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asbl
Rapport d’activité
2007
Introduction
L’asbl Samarcande a été créée en 1990 et est reconnue depuis 1999 comme
service d’Aide aux jeunes en Milieu Ouvert (A.M.O.) par la communauté
française.
L’association a, à ce titre pour mission « l’aide préventive au bénéfice des jeunes
dans leur milieu de vie et dans leurs rapports avec l’environnement social. L’aide
préventive comprend nécessairement l’aide individuelle, l’action communautaire
et éventuellement l’action collective » (arrêté du 15 mars 1999).
L’association participe aux travaux du Programme Cohésion Sociale d’Etterbeek.
1.1. Le personnel
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- Le club de plongée compte aussi sur une équipe de 5 adultes qui s’occupent
bénévolement du Club dont 3 instructeurs de plongée. (voir page 13 « Le
club de plongée » et éphémérides annexe 01 )
- Nora, notre femme de ménage « A.L.E. » réalise les travaux de nettoyage
deux heures semaine.
- L’asbl est agréée comme service d’Aide aux jeunes en Milieu Ouvert
(A.M.O.) et bénéficie, à ce titre, d’une subvention couvrant 3 travailleurs
temps plein et les frais de fonctionnement. (subsides pour A.M.O. de
catégorie 1)
- Le fond Maribel a octroyé un subside Mirabel pour un contrat d’un mois qui
a permis d’engager Renaud Boulet, ancien directeur, pour réaliser un
travail d’archivage sonore.
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1.3. Les locaux
Nous avons continué le travail de visibilité de Samarcande via les affiches, des
rencontres avec des partenaires identifiés comme travaillant avec la jeunesse et
des animations dans toutes les écoles d’Etterbeek.
Concernant les aides individuelles, nous faisons la différence entre d’un côté les
suivis, demandes qui ont nécessité l’ouverture d’un dossier et de l’autre, les
demandes ponctuelles, c’est-à-dire celles pour lesquelles la réponse est rapide et
n’engendre pas un travail d’accompagnement important. Nous insistons néanmois
sur l’importance du travail informel, des rencontres, discussions avec les jeunes
lors des activités, des attentions particulières à tel ou tel jeune, du soutien
moral que nous pouvons apporter aux jeunes sans pour autant que cela soit
consigné dans un dossier.
- Pour les suivis proprement dits, les garçons représentent 21 demandes, les
filles 15. Quant aux demandes ponctuelles, les filles représentent pplus de
75% du total des demandes. La grande majorité des jeunes ont entre 15 et
18 ans.
- Dans les deux cas, +/-70% résident à Etterbeek, +/-30% viennent des
communes avoisinantes (Ixelles, Auderghem et Woluwe-St-Pierre).
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De manière générale, nous pouvons dresser la liste (non exhaustive) suivante des
motifs des demandes.
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3.Les actions collectives
a. Les objectifs
L’association estime que :
• Les jeunes ont manifestement beaucoup de choses à dire, et
une grande volonté de s’exprimer mais disposent de très peu
d’outils et de moyens d’expression;
• L’image générale des adolescents véhiculée dans la société est
trop souvent négative, il existe un fossé d’incompréhension
entre le monde des adolescents et celui des adultes.
• Les jeunes vivent dans un environnement surmédiatisé
(internet, télévision, jeux vidéo, radio,…) et n’ont pas eu
nécessairement l’occasion de développer une attitude critique.
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b. Les moyens
La radio
Samarc’ondes
S’ils sont souvent proposés par l’équipe, les sujets traités sont
toujours choisis collégialement par les jeunes.
Les sujets dépendent de l’actualité, des opportunités, des
propositions des jeunes. Une liste des idées de sujets potentiels
est tenue à jour.
L’équipe veille à proposer des sujets auxquels les jeunes ne
pensaient peut-être pas avoir accès. Veille aussi à les surprendre
eux-mêmes dans l’intérêt qu’ils peuvent porter à certains débats
de société.
