dans la suite du calcul.
Les σ ij et ε ij peuvent être éliminés des équations (8 – 1, 2 et 3) pour
obtenir :
∂ 2Ui
ρ (
= σij, j = λε kk δij + 2µεij ), j = λεkk,i + 2µεij, j
∂ t2
= λUA,Ai + µ (U j,ij + Ui, jj )
∂ 2Ui
ou bien ρ = (λ + µ )U j, ji + µ Ui, jj (8 − 4)
∂ t2
Les équations (8 – 4) sont G 3 égalités qui régissent les 3 composantes du
G
vecteur déplacement U = Ui ei . Elles peuvent s’écrire sous forme
vectorielle :
G
G G
( )
∂ 2U →
ρ 2 = (λ + µ ) grad divU + µ LapU (8 − 5 )
∂t
G G G G →⎛ → G⎞
( )
→
et puisque LapU = ∇ 2U = grad divU − rot⎜⎜ rot U ⎟⎟ [ en notation anglo-saxon
⎝ ⎠
→ G G
le rotationnel rot U est désigné par curl U ] alors :
G
G → ⎛ → G⎞
( )
∂ 2U →
ρ 2 = (λ + 2µ ) grad divU − µ rot ⎜⎜ rot U ⎟⎟ (8 − 6 )
∂t ⎝ ⎠
les équations (8 – 5 & 6 ) sont équivalentes, selon les circonstances il faut
savoir laquelle utiliser ?
Cherchons une solution onde plane progressive de l’équation (8 – 4) :
iω( t − α n j x j ) G G i ω ( t − α nG • xG )
Ui = A i e (8 − 7) ←⎯ ⎯ ⎯ ⎯ ⎯ ⎯ ⎯→ U = A e
en représenta tion
VECTORIELL E
c’est une onde sinusoïdale de fréquence angulaire ω et d’amplitude A i qui
G G
se propage dans le sens positif avec la célérité (1 α ) et où n = nk ek est la
normale au plan équiphase (vecteur dans la direction de propagation). En
reportant cette solution dans (8 – 4) on obtient :
− ω2ρA i = −α 2 ω2 (λ + µ ) A jn jni − α 2 ω2µA in jni
ou bien ⎛⎜ ρ − α 2µ ⎞⎟ A = α 2 (λ + µ ) A n n (8 − 8 )
⎝ ⎠ i j j i
G G G G
♦ (Ι ) A et n sont parallèles c’est – à – dire A = A n où A est un scalaire
± ou G bien G G
G
♦ (ΙΙ ) A est perpendiculaire à n dans ce cas A • n = 0 .
G G
♣♣ Cas (Ι ) : A = A n ⇒ A i = A ni , A jnin j = A ni ⇒ ρ − α 2µ = α 2 (λ + µ ) ⇒
1 λ + 2µ
α = ρ (λ + 2µ ) ⇒ la célérité de l’onde est : =
α ρ
G G
Or x jn j est la projection de x sur la direction n en effet :
G G G G
x • n = x k ek • n je j = x k n j δkj = x jn j
G G i ω ( t − α nG • xG ) G G i ω ( t − α nG • xG )
U= Ae ⇒ U = Ane
G
Si on oriente l’axe Ox1 dans la direction n :
G G G
x • n = x jn j = x1 et A 1 = A , A 2 = A 3 = 0 e1
i ω ⎛⎜ t − α x ⎞⎟ G
U1 = A e ⎝ 1⎠
, U2 = U3 = 0 (8 – 9) n
∂ U1
la dilatation : ε AA = U1,1 = ≠0
∂ x1
[(
mais les composantes du rotationnel 1 2 ∂ U j ∂ x i − ∂ Ui ∂ x j sont tous ) ( )]
nuls. En reportant A i = A ni dans (8 – 7) on obtient :
iω( t − α n j x j ) iω⎛⎜ t −n j x j c1 ⎞⎟
Ui = A ie = Anie ⎝ ⎠ (8 − 10 )
λ + 2µ
où c1 = (8 − 11)
ρ
G G G G
∗ (i) le déplacement U est parallèle à n car U = Ui ei ,soit :
G G G iω( t − α n j x j ) G iω⎛⎜⎝ t −n j x j c1 ⎞⎟⎠ G iω⎛⎜⎝ t −n j x j c1 ⎞⎟⎠
U = Ui ei = ( A i ei ) e = Ani eie = Ane
∗ (ii) la célérité est c 1 .
→ G
∗ (iii) La dilatation (ε AA ) est non nulle mais le rotationnel (rot U) est nul.
Ces ondes sont non – dispersives car c 1 est indépendante de ω .
