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Chapitre I : Généralités sur la géologie pétrolière : Définitions utiles et genèse du

pétrole

Introduction
Le pétrole et le gaz naturel peuvent être extraits en milieu terrestre ou marin. Avant
d’être livrés aux consommateurs, ces corps subissent plusieurs étapes de transformation.
Ils sont d’abord extrait des profondeurs de la terre, transportés jusqu’ aux usines de
traitement ou l’on les débarrasse des corps étrangers. C’est après ces opérations que ces
produits peuvent être utilisés par les consommateurs. Plus bas, nos recherches nous
dirons comment s’est fait la mise en place de ces corps ? Comment procède-t-on pour
les extraire des profondeurs terrestres et qu’elle est leur importance dans le quotidien
des hommes ?
I-Définitions utiles
1-La géologie pétrolière
La géologie pétrolière est la science qui étudie le pétrole sa genèse ses transformations,
son exploration et son extraction pour être livrer aux consommateurs.
2-Définition du pétrole
Le pétrole est un mélange naturel d’hydrocarbures qui se forme au sein de roches
sédimentaires (les roches mères) à partir de la transformation de matière organique.
D’un gisement à un autre, le pétrole n’a pas les mêmes constituants.
Le pétrole (est un liquide d’origine naturelle, une huile minérale composée d’une
multitude de composés organiques, essentiellement des hydrocarbures, piégé dans
des formations géologiques particulières.
Quelques caractéristiques physiques du pétrole
Les pétroles les plus courants sont liquides/huileux.
Leur densité varie de 0,6 à 0,9.
Leur viscosité s’apparente à celle du miel.
Les molécules du pétrole sont immiscibles dans l’eau
2- Définition du kérogène
Le kérogène est un intermédiaire chimique entre la MO et le pétrole ; Le kérogène est
un solide disséminé sous la forme de filets sombres, dans les sédiments. Le kérogène
EST la matière organique des sédiments. La transformation du kérogène des
sédiments est une transformation chimique : elle dépend:
. De la Pression
• De la Température

A l’échelle de la planète, on estime la masse de kérogène égale à 10 000 000 Gt dont


0,1% de ce kérogène se transforme en charbon : 1 000 000 Gt et 0,003% de ce kérogène
se transforme en gaz et pétrole: 300 000 Gt.
II-Genèse du pétrole
III-La Matière organique fossile : origine et devenir
1-Origine de la matière organique
Les gisements de pétrole et le gaz présents dans la sub-surface trouvent leur origine
dans les résidus organiques issus de la mort d'êtres vivants animaux ou végétaux. Cette
matière organique résiduelle, qui échappe à l'oxydation sous forme de CO2, est
mélangée aux sédiments qui s'accumulent par couches successives pendant des millions
d'années. Lorsque la teneur en matière organique dans les sédiments est significative
(plus de 2% en poids), on peut parler de roche mère.
La formation d'une roche mère est conditionnée par des processus bio physicochimiques
permettant une conservation partielle de la matière organique. Ces processus ont lieu
dans des bassins sédimentaires dans les milieux aquatiques anoxiques et moyennement
profonds. Un milieu est anoxique lorsqu’il contient moins de 0,1 ml/l d'oxygène dissous
(Rhoades et Morse, 1971). Trois environnements de dépôt sont particulièrement
favorables à la formation de matière organique sédimentaire :
- L’environnement lacustre : les eaux lacustres de surface sont riches en planctons
tandis que les eaux plus profondes sont peu agitées, donc peu oxygénées et favorisent la
conservation de la matière organique. Dans ce milieu de dépôt, l’apport de matière
organique provient essentiellement des végétaux supérieurs terrestres et des planctons
d’eau douce.
- L’environnement deltaïque : Les eaux sont peu profondes et favorables à
l'accumulation sédimentaire. De forts apports détritiques proviennent des rivières et
s'accumulent dans la plaine deltaïque.
- L’environnement marin côtier : Sur le plateau continental, les eaux moyennement
profondes sont propices à l'accumulation de matière organique. Un apport de matière
provient des débris de végétaux continentaux transportés par les vents et des planctons
marins présents dans le milieu.
2-Processus de formation de la matière organique insoluble
La biomasse est constituée de glucides, lipides, protéines et d'hydrates de carbone.
Différents mécanismes peuvent transformer ces composés, aboutissant à la formation de
structures insolubles (dans les solvants organiques), résistant à la biodégradation, et
appelées kérogène.
Deux modes d'évolution de la matière organique sont principalement observés : (i) un
enchaînement de réactions de biodégradation et de recondensation transforme les
structures chimiques en macromolécules de moins en moins solubles (acide fulvique,
acide humique et humine), (ii) la préservation sélective de macromolécules appelées
géopolymères, résistantes aux processus d’altération associés à la sédimentation et à la
diagenèse.
IV-Expulsion et migration des hydrocarbures