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A l’occasion de certains stages et camps, les participants ont
l’occasion d’approfondir un sujet et de travailler les techniques de
manière ludique tout en améliorant la cohésion du groupe de jeunes.
Ces émissions sont très appréciées par les jeunes. C’est l’occasion de
sortir des studios de Radio Campus, de montrer leur savoir – faire et de
réaliser des débats avec un public.
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• La radio comme outil stratégique de promotion de notre service
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projet nous permet de rencontrer de nouveaux jeunes, de contribuer à la
cohésion du quartier en recréant un peu de lien social. La caravane ouvre
bien des possibilités, cet outil est amené à se développer davantage dans
les années qui viennent.
Cette émission propose une carte blanche d’une heure à un jeune. Celui-ci a
l’occasion d’aborder des sujets variés qu’il choisit lui-même en compagnie
d’un animateur. Il s’agit de lui proposer de raconter oralement lors d’une
émission de radio certaines séquences de sa propre vie et d’exprimer son
opinion sur les sujets qui l’interpellent.
Cette émission est un outil privilégié de compréhension de parcours
existentiel, mais peut aussi être vecteur de changement ; il peut être
porteur d’effet sur le narrateur comme sur les destinataires. Le jeune est
amené à devoir construire son récit, construire sa vie dans le présent,
dans la relation avec un interlocuteur, il va devoir tisser des liens entre les
évènements vécus pour en faire une histoire.
Cet exercice confère au jeune une nouvelle maîtrise de son existence, le
replace en tant qu’acteur. Lorsqu’il raconte sa propre histoire, son vécu,
expose ses opinions, le jeune bénéficie d’une occasion privilégiée
d’affirmer et de faire reconnaître une place et une identité singulière.
Dans une moindre mesure, et si le jeune souhaite diffuser l’émission, elle
peut amener des changements dans le chef des auditeurs. Peu de gens
prennent la peine d’écouter aujourd’hui les adolescents, souvent maladroits
dans l’utilisation de la communication verbale.
L’auditeur est ainsi amené à s’arrêter, à écouter en profondeur le vécu
d’un adolescent et à remettre en question tous les préjugés, les peurs
dues à l’incompréhension de cette tranche de la population.
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Fort d’un soutien des administrations concernées (A.M.O., I.P.P.J. et
Service des méthodes de l’Aide à la Jeunesse), le projet a démarré
concrètement. En septembre, la caravane radio mobile rentrait pour la
première fois dans la cour de l’I.P.P.J. de Saint-Servais. Quelques
semaines plus tard, l’I.P.P.J. de Wauthier - Braine nous ouvrait également
ses portes.
Le théâtre
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3.2. les projets citoyens
a. Les objectifs
b. Les moyens
L’opération thermos
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réfugiés. Semaine de préparation du 23juillet au 27juillet 2007, camp
d’animation du 30 juillet au 5 août 2007.
a. Objectif
b. Les moyens
Le mini foot
Il s’agit de soutenir l’activité mini – foot d’un groupe d’enfant de 10 à 12 ans, qui
est très replié sur lui-même : de culture chaldéenne, araméenne et arménienne,
ils vivent de manière cloisonnée (notamment via le modèle de famille clanique). Le
club de football est une initiative de l’association Welcome -Babbelkot. Notre
travail consiste à encadrer le club afin de contribuer à l’ouvrir vers l’extérieur.
Deux jeunes bénévoles du quartier s’occupent d’assurer l’encadrement du groupe.
L’objectif pour l’association est triple : responsabiliser des jeunes – relais de
Samarcande dans un cadre d’animation envers des plus jeunes, rencontrer un
public fragilisé et replié sur lui-même et enfin, dans une moindre mesure,
soutenir une initiative locale d’une association partenaire.
Des moments informels avant et après l’activité (évaluation et goûter) sont
prévus afin d’assurer un contact régulier avec ces jeunes.
