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CHAPITRE IV :

Résultats et discussions
CHAPITRE IV DESA "M.S.C.P"

I- Introduction
La méthode des éléments finis est considérée comme un outil très puissant d'analyse
dans de nombreux domaines notamment la mécanique de la rupture. Cette méthode qui jusque
là a donné de très nombreux résultats dans les problèmes de mécaniques des milieux continus,
semble aussi bien adapter aux problèmes de rupture, en particulier ceux pour lesquels on a
une très grand grande singularité des champs de contraintes.

Dans notre travail, on a utilisé un programme d'essais numériques afin de calculer le


facteur d'intensité de contrainte K1 par la méthode des éléments finis sur des éprouvettes
DCB. Les résultats de ce programme ont été par la suite comparés avec ceux trouvés en
utilisant les formules analytiques de KANINEN dans le cas des matériaux isotropes, et du
Pr.LAHNA dans le cas des matériaux orthotropes.

Pour ce des essais ont été effectués sur des éprouvettes isotropes (Acier, Cuivre,
Aluminium, Plexiglas) et autres orthotropes (Pin sylvestre, Douglas, Eucalyptus). Après on a
cherché la limite de fiabilité de la méthode de KANINEN pour différentes hauteurs en
travaillant sur l'acier comme matériau de base, ainsi que la limite de fiabilité du Pr.LAHNA
en travaillant sur le Pin sylvestre comme matériau de base.

II- Méthodologie
II.1 Matériaux
Les matériaux utilisés dans notre travail sont représentés dans le tableau suivant :

Matériaux Acier Cuivre Aluminium Plexiglas

Module de Young E en
20 000 12 500 7 400 290
[daN/mm2]

Coefficient de poisson ν 0,3 0,35 0,34 0,36

Tableau 1 : Les matériaux isotropes

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Matérieaux Pin sylvestre Eucalyptus Douglas

E1 (daN/mm2) 1 700 1 924 1 669

E2 (daN/mm2) 108 96,1 132

E3 (daN/mm2) 108 _ 92

G12 (daN/mm2) 141 101,4 120

ν12 0,22 0,5 0,367

ν21 0,0139 2,497E-02 0,029

ν13 0,22 _ 0,384

ν31 0,0139 _ 0,021

ν23 0,62 _ 0,594

ν32 0,62 _ 0,414

Tableau 2 : Les matériaux orthotropes

II.2 Eprouvette DCB

2h
c
a

Figure IV.1 : Eprouvette DCB utilisé

Avec :

P : la charge appliquée (10 daN)

2h : la hauteur de l’éprouvette

c : le ligament

a : la longueur de la fissure

a + c : la longueur de l'éprouvette (320 mm).

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III- Calcul du facteur d'intensité de contraintes KI


III.1 Pour des matériaux isotropes
A. Formule de KANNINEN (Méthode analytique)
Dans cette partie nous allons donne un bref aperçu sur la théorie de la poutre sur
fondation élastique développée par KANNINEN, et qui tient compte fait que la partie non
clivée de la poutre est susceptible de se déformer sous l’action de contraintes existant en tête
de fissure. Dans les matériaux peu ductiles comme les métaux, la zone de déformation en tête
de fissure est petite et la longueur de la fissure grande devant les dimensions de l’échantillon.
Cette approximation n’est alors pas gênante. En revanche, dans les polymères, la zone de
déformation en tête de fissure est importante et la longueur de fissure est assez courte. Le
modèle simple a alors tendance à surestimer la valeur de G de façon importante.

Un modèle de poutre avec fondation élastique permet alors de mieux décrire les
phénomènes et de tenir compte des déformations en tête de fissure. Le modèle de fondation
élastique de KANNINEN [1973] a été adapté par Brown [1990] et Creton [1992]. Ci-dessous
modèle de la poutre sur une fondation élastique.

FigureIV.2 : Le modèle de poutre

Comme le montre la Figure, le modèle considère que la poutre est libre dans sa partie
fracturée et repose sur une fondation élastique de raideur k dans sa partie non fracturée. Dans
cette région il existe une force dans la direction x proportionnelle au déplacement w : -k.w (z).
Le choix de la valeur de k, est relatif.

Durant les recherches de KANNINEN (1973), il a pu élabore son propre modèle qui
permet de nous donner le taux de restitution d’énergie en fonction de la géométrie du test et
des modules élastiques et ainsi il a pu déterminer la formule qui permet de calculer le facteur
d’intensité de contrainte en mode I pour les matériaux isotropes, on a la formule de K1 (a)
donnée par :

2 × 3 × P × a × [1 + 0.64(h / a )]
K1 (a ) =
b × h3/ 2 (III.1)

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Avec : P : Charge appliquée.

a : Longueur de fissure.

h : Demie hauteur de l’éprouvette.

b : Epaisseur de l’éprouvette

Le tableau ci dessous comporte des valeurs du KI en fonction de la longueur de fissure


a. Avec : P = 10 daN; h = 25 mm; b = 1 mm.

a [mm] 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240

KI [daN.mm-3/2] 21,06 26,60 32,15 37,69 43,23 48,77 54,32 59,86 65,40 70,94

Tableau 3: Le KI par la formule de KANNINEN

B. Méthode de complaisance (numérique)


Dans cette méthode on va utiliser un programme d'éléments finis (propagation
virtuelle), pour obtenir les différentes valeurs de déplacement du nœud, où la charge P est
appliquée, pour chaque longueur de fissure et différents matériaux déjà cités (Tableau 1).

