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Licence Sciences de la Terre

Option Géosciences et Environnement


Semestre 6

LE MEMOIRE DE LICENCE (TITRE)

Le poulier d’Ambleteuse et le fort Mahon.

Par
Prénom Nom de famille

Tuteur : Prénom Nom de famille

Université Lille Nord de France Année 2009-2010


Le document écrit
Ces quelques lignes vous donnent un rappel des règles à suivre obligatoirement pour le
mémoire de L6 et des conseils que vous pouvez suivre. Espérons qu’elles vous aideront à
réaliser votre mémoire, cette année, mais également par la suite. Vous pouvez télécharger sur
le site de l’UFR des Sciences de la Terre certains documents tels que ce document complet
(au format PDF), la page de couverture (au format Word).

1 - Page de couverture
Format obligatoire en L6, quel que soit le mémoire (bibliographique, laboratoire ou
entreprise). En italique, les formats et commentaires.
Licence Sciences de la Terre
Option Géosciences et Environnement
Semestre 6

Mémoire

TITRE DU MEMOIRE
centré, en grands caractères (type 24 points), en gras

(éventuellement une image, un schéma ou un graphique)

par
Prénom NOM
centré, en grand (style 18)

Tuteur : Prénom NOM


centré, en petit (style 12)

Université Lille Nord de France Année 2009-2010

Le titre : Il a une importance capitale. Il doit refléter strictement le contenu de votre mémoire.
Vous pouvez ajouter le logo de l’entreprise dans laquelle vous avez fait votre stage mais il est
indispensable que tout le reste : Université, logo de Lille 1, votre nom et celui de votre
formation soit présent.
Cette page ne porte pas de numéro. C’est la page zéro si l’on veut.

2 – Sommaire
Il va se trouver en page 1 et comprend la liste des chapitres, sections ou paragraphes de votre
document. N’en mettez pas plus que 3 niveaux de hiérarchie et n’oubliez pas de renvoyer aux
numéros de page.
3 - Résumé puis abstract
Ils vont se trouver sur la page 2. Il s’agit également d’une partie très importante. Même si ça
fait mal, songez que certains lecteurs ne liront que cette partie de votre mémoire. Grâce à
votre résumé ils verront 1) si le sujet les intéresse et les incite à lire tout le mémoire, il faut
donc être attractif ou 2) si le sujet ne les intéresse pas ou peu pour diverses raisons, il faut
donc être suffisamment précis pour qu’il n’y ait pas tromperie sur la marchandise. Si vous
n’avez qu’un morceau de votre mémoire à faire relire à votre encadrant, peut-être est-ce celui
là. Un lecteur ayant parcouru le résumé doit 1) savoir si le mémoire l’intéresse, 2) donner le
maximum de renseignements en un minimum de mots et 3) permettre d’analyser le document
en vue de son éventuelle rangement dans une base de données.
L’abstract est une version anglaise de votre résumé. Attention à la traduction littérale jamais
fameuse. Selon votre niveau, essayez d’utiliser des phrases originales (comparées aux
françaises). Relisez-le plusieurs fois pour éviter les grosses fautes. N’utilisez jamais de
traducteur automatique, le résultat est affreux.
Résumé et abstract doivent occuper à eux deux une seule page.

4 – Le texte lui-même
Pour le mémoire L6, toutes les pages du mémoire sont écrites avec un caractère facile à lire
(type Times ou Times New Roman). La taille des caractères est de 12 points, interligne
simple. Les marges de 2,5 cm sur les côtés ainsi qu’en haut et en bas du document.
Vous êtes libres d’utiliser le style qui vous est personnel mais suivez quand même les conseils
essentiels donnés en cours. Il est interdit de plagier un auteur. Voir document à la fin de celui-
ci.