G G
♣♣ Cas (ΙΙ ) : A • n = 0 ⇒ A jn j = 0
Or on doit avoir au moins un A j ≠ 0 pour qu’une onde existe (si non on
aura un déplacement identiquement nul). D’après l’équation (8 – 8) on a :
→ G
∂ 2 rot U ⎛ → G⎞ G2⎛ → G⎞
sous la forme : ρ = µ Lap ⎜
⎜ rot U ⎟
⎟ = µ ∇ ⎜⎜ rot U ⎟⎟ (8 − 15 )
∂ t2 ⎝ ⎠ ⎝ ⎠
c’est une équation vectorielle : chaque composante cartésienne du
rotationnel satisfait l’équation d’onde classique avec la célérité c 2 = µ ρ .
l’équation (8 – 6) peut également être résolue par la méthode vectorielle de
Helmholtz : Décomposant le déplacement comme suit :
G → → G G
U = grad Φ + rot Η (8 − 17 ) avec : divΗ = 0 (8 − 18 ) décomposition de Helmholtz
G
les champs Φ et H sont respectivement : le potentiel scalaire et le potentiel
vectoriel de Lamé [ LAMÉ Gabriel (1795-1870) ]
Reportons l’équation (8 – 18) dans (8 – 6) on obtient :
→ ∂ 2Φ → ∂ 2Η
G → →⎡→ ⎛ → G⎞ ⎤
ρ grad 2 + ρ rot = (λ + 2 µ ) grad (Lap Φ ) − µ rot ⎢rot ⎜⎜ rot Η ⎟⎟ ⎥ (8 − 19 )
∂t ∂ t2 ⎣ ⎝ ⎠⎦
⎛ → G⎞ →⎛ → G⎞ G
car div ⎜⎜ rot U ⎟⎟ ≡ 0 et rot⎜⎜ grad U ⎟⎟ ≡ 0 .
⎝ ⎠ ⎝ ⎠
⎡ ∂ 2Φ
⎢• ρ = (λ + 2µ )LapΦ (8 − 20 )
∂ 2
L’équation (8 – 19) est satisfaite si : ⎢
t
⎢ G
⎢• ∂ 2
Η µ →⎛ → G⎞ G
+ rot ⎜ rot Η ⎟⎟ = 0
⎢⎣ ∂ t 2 ρ ⎜⎝ ⎠
G
cette dernière équation, comme divΗ = 0 , est équivalente à :
G
∂ 2Η µ G µ G2G
= Lap Η = ∇ Η (8 − 21)
∂ t2 ρ ρ
G
Les potentiellesG Φ et Η sont largement utilisés en élastodynamique.
Une fois Φ et Η sont déterminés : on calcule
G G → → G
← Le déplacement U par (8 – 17) : U = grad Φ + rot Η
↑ Le tenseur de déformation par (8 – 1) : εij = Ui, j + U j,i (1
2
)
→ Le tenseur des contraintes par ( 8 – 3) : σij = λε kk δij + 2µεij
Les ondes élastiques sont généralement engendrées par des contraintes
G G ⇒ G G G
t (P, n) = σ • n → t i = σijn j ou des déplacements U = Ui ei imposés sur les
limites du corps solide.
x
solide
z
On cherche une solution pour laquelle les potentielles de Lamé Φ et Η
sont de la forme : Φ = Φ (x, z, t ) et Η ≡ Η (0 , − Ψ (x, z, t ), 0 ) (8 − 22)
G
L’équation (8 – 18 ), divΗ = 0 , est satisfaite. Les composantes du vecteur
déplacement sont selon (8 – 17) :
⎧ ∂Φ ∂Ψ
⎪U = ∂ x + ∂z
G → → G G G G ⎪
U = grad Φ + rot Η = U e1 + V e 2 + W e 3 ⎯⎯donne
⎯⎯→ ⎨ V = 0 (8 − 23 )
⎪ ∂Φ ∂Ψ
⎪W = ∂ z − ∂ x
⎩
(
les équations d’onde (8 – 20) et (8 – 21) pour Φ et Ψ = − Η y deviennent : )
2⎛
∂ 2Φ ∂ 2 Φ ∂ 2 Φ ⎞⎟
− c ⎜
1⎜ + 2 ⎟
= 0 (8 − 24 )
∂ t2 ⎝ ∂ x 2
∂ z ⎠
et
∂ Ψ 2⎛ ∂ Ψ ∂ Ψ ⎞⎟
2 2 2
− c ⎜
2⎜ + 2 ⎟
= 0 (8 − 25 )
∂ t2 ⎝ ∂ x 2
∂ z ⎠
Cherchons des solutions qui sont sinusoïdales dans la direction x c– à– d :
− q z i( ω t − k x ) − s z i( ω t − k x )
Φ = Ae e et Ψ = B e e (8 – 26)
où la pulsation angulaire ω et le nombre d’onde k sont des nombres réels
et positifs ;ils sont les mêmes pour Φ et Ψ car l’onde est unique ;
2 2
⎛ 2 ⎞ ⎛ 2 ⎞ ⎛ 2 ⎞⎛ 2 ⎞
⎜ 2 − ω ⎟ ⎜ 2 − ω ⎟ = 16 ⎜1 − ω ⎟ ⎜1 − ω ⎟ (8 − 32)
⎜ c 22k 2 ⎟⎠ ⎜⎝ c 22k 2 ⎟⎠ ⎜ c 2k 2 ⎟ ⎜ c 2k 2 ⎟
⎝ ⎝ 1 ⎠⎝ 2 ⎠
posons : α = c 1 c 2 et ξ = ω c 2k
2 2 2 2 2 2 2
(8 – 33) alors
(2 − ξ)4 = 16 (k 2 − α 2ξ 2 )(1 − ξ 2 )
ou bien
( )
ξ 6 − 8 ξ 4 + 24 − 16 α 2 ξ 2 + 16 α 2 − 16 = 0 (8 − 34 )
c’est une équation cubique en ξ 2 et indépendante de la pulsation ω .
