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UNIVERSITE KASDI MERBAH, OUARGLA

FACULTE DE LA SCIENCE TECHNOLOGIE

SPECIALITE AUTOMATIQUE

Exposé sur :

Les barrages des grandes


puissances

Présenté par :
HADFI MUSTAPHA
BOUDRESS ABDELOUAKIL
Sous la supervision de :

Mohamed Yacine Rachedi

Ouargla Année universitaire 2017/2018


Sommaire

1_ Introduction
2_ historique et Définition les barrages
3_ Quelques exemples de grands barrages
4_ Liste des barrages hydroélectriques les plus puissants
5_ le fonctionnement d’un barrage
6_ L'énergie hydroélectrique (avec une partie automatique)
7_ conclusion
1/Introduction
Un barrage est un ouvrage disposé en travers d’un cours d’eau pour créer
une retenue ou exhausser le niveau en amont.

Le premier barrage connu a été construit en Egypte, vers 3000 avant J.C. pour
faire dévier le Nil afin de créer un site pour la ville de Memphis. Les premiers
objectifs recherchés par ces constructions étaient l’irrigation des terres et
l’approvisionnement en eau. De nos jours, ces utilisations sont toujours
actuelles mais complétées par la production d’électricité, la maîtrise des fleuves
(lutte contre les inondations), la création de lacs artificiels pour les loisirs,
l’alimentation des industries en eau de refroidissement.

Tout au long du XXe siècle, l’idée du développement économique a été


associée aux barrages. on en compte aujourd’hui 800 000 dans le monde dont

52 000 sont considérés comme des grands barrages, c’est-à-dire d’une hauteur
de plus de 15 mètres et avec un réservoir supérieur à 3 millions de m3. Les
quatre principaux pays constructeurs de barrages en comptent les trois quarts :
45 % en Chine, 14 % aux Etats Unis, 9 % en Inde et 6 % au Japon. La France
possède, elle, 569 grands barrages, soit 1 % du total mondial.
Barrage des trois Gorges
2/ historique et définition les barrages :
Histoire des barrages :

Les barrages existent probablement depuis la préhistoire, notamment en


Egypte (réserve d'eau potable, d'irrigation, viviers, piscicultures). Un barrage
d'une longueur de 115 mètres fut construit dans la vallée de Garawi en Égypte
vers 3000 av. J.-C. Et selon N. Schnitter-Reinhardt, le plus ancien barrage poids
connu est situé près de Jawa, en Jordanie, vers la fin du IVe millénaire av. J.-
C.Hérodote cite un barrage construit par le pharaon Ménès, fondateur de la
première dynastie, à Kosheish, pour alimenter la ville de Memphis.

La première rupture de barrage connue est celle de Sadd El Kaffara, sur le Wadi
Garawi, 30 km au sud du Caire, entre 2650 et 2465av. J.-C Elle en a
probablement arrêté la construction pendant un millénaire9.

En 560 ap. J.-C., l'historien byzantin Procope de Césarée mentionne un barrage-


voûte en amont en maçonnerie (barrage de Daras).

Les Romains en construisirent, notamment en Espagne, dans la région de


Mérida, avec les barrages d'Almonacid (hauteur 34 m), deProserpine (hauteur 22
m) et de Cornalvo (hauteur 28 m), ou encore, au Portugal, avec le barrage de
Belas.

Définition des barrages


Un barrage est un ouvrage d'art construit en travers d'un cours d'eau et
destiné à en réguler le débit et/ou à stocker de l'eau1, notamment pour le contrôle
des crues, l'irrigation, l'industrie, l'hydroélectricité, la pisciculture, une réserve
d'eau potable, etc.2. Dans la nature, il existe aussi des barrages de castors.
Un barrage submersible est plutôt nommé chaussée, seuil ou digue ; ce dernier
terme est préféré au mot barrage quand il s'agit de canaliser un flot.

