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République du Sénégal

Un Peuple – Un But – Une Foi

MINISTERE DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE


L’ENTREPRENARIAT FEMININ ET DE LA MICROFINANCE

DIRECTION DE LA MICROFINANCE

*************************

Compte Rendu de la Cinquième Réunion du


Comité National de Coordination des Activités
de Microfinance (CNC)
_________________

Thiès, le 28 mai 2008


DATE : Mercredi 28 mai Heure : 10h 15– 13h 30 Lieu : Résidence Lat-Dior (Thiès)
PRESIDENCE Salif SONKO, Représentant du Gouverneur de la Région de Thiès

M. Waly Clément FAYE, Responsable Suivi-évaluation (Direction de la


SECRETARIAT
Microfinance)

PARTICIPANTS Voir liste de présences en annexe

ORDRE DU JOUR :

- Validation du nouveau plan d’action et de son budget ;


- Questions diverses

1. DISCOURS D’OUVERTURE
1.1. Discours de la Vice-Présidente de l’AP/SFD

Mme Ndèye Mariane THIOYE, Vice-Présidente de l’AP/SFD s’est avant tout félicitée de la
tenue de cette réunion du CNC à Thiès, traduisant aisni la volonté des acteurs de décentraliser
la concertation et l’animation du secteur.
Soulignant le rôle de la microfinance – qui permet à des milliers de ménages sénégalais
défavorisés d’améliorer leurs conditions de vie –, elle a insisté sur la nécessité de renforcer la
surveillance et de cultiver les bonnes pratiques pour une meilleure professionnalisation des
Systèmes financiers Décentralisés (SFD).

La Vice-Présidente de l’AP/SFD a réitéré la volonté de l’Association professionnelle de jouer


un rôle prépondérant dans la consolidation et l’animation du secteur. Son Assemblée générale,
tenue le 19 avril dernier, a permis :
- le renouvellement des membres du Conseil d’administration,
- l’adoption des nouveaux statuts et du règlement intérieur de l’association ;
- l’adoption de son plan de développement et de son code de déontologie.

Pour terminer, Ndèye Mariane THIOYE a informé de la poursuite des sessions de formation
sur le nouveau référentiel comptable spécifique aux SFD, la mise en place prochaine de points
focaux régionaux et la tenue en juillet, à Dakar, d’un atelier de renforcement des Associations
professionnelles des huit pays de l’UEMOA, du Cap vert et d’Haïti, en collaboration avec
l’ONG Luxembourgeoise ADA.

1.2. Discours de l’Adjoint au Gouverneur de la Région de Thiès

M. Salif SONKO, Représentant du Gouverneur de la Région de Thiès, s’est fait le porte-


parole de Mme Awa Ndiaye, Ministre de la Famille, de l’Entreprenariat Féminin et de la
Microfinance. Il a lu, à l’attention des membres du CNC, le discours de Mme le Ministre,
empêchée.

M. SONKO a, d’abord, souhaité la bienvenue à tous, avant de remercier tous les participants
pour le déplacement fait à Thiès. Le choix de cette ville témoigne de la volonté des acteurs de

Direction de la Microfinance / Compte rendu CNC n°5 1


décentraliser les réunions du CNC, mais également de l’importance du secteur de la
microfinance dans cette région qui concentre 22% du tissu de SFD (Cartographie numérisée
des SFD, mars 2008).

Il a, ensuite, rappelé le rôle du CNC et le processus ayant conduit à la réactualisation du Plan


d’action de la Lettre de politique sectorielle et de son budget.

Le Représentant du Gouverneur a fait la synthèse des principales innovations apportées au


plan d’action qui sont entre autres :

• au niveau de l’axe stratégique 2, l’introduction d’actions et de modalités relatives à


la création d’un partenariat durable entre SFD et prestataires de services non
financiers, l’encouragement à la mise en réseau des institutions non affiliées ;

• au niveau de l’axe stratégique 3, l’introduction d’un troisième résultat relatif à la


mise en place de mécanismes facilitant l’accès des PME et SFD aux différentes
sources de financement ;

• au niveau de l’axe stratégique 4, l’introduction d’une action relative au


renforcement de la communication sur le secteur par l’élaboration et la mise en
œuvre d’un plan de communication sectoriel ;

Pour terminer, M. SONKO a souhaité plein succès aux travaux et renouvelé ses
remerciements à l’assistance.