4.1 – Le plan
Votre mémoire doit avoir un plan logique. Il est impossible de donner une recette toute faite
sur les plans. Il y a toujours plusieurs possibilités qu’il est bon de discuter avec votre
encadrant. Le plan doit être logique et conduire graduellement le lecteur vers les conclusions.
Il est fréquent de commencer par une introduction. Celle-ci a pour objectif de replacer votre
recherche ou le thème de votre mémoire dans son contexte.
- Pourquoi s’intéresse-t-on à cette question ?
- Qui a déjà donné une interprétation de ce dont vous parlez ?
- Où se situe (géographie) votre étude ?
- …
Ensuite, un document scientifique doit absolument distinguer ce qui est méthodologie (qui ne
vous est pas propre), le matériel étudié, les résultats et la discussion. Cet ordre est plus adapté
à un mémoire de recherche qu’à un mémoire bibliographique. Pour ce dernier, pas de règle
stricte non plus. Il faut essayer au travers des références que vous avez lues de faire le point
sur une question, de voir si les différents auteurs sont d’accord entre eux ou non, si chacun
des auteurs apporte sa petite (mais importante) contribution à la question… Selon le style de
mémoire, la forme sera très différente mais il faudra toujours bien distinguer les faits
(données, mesures…) de l’interprétation ou de la discussion.
Il n’y a pas de raison pour qu’un mémoire en entreprise déroge à cette règle. Vous pouvez
présenter l’entreprise dans laquelle vous avez travaillé, expliquer ce que l’on vous a demandé
de faire et pourquoi, ce vous y avez fait avec les techniques puis les résultats obtenus.

4.2 – L’introduction
C’est une partie majeure qui n’a pas d’obligation à s’appeler ‘introduction’ mais qui doit bien
mettre en place le problème que l’on vous a demandé de résoudre. C’est dans cette partie que
vous allez finir d’accrocher l’attention du lecteur. Vous devez ensuite bien montrer que votre
travail s’inscrit au milieu d’autres études. Il faut donc en parler.
Soignez et relisez avec attention cette partie car un lecteur sérieux va la lire en détail tandis
que la suite du document pourrait être lue un peu plus rapidement.

4.3 – Les illustrations et les tableaux


Quelques conseils vous ont été donnés en cours. En voici un résumé.
Les figures doivent être numérotées de 1 à n. Il en est de même pour les tableaux qui font
l’objet d’une autre liste de 1 à n.
Les figures ne servent pas à faire joli ou à reposer les yeux du lecteur. Elles doivent être
appelées dans le texte et apparaître dans le même ordre, citées dans le texte et dans le
document fini. De même, il faut que l’appel à la figure soit le plus proche possible de celle-ci.
Les figures sont citées un peu comme les références bibliographiques (Cf. paragraphe 4.4).
Exemple : « La figure 2 montre la coupe sédimentologique réalisée le long de la route de
Nantes (Fig. 1) ».
Dans ce cas, la figure 1 a déjà été appelée dans les paragraphes précédents et sans doute
montre-t-elle la localisation de la coupe étudiée. En général, on utilise l’abréviation Fig. entre
parenthèses.
La légende de la figure (ou du tableau) doit être suffisamment détaillée pour que l’on
comprenne la figure sans avoir besoin de lire le texte. La légende doit donc avoir un titre puis
une explication sommaire.

Du point de vue technique, la figure doit être de la meilleure qualité possible avec tous les
détails utiles. Evitez de numériser (scanner) un document qui aurait une très mauvaise qualité
une fois inclus dans votre document. Il vaut mieux parfois refaire vous-même une belle figure
plutôt que de prendre une figure ne répondant pas exactement à ce que vous attendez d’elle.
Quand la figure vient d’un ouvrage, il faut absolument en mettre la référence (Cf. paragraphe
4.4). Si dans l’ouvrage que vous avez consulté l’auteur cite un autre auteur, vous devez en
faire autant, « Rendez à César ce qui est à César ». Par contre, quand vous avez modifié une
figure, pour la simplifier, pour y changer des détails… ou que vous vous en êtes largement
inspiré, la citation doit être du type « (d’après Dalrymple, 1992). »

