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Adel Dahdouh
Université de M'sila
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Rapport de projet de fin d’étude Licence Génie Electrique Option : Automatique
(1)
Licence Automatique – Département Génie électrique – Faculté de technologie – Université de M’sila
(2)
Licence Automatique – Département Génie électrique – Faculté de technologie – Université de M’sila
(1)
Enseignant au Département Génie électrique – Faculté de technologie – Université de M’sila
Résumé : L’objectif de ce travail est d’appliquer une technique de commande, il s’agit du backstepping, sur un moteur à
courant continu alimenté par un hacheur quatre quadrants. Ce mini projet est composé de quatre parties. La première
est consacrée à la présentation et la modélisation du moteur à courant continu, la deuxième partie est réservé à une
présentation rapide du hacheur utilisée ainsi que sa modélisation. Dans la troisième partie, on donne le principe et
l’algorithme général du backstepping suivi par une application sur notre modèle. Finalement dans la quatrième partie les
différentes courbes de simulation sont présentées.
Mots clés :
Backstepping, moteur à courant continu, hacheur, robustesse, simulation.
INTRODUCTION
Depuis quelques années, beaucoup de progrès ont été fait dans le domaine de la commande des
systèmes. La technique du backstepping fait partie de ces nouvelles percées dans ce domaine .Elle est
devenue l’une des techniques de commande les plus populaire pour une large gamme de classes des
systèmes. Elle se distingue par sa capacité à garantir facilement la stabilisation globale du système, même
en présence des incertitudes paramétrique.
Dans ce mini projet on va essayer d’appliquer cette technique sur un moteur à courant continu à
excitation séparée.
1.3 SYMBOLE
On peut schématiser un moteur à courant continu par le symbole de la fig (2)
1.6 REVERSIBILITE
Une même machine pourra fonctionner en moteur ou en génératrice. On dit qu’elle est réversible.
Moteur B(inducteur)+B(induit)
Fig (4) La réversibilité de la machine (B : induction magnétique)
Ua Induit M
Inducteur Ue
Ra La
E f.c.e.m. du à la rotation dans le champ
inducteur (V).
Ra résistance des enroulements (Ω).
Ua E Ua tension d’alimentation de l’induit (V).
Ia courant dans l’induit (A).
La l’inductance équivalente de l’enroulement
d’induit (H).
dIa
U=E+RaIa+La dt (1.2)
Pu=Tu*Ω (1.7)
pj = pj induit + pj inducteur (1.8)
pj=RI2+reIe2=RI2+Pae (1.9)
U(V)
f k −1
Ω̇(t) − J J 𝛺(𝑡) 0 J Ua
= k Ra
+ 1
− − La 0
𝐼𝑎̇ (𝑡) La 𝐼𝑎 (𝑡) La Cr
L
i(t)
T1 D1 T2 D2
E M.C.C. u(t)
uS(t)
T3 D3 T4 D4
Fig (11) Schémas de principe du hacheur à quatre quadrants couplé avec le moteur
L’hacheur utilisé est celui à quatre quadrants réversibles en courant et en tension permet le
fonctionnement dans les quatre quadrants du plan couple /vitesse avec récupération d’énergie dans les
phases décélération .Il permet aussi de contrôler la tension de sortie par la modification du rapport
cyclique 𝛼 suivant l’équation suivante :
̅ = (2 𝛼-1)E
U (2.1)
Le modèle du hacheur en pont est donné par l’équation suivante :
U= (S1-S2)E (2.2)
Tel que S1 c’est l’état logique des interruptions T1 et T4 et S2 c’est l’état logique des interruptions T2 et T3
.
3. ASPECT THEORIQUE DU PRINCIPE DU«BACKSTEPPING»
3.1 INTRODUCTION
La technique du Backstepping est une méthode de commande relativement récente des
systèmes non linéaires. Elle permet, de manière séquentielle et systématique, par le choix d’une
fonction de Lyapunov, de déterminer la loi de commande du système.
Son principe est d’établir d’une manière constructive la loi de commande du système non
linéaire en considérant quelques variables d’état comme étant des commandes virtuelles et
leurs concevoir des lois de commande intermédiaires
Afin d’illustrer la procédure récursive de la méthode backstepping, on considère que la sortie du système
y=x1désire suivre le signal de référence yref . Le système étant d’ordre n, la mise en œuvre s’effectue en n
étapes.