Direction de la Microfinance / Compte rendu CNC n°5 2


2. Présentation du nouveau Plan d’action et de son budget
M. Waly Clément FAYE, Responsable Suivi-Evaluation à la Direction de la Microfinance, a
rappelé la méthodologie ayant conduit à la réactualisation du Plan d’action, avant de présenter
les principales innovations apportées. Celles-ci sont relatives à :

• l’introduction de nouveaux résultats, actions et modalités, notamment :

- la mise en place d’une Centrale d’échanges d’information,


- la création d’un partenariat durable entre SFD et prestataires de services
non financiers,
- l’encouragement à la mise en réseau des institutions non affiliées,
- la conception et la mise en marché de produits adaptés au segment des
MPE et PME,
- la mise en place de mécanismes facilitant l’accès des PME et des SFD aux
différentes sources de financement,
- le renforcement de la communication sur le secteur ;

• la Reformulation d’actions et de modalités ;

• la Fusion/Suppression de modalités redondantes ou non applicables.

Par rapport au budget, l’innovation majeure a été la différenciation opérée entre les ressources
destinées aux actions directes de développement du secteur et celles destinées à des actions de
refinancement. Cette dichotomie obéit au souci d’améliorer le suivi de la mobilisation des
ressources financières allouées au secteur en supprimant les biais liés à la prise en compte des
refinancements.

Le budget hors refinancements s’élève à 35, 228 milliards FCFA tandis que les besoins en
refinancements sont estimés à 37,2 milliards FCFA. Cette estimation a été faite sur la base
d’une enquête auprès des trois plus grands réseaux (CMS, ACEP et PAMECAS).

Pour terminer, M. FAYE a indiqué que les étapes qui suivront la validation du plan d’action et
du budget sont : l’approbation officielle par le Gouvernement et la tenue d’une Table-ronde
des Bailleurs pour le financement du gap.

3. CONTENU DES ECHANGES


Après avoir félicité la Direction de la Microfinance pour tout le travail accompli, les
participants ont validé le nouveau plan d’action et le budget hors refinancements.
La discussion a porté sur trois thèmes essentiellement :

1. La méthodologie d’estimation des besoins en refinancements ;


2. La pertinence de disposer d’une Centrale d’échanges d’information, sachant que la
BCEAO travaille déjà sur la mise en place d’une Centrale des risques ;
3. Le financement des SFD.

Direction de la Microfinance / Compte rendu CNC n°5 3


3.1. Méthodologie d’estimation des besoins en refinancements

Après un tour de table et à l’unanimité, les acteurs ont préconisé d’élargir l’échantillon de
SFD qui a servi de base à l’estimation des besoins en refinancements. Au lieu de se limiter
aux trois majors, la DMF devra exploiter les plans d’affaires des autres institutions de
l’échantillon BCEAO qui représente pas moins de 85% de l’actif du secteur. Ce qui permettra
d’avoir une estimation des besoins en refinancements plus réaliste. Ceci est d’autant plus
pertinent que de nouveaux réseaux apparaîtront à coup sûr.

3.2. Pertinence de la Centrale d’échanges d’information

M. Thierno Alioune DEME de la BCEAO s’est interrogé sur la pertinence de mettre en place
une Centrale d’échanges d’information (CEI) pour les SFD (modalité 1.3.3.2. du nouveau
plan d’action). En effet, la BCEAO travaille déjà sur la mise en place d’une Centrale des
Risques (CR) dans le cadre du Programme Régional d’Appui à la Finance Décentralisée
(PRAFIDE). Une étude de faisabilité a été même faite et les informaticiens de la Banque
Centrale sont très en avance sur le développement de l’application informatique.
Pour M. DEME, la mise en place d’une CEI serait une redondance.