Comme ξ 2 ≡ ω2 c 22k 2 la célérité de l’onde est donnée par c s = ω k = ξc 2 .
Puisque ξ est indépendant de ω alors ces ondes sont non – dispersives.
Le membre gauche de l’équation (8 – 34) est négatif pour ξ 2 = 0 car α 2 〈 1
mais positif pour ξ 2 = 1: donc il existe une racine ξ1 de sorte que ( 0 〈 ξ1 〈 1 ).
D’après les équations (8 – 27 ,28 & 33) :
q2
2
= 1 − α 2 ξ 2 (8 − 35 )
et k2
= 1 − ξ 2 (8 − 36 )
s
2
k
et puisque α 〈 1, q et s sont positifs pour 0 〈 ξ1 〈 1 et q et s peuvent être
2 2 2
choisi positifs.
Les valeurs de ξ1 et les autres racines au carré ξ 22 et ξ 32 sont données par
le tableau suivant pour ν = 0 à 0,5 avec un pas ∆ν = 0,05 :
ν 0 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,40 0,45 0,50
ξ1 0,874 0,884 0,893 0,902 0,911 0,919 0,927 0,935 0,942 0,949 0,955
[ ]
Re ξ 2
2 2,00 2,11 2,25 2,43 2,69 3,15 3,57 3,56 3,56 3,55 3,54
Im[ξ ]
2 0 0 0 0 0 0 0,74 1,18 1,54 1,88 2,23
Re[ξ ]
2
2 5,24 5,11 4,95 4,75 4,48 4,00 3,57 3,56 3,56 3,55 3,54
3
Im[ξ ]
2 0 0 0 0 0 0 − 0,74 − 1,18 − 1,54 − 1,88 − 2,23
3
c 22 µ 1− 2 ν λ
Or α ≡ 2
= = (8 − 37 ) où ν =
c12 λ + 2µ 2 (1 − ν ) 2 (λ + µ )
a r solide
cavité
0≤r ≤a
∂ 2χ ∂ 2χ
= c2 (8 − 39 )
∂t 2
∂r 2
λ + 2µ ⎛ r − a ⎞ 4µ / ⎛ r − a ⎞ 4µ ⎛ r − a ⎞
σrr (r, t ) = g // ⎜ t − ⎟+ g ⎜t − ⎟+ g⎜ t − ⎟ (8 − 45 )
rc 2
⎝ c ⎠ r 2c ⎝ c ⎠ r3 ⎝ c ⎠
λ ⎛ r − a ⎞ 2µ / ⎛ r − a ⎞ 2µ ⎛ r − a ⎞
σ θθ (r, t ) = 2 g // ⎜ t − ⎟− g ⎜t − ⎟− g⎜ t − ⎟ (8 − 46 )
rc ⎝ c ⎠ r 2c ⎝ c ⎠ r3 ⎝ c ⎠
comme on a : σrr (a, t ) = − p 0H(t ) ⇒
λ + 2µ // 4µ / 4µ
g (t ) + g (t ) + g (t ) + p 0H(t ) = 0 (8 − 47 )
ac 2 a 2c a3
c’est une équation différentielle ordinaire à coefficients constants dont les
conditions initiales données par (8 – 42) soit : g(0 ) = g / (0 ) = 0 . Pour la
résoudre introduisons :
• le temps adimensionnel : τ =
ct
alors
d
=
c d
(8 − 48 )
a dt a dτ
4µ
• Une constante dimensionnelle : α = =4−
2
(8 − 49 )
λ + 2µ 1− ν
{
où ν le coefficient de Poisson ν = 1 2(λ + µ ) 3 〉 α 〉 0 pour − 1〈 ν 〈 21 }
p0a3
• Posons aussi : β = (8 − 50 )
λ + 2µ
L’équation (8 – 47) se transforme en posant g(aτ c ) = G(τ ) à :
G // (τ ) + α G / (τ ) + α G (τ) + β H(τ) = 0 (8 − 51)
avec les conditions initiales : G(0 ) = G / (0 ) = 0 (8 − 52)
La solution générale de l’équation (8 – 51) est :
⎛ γτ γτ β ⎞
G(τ ) = ⎜ A e + B e − ⎟ H(τ) (8 − 53 )
⎝ α⎠
α α2
où γ=−
+i α− (8 − 54 )
2 4
α α2
et γ = − − i α − (8 − 55 )
2 4
Comme on a 3 ≥ α 〉 0 , α 〉 α 2 4 . Pour satisfaire les conditions (8 – 52) on
β γ β γ
doit avoir : A= et B= (8 − 56 )
α γ−γ α γ−γ
β ⎡ 1 ⎛ γτ γτ
⎤
Alors G(τ ) = ⎢ ⎜ γ e − γ e ⎞⎟ − 1⎥ H(τ ) (8 − 57 )
α ⎢ γ−γ ⎝ ⎠ ⎥
⎣ ⎦
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Ch08 Elastodynamique : ondes de dilatation , de rotation et de flexion Ondes de Rayleigh
ZORKANI MOHAMMED Département d’Hydraulique
β γ γ ⎛⎜ e γ τ − e γ τ ⎞⎟ H(τ)
avec G / (τ) = (8 − 58 )
α γ−γ ⎝ ⎠
β γ γ ⎛⎜ γ e γ τ − γ e γ τ ⎞⎟ H(τ)
et G // (τ ) = (8 − 59 )
α γ−γ ⎝ ⎠
En reportant dans les équations (8 – 41) (8 – 45) et (8 – 46) en utilisant les
équation (8 – 48) (8 – 49) (8 – 51) et (8 – 54 & 55) on détermine U, σrr et
σ θθ en fonction r et t .
