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DIRECTION DE LA MICROFINANCE
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ORDRE DU JOUR :
1. DISCOURS D’OUVERTURE
1.1. Discours de la Vice-Présidente de l’AP/SFD
Mme Ndèye Mariane THIOYE, Vice-Présidente de l’AP/SFD s’est avant tout félicitée de la
tenue de cette réunion du CNC à Thiès, traduisant aisni la volonté des acteurs de décentraliser
la concertation et l’animation du secteur.
Soulignant le rôle de la microfinance – qui permet à des milliers de ménages sénégalais
défavorisés d’améliorer leurs conditions de vie –, elle a insisté sur la nécessité de renforcer la
surveillance et de cultiver les bonnes pratiques pour une meilleure professionnalisation des
Systèmes financiers Décentralisés (SFD).
Pour terminer, Ndèye Mariane THIOYE a informé de la poursuite des sessions de formation
sur le nouveau référentiel comptable spécifique aux SFD, la mise en place prochaine de points
focaux régionaux et la tenue en juillet, à Dakar, d’un atelier de renforcement des Associations
professionnelles des huit pays de l’UEMOA, du Cap vert et d’Haïti, en collaboration avec
l’ONG Luxembourgeoise ADA.
M. SONKO a, d’abord, souhaité la bienvenue à tous, avant de remercier tous les participants
pour le déplacement fait à Thiès. Le choix de cette ville témoigne de la volonté des acteurs de
Pour terminer, M. SONKO a souhaité plein succès aux travaux et renouvelé ses
remerciements à l’assistance.
Par rapport au budget, l’innovation majeure a été la différenciation opérée entre les ressources
destinées aux actions directes de développement du secteur et celles destinées à des actions de
refinancement. Cette dichotomie obéit au souci d’améliorer le suivi de la mobilisation des
ressources financières allouées au secteur en supprimant les biais liés à la prise en compte des
refinancements.
Le budget hors refinancements s’élève à 35, 228 milliards FCFA tandis que les besoins en
refinancements sont estimés à 37,2 milliards FCFA. Cette estimation a été faite sur la base
d’une enquête auprès des trois plus grands réseaux (CMS, ACEP et PAMECAS).
Pour terminer, M. FAYE a indiqué que les étapes qui suivront la validation du plan d’action et
du budget sont : l’approbation officielle par le Gouvernement et la tenue d’une Table-ronde
des Bailleurs pour le financement du gap.
Après un tour de table et à l’unanimité, les acteurs ont préconisé d’élargir l’échantillon de
SFD qui a servi de base à l’estimation des besoins en refinancements. Au lieu de se limiter
aux trois majors, la DMF devra exploiter les plans d’affaires des autres institutions de
l’échantillon BCEAO qui représente pas moins de 85% de l’actif du secteur. Ce qui permettra
d’avoir une estimation des besoins en refinancements plus réaliste. Ceci est d’autant plus
pertinent que de nouveaux réseaux apparaîtront à coup sûr.
M. Thierno Alioune DEME de la BCEAO s’est interrogé sur la pertinence de mettre en place
une Centrale d’échanges d’information (CEI) pour les SFD (modalité 1.3.3.2. du nouveau
plan d’action). En effet, la BCEAO travaille déjà sur la mise en place d’une Centrale des
Risques (CR) dans le cadre du Programme Régional d’Appui à la Finance Décentralisée
(PRAFIDE). Une étude de faisabilité a été même faite et les informaticiens de la Banque
Centrale sont très en avance sur le développement de l’application informatique.
Pour M. DEME, la mise en place d’une CEI serait une redondance.
• Mme Ndèye Mariane THIOYE a regretté le fait que les appuis financiers aux SFD
soient essentiellement limités aux trois plus grands réseaux alors qu’il y a des
réseaux émergents qui ont besoin de financements moyen et long termes ;
D’autres sujets relatifs au nouveau plan d’action et au budget ont été également abordés :
Par rapport au refinancement des SFD, M. MBAYE rappelle que deux études on été réalisées
respectivement en 2004 et 2005 et validées par les acteurs. L’une des recommandations était
d’appuyer les réseaux matures à accéder au marché financier.
C’est ainsi que l’AFD, à travers son dispositif de garantie ARIZ, avait signé avec l’ACEP un
contrat de garantie partielle sur un prêt d’un milliard FCFA. Une convention a été également
signée avec la BIMAO.
C’est dans ce cadre aussi que la Coopération financière allemande (KfW) a octroyé une ligne
de crédit de 12 millions d’euros aux réseaux matures. La KfW a même octroyé des
subventions à ces IMF pour professionnaliser leur dispositif de financement des PME.
Pour le Directeur de la Microfinance, l’appui institutionnel aux SFD se fera sur la base de
contrats de performance suite à une sélection rigoureuse. Les réseaux émergents seront aussi
appuyés à faire certifier leurs états financiers et à faire des ratings.
Pour terminer, M. MBAYE invite les SFD à réfléchir sur des stratégies à mettre en œuvre
pour capter l’épargne des émigrés. Sur cette question, M. Pape Aly NDIOR de l’ACEP pense
qu’il y a des préalables : ce qui intéresse plus les émigrés c’est le transfert direct de cash dans
des comptes ouverts au niveau d’institutions financières. Or, cette possibilité n’existe pas pour
les SFD.
M. FAYE s’est félicité de la qualité des débats à chaque réunion du CNC et a pris acte de la
nécessité d’élargir l’échantillon de SFD pour mieux estimer les besoins en refinancements.
En outre, le toilettage du document de politique sectorielle se fera, mais uniquement au niveau
de la partie "Stratégie" et des indicateurs quantitatifs.
Une fois finalisé, ces documents seront transmis aux membres du CNC pour validation,
sachant que l’évaluation à mi-parcours prévue en 2010 reviendra sur tous ces aspects.
4. QUESTIONS DIVERSES
• M. Waly Clément FAYE a informé que l’étude sur la Cartographie numérisée des
SFD a été finalisée. Le relais a été transmis au Programme d’Appui à la
Microfinance (PAMIF) qui l’adossera à une plateforme technique pour la mise en
place de la Base de données sectorielle cartographique et financière ;
M. Faye informe également du lancement imminent de l’étude sur l’analyse des
systèmes d’information de gestion et des systèmes de contrôle interne des IMF au
Sénégal dont le CNC avait validé les termes de référence lors de sa troisième
réunion tenue le 17 octobre 2007 ;
• M. Sidy Lamine Ndiaye, Secrétaire Exécutif de l’AP/SFD informe que huit sessions
de formation sur le nouveau référentiel comptable ont été programmées et qu’une
rencontre des Associations professionnelles des huit pays de l’UEMOA, du Cap vert
et d’Haïti est prévue en juillet prochain, avec l’appui de ADA Luxembourg ;
Sur cette question, M. Tafsir A. MBAYE conseille à l’AP/SFD de privilégier la mise
en place des structures sous-régionales informelles, eu égard aux problèmes de
fonctionnement que posent les structures formelles. M. MBAYE poursuit pour dire
que les prochaines étapes dans la décentralisation des réunions du CNC sont Saint-
Louis et Kaolack, les financements sont disponibles assure t-il.
La réunion fut clôturée vers 13h 30 par le Représentant du Gouverneur M. Salif SONKO qui a
réitéré ses remerciements à l’endroit des participants et souhaité un bon retour à tous.