Lors de la formation de l’huile et du gaz à partir du kérogène, les gouttelettes


d’hydrocarbure sont disséminées dans la roche-mère et ne pourraient pas être exploitées
si des phénomènes de migration et de concentration ne s’étaient pas produits. Outre le
phénomène de transformation thermique de la matière organique dans les roches mères,
la formation d'accumulations d'hydrocarbures dans la sub-surface dépend de leur
devenir après leur expulsion de la roche mère. La figure schématise cette évolution
depuis la roche mère jusqu'à la surface des sédiments.

Le pétrole, léger, a naturellement tendance à remonter vers la surface. Lorsque cela est
possible, il s'échappe sous forme de suintements (lent écoulement d'un liquide.).
Contrairement à une croyance très répandue, un réservoir de pétrole n'est pas un
immense lac souterrain. Il s'agit bien souvent d'une roche apparemment solide mais très
poreuse. En se déplaçant d'un pore à l'autre ou en s'écoulant par des fractures, le pétrole
migre lentement vers la surface. Pour constituer une matière première intéressante à
exploiter, les hydrocarbures doivent donc migrer et se concentrer dans un réservoir. La
roche qui va les accueillir sera poreuse et perméable, contrairement à la roche mère : on
parle de roche réservoir.
Quand la pression du gaz formé lors de la pyrolyse du kérogène en profondeur devient
suffisante pour vaincre l’imperméabilité de la roche-mère, elle permet une migration des
fractions liquide et gazeuse à travers les pores de la roche-mère.
2-Expulsion des hydrocarbures de la roche mère : migration primaire
Les hydrocarbures formés dans la roche mère sont progressivement expulsés vers les
couches sédimentaires adjacentes : c’est ce qu’on appelle la migration primaire.
L'augmentation de la pression interne est souvent couplée au phénomène de fracturation
hydraulique de la roche mère. Les fractures sont une échappatoire efficace pour les
fluides pétroliers.
On dit que les hydrocarbures sont “expulsés” de la roche-mère et subissent une
migration primaire. Ils entament alors une migration secondaire vers le haut en étant
transportés, essentiellement, sous l’effet de la pression de l’eau à travers une roche
perméable. Lors de leur remontée, les hydrocarbures sont arrêtés par une couche
imperméable, se concentrent dans les pores de la roche perméable et forment une
accumulation : la roche s’appelle alors roche-réservoir.