En réponse à cela, le Directeur de la Microfinance, M. Tafsir Amadou MBAYE, a révélé


avoir beaucoup réfléchi sur la question de la CR sur laquelle il existe une contrainte
réglementaire majeure. En effet, l’instruction y relative fait référence aux Banques et non aux
SFD. Cette contrainte devrait être levée par la BCEAO qui, en plus, n’a jamais porté les
résultats de l’étude de faisabilité à l’attention des acteurs.
Face à la dégradation de la qualité du portefeuille, M. MBAYE estime qu’il est urgent de
mettre en place une CEI entre SFD. Néanmoins, si la BCEAO communique sur le niveau
d’avancement par rapport à la CR, rien ne s’oppose à ce que le projet de CEI soit suspendu.
Ce qui permettrait de mieux comptabiliser les actions de la Banque Centrale dans la mise
œuvre du Plan d’action.

Reprenant la parole, M. DEME suggère à la DMF d’écrire une correspondance à la BCEAO


afin de disposer des résultats de l’étude sur la CR. Il précise, cependant, qu’une
communication sera faite officiellement quand le processus sera à son terme.
En outre, M. DEME rassure en disant que la CR se fera par pays et que la contrainte juridique
majeure sera levée par une nouvelle instruction (les instructions accompagnant la nouvelle
Loi sont en cours de rédaction).
Le Représentant de la BCEAO précise également que la CR est du ressort exclusif de la
Banque Centrale et que celle-ci a même interdit la CEI créée au Bénin. Il assure que le secteur
de la microfinance est celui sur lequel les autorités monétaires communiquent le plus.

3.3. Financement des SFD

• Mme Ndèye Mariane THIOYE a regretté le fait que les appuis financiers aux SFD
soient essentiellement limités aux trois plus grands réseaux alors qu’il y a des
réseaux émergents qui ont besoin de financements moyen et long termes ;

• Pour M. Abdoul Wahab BA de l’USAID, le budget hors refinancements est


quasiment égal aux besoins en refinancements. Ce qui constitue une incohérence et
on voit mal comment les partenaires bailleurs de fonds vont financer des séminaires,
études, etc. au détriment de fonds de crédit et de garantie.

Direction de la Microfinance / Compte rendu CNC n°5 4


Sur cela, M. Ousmane THIONGANE de l’U-IMCEC a estimé que le budget hors
refinancements n’est pas que "séminaires et ateliers", mais qu’il s’agit plutôt de
ressources destinées à la professionnalisation des IMF par la formation, l’appui à la
mise en place de système d’information de gestion adéquats, de systèmes de contrôle
interne performants, etc. Même les 35 milliards pourraient être insuffisants, selon M.
THIONGANE.

D’autres sujets relatifs au nouveau plan d’action et au budget ont été également abordés :

• Mme Madina ASSOUMAN du Fonds d’Equipement des Nations Unies (FENU)


pense que le contenu de la Lettre de Politique sectorielle devrait être mis à jour,
notamment sur les innovations et les objectifs quantitatifs par rapport à l’année de
base ;
• M. Ignace M. DAVERAT, de l’Agence Française de Développement (AFD), a
estimé qu’il est bon de distinguer les actions publiques des actions qui sont le fait
des SFD et acteurs eux-mêmes. Cette vision doit être plus clair et une planification
annuelle des modalités à financer prioritairement doit être faite. De même, à côté
chaque modalité, la clé de répartition du budget entre les différents bailleurs doit être
précisée. Ceci est important pour les actions relatives à la mise en place de systèmes
d’information de gestion et de contrôle interne adéquats qui, à elles seules, pèsent
13,46 milliards FCFA.

3.4. Réponses de la Direction de la Microfinance

M. Tafsir Amadou MBAYE, Directeur de la Microfinance

Par rapport au refinancement des SFD, M. MBAYE rappelle que deux études on été réalisées
respectivement en 2004 et 2005 et validées par les acteurs. L’une des recommandations était
d’appuyer les réseaux matures à accéder au marché financier.
C’est ainsi que l’AFD, à travers son dispositif de garantie ARIZ, avait signé avec l’ACEP un
contrat de garantie partielle sur un prêt d’un milliard FCFA. Une convention a été également
signée avec la BIMAO.
C’est dans ce cadre aussi que la Coopération financière allemande (KfW) a octroyé une ligne
de crédit de 12 millions d’euros aux réseaux matures. La KfW a même octroyé des
subventions à ces IMF pour professionnaliser leur dispositif de financement des PME.

