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Physique-chimie
Thème ALIMENTATION « Dureté d’une eau »

ETUDE DE LA DURETE DE L’EAU

Pourquoi cette partie ?

Cette séance vise à répondre aux exigences suivantes du programme :


- Connaître les ions responsables de la dureté de l'eau : Mg 2+ et Ca.
- Connaître quelques conséquences de la dureté de l'eau.
- Utiliser des résultats expérimentaux pour comparer différentes eaux.

De plus, elle permet de réinvestir tout le travail réalisé dans la séance précédente sur la
compréhension d’un dosage colorimétrique, le modèle utilisé restant le même.

Informations pour la préparation de la partie

Les partie II et III peuvent être traitées dans n’importe quel ordre, ou plus rapidement avec
une intervention rythmée du professeur, ou encore à finir à la maison.

Matériel

Par binôme :
- une burette graduée
- un agitateur magnétique et son barreau
- un erlenmeyer de 100 mL
- du papier filtre
- une éprouvette graduée de 20mL minimum
- du papier pH
- au moins 50 mL d’une solution d’EDTA de concentration 0,020 mol.L–1 (dans
une fiole d'1L 5,85g d'acide EDTA + 50 mL de NaOH à 2 mol.L–1 + reste d'eau).
- au moins 20mL d’ammoniaque à environ 0,5 mol.L–1.
- un compte goutte de N.E.T.
- EAU SAVONNEUSE, etc.

Au bureau :
- deux montages à reflux avec des ballons de 250mL
- deux éprouvettes graduées de 100mL
- eau minérale étudiée (volume >100 mL)
- eau distillée (volume > 100 mL)

Astuce : on peut mettre les deux réfrigérants à boules « en série » en reliant la sortie du
premier à l’entrée du second…

Gestion de l’activité :
* Dès le début du TP, le professeur verse dans un ballon 100mL d’eau distillée et dans un
autre 100mL de l’eau minérale dont on étudie la dureté. Il met de la pierre ponce dans les
deux ballons, en expliquant qu’elle n’a aucun rôle chimique. Il lance les reflux en précisant

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que les élèves viendront observer l’expérience quand ils en seront au III. Il n’oubliera pas
d’arrêter au bout de 30 minutes !
* Le professeur introduit ensuite brièvement le travail et laisse les élèves en autonomie. Il
circule dans la classe pour gérer les problèmes techniques liés au titrage et veiller à ce que les
élèves utilisent bien le modèle pour répondre aux questions.

Comment cela s’enseigne-t-il ?

* Premier quart d’heure : retour sur la séance précédente avec correction basée sur les
difficultés et les erreurs trouvées dans les copies.
* Heure et quart suivante :
- travail en autonomie des élèves qui rédigent sur une copie ramassée.
- le professeur circule et aiguille les élèves sans toutefois leur donner la solution.
- à la fin de la séance, tout le monde n’en est pas forcément au même point, mais
les élèves ont acquis à leur rythme. Le reste du TP est à faire pour la séance d’après,
ainsi que le DM…
- Cette façon d’enseigner s’appuie sur les difficultés des élèves prises en compte
lors de la correction, mais ne permet pas de faire beaucoup d’exercices en classe. Cela
nécessite donc un travail des élèves en DM.

Texte élève commenté

La dureté d’une eau est définie comme la quantité d’ions calcium Ca 2+ et magnésium Mg2+
présents dans cette eau. La dureté s’exprime en °TH (degré hydrotimétrique). Elle se
détermine par un dosage. Le réactif du dosage s’appelle E.D.T.A.

Une forte dureté de l’eau est responsable de la détérioration de la robinetterie, des chauffe-eau
etc. Elle est également responsable de la difficulté avec laquelle on peut se rincer après s’être
savonné.

I- Dosage des ions calcium et magnésium dans une eau minérale

On se propose de doser les ions calcium et magnésium responsables de la dureté de l’eau à


partir d’une eau minérale.

1) Réalisation du dosage

On réalise le montage de la figure ci-dessous :

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Burette graduée
contenant la solution
d’E.D.T.A.

20 mL d’eau de
CONTREX® +
10 mL d’ammoniaque

Barreau aimanté

Agitateur magnétique

Mode opératoire
* Dans la burette, mettre l’E.D.T.A. Ajuster au zéro.
* Dans l’erlenmeyer, introduire à l’aide d’une éprouvette graduée 20 mL d’eau minérale
de CONTREX® (solution notée M).
* Cette réaction de dosage devant être réalisée en milieu basique (pH > 7), ajouter, à l’aide
d’une éprouvette graduée, 10 mL d’ammoniaque. Vérifier que le milieu est basique à l’aide de
papier pH.
* Ajouter quelques gouttes d’une solution de N.E.T. jusqu’à ce que la solution soit
franchement colorée en rouge-violet.
* Introduire le barreau aimanté.
* Mettre en marche l’agitateur magnétique.
* Verser l’E.D.T.A. jusqu’à l’équivalence (changement de couleur de la solution qui
devient bleue). Noter le volume à l’équivalence.