Un barrage fluvial permet de réguler le débit de l'eau, au profit du trafic fluvial,


de l'irrigation, d'une prévention relative des catastrophes
naturelles (crues, inondations), par la création de lacs artificiels ou de réservoirs.
Il permet souvent la production de force motrice (moulin à eau) et d'électricité
— on parle alors de barrage hydroélectrique —, à un coût économique
acceptable, le coût environnemental étant plus discuté pour les grands projets
(source de fragmentation éco paysagère, d'envasements à l'amont du barrage, de
dégradation éco paysagères et de l'eau. Les « grands barrages3 » sont tous
recensés par la Commission internationale des grands barrages (CIGB).

Les conséquences environnementales et sociales d'un barrage varient


selon le volume et la hauteur d'eau retenue et selon le contexte
biogéographique : en noyant des vallées entières, un barrage artificiel peut forcer
des populations entières à se déplacer, et bouleverser les écosystèmes locaux.
Certains s'intègrent dans un plan d'aménagement de bassin, et font l'objet de
mesures conservatoires et compensatoires. Souvent la loi ou le droit coutumier
imposent un débit réservé (débit minimal réservé aux usagers de l'aval et pour le
maintien de l'écosystème aquatique et des espèces en dépendant).

Par extension, on appelle barrage tout obstacle placé sur un axe de


déplacement1, par exemple pour contrôler des personnes et/ou des biens qui
circulent (barrage routier, barrage militaire). Toutefois, il n'existe pas de
définition universelle du terme « barrage ».

Plus précisément ce sont les barrages qui sont couplés à une centrale
hydroélectrique de plus de 2 000 mégawatts (MW).
Un barrage est soumis à plusieurs forces. Les plus significatives sont :

 la pression hydrostatique exercée par l'eau sur son parement exposé à la


retenue d'eau
 les sous-pressions (poussée d'Archimède), exercées par l'eau percolant
dans le corps du barrage ou la fondation
 les éventuelles forces causées par l'accélération sismique.

Pour résister à ces forces, deux stratégies sont utilisées :

- construire un ouvrage suffisamment massif pour résister par son simple


poids, qu'il soit rigide (barrage-poids en béton) ou souple (barrage en
remblai) ;
- construire un barrage capable de reporter ces efforts vers des rives ou une
fondation rocheuse résistantes (barrage-voûte, barrage à voûtes
multiples…)

Les types des barrages :


On trouve trois types de barrage lesquelles :

 Les barrages - poids


 Les barrages - voûtes
 Les barrages à contreforts

1/ les barrages – poids : qui reportent la poussée de l’eau sur le sol, impliquant
d’être très solides (ex : le barrage de la Grande Dixence en Suisse)
2/les barrages – voûtes : qui, par effet d’arc, transmettent et reportent la
poussée sur les parois latérales. On limite les barrages voûtes aux vallées assez
étranglées. (ex : le barrage de Berké en Turquie)
3/ les barrages à contreforts : constitués de murs triangulaires parallèles au lit
du cours d’eau (ex : le barrage de Roselend en France)
3/Quelques exemples de grands barrages :
 le barrage Hoover aux États-Unis (1931-1935)

 les barrages d'Assouan sur le Nil, en Égypte

 les barrages d'Inga sur le Congo, en République démocratique du Congo

 le barrage d'Itaipu sur le Paraná, à la frontière entre le Brésil et


le Paraguay

 la centrale Robert-Bourassa au Québec

 le barrage de Kapanda sur le Cuanza en Angola

 le barrage des Trois-Gorges en Chine

 le barrage de la Grande-Dixence, en Suisse

 le barrage Atatürk sur l'Euphrate en Turquie

 le barrage Daniel-Johnson sur la Manicouagan au Québec

 le barrage de Guri au Venezuela

 le barrage de Nourek (300 m) au Tadjikistan est le plus haut du monde.