Par rapport aux réseaux émergents, le niveau de détérioration inquiétant de la qualité du


portefeuille (due, dans certains cas, aux effets pervers de fonds étatiques) amène à faire des
réaménagements au niveau institutionnel. Il s’agit donc de professionnaliser les SFD, d’abord,
avant de prendre en compte leurs besoins en refinancement.

Pour le Directeur de la Microfinance, l’appui institutionnel aux SFD se fera sur la base de
contrats de performance suite à une sélection rigoureuse. Les réseaux émergents seront aussi
appuyés à faire certifier leurs états financiers et à faire des ratings.

Contrairement à l’affirmation de M. Wahab BA, le budget doit être orienté prioritairement


dans le renforcement des capacités institutionnelles des SFD, plutôt que sur le refinancement.
Ceci n’occulte pas, cependant, les efforts qui doivent être faits dans ce sens, car il existe
toujours un grand écart entre l’encours d’épargne et l’encours de crédit.

Direction de la Microfinance / Compte rendu CNC n°5 5


Les indicateurs quantitatifs ont été réactualisés et annexés au nouveau plan d’action.
Malheureusement, les acteurs n’ont pas eu le temps matériel de l’examiner durant l’atelier
national de réactualisation.

Pour terminer, M. MBAYE invite les SFD à réfléchir sur des stratégies à mettre en œuvre
pour capter l’épargne des émigrés. Sur cette question, M. Pape Aly NDIOR de l’ACEP pense
qu’il y a des préalables : ce qui intéresse plus les émigrés c’est le transfert direct de cash dans
des comptes ouverts au niveau d’institutions financières. Or, cette possibilité n’existe pas pour
les SFD.

M. Waly Clément FAYE, Responsable Suivi-Evaluation

M. FAYE s’est félicité de la qualité des débats à chaque réunion du CNC et a pris acte de la
nécessité d’élargir l’échantillon de SFD pour mieux estimer les besoins en refinancements.
En outre, le toilettage du document de politique sectorielle se fera, mais uniquement au niveau
de la partie "Stratégie" et des indicateurs quantitatifs.
Une fois finalisé, ces documents seront transmis aux membres du CNC pour validation,
sachant que l’évaluation à mi-parcours prévue en 2010 reviendra sur tous ces aspects.

Par rapport aux observations de M. DAVERAT, le Responsable Suivi-Evaluation informe


qu’il existe une clé de répartition du budget par bailleurs pour chaque modalité. Un extrait des
modalités à soumettre aux partenaires bailleurs de fonds sera fait et présenté, en plus des
montants sollicités.

Sur la CR, la Direction de la Microfinance va se rapprocher de la BCEAO et de l’Unité de


Gestion du Programme "Promotion de secteurs financiers inclusifs dans la zone UEMOA"
pour avoir plus d’information afin de se prononcer définitivement sur la pertinence de la CEI.

4. QUESTIONS DIVERSES

• M. Waly Clément FAYE a informé que l’étude sur la Cartographie numérisée des
SFD a été finalisée. Le relais a été transmis au Programme d’Appui à la
Microfinance (PAMIF) qui l’adossera à une plateforme technique pour la mise en
place de la Base de données sectorielle cartographique et financière ;
M. Faye informe également du lancement imminent de l’étude sur l’analyse des
systèmes d’information de gestion et des systèmes de contrôle interne des IMF au
Sénégal dont le CNC avait validé les termes de référence lors de sa troisième
réunion tenue le 17 octobre 2007 ;

• Le Coordinateur de la Cellule AT/CPEC a réaffirmé la volonté de sa structure à


renforcer la surveillance des SFD. M. Djibril DIOP rappelle que la microfinance est
dans sa phase de consolidation et que la tutelle s’inscrit dans une dynamique de
professionnalisation du secteur à travers des contrôles plus serrés, une délivrance
plus stricte des agréments et des retraits d’autorisation d’exercer si nécessaire. Il
informe que le plan stratégique de la Cellule AT/CPEC a été finalisé et sera diffusé
auprès des acteurs, notamment la BCEAO, la DMF et l’AP/SFD. Des missions
d’inspection conjointes sont également prévues avec la Cellule Nationale de
Traitement des Informations Financières (CENTIF).