Gestion de l’activité :
Dans le protocole, il est demandé aux élèves de vérifier que le milieu est basique. C’est
l’occasion de vérifier les souvenirs des élèves lors des interventions auprès des groupes, et de
récapituler les connaissances exigibles lors de la correction.

Informations sur le comportement des élèves et sur la façon de prendre en compte leurs
difficultés
Les élèves n’ont pas de difficultés et mettent peu de temps à réaliser ce dosage (10 minutes
maximum), assez proche de celui réalisé lors de la séance précédente.

Questions de réflexion sur le dosage


Utiliser le modèle simplifié de la réaction chimique pour répondre aux questions.

a. La solution de N.E.T. est-elle l’indicateur d’équivalence de ce dosage ?


Justifier à l’aide du modèle.
Corrigé
D’après l’énoncé 4 du modèle, un indicateur d’équivalence possède deux formes qui ont
chacune une couleur (attention à la difficulté de la « couleur incolore » d’une des formes en
cas d’utilisation, dans un autre dosage, de la phénolphtaléïne). Parmi toutes les solutions
utilisées, seule la solution de N.E.T. est colorée, donc c’est l’indicateur d’équivalence.

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Informations sur le comportement des élèves et sur la façon de prendre en compte leurs
difficultés

Certains élèves ont du mal à travailler avec le modèle. Il faut les obliger à le faire car c’est le
seul moyen qui va leur permettre de comprendre de manière durable ce type d’expérience.
Les élèves, qui utilisent correctement le modèle, vont utiliser l’énoncé 4 car il y intervient la
notion de « couleur ».

Résumé des réponses relevées sur les copies :


Oui car il s’agit d’un indicateur coloré 1
Oui car il colore initialement la solution en rouge et, lorsqu’on ajoute le 4
deuxième réactif, la couleur change
Idem mais avec en plus la phrase du modèle qui est pertinente 1
Oui (sans justification) 1
Oui car l’énoncé 4 du modèle le justifie 1
Le N.E.T n’est pas l’IC ; c’est l’E.D.T.A car c’est lui qui a permis le 1
changement de couleur
1 réponse fausse
1 réponse sans justification
Pour la seule réponse fausse, les élèves n’ont pas compris que l’IC est coloré et que c’est lui
qui change de couleur lors de l’ajout d’un autre liquide ou d’une autre poudre.

b. Les ions calcium et magnésium de l’eau minérale sont les réactifs 1 de ce


dosage. Quel est le réactif 2 ?

Corrigé
Le réactif deux est l’E.D.T.A.car c’est ce qu’on ajoute, et d’après l’énoncé 1 du modèle, « le
réactif 1 réagit avec le réactif 2 … ».

Informations sur le comportement des élèves et sur la façon de prendre en compte leurs
difficultés
La question précise que les ions sont le réactif 1 car sinon pour les élèves le réactif est l’eau
minérale. Ils n’ont pas forcément une compréhension du fait que le liquide contient plusieurs
entités de nature différentes.
Dans une autre classe, pour la question posée « quels sont les réactifs de ce dosage ? »,
presque tous les élèves (10 groupes) avaient cité l’eau et l’ammoniac en 1 et l’EDTA en 2…
Pour ces élèves, les réactifs, ce sont les liquides ou poudres ajoutés dans le milieu, et pas des
entités « cachées » dans ces liquides ou poudres.
Le fait que l’ammoniac soit un réactif n’est pas gênant, mais cela détourne de ce qu’on
cherche à doser.

Pour la question posée dans ce TP, les réponses relevées sur les copies sont :
Solution d’E.D.T.A car lorsqu’on l’ajoute au réactif 1, il y a changement 4
de couleur
E.D.T.A 2
E.D.T.A car il fait disparaître le réactif un qui est l’eau 1
L’ammoniaque car ajout de l’eau (réactif1) puis ammoniaque (réactif 2). Il 1
y a eu réaction car l’eau est devenue trouble

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N.E.T (ceux qui avait mis l’E.D.T.A comme IC) 1


7 bonnes réponses sur 9.