L’escalade
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Le club de plongée : Cap odyssée (www.capodyssee.be)
Le club de plongée connaît encore et toujours un grand succès. Outre les séances
hebdomadaires en piscine, le club est un lieu où les jeunes ont l’occasion de se
responsabiliser : le Conseil d’Administration est ainsi composé de 4 jeunes âgés
de 17 à 20 ans. Ceux-ci s’occupent de l’organisation des sorties, de la gestion des
dépenses, de la mise en place de sorties en milieu naturel. Ils sont évidemment
encadrés et guidés par les aînés du club (trois instructeurs brevetés bénévoles,
deux bénévoles ) et par une personne de l’équipe éducative de Samarcande. Par
ailleurs, l’ensemble des participants est intégré dans une dynamique de
responsabilisation : par petits groupes, ils participent à l’organisation des
activités (entretien du matériel, activités de soutien financier, sorties
récréatives et activités philanthropiques).
En conclusion, le club est semi - autonome dans le sens où l’ensemble des
participants gère l’activité plongée en tant que telle et participe à la dynamique
socio – éducative de Samarcande. Il ne s’agit pas d’un club de plongée classique
mais bien d’un club destiné au public vers lequel l’association Samarcande se doit
de s’adresser.
Le défi lancé cette année et qui continuera en 2008 est de donner la possibilité
aux « grands » (ceux âgés de 17 à 20 ans) de devenir de plus en plus autonomes.
C’est pourquoi un mercredi sur deux, les instructeurs se concentrent sur les
grands afin de leur permettre de passer rapidement leur « open water » (brevet
permettant de plonger seul) en espérant passer un jour le relais.
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3.4. Les activités prétextes : promotion vers l’extérieur
Outre, le fait d’être présent dans les fêtes de quartier, de « rentrer » dans
les écoles, de se manifester dans certains quartiers via l’outil radio et outre
le fait de réaliser un travail de visibilité de notre service via des affiches
dans des endroits appropriés, l’équipe sent le besoin de créer des activités
« à exigence basse ». Celles – ci consistent en des activités ponctuelles
d’appel organisées en programme (à l’opposé du projet). Celles-ci ont pour
seul objectif de proposer des activités simples et faciles d’accès pour le
public. Elles ont principalement lieu pendant les vacances et sont organisées
en veillant prioritairement à laisser un espace de discussion avec le public
durant lequel l’équipe éducative pourra parler du service A.M.O., de ses
missions et de ses propositions concrètes de projets.
Journée à la mer, journée dans les Ardennes, atelier graffiti, rallye jeux
de société, journée au PASS, musée juif de Malines,
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- Samarcande est présente lors des réunions de la plate – forme
« Citoyenneté en solidariteit » mise en place par le Programme
de Cohésion Sociale. (voir projets communautaires)
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4.supervision, formations,…
1. En interne
2. Formations
3. Conférences et colloques
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- Colloque « Appel à une école démocratique », organisé par
l’APED. Un membre de l’équipe.
- Colloque « Esprit critique des jeunes face au média » organisé
par le Conseil de l’Education aux médias et le CJEF. La
responsable média.
- Conférence « Les jeunes émeutiers 2005 » organisé par le
CEPPECS. La responsable média.
