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  • Risques de Sûreté Nucléaire Après La Découverte de Pièces Défectueuses Fabriquées en France

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    Michèle Rivasi
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    En septembre 2014, l'Autorité de Sûreté Nucléaire française (ASN) avait relevé de très graves anomalies sur la cuve de l'EPR de la centrale de Flamanville. Soupçonnant que ces défauts n'étaient pas des cas isolés, l'ASN avait demandé en 2015 à AREVA de lancer un audit sur l’usine métallurgique du Creusot, d’où la cuve provenait. Suite à cet audit, Areva a reconnu en mai 2016 l’existence de 400 dossiers « barrés », volontairement cachés au client et à l’ASN. Ces dossiers étaient censés assurer le suivi de fabrication de pièces métallurgiques produites par l’usine Creusot depuis 1965. Ne répondant pas aux normes prévues, ils ont été tout simplement falsifiés, de façon à pouvoir malgré tout livrer les pièces correspondantes. Environ la moitié de ces 400 irrégularités concernent des équipements essentiels au fonctionnement des réacteurs, tels que des cuves, des générateurs de vapeur ou des tuyauteries du circuit primaire principal. Après la découverte de ces falsifications, Areva a entrepris de revoir l’intégralité des dossiers de suivi de fabrication de pièces issues du Creusot. Cette décision de passer en revue un par un plus de 9000 dossiers de pièces forgées au Creusot fait suite à la détection de pratiques non conformes dans un échantillonnage prélevé parmi les "dossiers non barrés", a priori non problématiques. Sur ces 9000 dossiers, 6000 concernent des équipements pour le secteur nucléaire. Selon le Président de l’ASN, il est quasiment certain que de nouvelles irrégularités vont être mises en évidence. Des « anomalies documentaires » ont déjà été détectées. Ces irrégularités ne concernent pas uniquement les centrales françaises. En effet, de nombreuses pièces produites depuis 1965 dans l’usine Creusot ont été exportées à l’étranger, en Europe et dans le reste du monde. Le 26 janvier 2017,, Michèle Rivasi alertait par un courrier les Autorités de sûreté nucléaire slovène, belge, britannique, finlandaise, espagnole, suédoise et hollandaise, toute potentiellement concernée par ces pièces défectueuses. Ces courriers ont été cosignés avec des eurodéputés Verts des pays destinataires.

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    En septembre 2014, l'Autorité de Sûreté Nucléaire française (ASN) avait relevé de très graves anomalies sur la cuve de l'EPR de la centrale de Flamanville. Soupçonnant que ces défauts n'étaient pas des cas isolés, l'ASN avait demandé en 2015 à AREVA de lancer un audit sur l’usine métallurgique du Creusot, d’où la cuve provenait. Suite à cet audit, Areva a reconnu en mai 2016 l’existence de 400 dossiers « barrés », volontairement cachés au client et à l’ASN. Ces dossiers étaient censés assurer le suivi de fabrication de pièces métallurgiques produites par l’usine Creusot depuis 1965. Ne répondant pas aux normes prévues, ils ont été tout simplement falsifiés, de façon à pouvoir malgré tout livrer les pièces correspondantes. Environ la moitié de ces 400 irrégularités concernent des équipements essentiels au fonctionnement des réacteurs, tels que des cuves, des générateurs de vapeur ou des tuyauteries du circuit primaire principal. Après la découverte de ces falsifications, Areva a entrepris de revoir l’intégralité des dossiers de suivi de fabrication de pièces issues du Creusot. Cette décision de passer en revue un par un plus de 9000 dossiers de pièces forgées au Creusot fait suite à la détection de pratiques non conformes dans un échantillonnage prélevé parmi les "dossiers non barrés", a priori non problématiques. Sur ces 9000 dossiers, 6000 concernent des équipements pour le secteur nucléaire. Selon le Président de l’ASN, il est quasiment certain que de nouvelles irrégularités vont être mises en évidence. Des « anomalies documentaires » ont déjà été détectées. Ces irrégularités ne concernent pas uniquement les centrales françaises. En effet, de nombreuses pièces produites depuis 1965 dans l’usine Creusot ont été exportées à l’étranger, en Europe et dans le reste du monde. Le 26 janvier 2017,, Michèle Rivasi alertait par un courrier les Autorités de sûreté nucléaire slovène, belge, britannique, finlandaise, espagnole, suédoise et hollandaise, toute potentiellement concernée par ces pièces défectueuses. Ces courriers ont été cosignés avec des eurodéputés Verts des pays destinataires.

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    Risques de Sûreté Nucléaire Après La Découverte de Pièces Défectueuses Fabriquées en France

