DE MARGUERITE DE NAVARRE
M* SOLEDAD ARREDONDO
UNIVERSIDAD COMPLUTENSE
Texto n 1. Novela X.
Et quand Roride vit son visage et ses yeux tant altrs que le plus beau teint du monde
tait rouge comme feu, et le plus doux et plaisant regard si horrible et furieux qu'il
semblait qu'un feu trs ardent tincelt dans son coeur et son visage J et en cette
fureur, d'une de ses fortes et puissantes mains, prit les deux dlicates et faibles de
Roride. Mais elle, voyant que toute dfense lui dfaillait et que pieds et mains taient
tenus en telle captivit qu'elle ne puvait fuir, encore moins se dfendre, ne sut quel
meilleur remde trouver sinon chercher s'il n'y avait point encore en lui quelque racine
de la premire amour pour l'honneur de laquelle il oublit la cruaut, (p. 118)
Cuando Rorinda vio su rostro y sus ojos tan demudados, roja como el fuego la ms
bella tez del mundo, y la ms dulce y placentera mirada tan horrible y furiosa como si
un crepitante fuego centelleara en su corazn y en su rostro; y que, lleno de furor, cogi
con sus fuertes y vigorosas manos las suyas, pequeas y delicadas, y que careca de
defensa, cautiva de pies y manos, sin poder huir y menos an resistirse, no encontr
mejor remedio que buscar en l alguna raz de su primer amor, en aras del cual olvidara
su crueldad, (pp.158-159)
REFERENCIAS BIBLIOGRFICAS