4.4 – Les références dans le texte


Le mémoire de licence a, parmi ses objectifs, celui de vous apprendre à utiliser des travaux
antérieurs et à les citer correctement. La référence bibliographique fait partie des fondements
de la science et de la connaissance qui s’appuient sur des travaux antérieurs pour progresser.
A chaque fois que vous énoncez une idée qui ne vous est pas propre ou que vous parlez du
travail d’un auteur ayant écrit un article ou un livre, vous devez le citer.
Par exemple :
« Ces dunes correspondent aux très grandes dunes composées (Berné et al., 1989 ; Ashley,
1990). Selon Allen (1980), l’asymétrie ainsi que la structure interne de ces dunes sont
contrôlées par l’asymétrie du courant de marée et son instabilité. Un modèle de calcul (Baba
et Komar, 1981) indique que … »
Dans la première phrase, vous notez que les personnes sont citées dans l’ordre chronologique.
Elles sont ensuite dans l’ordre alphabétique en cas de dates identiques.
3 cas sont possibles : 1- L’auteur est seul à avoir écrit l’article. On le cite avec la date qui suit
(Allen, 1980) ; 2- Il y a deux auteurs. On cite ces deux auteurs et la date (Baba et Komar,
1981) ; 3- Il y a 3 ou plus de 3 auteurs, on ne cite que le premier et remplace les suivants par
« et al. », normalement en italique car c’est une locution qui vient du latin et signifie « et
collaborateurs » (Berné et al., 1989). Vous notez que dans la seconde phrase, Allen est sorti
de la parenthèse car on doit lire son nom pour que la phrase soit correcte.
Référence à un site internet. Il n’est pas facile de connaître l’auteur de certains sites. Il s’agit
parfois d’individus, parfois d’institutions, parfois encore d’associations. Dans chacun des cas,
vous nommez une de ces 3 entités avec le même principe que pour les références
bibliographiques et notez le jour de votre visite.
Par exemple :
« L’analyse de la couleur des sédiments a été réalisée selon les préconisations de Blum (1997)
tandis que l’analyse semi-quantitative des minéraux argileux a été effectuée grâce au logiciel
MacDiff (Petschick, 1997). » Voir le référencement au paragraphe 5.

4.5 – La conclusion
La conclusion termine votre travail personnel. Il ne restera dans les pages suivantes que la
bibliographie, les éventuelles tables des figures et des tableaux ainsi que les annexes.
C’est un exercice très important que vous devez soigner. Elle a autant d’importance que
l’introduction sinon plus car après avoir lu votre conclusion, le lecteur doit connaître votre
avis sur la question posée et avoir compris quelle était la démarche vous ayant conduit à ces
conclusions. Il n’est pas normal qu’une référence nouvelle, qui n’aurait pas été discutée dans
le corps du texte, apparaisse dans la conclusion.

5 - Bibliographie
Dans la bibliographie, les auteurs sont cités dans l’ordre 1-alphabétique des noms de famille
et 2- chronologique (en cas d’ex-aequo).
Ici, pour l’exemple donné en page 3, nous aurons :
Allen, J.R.L., 1980. Sand waves: a model of origin and internal structure. Sediment. Geol. 26, 281-328.
Ashley, G.M., 1990. Classification of large-scale subaqueous bedforms: a new look at an old problem. Journal of
Sedimentary Petrology, 60(1): 160-172.
Baba, J., Komar, P.D., 1981. Measurements and analysis of setting velocities of natural quartz sand grains. J.
Sediment. Petrol. 51 (2), 631-640.
Berné, S., Allen, G., Auffret, J.P., Chamley, H., Durand, J., Weber, O., 1989. Essai de synthèse sur les dunes
hydrauliques géantes tidales actuelles. Bull. Soc. Géol. France 6, 1145-1160.
Blum, P., 1997. Physical properties handbook: a guide to the shipboard measurement of physical properties of
deep-sea cores. ODP Tech. Note, 26. Disponible sur internet : http://www-
odp.tamu.edu/publications/pubs2.htm Visité le 15-12-2004.
Petschick, R., 1997. Powder Diffraction Software. MacDiff. Disponible sur internet : http://www.geol.uni-
erlangen.de/macsoftware/macdiff/macdiff.html Visité le 15-12-2004.