Pour cela on va procéder comme suit :

 On fait tourner le programme pour avoir le déplacement virtuel Uy d'où on va pouvoir

calculer la complaisance C (a) pour chaque matériaux, avec C (a ) = 2U y ,


P

 Et ainsi tracer la courbe de C (a),

 Ensuite une étape de lissage est nécessaire afin de pouvoir trouver le polynôme C (a)
en utilisant sur la méthode des moindres carrés,

N.B: Nous avons trouvé que le lissage de troisième de degré donne les meilleurs résultats.

∂C (a )
 Puis on calcule ,
∂a

 Et on calcule le taux de restitution d'énergie qui a pour formule:

G (a ) = P ∂C
2
I
(a)
,
∂a
I
2

1 −ν
2

 Après on calcule le KI avec la formule suivante: G I (a ) =


2

E K I
(a) ,

 En fin on trace la courbe de KI (a).

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Les résultats obtenus des différents matériaux utilisés (Tableau 1) seront comparés à
ceux retrouvés par la formule de KANNINEN (Voir Annexe1).

C. Limite de fiabilité de la formule de KANNINEN


Ici on cherche à trouver les limites d'application de la formule de KANNINEN en
faisant varier la hauteur 2h de l'éprouvette DCB (2h=10mm à 2h=220mm) et comparer les
résultats trouvés avec ceux calculés numériquement. (Voir Annexe2).

D. Conclusion
En fait, on a constaté qu'il y a une concordance entre les valeurs de KI obtenus à partir
des valeurs analytiques (formule de KANNINEN) et ceux obtenus par la méthode numérique
(méthode de complaisance).

On a remarqué aussi que le KI ne dépend pas de la nature du matériau mais seulement


de sa géométrie.

h
Pour la limite de fiabilité on a trouvé qu'elle est comprise entre 2h=25mm ( = 4% ) et
l
h
2h=135mm ( = 21% ).
l

III.2 Pour des matériaux orthotropiques :


A. Méthode de complaisance (numérique)
On utilise la même procédure déjà expliquée dans le cas des matériaux isotropes, pour
les matériaux orthotropes déjà cités (Tableau2), sauf que lors du calcul du KI, on utilise la
1
  2
 α 11α 22   α 22  + 2α 12 α 66  .
1 1
2
 2
+
formule suivante : G I = K
2
 
I 
 2 
  α  2α 11 
 11 

Avec : α ij = S ij en contraintes planes (CP).

Les résultats sont représentés dans l'Annexe3


B. Formule du Pr. LAHNA (Méthode analytique)
On utilise la formule suivante (Chapitre II §II.5.1 -B-) :

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1
 2

 12   λc + sin λc   sh λc ch λc − sin λc cos λc  3r 
2 2 2

( P I ) 3 3 λa sh2 +  + 
b  λ h   sh λc − sin 2 λc   sh
2
λ c − sin
2
λ c  h
       
K I
= 1

 α 22  α 22  2 2α 12 + α 66 
1 4

   + 

 2α  
11 

α 
11  2 α 11 

Où r = α ; λ =  6α 11 
1
1  4
66

α 11
h  α 22 

Avec : α ij = S ij en contraintes planes (CP).

c : le ligament ; a : longueur de la fissure ; b : épaisseur de l'éprouvette ; h : demi hauteur de


l'éprouvette ; PI : charge d'ouverture (mode I).

On a procédé au calcul de KI en fonction de la longueur de fissure a, pour le cas de


l'Eucalyptus en comparant les résultats avec ceux de la méthode de complaisance.

C. Limite de fiabilité de la formule du Pr.LAHNA


En fait varier la hauteur 2h de l'éprouvette DCB (2h= 10, 35, 40, 45, 50, 60, 65 mm) et
on compare les résultats trouvés avec ceux calculés numériquement (Voir Annexe4).

D. Conclusion
Le facteur d'intensité de contrainte orthotrope KI; dépend des coefficients
élastiques α ij , contrairement à un matériau isotrope.

On constate qu'il y a une concordance entre les valeurs de KI obtenus à partir des
valeurs analytiques (formule du Pr. LAHNA) et ceux obtenus par la méthode numérique
(méthode de complaisance).

Nous avons trouvé que la formule donne des bonnes résultats pour des hauteurs
h h
comprises entre 2h=40 mm ( = 6,2% ) et 2h=65 mm ( = 10,2% ).
l l

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