Direction de la Microfinance / Compte rendu CNC n°5 6


• M. Abdou Wahab BA révèle que l’USAID mettra en place prochainement une ligne
de garantie dédiée au PME ;

• M. Guy Castadot, Représentant résident de la Coopération Technique Belge,


annonce le démarrage de la mission de formulation du second volet du PAMIF qui
concerne le renforcement des capacités des SFD des régions de Diourbel, Fatick et
Kaolack ;

• M. Sidy Lamine Ndiaye, Secrétaire Exécutif de l’AP/SFD informe que huit sessions
de formation sur le nouveau référentiel comptable ont été programmées et qu’une
rencontre des Associations professionnelles des huit pays de l’UEMOA, du Cap vert
et d’Haïti est prévue en juillet prochain, avec l’appui de ADA Luxembourg ;
Sur cette question, M. Tafsir A. MBAYE conseille à l’AP/SFD de privilégier la mise
en place des structures sous-régionales informelles, eu égard aux problèmes de
fonctionnement que posent les structures formelles. M. MBAYE poursuit pour dire
que les prochaines étapes dans la décentralisation des réunions du CNC sont Saint-
Louis et Kaolack, les financements sont disponibles assure t-il.

• M. Cheikh Ahmadou DIOP de Planet Finance a informé qu’une étude de marché


sur la zone d’intervention du projet "développement durable des activités génératrices de
revenus des micro entrepreneurs ruraux" est en cours ;

La réunion fut clôturée vers 13h 30 par le Représentant du Gouverneur M. Salif SONKO qui a
réitéré ses remerciements à l’endroit des participants et souhaité un bon retour à tous.

Direction de la Microfinance / Compte rendu CNC n°5 7


LISTE DE PRESENCES

PRENOMS – NOM STRUCTURE


1. Abdoulaye BIAYE Union des MEC des Artisans du Sénégal (UMECAS)
2. Mansa OUALY Programme d’Appui à la Microfinance (PAMIF)
3. Waly Clément FAYE Direction de la Microfinance
4. Yves L. CISS COOPEC – RESOPP
5. Moustapha GUEYE ONG AQUADEV
6. Aïssatou FALL BA DCEF/MEF
7. Abdoul Wahab BA USAID
8. Diéry SENE FDEA
9. Sidy Lamine NDIAYE AP/SFD
10. Ousmane THIONGANE U-IMCEC
11. Guy CASTADOT CTB
12. Babacar DIOP BACDI
13. Tafsir Amadou MBAYE Direction de la Microfinance
14. Salif SONKO Gouvernance Thiès
15. Ndèye Mariane THIOYE AP/SFD / FDEA
16. Thierno Alioune DEME BCEAO
17. Cheikh Sadibou LY PNDL
18. Madina ASSOUMAN FENU
19. Djibril DIOP AT-CPEC/MEF
20. Papa Aly NDIOR ACEP
21. Ignace Monkam DAVERAT AFD
22. Marième KANE KfW
23. Samba DIA UM-PAMECAS
24. Cheikh Ahmadou DIOP Planet Finance
25. Clémence Doumenc Aïdara Planet Finance
26. Thierno Amadou NDIAYE CAURIE-MF
27. Amadou SOW CMS
28. Babacar CISSE Cabinet Access Finance Gestion
29. Moustapha NDIAYE Fondation SENFINANCES

Direction de la Microfinance / Compte rendu CNC n°5 – Annexes i


ANNEXE PHOTOGRAPHIE

Cinquième réunion du CNC, Résidence Lat-Dior (Thiès) – 28 mai 2008

Direction de la Microfinance / Compte rendu CNC n°5 – Annexes ii

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