Tous les auteurs associés à Berné sont cités. Les noms des journaux sont abrégés ou non mais
doivent tous être référencés de la même façon. Ils sont suivis du N° du volume, parfois en
gras, puis éventuellement entre parenthèse, celui du numéro puis de la première et de la
dernière page de l’article. Quand il s’agit d’un livre, on donne le nombre total de pages.

Références internet.
Soyez conscients qu’internet, au contraire de l'essentiel des journaux scientifiques, n’a pas
toujours de relecture sérieuse. Vous trouverez donc des bêtises qui côtoient des choses
exactes. Les références internet doivent être intégrées à la bibliographie au milieu des autres.
Attention, encore plus que pour les références bibliographiques ‘normales’, il est
indispensable que l’adresse soit correctement écrite. Une seule erreur empêchera la
connexion. Après le nom de l’auteur, il y a le titre de la page ou son contenu, puis l’adresse
web et enfin la date à laquelle vous avez visité le site pour la dernière fois.
Le Rapport écrit

Quel que soit le type de stage effectué (entreprise, laboratoire, bibliographique…) il doit faire
l’objet d’un document écrit : le rapport de stage.
Pensez bien que votre mémoire est important. Pour nous bien sur et il sera noté, mais pour
vous également car il constitue votre carte de visite. Quoi de mieux que de venir avec votre
rapport de stage quand vous allez à un entretien d’embauche, pour postuler à un Master 1 ou 2
ou pour un autre stage ?

Il doit contenir 25 pages numérotées au maximum (tout compris, même les annexes
éventuelles sauf pour les stages en entreprise ou l’on accepte des annexes un peu plus
longues. S’il y en a trop, ce sera pénalisé). Le texte doit être composé sur un ordinateur avec 4
marges de 2,5 cm, des caractères de type Times 12 et en simple interligne.
Le rapport doit comprendre :
Un sommaire
Un résumé d’une demi-page en français
Un résumé d’une demi-page en anglais (abstract)
Une bibliographie correctement rédigée
Le rapport doit être remis en 3 exemplaires (un pour votre encadrant, un pour le relecteur, un
pour le responsable du module) au Secrétariat pédagogique (fin mai ou début Juin ; la date
vous sera précisée ultérieurement)
Le rapport est noté par le responsable du module, par l’enseignant tuteur encadrant et par un
autre enseignant (le relecteur).

Utilisation de la couleur

L’utilisation de la couleur dans vos rapports est autorisée mais attention


Toute utilisation considérée comme abusive par le jury sera pénalisée.

Vous devez vous forcer à utiliser du N&B en lieu et place de la couleur.


Pour les graphes : il existe des pointillés et des tirets,
Pour les figures il existe des trames ou des teintes de gris,
Si un graphe présente une trop grande série de courbes, faites donc deux graphes…
L’imagination doit être au rendez-vous.

Peu importe que vous imprimiez au SN5 ou par vos propres moyens, nous ne voulons pas
faire de cette disposition une question de coût mais une adaptation aux publications
scientifiques courantes.

L’usage de la couleur est, au contraire, fortement conseillée (si elle apporte quelque chose)
lors de votre soutenance orale avec des marqueurs de couleur sur les transparents ou par
l’utilisation de Power Point.
Trouver une référence bibliographique

Cadre
Dans un article que vous lisez, il est fait référence à un autre article dont les noms des auteurs,
le titre et le nom de la revue sont donnés dans la bibliographie (références). Cet article, il vous
le faut car les idées qu’il semble contenir vont vous permettre d’avancer dans vos recherches.
Mais comment se procurer cet article ?

