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17. ANONYME. Sur une statue de Pan. - O Pan, ayant posé tes
lèvres arrondies sur tes roseaux dorés, fais entendre un chant
sacré à ces brebis qui paissent, afin que, dans leurs mamelles
traînantes, elles apportent à la ferme de Clymène, les dons
abondants de leur lait, et que pour toi l'époux des chèvres,
auprès de ton autel, épanche de sa gorge velue les flots de son
beau sang pourpré.
DU DEUXIÈME LIVRE.
19. ANONYME. - Que la paix (Irène) soit avec vous tous, dit
l'évêque à son arrivée. Mais comment peut-elle être avec nous
tous, celle qu'il garde sous clef pour lui seul (10).
DU TROISIÈME LIVRE.
DU QUATRIÈME LIVRE.
41. AGATHIAS. Sur une statue élevée dans le palais de Placidie par
les nouveaux notaires. - Les membres de la nouvelle compagnie
ont placé ici (21) la statue de Thomas , curateur irréprochable du
tout puissant empereur, aussi près que possible des images
augustes, afin que par son portrait même il eût une place
voisine du suprême pouvoir; car il a accru la puissance de la
maison impériale, il en a augmenté les richesses avec une
religieuse probité. Cette statue est une oeuvre de
reconnaissance. Et que peut faire de mieux le ciseau de l'artiste
que de consacrer le souvenir si légitimement dû aux éminents
services.
87. JULIEN. Sur une statue de Prométhée. - J'ai donné le feu pour
auxiliaire des arts, et les arts et le feu me représentent en proie à
des tortures sans fin. Certes elle est bien ingrate la race des
mortels, si, moi Prométhée, pour mes bienfaits je reçois ce
châtiment des artistes.
102. ANONYME. Sur une autre statue d'Hercule. - Tel que Jupiter
t'a engendré au clair de lune de trois nuits, tel qu'Euristhée t'a
vu vainqueur dans toutes les épreuves, tel que du bûcher tu es
monté triomphalement au ciel, telle, ô vaillant Alcide, nous
voyons ici ton image. Alcmène est accouchée dans ce marbre,
non à Thèbes. Ce qu'à ce sujet Thèbes dit avec tant d'orgueil
n'est maintenant qu'une fable : on n'y croit plus.
141. PHILIPPE. Sur une hirondelle qui avait fait son nid dans l'angle
d'un tableau de Médée. - Gazouillante hirondelle, comment as-tu
osé prendre pour gardienne de tes petits la fille de Colchos, la
meurtrière de ses enfants ? Son oeil injecté de sang lance encore
de sinistres lueurs, et sa bouche est souillée d'une blanche
écume. Le glaive qu'elle tient est tout humide de carnage. Fuis
cette mère abominable qui, même en peinture (69), massacre
encore ses enfants.
176. LE MÊME. - Sparte a aussi sa Vénus : elle n'est pas telle que
dans les autres villes, revêtue d'une moelleuse tunique ; mais
sur sa tête elle porte un casque au lieu de voile, et au lieu d'une
belle branche de myrte elle tient un javelot. C'est qu'il ne faut
pas qu'elle soit sans armes, elle, l'épouse du farouche Mars et
Lacédémonienne.
177. PHILIPPE. - Cypris, déesse des ris et des amours, qui t'a
parée, toi si pacifique et si douce, des attributs de la guerre ? Tu
n'aimais que les chansons, l'Hyménée aux cheveux d'or, les sons
enchanteurs des flûtes. Pourquoi donc as-tu revêtu ces armes
homicides ? Est-ce que, couverte des dépouilles du belliqueux
Mars, tu veux montrer ainsi toute la puissance de Cypris?
196. ALCÉE. Même sujet. - Qui t'a lié ici, sans respect pour ta
divinité, comme un captif ? qui a chargé de chaînes tes mains ?
qui t'a donné cette mine larmoyante ? Où est ton arc, enfant ? où
est ton carquois aux flèches de feu ? Certes il a bien perdu sa
peine, le sculpteur qui t'a mis dans ces liens, toi dont le souffle
agite et bouleverse comme un ouragan le coeur des hommes et
des dieux.
197. ANTIPATER. Même sujet. - Qui a lié tes deux mains à cette
colonne avec des cordes que tu ne peux rompre ? qui a
triomphé du feu par le feu, de la ruse par la ruse ? Enfant, ne
gâte pas ton beau visage par des pleurs. [Tout ce que tu
éprouves, tu l'as bien mérité ;] car tu te complais dans les larmes
des jeunes gens.
232. SIMONIDE. - Miltiade m'a placé ici, moi Pan aux pieds de
bouc, l'Arcadien, l'ennemi des Perses, l'ami des Athéniens (105).
258. ANONYME. - Tel (124) que tu me vois, c'est Crès qui m'a
placé, moi Pan aux pieds de chèvre, près de l'autel de Dictynna
(125) où brille la flamme. Une peau de bête couvre mes épaules,
j'ai deux javelots à la main, et de la grotte qui m'abrite j'ai les
deux yeux fixés sur la montagne.
263. ANONYME. Sur une Némésis. -Les Perses m'ont apporté ici,
moi pierre, afin de me dresser, comme un trophée de leur
victoire; et maintenant je suis une Némésis. Me voilà debout à
deux fins, comme un monument de victoire pour les Grecs, et
pour les Perses comme la Némésis de la guerre (129).
318. ANONYME. Sur le portrait d'un orateur sans talent. - Qui t'a
représenté sous les traits d'une orateur, toi qui ne dis mot ? Tu
te tais, tu ne parles pas : quelle ressemblance !
DU CINQUIÈME LIVRE.
336. ANONYME. Même sujet. - Déjà par des cris quatre fois
répétés le peuple avait témoigné son impatience ; il voulait
Porphyre, fils de Calchas. Et lui, qui avait suspendu à la droite
du trône impérial (162) ses rênes et sa ceinture équestre, lance
de là son char dans la carrière. Maintenant, bien loin encore de
sa retraite, dans la première fleur de l'âge, il a sa statue d'airain.
Si la récompense est venue plus vite que les années, on peut
dire néanmoins qu'elle s'est fait attendre, eu égard au nombre
des victoires et des couronnes.
DU SEPTIÈME LIVRE.