2-Migration des hydrocarbures vers le réservoir : migration secondaire


Après l'expulsion de la roche mère, les hydrocarbures migrent vers une roche plus
poreuse (roche réservoir ou roche magasin) telle que les grès ou les carbonates. Ce
déplacement, appelé migration secondaire, s'effectue par nature verticalement (car les
hydrocarbures sont moins denses que l'eau). Mais en fonction de l'hydrodynamisme du
bassin, des variations de pression au sein des roches et de leurs propriétés (perméabilité,
propension à la capillarité, etc), des déplacements latéraux, sur plusieurs dizaines de
kilomètres, voire vers le bas par rapport à la roche mère, sont fréquemment constatés. Si
les hydrocarbures ne rencontrent pas de couches imperméables (roche couverture) ou de
structures géologiques particulières (failles, discordances stratigraphiques, pièges
diagénétiques) ils migrent jusqu'à la surface et sont exposés à l'évaporation et à la
biodégradation. Ce déplacement peut être plus ou moins long suivant: la nature
chimique du pétrole, les caractéristiques physiques et lithologiques des drains et des
réservoirs, l'histoire sédimentaire du bassin et les mouvements orogéniques. Les
distances estimées entre la roche mère productrice et les réservoirs s’étendent de
quelques kilomètres à plusieurs centaines de kilomètres.

Explication du processus de migration a l’échelle du gisement


3-La dysmigration (ou migration tertiaire) fait suite de la migration secondaire
puisqu'elle représente la dispersion des huiles vers la surface (si elles ne sont pas ou plus
retenues dans des pièges après un évènement tectonique). Cependant, les fluides en
dysmigration peuvent à nouveaux s'accumuler s'ils rencontrent un nouveau piège ou
bien arriver en surface ou ils seront lessivés ou biodégradés
4-Altération des huiles des réservoirs
Plus une huile se forme tôt dans l’histoire géologique de la Terre, plus la possibilité
qu'elle ait été altérée au cours du temps est grande. Les processus d'altération reconnus
sont
1) le craquage thermique du pétrole, qui induit la transformation du pétrole en une huile
plus légère et du gaz par craquage des liaisons C-C en même temps que la formation
d'un résidu carboné très aromatique à haut poids moléculaire (pyrobitume). Ce
pyrobitume peut alors changer les propriétés pétrophysiques du réservoir et fermer sa
porosité ;
2) la biodégradation, liée d la présence de bactéries dans les roches sédimentaires et les
eaux météoritiques s'infiltrant en profondeur jusqu'à environ 2000 m (T - 80 "C;
Durand, 1987). Les bactéries consomment préférentiellement les hydrocarbures saturés
linéaires (n-alcanes), puis les molécules ramifiées et enfin les molécules cycliques. De
ce fait, l'huile change de composition avec un enrichissement en composés lourds et
aromatiques ;
3) le lessivage du réservoir par les eaux météoritiques qui élimine les hydrocarbures
légers solubles dans l'eau et laisse une huile visqueuse plus difficile à produire. Ce
phénomène peut être associé à la biodégradation,
et 4) le désalphatage, lié au déséquilibre thermodynamique du réservoir lors d'un forage
de production. Ce phénomène, dû à l'injection de gaz, a pour conséquence le
changement de la composition de l'huile et la précipitation des asphaltènes.
V-Formation d'un piège
Il existe différents types de pièges, liés au dynamisme et à l’histoire structurale du
bassin dans lequel se sont formés les hydrocarbures : plis, failles, discordances peuvent
faire l’affaire, et souvent plusieurs facteurs se combinent favorablement. On peut
donner l’exemple de quatre pièges les plus couramment rencontrés:
1-Pièges de type stratigraphique
Le schéma ci-dessus décrit une situation commune et recherchée où le piège constitué
par les roches-réservoirs est situé au sommet de plis anticlinaux où alternent roches
perméables (roches réservoirs) et roches imperméables (roches de couverture). On
trouve également d’autres situations propices à la formation de pièges : Couche
perméable coincée sous des couches imperméables dans un biseau formé par le
déplacement de couches à la faveur d’une faille ;
2-Pièges type anticlinaux :
Une situation commune et recherchée, c'est le piège au sommet de plis anticlinaux où
alternent roches perméables et roches imperméables. Les fluides se déplacent, des
points de plus forte pression aux points de plus faible pression, c'est-à-dire de bas en
haut (flèches rouges). Ces fluides sont un mélange d'eau et de gouttelettes d'huile et de
gaz. A cause de la barrière à la migration que forme la couche imperméable, les fluides
s'accumulent dans la partie haute du pli. Il se fait une séparation des phases selon leurs
densités respectives. Le gaz occupera la partie la plus haute, suivi de l'huile puis de
l'eau.