Action
- Vous ou votre encadrant a la chance de posséder le livre ou l’article ou bien est abonné à la
revue d’où provient l’article. Dans ce cas, vous avez de la chance, la chasse au trésor est
terminée.
- La revue existe sous forme papier à la BU ou à la bibliothèque du SN5. Allez la consulter.

Pour savoir si elle existe, allez sur place et demandez. Sinon, essayez de passer par le site web
de la BU : http://www.univ-lille1.fr/bustl/ cliquez en bas à gauche sur catalogue des
périodiques et faites votre demande.
La liste n’est pas exhaustive.

- Il existe également des sites internet vous permettant d’accéder, soit aux revues complètes,
soit aux résumés des articles.
Connectez vous depuis un poste de la Fac sur le site de l’UFR des Sciences de la Terre
http://www.univ-lille1.fr/geosciences/ , allez à la page de la bibliothèque et cliquez sur
Revues électroniques de géologie en lignes à la BU.
Vous avez devant vous une liste de revues. Choisissez les et faites des recherches par mot clé,
par nom d’auteur ou en connaissant l’article, en y allant directement. Cette technique peut
également vous permettre de trouver de nombreux articles auxquels vous n’auriez pas pensé.

Autre possibilité. Allez sur la page de la BU http://www.univ-lille1.fr/bustl/ , cliquez en bas à


droite sur bibliographies en ligne, vous avez accès à une série de sites dont Georefs
http://search.epnet.com/ , Pascal ou Francis. Le premier permet de faire des recherches par
mot clé en géologie. Ceci ne marche qu’à partir d’un poste sur la Fac.

Attention, vous n’avez accès à ces sites que parce que l’Université de Lille est abonnée à ces
divers services. Ca coûte de l’argent à l’Université et vous ne pouvez pas avoir les mêmes
services depuis un poste qui serait chez vous. A moins de payer l’abonnement (qui dépasse de
beaucoup le ‘salaire’ d’un étudiant).

Bonnes recherches.
Alain T.
Soutenance orale publique

Elle a lieu devant un jury composé de membres permanents (qui assistent à tous les exposés) :
le responsable du module & le président du jury de licence ou un représentant et de membres
temporaires : le tuteur encadrant et d’un autre enseignant/chercheur relecteur.
La soutenance est publique. Tout le monde (enseignants, comme étudiants) est cordialement
invité à suivre les exposés. En 2010, la présence de tous les étudiants de L6 sera exigée.
Les illustrations peuvent être en couleur, c’est plus agréable et permet de souligner les points
importants de votre discours.
Durée de l’exposé : 8 minutes (impératives) + 4 minutes de réponses aux questions du jury.
Matériel audio-vidéo mis à disposition : rétroprojecteur, projecteur de diapositives et video-
projecteur.

Notation

Comme tout module, votre travail va être évalué et noté. Voici sur quels critères et par qui.

- Votre tuteur de stage donne une appréciation sur votre travail et votre comportement
(activité, implication personnelle, initiative, réponse à la question posée, recherche
personnelle de documents…). Quand votre stage a lieu en entreprise, nous demandons une
lettre d’appréciation et/ou passons un coup de fil à votre tuteur pour savoir comment le stage
s’est déroulé.
- Le relecteur de votre mémoire est une personne qui ne vous a pas encadré mais a relu avec
attention le mémoire qu’il soit bibliographique ou d’entreprise. Dans sa note, il prend en
compte la forme et le contenu. Il y a de l’ordre de la moitié des points si vous respectez la
forme du mémoire : nombre de pages, bibliographie, figures… comme cela vous a été indiqué
en cours et dans ce document. Pour nous, enseignants en science, c’est un exercice très
important.
- Le public (enseignant) lors de votre soutenance vous attribue une note d’oral qui prend en
compte la clarté de votre exposé, votre réponse aux questions, le respect du temps imparti…
- Le responsable du module va lire tous les mémoires et assister à tous les exposés. Il donne
son avis sur le mémoire et sur la présentation mais surtout a pour rôle celui d’harmoniser tous
les travaux.