La présence d’ammoniaque semble poser problèmes pour plusieurs élèves au cours du TP. Il
intervient uniquement pour augmenter le pH et ne joue pas explicitement un rôle (réactif, IC).
Les élèves veulent le faire intervenir. c’est une difficulté sur laquelle il ne faut pas trop perdre
de temps en indiquant aux élèves concernés que « de temps en temps en chimie, il faut se
mettre dans des conditions Ad’hoc… ».
A noter que cette réponse fausse à propos de l’ammoniaque l’est parce que les élèves ont
« observé une réaction (le trouble) ». C’est un exemple intéressant de l’écart qu’il y a souvent
entre ce que voit l’élève (qui est toujours honnête) et ce que le professeur (qui est aussi
honnête !) veut que l’élève voit.

c. Donner un exemple de valeur du volume d’E.D.T.A. versé pour lequel on se


trouve dans le premier cas de l’énoncé 3 du modèle ? Dans le deuxième cas ? Dans le
troisième cas ? Justifier les réponses.
Corrigé
Premier cas : c’est la quantité équivalente. La valeur dépend donc du volume versé par les
élèves, soit autour de 14,4 mL si la concentration en E.D.T.A. est de 0,020 mol.L –1 (les élèves
trouvent autour de 17 – 18mL et parfois 21 – 22mL…).
Deuxième cas : la valeur indiquée doit être supérieure à la quantité équivalente.
Troisième cas : la valeur indiquée doit être inférieure à la quantité équivalente.

Informations sur le comportement des élèves et sur la façon de prendre en compte leurs
difficultés

Pour les élèves, la notion de volume équivalent n’est pas forcément ce qui a été versé mais
peut être le volume total (solution dosée + solution titrante).
La relation changement de couleur/équivalence n’est pas évidente : dans beaucoup de groupe,
le changement de couleur n’est pas relié immédiatement à la quantité équivalente.
Néanmoins , il semble que la notion d’équivalence fonctionne bien :

Premier cas
quantité équivalente (dépend de la valeur trouvée lors du titrage) 8
30mL 1
8 bonnes réponses. 30 mL correspond

Deuxième cas
supérieur à la quantité équivalente 8
40mL 1
8 réponses correctes

Troisième cas
inférieure à la quantité équivalente 7
10mL (associé aux 30mL : raisonnement incorrect) 1
25mL « car le volume est supérieur à la quantité du 2ème cas (qui était de 24 1
mL)
7 réponses correctes.

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Le raisonnement pour « 30mL, 40mL et 10mL » est correct, mais les élèves ont indiqué 30mL
pour la valeur du volume à l’équivalence. Cela correspond sans doute pour eux à la valeur
(eau+ammoniaque) qui est de 30mL.

2) Détermination de la dureté de l’eau.

Une eau de dureté 30 °TH, est telle que l’indicateur d’équivalence change de couleur quand
20 mL d’eau sont dosées par 3,0 mL d’E.D.T.A.
Par ailleurs, 1 °TH correspond à une concentration de 4 mg L−1 d’ions calcium.

Questions
a. Déterminer la dureté de l’eau étudiée en l’exprimant en °TH.

Corrigé
Pour un volume d’E.D.T.A. versé de 14,4mL, la dureté est 14,4.30/3,0 = 144°TH (pas trop de
rigueur sur les chiffres significatifs en 1ère L…)

Informations sur le comportement des élèves et sur la façon de prendre en compte leurs
difficultés

Sur 9 binômes étudiés, 7 bons calculs, une erreur de calcul et une absence de réponse. Cette
question est donc dans l’ensemble bien réussie et souvent résolue par un produit en croix.
Mais contrairement à la séance précédente, la proportionnalité est ici quasi immédiate car il
s’agit d’un rapport de 10, ce qui réduit certainement la difficulté du calcul.

b. A quelle quantité d’ions calcium cette dureté correspond-elle (on supposera


qu’il n’y a pas d’ions magnésium) ?

Corrigé
1°TH 4 mg/L ions calcium
Il faut faire ici un produit en croix
Avec un volume d’E.D.T.A. versé de 14,4mL cela donne 144.4 = 576 mg.L –1 (486 + 84 = 570
mg.L–1 pour les ions calcium et magnésium sur l’étiquette).