Les contraintes derrière le front d’onde sont obtenues en remplaçant
r = a + ct dans les équations (8 – 45 & 46). Les arguments de g, g / et g //
sont tous nuls. Alors g(0 ) = G(0 ) = 0 , g / (0 ) = (c a ) G / (0 ) = 0 et
( )
g // (0 ) = c 2 a 2 G // (0 ) = 0 . Des équations (8 – 59), (8 – 50) et (8 – 54 & 55) :
c2 β
G (0 ) = 2
//
( c2
)
p a
−γ γ =− 2β=− 0
a α a ρ
⎛ r − a⎞ p a
σrr ⎜ r, ⎟=− 0
et ⎝ c ⎠ r
⎛ r − a⎞ λ p0 a
σ θθ ⎜ r, ⎟=−
⎝ c ⎠ λ + 2µ r
Il existe alors une forte discontinuité de contrainte puisque la contrainte
juste un peu devant le front d’onde est nulle.
Quand t → ∞ en un point fixe r, g(t ) = G(τ ) → − β α = − p 0 a 3 4µ , g / (t ) → 0
et g // (t ) → 0 puisque les parties réelles de γ et γ sont négatives. Des
équations (8 – 31) et (8 – 45 & 46) on obtient :
p0 a3
σrr (r, t ) ⎯⎯ t →∞
⎯
⎯→ − 3
p0 a3
U(r, t ) ⎯⎯ ⎯
⎯
t →∞
→ et r
4µ r 2 p0 a3
σ θθ (r, t ) ⎯⎯ ⎯
⎯→
t →∞ 2r3
qui est la solution statique pour une cavité sphérique dans un solide
élastique infini soumis à une pression interne p 0 .
Quand l’une de ces ondes rencontre est incidente sur une limite plane, il
peut résulter une onde réfléchie de même type ou de l’autre type voir
même des 2 types. On supposera la dernière possibilité est vraie. En cas
de symétrie il est possible de garder les 2 premières propositions.
La limite plane sera prise en x = 0 avec le solide élastique occupant le
demi – espace x 〉 0 .
• cas (Ι ) : l’Onde Incidente ( Ι ) est de dilatation sur une limite libre :
En choisissant les axes comme indiquer sur la figure
y
y Ι α = angle entre Ι et l' axe des x
σ yx α x ⎧D = onde de Dilatation
0 ⎨
γ ⎩R = onde de Rotation
R γ = angle entre R et l' axe des x
σ xy β
D β = angle entre D et l' axe des x
x
Le vecteur de déplacement de l’onde incidente est parallèle à la direction
de propagation vue que l’onde incidente est de dilatation par hypothèse.
Ainsi le vecteur déplacement incident n’a pas de composantes dans la
direction z (perpendiculaire au plan d’incidence).
En adoptant la même cause (Principe : qu’il n’y a de raisons suffisantes) le
vecteur déplacement, des 2 ondes réfléchie, n’a pas de composantes selon
l’axe des z.
La limite étant par hypothèse libre (c – à – d pas de contraintes) :
σ xx = σ xy = σ xz = 0 en x = 0 (sur le plan lim ite ) (8 − 60 )
Pour cette onde de dilatation incidente sous l’angle α sur le plan x = 0 la
direction dans laquelle l’onde se propage est : (− cos α, − sin α, 0 ) et puisque
le déplacement pour ce type d’onde est parallèle à cette direction alors le
déplacement a les composantes :
(UΙ , VΙ ) = A (− cos α , − sin α ) exp [i ω {t − (− x cos α − y sin α ) c1}] (8 − 61)
où A est l’amplitude et ω la fréquence angulaire.
La célérité de l’onde est c 1 = (λ + 2µ ) ρ car l’onde est de dilatation par
hypothèse. Les caractéristiques de cette onde incidente sont des données.
