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Sergio Moyinedo
1.Observateurs
transparent, il se lie aux choses sans médiation ou plutôt, reste aveugle aux
opérations qui régulent son rapport aux choses, il peut tout observer sauf son
milieu des phénomènes artistiques pourrait être celui représenté par la figure du
spectateur ou, comme nous le verrons plus tard, par la figure du critique d’art.
1
Luhmann, Niklas. 2005. El arte de la sociedad. México, Herder. (Cap. II “Observación de
primer orden y observación de segundo orden” – selección)
1
Pour sa part, l’observateur de deuxième ordre est un observateur
observateur de premier ordre et que comme tel il est aveugle aux improbabilités
La distinction entre les positions d’observation implique une distinction entre les
d’observation.
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« consiste » en cette manifestation matérielle dans laquelle elle semble
d’art se situe à la fin d’un processus causal qui a défini une bonne fois pour
immanente des choses, entre autres son propre passé, qu’il ne peut pas
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Verón, Eliseo. 1987. La semiosis social. Fragmentos de una teoría de la discursividad. Buenos
Aires, Gedisa.
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processus dont l’histoire compromet non seulement les déterminations de son
origine mais aussi celles de son but. Le statut artistique d’une chose se définira
donc non seulement en rapport avec l’histoire de sa production mais aussi avec
d’art est un état qui résulte de la relation éventuelle entre deux ensembles
l’œuvre depuis son futur. Et dans la mesure où les lectures peuvent se produire
essentiellement instable.
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Ibidem.
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3. Critique et métacritique
à chacune de ces pratiques sont, elles aussi, différentes. L’objet du critique est
l’œuvre d’art, évidemment pas sous tous ses aspects, car l’histoire, la
l’observation critique et qui la distingue des autres, pourrait être une articulation
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Por ejemplo, las operaciones que determinan el objeto, la función y el estatuto genérico de la
crítica. Genette, Gérard. 2002. Figures V. Paris. Du Seuil. P. 8
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la pratique critique ou de distinguer des styles critiques, par exemple, à partir de
évaluatifs.
métacritique.
but de l’œuvre d’art- ce qui tombe sous le sens- mais aussi dans son origine.
Comme nous l’avons vu, à partir de cette position, l’œuvre se constitue comme
que l’histoire de ses lectures ou effets discursifs. Faisant partie de ce double jeu
de déterminations, l’univers des lectures de l’œuvre, qui ont été faites et qui
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Heinich, N. et Schaeffer, J-M, op. cit.
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La critique représente l’œuvre, ce que croient le critique et le lecteur de la
critique, mais aussi l’œuvre d’art est œuvre de la critique, son résultat, cela
Bien sûr que la critique n’est pas la seule a arboré ce pouvoir productif, l’histoire
pourrait aussi le faire. On distingue la critique d’art des autres pratiques par les
On pourrait penser que le désir de l’artiste d’être mentionné- voire flatté- par la
critique se base sur l’intuition de son pouvoir performatif, et il fait bien car la
postérité n’est pas une propriété stable de certaines choses, mais le résultat
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spectateur, elle ne dépend pas non plus des désirs du critique qui, au moment
d’exercer son œuvre, ignore le pouvoir productif de son écriture, ignorance d’où
classique:
l’inutilité de sa propre fonction. Selon ce point de vue, le critique perd son rôle
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Correbo, N; Gustavino, B. Moyinedo, S. y Suárez Guerrini, F. “La auto-representación del
crítico” (2008). VI Jornadas de Investigación en Arte y en Arquitectura. Instituto de Investigación
de Historia del Arte Argentino y Americano. La Plata,
Facultad de Bellas Artes. UNLP.
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syntonie avec l’œuvre qui se fonde sur une relation d’échanges intenses, et son
regard n’est pas celui d’un scrutateur mais d’un participant et qui a un impact
tomber sous le coup d’un paradoxe évident? Serait-elle destinée à une éternelle
Mais la critique ne pourrait pas demeurer trop long temps dans un état
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Bonito Oliva, A., en: http://www.achillebonitoliva.com/articritica/vocabolario.htm “Postcritica
posizione critica che ha come presupposto la coscienza da parte del critico dell'inutilità della
propria funzione. Secondo questo punto di vista il critico perde il ruolo tradizionale di mediatore
tra arte e pubblico, diviene irresponsabile, perde ogni certezza e il rigore dell'ideologia. Il suo
movimento è un viaggio in sintonia con l'opera fondato su un rapporto d'intenso scambio, e il
suo sguardo non è scrutatore ma partecipe e intensamente calato nella materia dell'arte.”
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Ulmer. G. 1986. “El objeto de la poscrítica” en Foster, H. 1986. La Posmodernidad. Barcelona,
Kairós
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paradoxe- d’observer et de s’observer soi-même en train d’observer- est
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Quelque chose dans le même style survient, selon Danto, avec le terme postmoderne.
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