Commentaires sur le savoir à enseigner et information sur le contenu disciplinaire


Nous avons choisi de ne faire prendre en considération par l’élève que les ions calcium car la
définition du degré hydrotimétrique français correspond à 10–4 mol d’ions calcium par litre
d’eau (historiquement 10mg de CaCO3 par litre d’eau).
Ne pas oublier qu’avec le protocole proposé, la présence des ions magnésium est
indispensable. En effet, le N.E.T. est un indicateur d’équivalence pertinent pour les ions
magnésium, mais pas pour les ions calcium, car le N.E.T. change de forme alors que tous les
ions calcium n’ont pas été complexés par l’E.D.T.A. (cas identique au mauvais choix d’un
indicateur coloré lors d’un titrage acido-basique).
Au début du titrage, puisque le complexe (EDTA,Mg) est moins stable que le complexe
(EDTA,Ca), les ions magnésium sont chassés du complexe qu’ils forment avec l’EDTA par
les ions calcium. Ils se combinent avec le NET, ce qui colore la solution en rouge. Lorsque
tous les ions calcium ont été complexés par l’EDTA, les ions magnésium libérés peuvent se
combiner avec l’EDTA et ne sont plus liés au NET qui est alors sous sa forme qui rend la
solution bleue.

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Informations sur le comportement des élèves et sur la façon de prendre en compte leurs
difficultés

Il y a 3 absences de réponse. Peut être qu’ici le calcul st moins évident que précédemment et
qu’il a posé des problèmes à certains élèves. Toutefois, les 6 réponses correctes proviennent
d’un produit en croix.

II- Influence de la dureté de l’eau sur le pouvoir moussant d’une solution


savonneuse.

Mode opératoire
* Dans quatre tubes à essais numérotés, mettre : 5mL d’eau distillée dans le premier
tube, 5mL d’eau de Volvic® dans le deuxième, 5mL d’eau de source dans le troisième
et 5mL d’eau de Contrex® dans le quatrième.
* Demander au professeur la solution savonneuse.
* Ajouter 5 gouttes de solution savonneuse dans chaque tube.
* Boucher et secouer dix fois le premier tube. Le résultat est-il surprenant ?
* Faire de même avec les trois autres tubes à essais.

Questions

a. Quelle différence constate-t-on ? Proposer une interprétation en relation avec la


quantité d’ions calcium et magnésium lue sur les étiquettes.
b. Quelle eau semble la plus adaptée pour le lavage ?
On interprète ces observations par l’existence d’une réaction chimique entre les ions calcium
(ou magnésium) et le savon.

a1. Informations sur le comportement des élèves et sur la façon de prendre en compte leurs
difficultés

1er
Eau est claire, ça mousse 2
Eau mousse et la couche inférieure est trouble et bleutée 1
Mousse se forme à la surface, eau dans le fond 2
Mousse 2
La solution est devenue savonneuse 1
Globalement, les réponses sont correctes

2ème

Légèrement trouble, ça mousse 2


Moins de mousse et la solution est rosée 1
Comme tube 1 avec l’eau plus trouble et moins de 2
mousse
Mousse 1
Solution trouble et savonneuse 1

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3ème tube
Eau trouble et on observe un dépôt blanchâtre qui stagne à la surface : 3
hétérogène
Pas de mousse et la solution est blanche 1
Fine couche de mousse : eau encore plus trouble 1
Eau trouble 1
Une phase trouble avec du calcaire poudreux 1
Certains élèves émettent des hypothèses quant à la nature du « dépôt » observé. Peut être que
comme on parle de tartre dans la suite du TP, ou parce qu’ils voit « calcium », ils pensent au
calcaire (ce qui est incorrect, mais les élèves ne peuvent pas le vérifier).

4ème tube
Précipité blanc à la surface (non homogène) 2
Le savon ne se dissout pas 1
Des particules solides apparaissent à la surface. « je pense que c’est du calcaire qui s’est 1
formé »
Une phase trouble avec du calcaire poudreux (plus de particules/tube n°3) 1
Avec l’eau de Contrex®, il ne se forme pas de mousse mais un précipité, qui vient en surface.
Aucun élève n’a confondu le précipité observé avec une éventuelle mousse.

a.2 Informations sur le comportement des élèves et sur la façon de prendre en compte leurs
difficultés

Plus il y a de Mg et de Ca, plus le mélange est hétérogène


Plus la solution est mousseuse, moins elle continent d’ions Mg et Ca
+ il y a de Mg et de Ca, moins il y a de mousse et plus l’eau est trouble. Rq sur l’eau de
Contrex (particules solides)
Quand pas ou peu d’ions, il se forme de la mousse
Plus il y a de Ca de Mg, plus elles sont troubles et plus le dépôt est important
+ il y a de Mg et de Ca, moins il y a de mousse et plus on voit apparaître un précipité blanc.
« on pense que le Ca et le Mg empêche la formation de mousse et créent une autres réaction »
« on dit que Ca2+ et Mg2+ permet peu de réaction chimique avec la solution savonneuse »

b. Informations sur le comportement des élèves et sur la façon de prendre en compte leurs
difficultés
L’eau 1, qui mousse le plus 5
L’eau 1 car elle ne contient pas de calcaire 1
L’eau distillée 2

Corrigé
L’eau la plus adaptée pour le lavage est l’eau douce, qui mousse le plus (en fait, il faut un
compromis entre une eau très dure et une eau très douce, qui mousserait trop et donc qui
rendrait le rinçage très long).
Pour répondre à cette question, il faut que les élèves aient à l’esprit : + ça mousse, mieux ça
lave.