3-Pièges type faille:


Une autre situation propice à la formation d'un piège est offerte lorsque les fluides
circulant dans une couche perméable sont coincés sous des couches imperméables dans
un biseau formé par le déplacement des couches à la faveur d'une faille.

Piège type faille


4-Pièges associés à un diapir :
Il y a aussi des pièges qui sont associés aux dômes de sel (pièges mixtes D). Lorsque les
diapirs de sel se sont mis en place, ils ont retroussé les couches et créé des biseaux qui
sont scellés par les couches imperméables et par le sel lui-même qui est imperméable.
Piège associé à un diapir

VI- Caractéristiques d’un gisement pétrolier


Un gisement est constitué d'un ou de plusieurs réservoirs superposés ou proches
latéralement. Certains gisements sont constitués de plusieurs dizaines ou même
plusieurs centaines de réservoirs.
On appelle réservoir une formation du sous-sol, poreuse et perméable (généralement des
grès ou des carbonates), renfermant une accumulation naturelle d'hydrocarbures, limitée
par une barrière de roches imperméables (généralement des argiles ou des évaporites).
Un réservoir est caractérisé par:
Sa porosité : rapport entre le volume des pores et le volume total du milieu. Elle
caractérise la capacité de stockage de la roche.
Sa perméabilité : aptitude d'une roche à laisser circuler à travers ses pores un fluide
dont elle est saturée. Cette aptitude varie en fonction de la direction de l'écoulement.
L'état de remplissage d'un réservoir est décrit par les saturations, i.e. les rapports entre le
volume d'eau, d'huile et de gaz et le volume de pores.
2-Connaissance d’un gisement
Afin de déterminer les sites possibles à la formation de gisements, on fait appel à la
géologie et à la géophysique (gravimétrie, magnétométrie, sismique) de façon à
rechercher :
- les zones où ont été rassemblées les conditions favorables à la formation
d’hydrocarbures (roches-mères)
- les zones de migration et de piégeage des hydrocarbures ainsi formés. Si la géologie
et la géophysique permettent de déterminer les sites favorables, les techniques actuelles
ne permettent pas de connaître la nature du fluide piégé dans la roche-réservoir (qui est
souvent de l’eau). Il est donc nécessaire de procéder à des forages d’exploration afin de
mieux connaître le gisement au moyen de :
- Diagraphies (mesures continues des caractéristiques : densité, résistivité, nature des
débris, etc., des couches traversées lors du forage)
- Carottage qui permet de remonter en surface un échantillon de la roche à étudier
- Diagraphies après forage à l’aide d’appareils de mesure descendus dans le puits à
l’extrémité d’un câble (propriétés électriques, radioactives, acoustiques, etc.)
- Essais de puits afin de déterminer la pression en fond de puits ainsi que la
perméabilité de la roche-réservoir aux abords du puits. Cet essai permet également par
échantillonnage de déterminer la viscosité du fluide et sa composition.
Ces analyses permettent alors de déterminer la structure du gisement ainsi que les
quantités d’hydrocarbures récupérables et donc de prendre une décision économique
quant à l’exploitation du gisement. Il faut en moyenne 5 à 6 forages d’exploration pour
un puits productif. Les tailles et réserves récupérables des gisements varient
considérablement d’un site à l’autre. Il y a actuellement dans le monde quelques 30 000
gisements commerciaux dont 400 sont considérés comme “géants” et contiennent 60 %
des réserves.

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