L’onde de dilatation réfléchie D a pour composantes :
(UD , VD ) = B (cos β , − sin β) exp [i ωD {t − (x cos β − y sin β) c1}] (8 − 62)
où (B, β, ωD ) sont des constantes à déterminer ?
alors une solution pour laquelle la seule onde réfléchie est de rotation avec
un déplacement dans la direction de l’axe des z :
UR = VR = 0 WR = C exp [i ωR {t − (x cos γ − y sin γ ) c 2 }] (8 − 73 )
l’angle γ est celui de l’onde de rotation réfléchie. Pour que l’exponentiel ait
la même dépendance en (t , y et z ) sur x = 0 on doit avoir :
sin α sin γ d'où
ω R = ω et = ⎯⎯⎯→ α = γ
c2 c2
l’angle d’incidence α est égal à l’angle de l’onde de rotation réfléchie γ .
En utilisant les équations (8 – 68 et 69), comme σ xx et σ xy sont nuls alors
que σ xz = µ ∂ W ∂ x . En prenant ∂ W ∂ x = 0 en x = 0 ⇒ A cos α − C sin γ = 0
soit A = C . L’onde réfléchie de rotation a une amplitude égale et en phase
avec l’onde incidente.
• cas (ΙΙΙ ) : l’Onde Incidente ( Ι ) est de rotation avec un déplacement
dans le plan (O − x y ) :
Si α est l’angle d’incidence, l’onde de rotation a le déplacement
(UΙ , VΙ ) = A (sin α , − cos α ) exp [i ω {t − (− x cos α − y sin α ) c 2 }] (8 − 74 )
y
Ι α = angle entre Ι et l' axe des x
α x ⎧D = onde de Dilatation
0 ⎨
γ ⎩R = onde de Rotation
R γ = angle entre R et l' axe des x
β
D β = angle entre D et l' axe des x
(UR/
,V
R/
/ / /
R/
/ / /
2
où c 1/ = (λ + 2µ ) ρ
/ / /
et c 2/ = µ / ρ / avec λ/ ,µ / sont les coefficients de
Lamé du solide élastique 2 occupant l’espace ( x 〈 0) et ρ / sa densité.
Pour que les équations (8 – 85, 86 et 87) ait la même dépendance en t ,y et
z en x = 0 on doit avoir : ω = ω = ω = ω / = ω / (8 − 88 )
D R D R
1 1 1 1 1
sin α = sin β = sin γ = / sin β / = / sin γ / (8 − 89 )
c1 c1 c2 c1 c2
Les équations (8 – 88) montrent que les 5 ondes ont la même fréquence ω
alors que les équations (8 – 89) nous permettent de déterminer les angles
β , γ , β / et γ / en fonction de l’angle d’incidence α (réfraction des ondes).
( )
Si c 1/ c1 sin α 〉 1 alors l’onde de dilatation D / se propage parallèlement à
l’axe Oy en décroisant exponentiellement quand x → −∞ ; de même l’onde
(
de rotation R / a le même comportement que D / si c 2/ c1 sin α 〉 1. )
Les 4 équations donnant les rapports B A , C A , B / A et C / A sont obtenus
par les conditions que σ xx , σ xy , U et V sont continus à travers le plan x = 0 .
On signale que σ xz et W sont nuls partout.
Il est possible de donner une description à propos de la propagation des
ondes produites par un tremblement de terre. Une modélisation du globe
terre est de la schématiser par un corps liquide entouré extérieurement par
une croûte solide.
Le corps liquide transmet seulement les ondes de dilatation mais pas les
ondes de rotation. En séismologie les ondes de dilatation sont désignées
par P et les ondes de rotation par S (au lieu de D et R comme avant).
Soit un tremblement de terre (secousse tellurique) qui se produit en un
point Q de la surface terrestre : des ondes de Rayleigh (R ) sont transmises
le long de la surface du globe terre à partir de Q ; alors que des ondes de
type P (dilatation) et S (rotation) sont transmises dans toutes les directions
dans l’intérieur de la terre. [ P = Principale & S = Secondaire ]
R R
S P PP
SS
PS R : Rayleigh
SP SP
PP ondes types S ⇔ Rotation : R
P ⇔ Dilatation : D
PPP
[ P = Principale & S = Secondaire ]
PPP
PPS
G
L
O
B
E
Complément
DONNEES SUR LE GLOBE TERRE
On observe que :
• La densité moyenne à la surface (couche de surface) de la TERRE est :
d ≈ 2, 76
Si on calcule cette densité par la formule d’attraction universelle de
te M
Newton : g = C ⋅ T2 et en divisant par le volume du globe terre on
R
trouve alors : d ≈ 5,518 ainsi
dsurface = 2,760 ⎫
⎬ ⇒ la densité augmente vers le centre de la terre
dmoyenne globe = 5,518 ⎭
La terre contient donc plus de fer vers son centre.