III- Formation du tartre

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Certaines bouilloires ou cafetières s’entartrent. L’expérience suivante se propose d’interpréter


ce phénomène.

Expérience
- Le professeur fait bouillir pendant 30 min 100 mL d’eau déminéralisée dans un montage à
reflux.
- Il fait de même avec 100 mL d’eau minérale dont la dureté est déterminée pendant la séance.

Questions
a. Qu’observe-t-on dans chaque ballon ?

Corrigé
Après 30 minutes de reflux, on voit nettement que l’eau distillée est restée limpide alors qu’il
y a un dépôt blanchâtre sur le ballon qui contient l’eau minérale.

Informations sur le comportement des élèves et sur la façon de prendre en compte leurs
difficultés

Réponses des élèves :


Contrex Eau distillée
Dépôt de tartre 3 L’eau est limpide 1
Eau trouble contenant de résidu de 1 Eau nette 3
tartre
Trouble 2 Non trouble 2
Dépôts de calcaire 1 Transparente 1
Blanchâtre 1 Transparence / même aspect 1
qu’avant ébullition
Incolore car elle ne contient pas 1 trouble car elle contient du Ca et Mg 1
d’ions Ca et Mg

Les observations sont correctes

b. Bien qu’il y ait eu ébullition pendant une durée prolongée, il n’y a pas eu de
perte d’eau lors de cette expérience. Proposer une explication.
Corrigé
Dans le montage à reflux, l’eau s’évapore et repasse à l’état liquide au contact des parois
froides du réfrigérant à boules. L’eau liquide tombe dans le ballon et n’est donc pas perdue.

c. Le tartre est du carbonate de calcium ; comment expliquer les différences


d’observations des deux ébullitions à reflux.

Corrigé
Les ions calcium contenus dans l’eau minérale étudiée se combinent avec les ions carbonate
sous l’action de la chaleur en carbonate de calcium insoluble dans l’eau.

Informations sur le comportement des élèves et sur la façon de prendre en compte leurs
difficultés

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L’eau de Contrex continent du carbonate de calcium, contrairement à l’eau distillée


Eau de Contrex : taux de Ca élevé, qui réagissent lorsque l’eau est portée à ébullition
contrairement à l’eau distillée

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EXERCICE

Le tartre, appelé dans certaines publicités pour détartrant « calcaire », est un dépôt blanc (insoluble
dans l’eau) qui se dépose dans les cafetières ou bouilloires. C’est en réalité du carbonate de calcium.
On souhaite déterminer la masse de calcium contenue dans 2 g de tartre.
Pour ce faire, on effectue les opérations expérimentales suivantes :

 On introduit 2 g de tartre dans un erlenmeyer.


 On ajoute une solution d’acide chlorhydrique : le tartre disparaît. On obtient une solution
notée (S).
 On dose avec de l’E.D.T.A. les ions calcium présents dans la solution (S). Il faut ajouter 13
mL d’E.D.T.A. pour observer un franc changement de couleur de l’indicateur d’équivalence.

La solution (S) contient 6 g L−1 d’ions calcium.


a. Quelle masse d’ions calcium y a-t-il dans ces 50 mL de solution (S)?
b. Pour 50mL de solution (S), il faut ajouter 5 mL d’E.D.T.A. pour observer le
changement de couleur. Calculer la masse de calcium dans les 2 g de tartre.

Corrigé
a. Puisqu’il y a 6g d’ions calcium dans un litre de solution (S), alors il y a \f(6.50;1000
= 0,3g d’ions calcium dans 50 mL de solution (S).
b. Il faut 5mL d’E.D.T.A. pour doser tous les ions calcium présents dans 50 mL de
solution (S), soit, d’après la question précédente, pour doser 0,3 g d’ions calcium. Puisqu’il
faut verser 13 mL d’E.D.T.A. pour doser les ions calcium présents dans la totalité de la
solution (S) (c’est à dire dans 2g de tartre), il y a donc 0,3.13/5 = 0,78g d’ions calcium dans 2g
de tartre (0,8 avec un seul chiffre significatif).

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