3.3.1 ETAPE 1
On commence par la première équation du système, où x1 sera considérées comme une commande
virtuelle intermédiaire. La première référence désirée est notée :
(x1 )d =α0 = yref (3.2)
Ce qui conduit à l’erreur de régulation suivante :
e1 = x1−α0 (3.3)
Ainsi sa dérivée est :
ė 1 = ẋ 1 _α̇ 0
= f1 (x1 ) + g 0 (x1 )x2 − α̇ 0 (3.4)
Pour un tel système, nous construisons d’abord la fonction de Lyapunov v1 sous une forme quadratique
1
v1 = 2 e12 (3.5)
Sa dérivée temporelle est :
v̇ 1 = e1 ė 1
= e1 (f1 (x1 ) + g 0 (x1 )x2 − α̇ 0 ) (3.6)
f k 1
= - Ω+ Ia- Cr _Ω̇ref
J J J
Donc la fonction de Lyapunov v1 sous une forme quadratique :
1 2
v1 = e
2 1
(3.29)
Sa dérivée temporelle est :
v̇ 1 = e1 ė 1
f k 1
=e1(- Ω+ Ia- Cr −Ω̇ref) (3.30)
J J J
Pour rendre v̇ 1 négative et assurer la stabilité on prend :
f k 1
- J Ω+ J Ia- J Cr - Ω̇ref =−k1e1 (k1>0) (3.31)
Ce qui implique : v̇ 1 = −k1 e12 (3.32)
Alors la loi de commande pour l’équation (1.14) donnée par :
f 1 𝐽 k1J
Ia*= k Ω + k Cr -𝑘 Ω̇ref − k e1 (3.33)
3.4.2 ETAPE 2
Dans cette étape la nouvelle référence désirée sera la variable de commande pour le sous-système
précédent (1.14) :
𝑒2 =Ia-Ia* (3.34)
ė 2 = İa -𝐼𝑎∗̇ (3.35)
k Ra 1
= - Ω- Ia+ Ua - 𝐼𝑎∗̇ (3.36)
La La La
k Ra 1
- Ω- I+ Ua - 𝐼𝑎∗̇ = - k2e2 (k2>0) (3.39)
La La a La
4. RESULTATS DE SIMULATION
4.1 SIMULATION EN BOUCLE OUVERT
Après un démarrage à vide, on exerce un couple résistante (5 Nm) à l’instant 0.3s
350 30
300 25
250 20
vitesse (Rad/s)
Wref
Couple (N.m)
200 15
Wrèel
150 10
100 5
50 0
0 -5
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s) t(s)
(a) (b)
Fig (12) Résultat de simulation en boucle ouvert : a- L’allure de la vitesse
b- L’allure du couple
4.1.1 INTERPRETATION
Le moteur démarre avec un couple de démarrage important de l’ordre de 30 N.m, puis il passe du
régime transitoire au régime établi pour se stabiliser autour de 0 N.m, à partir de l’instant 0.3S où on a
appliqué la charge la courbe passe et stabilise au 5Nm qui correspond au couple résistant imposé par la
charge (TL).
20
80
vitesse(Rad/s)
couple(N.m)
15
60
10
40
5
20
0
0 -5
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
t(s) t(s)
(a) (b)
1 1
0.8 0.8
ipmulsion avant la charge
0.6 0.6
0.4 0.4
0.2 0.2
0 0
-0.2 -0.2
0.2 0.201 0.202 0.203 0.204 0.205 0.206 0.207 0.4 0.401 0.402 0.403 0.404 0.405 0.406 0.407
t(s) t(s)
(c)
Fig (13) Résultat de simulation en boucle fermée : a- L’allure de la vitesse
b- L’allure du couple
c- L’allure des impulsions avant et après l’application de la charge
150 14
Wref
Wreel 12
100
10
8
50
6
vitesse (rad/s)
couple(N.m)
0 4
2
-50
0
-2
-100
-4
-150 -6
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
t(s) t(s)
(a) (b)
Figure (14) variation de la consigne de vitesse : a- L’allure de la vitesse
b- L’allure du couple
6
R 2.R
R (ohm)
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
t(s)
(a)
120 30
Wref
Wréel
100
25
80
20
Vitesse (Rad/s)
Couple (N.m)
60
15
40
10
20
5
0
-20 0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
t(s) t(s)
(b) (c)
10
4.5 INTERPRETATION
Les résultats des figures de simulation obtenus, dans les cas de la référence constante (Fig (13)) et de la
référence variable (Fig (14)) montrent la bonne poursuite de la vitesse réelle à la consigne. Le couple
électromagnétique passe par un régime transitoire puis il se stabilise autour de la valeur de la charge
appliquée. Les résultats de la figure (15) montent bien l’insensibilité du système commandé par la
technique utilisée envers la variation paramétrique (variation de la résistance d’induit).
5 CONCLUSION
La technique de commande Backstepping permet de commander notre moteur à courant continu avec des
bonnes performances (court temps de réponse, un bon rejet de perturbation et une bonne précision en
régime permanent). Les résultats de simulation prouvent la robustesse de la technique choisie vis-à-vis
des variations paramétriques. L’utilisation des hacheurs est indispensable pour faire varier la vitesse des
moteurs à courant continu.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] GUY SEGUIER. « L’électronique de puissance : les fonctions de base et leurs principales
applications », sixième édition, édition DUNOD, 1990.
[2] Francis Milsant. Machines électriques. Tome 2, machines à courant continu, asservissements
linéaires, deuxième édition, ellipses, 1998
[3] F. MEHAZZEM. « Contribution à la Commande d’un Moteur Asynchrone destiné à la Traction
électrique », Thèse de Doctorat, université de Constantine, 2010.
[4] M BENAISSI et A BOUHADJA. « Commande d’un moteur à courant continu par microcontrôleur
PIC 16F876 », Mémoire d’ingénieur, département d’électronique, université de M’sila, 2006.
ANNEXE
Paramètres du moteur à courant continu utilisés :
Un=220 [V]
Ra=4.2 [Ω]
La=0.032 [H]
J=0.003 [Kg.m2]
f=0 [N.S/m]
In=5.85 [A]
Pn=1000 [W]
Nn=2800 [tr/mn]
k=0.67
11