Une des formules qui estime cette variation est
⎧⎪ ⎛ r ⎞ ⎫⎪
2
⎧ a ≈ 10,1 r
2R
celle de ROCHE : d = a ⎨1 − b ⋅ ⎜ ⎟ ⎬ avec ⎨
⎪⎩ ⎝ R ⎠ ⎪⎭ ⎩ b ≈ 0,764
700 ≤ T ≤ 1200 0 C
Milieux Vitesse (m s)
c1 = c L
• Sable (suivant la nature et le degré d’humidité) 800 à 1430
• Alluvions, terrains sédimentaires 1500 à 2500
• Calcaires ordinaires 2000 à 3000
• Glace 3400
• Marbre 4800 à 6000
• Schistes 3700 à 4900
4400 à 5000
• Sel
5000 à 6000
• Granite
6000 à 6400
• Ardoise
⎡ ∂Φ ∂Ψ
G → →G ⎢U = ∂ x + ∂ y
• U = grad Φ + rot Η ⇒⎢ (8 − 91)
⎢V = ∂ Φ − ∂ Ψ
⎣⎢ ∂y ∂x
∂ 2Φ 1 ∂ 2Φ ∂ 2Φ ∂ 2Φ
• ρ = (λ + 2µ )LapΦ ⇒ 2 = + (8 − 92)
∂ t2 c1 ∂ t 2 ∂ x2 ∂ y2
G
∂ 2Η µ G µ G2G 1 ∂ 2Ψ ∂ 2Ψ ∂ 2Ψ
• = LapΗ = ∇ Η ⇒ 2 = + (8 − 93 )
∂ t2 ρ ρ c2 ∂ t2 ∂ x2 ∂ y2
Si les ondes sont sinusoïdales et se propagent dans la direction des x
positifs, alors Φ et Ψ ne dépendent que de x et t à travers un terme en
exp i (ω t − k x ) où ω et k sont 2 réels positifs. Nous cherchons ainsi des
solutions de la forme :
Φ = Y1(y ) exp i (ω t − k x ) et Ψ = Y2 (y ) exp i (ω t − k x ) (8 − 94 )
En reportant les équations (8 – 94) dans (8 – 92 & 93) on obtient :
d2 Y1
2
= α 2 Y1 (8 − 95 )
dy
ω2ρ ω2
où α =k − 2 =k −
2 2 2
(8 − 96 )
c1 λ + 2µ
et
d2 Y2
2
= β 2 Y2 (8 − 97 )
dy
ω2 ρ ω2
où β2 = k 2 − = k2 −(8 − 98 )
2
c2 µ
Les deux faces de la plaque y = ± h sont supposées non – chargé (libre) :
σ xy = σ yy = σ zy = 0 en y = ± h (8 − 99 )
∂ 2Ui
( )
Des équations (8 − 1) : εij = Ui, j + U j,i et (8 − 2) : σij, j + ρfi = ρ 2 sachant
1
2 ∂t
( )
que σij = λε kk δij + 2µεij = λ Uk, k δij + µ Ui , j + U j, i alors :
⎛ ∂U ∂ V ⎞ ⎛ ∂ 2Φ ∂ 2 Ψ ∂ 2 Ψ ⎞⎟
• σ xy = µ ⎜⎜ + ⎜
⎟⎟ = µ ⎜ 2 + − (8 − 100 )
⎝∂y ∂x⎠ ⎝ ∂ x ∂ y ∂ y 2
∂ x 2 ⎟⎠
⎛ ∂U ∂ V ⎞ ∂V ⎛ ∂ 2Φ ∂ 2Φ ⎞
• σ yy = λ ⎜⎜ + ⎟⎟ + 2 µ = λ⎜⎜ + ⎟
2⎟
⎝ ∂ x ∂ y ⎠ ∂ y ⎝ ∂x
2
∂y ⎠
⎛ ∂ 2Φ ∂ 2 Ψ ⎞⎟
⎜
+ 2µ⎜ − (8 − 101)
⎝ ∂ y 2 ∂ x ∂ y ⎟⎠
⎛ ∂U ∂ W ⎞
• σ zy = µ ⎜⎜ + ⎟⎟ = 0 (8 − 102)
⎝ ∂ z ∂ x ⎠
Une onde longitudinale se propageant dans la direction x a U pair en y et V
impaire en y. Ce qui nécessite que Φ soit pair en y et Ψ impair en y (voir
figure au – dessous) : d’après les équations (8 – 95, 97 et 94)
y V
U
x
Φ = A chαy exp i (ω t − k x )⎫
⎬ ↔ onde longitudin ale (8 − 103 )
Ψ = B shβ y exp i (ω t − k x )⎭
Une onde de flexion se propageant dans la direction x a U impair en y et V
pair en y. Ce qui nécessite que Φ soit impair en y et Ψ pair en y ainsi
d’après les équations (8 – 95, 97 et 94) on doit avoir :
Φ = C sh α y exp i (ω t − k x )⎫
⎬ ↔ onde de fléxion (8 − 104 )
Ψ = D ch β y exp i (ω t − k x )⎭
On va traiter l’onde longitudinale. Substituons (8 – 103) dans les équations
(8 – 100 et 101) pour y = ± h or d’après l’équation (8 – 99) on obtient :
( )
σ xy y = h
0=
µ