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    Michèle Rivasi
    En septembre 2014, l'Autorité de Sûreté Nucléaire française (ASN) avait relevé de très graves anomalies sur la cuve de l'EPR de la centrale de Flamanville. Soupçonnant que ces défauts n'étaient pas des cas isolés, l'ASN avait demandé en 2015 à AREVA de lancer un audit sur l’usine métallurgique du Creusot, d’où la cuve provenait. Suite à cet audit, Areva a reconnu en mai 2016 l’existence de 400 dossiers « barrés », volontairement cachés au client et à l’ASN. Ces dossiers étaient censés assurer le suivi de fabrication de pièces métallurgiques produites par l’usine Creusot depuis 1965. Ne répondant pas aux normes prévues, ils ont été tout simplement falsifiés, de façon à pouvoir malgré tout livrer les pièces correspondantes. Environ la moitié de ces 400 irrégularités concernent des équipements essentiels au fonctionnement des réacteurs, tels que des cuves, des générateurs de vapeur ou des tuyauteries du circuit primaire principal. Après la découverte de ces falsifications, Areva a entrepris de revoir l’intégralité des dossiers de suivi de fabrication de pièces issues du Creusot. Cette décision de passer en revue un par un plus de 9000 dossiers de pièces forgées au Creusot fait suite à la détection de pratiques non conformes dans un échantillonnage prélevé parmi les "dossiers non barrés", a priori non problématiques. Sur ces 9000 dossiers, 6000 concernent des équipements pour le secteur nucléaire. Selon le Président de l’ASN, il est quasiment certain que de nouvelles irrégularités vont être mises en évidence. Des « anomalies documentaires » ont déjà été détectées. Ces irrégularités ne concernent pas uniquement les centrales françaises. En effet, de nombreuses pièces produites depuis 1965 dans l’usine Creusot ont été exportées à l’étranger, en Europe et dans le reste du monde. Le 26 janvier 2017,, Michèle Rivasi alertait par un courrier les Autorités de sûreté nucléaire slovène, belge, britannique, finlandaise, espagnole, suédoise et hollandaise, toute potentiellement concernée par ces pièces défectueuses. Ces courriers ont été cosignés avec des eurodéputés Verts des pays destinataires.

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    Michle Rivasi

    Parlement europen
    ASP 06 E 206, Rue Wiertz 60, B-1047 Brussels
    Tel: +32.2.28.47397
    Email: michele.rivasi@europarl.europa.eu
    Agence Fdrale de Contrle Nuclaire
    Rue Ravenstein 36
    1000 Bruxelles

    Le 26 janvier 2017.

    Objet : Raction suite aux anomalies dtectes dans les pices fabriques par lusine Creusot en France.

    Madame, Monsieur,

    En tant que dpute europenne membre de la commission ITRE, je me permets de vous interpeller sur un problme
    de sret nuclaire pouvant concerner vos racteurs. En septembre 2014, l'Autorit de Sret Nuclaire franaise (ASN)
    avait relev de trs graves anomalies sur la cuve de l'EPR de la centrale de Flamanville. Souponnant que ces dfauts n'taient
    pas des cas isols, l'ASN avait demand en 2015 AREVA de lancer un audit sur lusine mtallurgique du Creusot, do la
    cuve provenait.

    Suite cet audit, Areva a reconnu en mai 2016 lexistence de 400 dossiers barrs , volontairement cachs au client
    et lASN. Ces dossiers taient censs assurer le suivi de fabrication de pices mtallurgiques produites par lusine Creusot
    depuis 1965. Ne rpondant pas aux normes prvues, ils ont t tout simplement falsifis, de faon pouvoir malgr tout
    livrer les pices correspondantes. Environ la moiti de ces 400 irrgularits concernent des quipements essentiels au
    fonctionnement des racteurs, tels que des cuves, des gnrateurs de vapeur ou des tuyauteries du circuit primaire principal.

    Aprs la dcouverte de ces falsifications, Areva a entrepris de revoir lintgralit des dossiers de suivi de fabrication
    de pices issues du Creusot. Cette dcision de passer en revue un par un plus de 9000 dossiers de pices forges au Creusot
    fait suite la dtection de pratiques non conformes dans un chantillonnage prlev parmi les "dossiers non barrs", a priori
    non problmatiques. Sur ces 9000 dossiers, 6000 concernent des quipements pour le secteur nuclaire. Selon le Prsident
    de lASN, il est quasiment certain que de nouvelles irrgularits vont tre mises en vidence. Des anomalies documentaires
    ont dj t dtectes.

    Ces irrgularits vous concernent particulirement car de nombreuses pices produites depuis 1965 dans lusine
    Creusot ont t exportes ltranger, en Europe et dans le reste du monde. De forts soupons psent dj sur les
    composants de plusieurs centrales nuclaires europennes :

    o En mai 2016, lautorit de sret nuclaire britannique a ainsi confirm que le racteur Sizewell B tait quip de
    pices fabriques au Creusot et potentiellement dfectueuses.
    o De mme, lexploitant Vattenfal de la centrale de Ringhals en Sude a confirm que des composants des racteurs
    3 et 4 ont t produits par Creusot Forge.
    o Enfin, les racteurs Beznau 1 et 2 en Suisse comportent des pices issues du Creusot, posant l encore de majeurs
    problmes de sret.

    Dautres pays europens comme la Belgique (Tihange et Doel), lEspagne (Asco et Almaraz) ou la Slovnie (Krko)
    pourraient galement tre concerns par les anomalies.

    Considrant lampleur de ce scandale et de la menace quil reprsente, nous, dputs du Parlement


    Europen, souhaitons savoir si vous avez t inform de ces anomalies par lASN, EDF, Areva ou lENSREG. Le
    cas chant, nous voudrions savoir quelles dmarches vous comptez entreprendre pour faire face ce grave
    problme de sret nuclaire.

    En esprant que vous serez sensible notre demande et que vous prendrez les mesures appropries, veuillez agrer,
    Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations distingues.

    Michle Rivasi Bart Staes


    Dpute europenne Dput europen

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