- Semaine thématique de la Ligue des Droits de l’Homme,
« Pressions sur la déontologie » : réalisation de l’atelier
« Caméras de vidéosurveillance » par la direction
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5. Partenaires :
Sur Etterbeek
- Le Programme de Cohésion Sociale
- La maison de quartier Chambéry
- Welcome-Babbelkot (mini foot)
- Animation et loisirs pour tous (mini foot)
- La maison des jeunes d’Etterbeek « la clef »
- L’asbl L’aile (fête de quartier)
- Espace Senghor
Autres
- Amnesty international
- La Compagnie des nouveaux disparus (théâtre)
- Asbl Article 27
- asbl Atout projet
- l’APAJ
- Asbl Tarantino (projet graffiti)
- Asbl Les Rayons du soleil (opération thermos)
- MRAX et Média Animation
- Asbl « Quand les Jeunes »
- Radio Campus
- Plate-forme Prévention Sida
- Le Théâtre de Poche
- Le collectif Coup de Pouce (CVB – Videp)
- RTA (supervision)
- Le centre Fedasil (Florennes)
- Les IPPJ de Saint – Servais et de Wauthier – Braine
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Travail et actions communautaires
Les actions communautaires sont par définition des projets concrets, dont le
processus et les modalités pratiques sont clairement définis. L’action est mise en
place uniquement pour obtenir un résultat précis.
Dans toutes les actions qu’elle mène, l’équipe se doit d’être attentive aux
différents éléments évoqués par les jeunes concernant leur environnement.
Celui-ci peut être direct (la rue, le quartier, la commune) comme plus général (le
milieu scolaire, le milieu des loisirs, les différents plans politiques à destination
des jeunes,…).
A partir des remarques individuelles, l’équipe tire des constats globaux et évalue
le travail et / ou l’action qu’il serait bon de mettre en place pour améliorer le
milieu de vie des jeunes. Le ou les constats, né(s) au départ de l’expérience de
terrain, doit être vérifié(s), éprouvé(s) à une réalité plus concrète et enfin
intégré(s) dans un processus méthodologique. Les actions, même si elles naissent
toujours des témoignages des jeunes, peuvent être réalisés sans eux. Les jeunes
peuvent toutefois être associés lorsque c’est nécessaire à certains moments de
l’action, celle – ci est alors en quelques sortes réalisées en coulisse. Cette mission
communautaire, partie prenante de tous les niveaux d’action de l’A.M.O.,
constitue en quelques sortes la veilleuse politique du travail de prévention de
l’aide aux jeunes en milieu ouvert. Cette mission n’est souvent possible qu’avec la
collaboration de partenaires complémentaires.
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Les Moyens
- PLP 41
But : interpellation médiatique sur la circulaire PLP41 (point
de contact permanent police – école) et relais parole des
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jeunes : conférence de presse « Pas de Saint-Nicolas pour les
écoliers cette année ! »
Avec : SOS Jeunes – Quartier Libre, FIPE, Infor – Drogues
Quand : le 6 décembre 2007
- Passions jeunes
But : interpellation politique et publique quant à l’image des
jeunes dans la société par des actions de valorisation des
actions menées par les AMOs et les OJ de toute la
communauté française. Pour Samarcande, émission radio en
public le 28 mars 2007, participation débat à l’ULB, action
place de la Monnaie.
Avec : le CJEF, la CCOJ, la CCMJ.
Quand : semaine du 26 mars au 31 mars 2007.
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+ réalisation d’un jeu de découverte de Bruxelles, « Bruxelles
X » et participation à l’écriture de l’article « Jeunes en ville,
Bruxelles à dos » du BeM de décembre 2007.
Avec : Inter - Environnement Bruxelles, SOS Jeunes –
Quartier Libre et Julie Cailliez, sociologue de l’ULB.
Quand : septembre à décembre 2007 (suite en 2008)
- BIKO « Bi Communautaire »
But : soutien aux actions menées par les maisons de quartiers
flamandes présentes à Bruxelles pour manifester un
mécontentement face à la nouvelle politique de financement
de la VGC (Vlaamse Gemeenschap Commissie) basée sur
l’exclusivité d’un public néerlandophone.
- Ado Audio
But : constitution d’une bibliothèque sonore sur Internet dans
laquelle sont présentées toutes les productions sonores
réalisées par les jeunes et à partir de laquelle tous ces
produits peuvent être téléchargées facilement.
Avec : l’asbl Les Corsaires via leur projet « Magusine ».
Quand : en permanence
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Samarcande asbl
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