[ ( ) ]
= − 2 i k α A sh αh + β 2 + k 2 B sh β h exp i (ω t − k x )
et
( )
σ ty y = h ⎡ λ
0=
µ
( ) ( ⎤
)
= ⎢ α 2 − k 2 A chα h + 2 α 2 A chαh + i k β B chβ h ⎥ exp i (ω t − k x )
⎣µ ⎦
or
λ 2
µ
(
α − k + 2α =
2 2
)
λ + 2µ 2 λ 2 λ + 2µ ⎛⎜ 2
µ
α − k =
µ µ ⎜⎝
k −
ρω2 ⎞⎟ λ 2
− k
λ + 2µ ⎟⎠ µ
ρω2
= 2k2 − = β2 + k 2
µ
d’où
( )
− 2 i k α sh αh ⋅ A + β 2 + k 2 sh βh ⋅ B = 0 (8 − 105 )
et
( )
β 2 + k 2 chα h ⋅ A + 2 i k β ch β h ⋅ B = 0 (8 − 106 )
Pour qu’il existe une solution non nulle, (A, B ) ≠ (0,0 ) , de ce système de
Cramer il faut que son discriminant soit nul soit :
(
4 k 2 α β shαh chβ h = β 2 + k 2 shβ h chαh )
2
th β h 4 k 2α β
ou bien = (8 − 107 )
+k th αh (β 2
)
2 2
⎛ 2 ρω2 ⎞ ⎛ 2 ⎞
⎜2k − ⎟ = 4k 2 ⎜ 2 k 2 − ρω ⎟
⎜ µ ⎟⎠ ⎜ λ + 2µ ⎟⎠
⎝ ⎝
ρ ω2 λ+µ µ (3λ + 2µ ) λ
ou bien = 4k 2 et comme E = et ν = alors
µ λ + 2µ λ+µ 2 (λ + µ )
ω µ (λ + µ )
c= =2 =
E
= c0 (8 − 108 )
k ρ (λ + 2µ ) (
ρ 1− ν 2
)
tend vers
La célérité de l’onde tend vers c 0 quand ω ⎯⎯ ⎯ ⎯ ⎯→ 0 avec c 2 〈c 0 〈c 1.
• Approximation hautes fréquences :
α h , β h et (ρ µ ) ω h sont tous plus grands que 1 : on remplace thαh et
thβ h par1. On substitue en suite α 2 et β 2 par (8 – 96 & 98) alors on
4
4⎛ ω2 ⎞⎟ ⎛⎜ 2 ω2 ⎞⎟ ⎛⎜ 2 ω2 ⎞⎟
obtient : ⎜ 2
16 k ⎜ k − 2 ⎟ ⎜ k − 2 ⎟ = ⎜ 2 k − 2 ⎟ (8 − 109 )
⎝ c 1 ⎠⎝ c 2 ⎠ ⎝ c 2 ⎠
c0
2
th β h 4k αβ
= (8 − 107 )
th αh
(β 2
+k )
2 2
cs ω
Ecole Hassania des Travaux Publics 8-27 MMC
Ch08 Elastodynamique : ondes de dilatation , de rotation et de flexion Ondes de Rayleigh
ZORKANI MOHAMMED Département d’Hydraulique
G
Les composantes U et V du déplacement U pour l’onde longitudinale sont
donnés par substitution des équations (8 – 103) dans l’équation (8 – 91) :
Φ = A chαy exp i (ω t − k x ) & Ψ = B shβ y exp i (ω t − k x ) ⇒
∂Φ ∂Ψ
U= + = (− ikA chαy + β B chβ y ) exp i (ω t − k x ) (8 − 113 )
∂x ∂y
et
∂Φ ∂Ψ
V= − = (α A shαy + ikB shβ y ) exp i (ω t − k x ) (8 − 114 )
∂y ∂x
quand ω → 0 , α et β sont tous de l’ordre de ω et
limite U = (− ikA + βB ) exp i (ω t − k x ) (8 − 115 )
et ω→ 0
( )
limite V = α 2 A + ikβ B y exp i (ω t − k x ) (8 − 116 )
ω→0
Connaissant A on détermine B par l’une des équations (8 – 105 ou 106).
U est effectivement indépendante de y et (U V ) → 0 quand ω → 0 .
Quand ω → ∞ : α et β → ∞ et par conséquence l’amplitude des termes
hyperboliques dans les équations (8 – 113 & 114) au voisinage de y = ±h
sont exponentiellement grands en les comparants à leur grandeurs en y tel
que ( − h 〈 y 〈 h ). La plus grand part de l’onde de l’onde se propage dans la
couche de surface que dans le corps de la plaque quand ω → ∞ : ce
phénomène est désigné par ‘’ l’effet de peau ’’.
Existe – il d’autres branches de la relation de dispersion ?