4) Liste des barrages hydroélectriques les plus
puissants :
5/ Le fonctionnement d’un barrage :
Le fonctionnement d'un barrage. Une centrale hydraulique produit de
l'électricité grâce à une chute d'eau entre deux niveaux de hauteurs différentes,
qui met en mouvement une turbine reliée à un alternateur

1. La retenue de l'eau

Le barrage retient l'écoulement naturel de l'eau. De grandes quantités d'eau


s'accumulent et forment un lac de retenue.
2. La conduite forcée de l'eau

Une fois l'eau stockée, des vannes sont ouvertes pour que l'eau s'engouffre dans
de longs tuyaux métalliques appelés conduites forcées. Ces tuyaux conduisent
l'eau vers la centrale hydraulique, située en contrebas.

La plupart des centrales hydrauliques en France sont automatisées. Chaque


centrale se met en marche selon un programme pré-défini en fonction des
besoins d'électricité.

3. La production d'électricité

À la sortie de la conduite, dans la centrale, la force de l'eau fait tourner


une turbine qui fait à son tour fonctionner un alternateur. Grâce à l'énergie
fournie par la turbine, l'alternateur produit un courant électrique alternatif.

La puissance de la centrale dépend de la hauteur de la chute et du débit de l'eau.


Plus ils seront importants, plus cette puissance sera élevée.

4. L'adaptation de la tension

Un transformateur élève la tension du courant électrique produit par l'alternateur


pour qu'il puisse être plus facilement transporté dans les lignes à très haute et
haute tension.

L'eau turbinée qui a perdu de sa puissance rejoint la rivière par un canal spécial
appelé canal de fuite
6/ L'énergie hydroélectrique « avec une partié
automatique :
L'énergie électrique est produite par la transformation de l'énergie cinétique de
l'eau en énergie électrique par l'intermédiaire d'une turbine hydraulique couplée
à un générateur électrique. Pour les barrages par accumulation la quantité
d'énergie disponible, sur une période donnée, dans la réserve d'eau
d'un barrage dépend de son volume, des apports et pertes naturels sur la période
et de la hauteur de chute. Pour les barrages au fil de l'eau la quantité d'énergie
produite est directement liée au débit (m3/s, m3/h, m3/j, m3/an).

Il existe quatre grands types de turbines. Le choix du type de turbine le plus


adapté est fait par le calcul de la vitesse spécifique notée « ns ».

 La turbine Pelton, adaptée aux hautes chutes, avec une roue à augets,
inventée par Lester Allan Pelton en 1879. Elle est conçue pour les hauteurs
de chute de plus de 200 mètres ;
 La turbine Francis, plutôt montée pour des chutes moyennes, voire hautes,
avec une roue à aubes simple ou double. Conçue par James B. Francis en
1868
 La turbine Kaplan, inventée en 1912, parfaitement adaptée aux basses chutes
et forts débits, avec une roue de type hélice, comme celle d'un bateau. Viktor
Kaplan a mis au point une roue à hélice dont les pales peuvent s'orienter en
fonction des débits utilisables ;
 La turbine Wells, assez peu connue, utilise le mouvement de l'air provoqué
par le mouvement des vagues à travers un tube vertical. Principe développé
par Alan Wells.
7/Conclusion :
Voulant toujours aller plus loin, l’homme a construit des barrages de plus
en plus hauts. Aujourd’hui ces grands barrages, dont la hauteur est supérieure à
15 mètres ou à 10 mètres pour certains barrages ayant des conditions
complémentaires (définition donnée par la Commission Internationale des
Grands Barrages) et pouvant aller jusqu’à 285 mètres, se comptent par milliers.

Parmi les plus importants, on trouve le barrage d’Itaipu entre le Brésil et


le Paraguay (13 320 MW), le barrage Raùl Leoni (surnommé Guri) au
Venezuela (10 055 MW) et le barrage de la Grande coulée aux USA (6495
MW).

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