Vous savez presque tout. A vous de travailler !


Quelques notes à propos du plagiat
I- Introduction
Qui n’a pas été tenté par l’idée de « gagner du temps » lors de la remise d’un travail à rendre en recopiant ou en
allant chercher sur Internet un travail fait par un autre ? Lorsque vous citez votre source, vous faites la preuve de
votre capacité à rechercher des informations. À les gérer (digérer). Lorsque vous ne la citez pas, vous volez le
travail d’un autre, d’un organisme, etc. en le faisant passer pour le vôtre. C’est un plagiat.
Il doit être proscrit dans tous les travaux que vous rendez au cours de vos études (et par la suite) : rapports de
stages, mémoires de recherche, exposés écrits ou oraux (transparents) y.c. les travaux collectifs (dans ce cas, tout
le groupe est responsable), etc.
Outre le manque de créativité et de réflexion (vous êtes à l’université pour devenir des professionnels efficaces
pas des tricheurs1), la fraude aux examens est durement punie (exclusion).

Cf. LE MONDE | 01.03.05


(….) simple antisèche, calculatrice programmée, recopiage sur Internet, substitution d'identité... Les sanctions
peuvent aller jusqu'à plusieurs années d'exclusion (...) Pour les épreuves organisées en cours d'année et qui
prévoient la remise d'un dossier ou d'un mémoire, le plagiat constitue une fraude des plus classiques. (….) Pour
avoir intégralement copié le "projet personnel" d'une camarade de l'année précédente, M. B. s'est ainsi fait
exclure, en 2003, de son université pour six mois. Pour avoir recopié dans son mémoire des passages entiers tirés
de sites Internet sans utiliser de guillemets, un étudiant a écopé en mars 2004 d'une exclusion avec sursis d'une
durée de deux ans. Une étudiante n'ayant écrit que trois pages de son mémoire de maîtrise a, quant à elle, été
condamnée à un an d'exclusion de son université, en juin 2004. (....) Luc Bronner
Etc.
Plagier est non seulement un acte malhonnête mais aussi une infraction qui peut entraîner des sanctions. Chaque
année, les sanctions se durcissent et les enseignants sont de plus en plus vigilants…

II- Définition du plagiat


- S'approprier le travail créatif de quelqu'un d'autre et de le présenter comme sien;
- S'accaparer des extraits de texte, des images, des données, etc. provenant de sources externes et les intégrer à
son propre travail sans en mentionner la provenance; voire résumer l'idée originale d'un auteur en l'exprimant
dans ses propres mots, mais en omettant d'en mentionner la source.

De l’idée reformulée sans citation à des paragraphes, voire des sites Web entiers copiés il y a plusieurs degrés de
gravité. Certains sont assez bénins et feront l’objet de simples remarques, d’autres cas seront iront jusqu’au jury
de fin d’année ou à la commission de discipline. Dans les pays anglo-saxons, certains établissements excluent
systématiquement les étudiants plagiaires lorsqu’il y a récidive.

En Licence et en Master, quand le plagiat est reconnu, il est sévèrement pénalisé au niveau de la note.