En premier on cherchera une célérité c égale à c 1. Si c = c 1 alors α = 0
et β 2 〈 0 . Posons alors β = i b avec b 〉 0 la relation de dispersion (8 – 107)
nπ
devient ainsi : th bh = 0 ou bien b =
h
où n est un entier positif (la valeur de n = 0 est inconsistant avec β 2 〈 0 ) et
comme β 2 k 2 = 1 − c12 c 22 alors :
c 2b n π c2
k= =
c 12 − c 22 h c12 − c 22
et
n π c 1c 2
ω = kc 1 = (8 − 117 )
h c1 − c 2
2 2
c2 (8 − 120 )
cs ω
Existe – il des valeurs de ω pour lesquelles on a c = c 2 autre que ceux
représenter par la ligne continue sur la figure ? Si c = c 2 , β = 0 l’équation
de dispersion (8 – 107) devient sachant que c = c 2 et qu’on a (8 – 111) :
th αh k2 c12 λ + 2µ
= = = (8 − 121)
αh 4α 2 (
4 c1 − c 2
2 2
) 4(λ + µ )
cette équation ne possède qu’une seule solution pour αh positif. Alors que
si on s’intéresse aux branches de la zone de la courbe dispersion c = c (ω)
pour des fréquences ω suffisamment grandes : il est possible que pour
chaque branche c (ω) tend vers c 2 par le dessus quand ω → ∞ . On va
mettre en évidence ce fait :
Posons pour cela c = c 2 (1 + ε ) où 0 〈 ε 〈〈 1 alors :
ω ω ω
c= ⇒ k= = (8 − 122)
k c c 2 (1 + ε )
et
β =k −
2 2 ω2
=
[
ω2 (1 + ε )
−2
−1 ] =−
2εω2
( )
+ O ε2 (8 − 123 )
c 22 c 22 c 22
d’où
1
b = − iβ = 2 ε2
ω
c2
+O ε ( ) (8 − 124 )
de même on a
⎛ c 2 ⎞ ω2 ω2 ⎛ 1 1 2ε ⎞
α 2 = k 2 ⎜⎜1 − 2 ⎟⎟ = 2 (1 + ε ) − 2 = ω2 ⎜⎜ 2 − 2 − 2 ⎟⎟ + O ε 2
−2
( )
⎝ c2 ⎠ c2 c1 ⎝ c 2 c1 c 2 ⎠
d’où
ω c12 − c 22 ⎛ ⎞
⎜1 − c1 ε + O ε 2 ⎟ ( )
2
et
α= ⎜ c2 − c2 ⎟
(8 − 125 )
c 1c 2 ⎝ 1 2 ⎠
tend vers
thαh ⎯⎯ ⎯ ⎯ ⎯→ 1 quand ω ⎯⎯ ⎯ ⎯
tend vers
⎯→ ∞ (8 − 126 )
reportons dans (8 – 107) les équations (8 – 122 à 126) on obtient :
1
4ω2c 2− 2 ⎡ω c12 − c 22 (c1c 2 )⎤⎥ 2ε 2 ω c2
thbh =
⎢ ⎣ ⎦ +O ε ( )
ω4 c 2− 4
soit
1
4 2 c12 − c2ε
2 2
tend vers
thbh ≈ quand ε ⎯⎯ ⎯ ⎯
⎯→ 0
c1
ou bien
1
4 2 c 12 − c2 ε
2 2
tend vers
bh ~ nπ + quand ε ⎯⎯ ⎯ ⎯
⎯→ 0
c1
reportons dans l’équation (8 – 124) :
c 2b 4 c12 − c 22 c 2 c 2 n π
ω~ ~ + quand ε ⎯⎯
tend vers
⎯⎯ ⎯→ 0 (8 − 127 )
2 ε1 2 c1 h 2ε h
il existe donc une infinité de ω pour chaque valeur de ε → 0 .
c (ω)
c1
c0
c2
cs
ω
c 2 π h 2c 2 π h
Puisqu’il y a une solution unique c 0 quand ω → 0 pour ω et k des réels
positifs. On cherche une solution de la relation de dispersion dans la limite
c → +∞ pour ω positif. Pour c → +∞ , k = ω c = 0 dans cette limite. Si k = 0
alors α 2 = − ω2 c12 et β 2 = − ω2 c 22 . Ainsi a = −i α = ω c 1 et b = −i β = ω c 2 .
Les équation (8 – 105 & 106) se réduisent respectivement à :
ωh ωh
B sin = 0 et A cos =0
c2 c1
ainsi on a :
n π c2
A = 0 et ω = (8 − 128 )
h
ou bien
B = 0 et ω =
(n − 1 2) π c 1
(8 − 129 )
où n est un entier positif
h
pourvu que λ 〉 0 ou le coefficient de Poisson appartient a l’intervalle 0 et
1 2 seulement la solution (8 – 128) qui est admissible [ car on fait
l’hypothèse que ω et k sont réels ]: c’est ce qui représenter en pointillé sur
la dernière figure c = c (ω). [ POISSON Siméon-Denis (1781-1840)]
Mais quelle est la signification de l’équation (8 – 129) ? :
Au cours de notre analyse on a admit que ω et k sont réels. Mais quand ils
sont complexes ,selon l’équation (8 – 129), on a une décroissance ou une
croissance des vibrations en amplitude dans l’espace ou dans le temps
selon que c’est k ou bien c’est ω qui est imaginaire car :
vibration ∝ exp i (ω t − k x )
le cas limite k = 0 admet des k complexes : car si k → 0 (8 – 129) donne
des solution en k complexes : une diminution de la vibration en amplitude
dans l’espace : c’est des types de mouvements qu’on n’a pas considéré
Ecole Hassania des Travaux Publics 8-31 MMC
Ch08 Elastodynamique : ondes de dilatation , de rotation et de flexion Ondes de Rayleigh
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⎝ ⎠