III- Pour éviter de plagier


Toujours citer vos sources donc prenez l’habitude de les noter au fur et à mesure… et ne pas attendre la dernière
minute pour préparer un exposé.
- Accorder crédit à l'auteur (… et lui laisser aussi parfois la responsabilité de ce qu’il dit, à vous de faire un
commentaire) et toujours mentionner la source de l'information
- lorsqu’il est fait référence à l'idée, à l'opinion ou à la théorie d'une autre personne ;
- en utilisant des données, des graphiques, des illustrations, etc., des originaux ;
- en citant textuellement les paroles de quelqu'un ou des extraits de documents écrits ;
- lorsqu’on les exprime en d'autres mots.
- bien distinguer ses propres idées et illustrations de celles des auteurs dont on s'inspire (voir vade-mecum de
rédaction);
- savoir planifier son travail pour éviter en fin de parcours de manquer de temps et de se contenter de faire un
collage de ses notes de lecture;
- prendre en note tous les éléments qui permettent d'identifier la source d'où est tirée l'information: nom de
l'auteur, titre du livre ou de l'article, titre du périodique, volume, numéro, mois de publication s'il s'agit d'un
périodique, année de publication, page(s);
- identifier par des guillemets (« ») les citations tirées de la documentation.
Les références doivent être données à coté de la citation, par un renvoi en bas de page ou en légende sous une
image (d’après…, modifié d’après…, in…, etc.).
N’espérez pas trop que les profs ne détectent pas le plagiat…même lorsqu’il s’agit de littérature grise, de dossier
interne…

IV- Comment citer vos sources ?


1- Vous souhaitez recopier une phrase précise, ou une image, ou des données chiffrées d’une source
donnée
Toujours mettre entre guillemets (ou en italiques si c’est la convention annoncée) en indiquer explicitement la
source ([auteur, date, titre, éditeur, page] ou [URL]).
Si par exemple un graphique figure dans votre rapport, il est inconcevable que la source soit absente, vous avez
forcément trouvé ces données quelque part. S’il y a par exemple une photo non référencée (source), c’est
forcément vous qui l’avez prise (et cela ne dispense pas de mettre une légende et une date).
2- Une citation plus longue que quelques phrases est nécessaire
Dans ce cas, incluez un encadré, avec indication de l’auteur, de la date, du titre, de la page… ou une annexe :
3- Vous voulez reprendre des parties entières d’un travail
Mettez les en annexe (en fin de rapport). Votre rapport s’appuie sur cette annexe et la commente : Annexe 1 :
extrait du rapport 007 de XXL, 2006
4- Vous vous inspirez des idées d’une autre personne ou d’un auteur
Dans ce cas, pas de procédure fixe, il faut simplement le dire. S’il s’agit d’une personne qui ne souhaite pas être
citée (quelqu’un critiquant son chef dans le cas d’un rapport de stage) ce n’est pas pour autant qu’il faut faire
comme si l’idée était de vous ! Il faut indiquer la source de manière elliptique (« un des techniciens de
l’entreprise X »). Cela dit réfléchissez-y à deux fois…. Pensez aussi à maîtriser la circulation de votre rapport.
Cette référence figurera à la fin du chapitre en bibliographie. Renseignez-vous sur les clauses de confidentialité
de votre stage.
Votre mémo est bien souvent votre « carte de visite ». Commencer une recherche d’emploi avec une carte
truquée n’est pas une garantie de réussite. Après un plagiat, aucun enseignant n’acceptera de vous faire une lettre
de recommandation…vous hypothéquez votre avenir.

V- La bibliographie
C’est une annexe à la fin d’un rapport qui reprend toutes les sources utilisées dans celui-ci. Elles peuvent être
classées par chapitre ou associées à un petit résumé de ce que vous y avez trouvé d’intéressant (bibliographie
analytique). Chaque formation, organisme à ses codes bibliographiques propres.
Un point à retenir : TOUT ce qui est écrit, toutes les données, toutes les images, figures photographies dans un
travail que vous rendez est de fait revendiqué comme votre oeuvre, sauf si vous indiquez la référence. Si une
telle mention n’est pas présente, vous commettez un plagiat.
Si vous êtes sûr(e) de l’honnêteté votre travail… portez la mention suivante sur la deuxième page de votre
rapport : « J’atteste que ce travail est personnel, cite systématiquement toute source utilisée entre guillemets et ne
comporte pas de plagiat » et signez.

Document réalisé à partir d’un texte écrit par Virginie Vergne (décembre 2006) à partir de documents de Rémi
Bachelet, Ecole centrale de Lille - http://rb.ec-lille.fr et avec son accord.
Alain Trentesaux. Janvier 2008.

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