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RÉDUCTIONS D’IMPÔT

I– REDUCTIONS POUR CHARGE DE FAMILLE

A- MONTANT ET LIMITES DES RÉDUCTIONS POUR CHARGES DE


FAMILLE

Les dispositions de l’article 74 du C.G.I prévoient des réductions pour


charges de famille en faveur du contribuable. Ces déductions sont annuelles et sont
opérées sur le montant annuel de l’impôt.

La loi de finances n° 40-08 pour l’année budgétaire 2009 a modifié les


dispositions de l’article 74- I du C.G.I en relevant le montant de la réduction pour
charge de famille de 180 DH à 360 DH. Le nombre de personnes à charge
bénéficiant de la réduction reste limité à 6 personnes, soit un montant de 2 160 DH
au lieu de 1080 DH.
Ces dispositions s’appliquent aux revenus acquis à
compter du
er
1 janvier 2009, conformément aux dispositions de l’article 7 (VI- 9) de la loi de
finances précitée.

B- DÉFINITION DES PERSONNES À CHARGE DU CONTRIBUABLE

Au sens de l’article 74 du C.G.I, sont susceptibles d’être considérées à


la charge du contribuable les personnes suivantes :

- l’épouse sans aucune condition et qu’elle ait ou non des revenus à


titre personnel ;
- l’époux considéré fiscalement comme étant à la charge de son
épouse, dans les cas d’absence ou d’insuffisance de revenu (revenu
annuel égal ou inférieur à 30 000 DH) ;
- les enfants légitimes ;
- les enfants légalement adoptés ou recueillis.

C- CONDITIONS D’APPLICATION DES RÉDUCTIONS

Pour que le contribuable puisse bénéficier des déductions


correspondant aux enfants à sa charge, il faut que les conditions suivantes soient
remplies :

1- l’enfant à charge ne doit pas disposer à titre personnel d’un revenu net annuel
supérieur à 30 000 DH;

2- son âge ne doit pas excéder 25 ans. Cette condition d’âge n’est toutefois pas
applicable aux enfants atteints d’une infirmité les mettant dans l’impossibilité
de subvenir à leurs besoins.
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Par ailleurs, les formalités administratives, pour bénéficier de cette
réduction prévues à l’article 74- II- B du C.G.I, ont été simplifiées. Ainsi, les
contribuables ne sont plus tenus de fournir les attestations de scolarité justifiant que
leurs enfants qui poursuivent leurs études et leur âge n’excèdent pas 25 ans.

Remarque

La femme contribuable peut bénéficier également des réductions pour


charges de famille au titre de son époux et de ses enfants lorsqu’ils sont légalement
à sa charge et sous réserve que les conditions prévues ci-dessus relatives au niveau
du revenu et à l’âge des enfants soient remplies.

Si les deux époux sont des salariés, les déductions sont accordées à
celui d’entre eux qui bénéficient des allocations familiales.

D- CHANGEMENT DANS LA SITUATION DE FAMILLE

Les changements intervenus dans la situation de famille du


contribuable au cours d’un mois donné ne sont pris en considération qu’à partir du
premier du mois suivant celui du changement.

Par exemple un changement au cours du mois de février dans la


situation de famille du contribuable ne sera pris en compte qu’à partir du premier du
mois de mars pour le calcul de l’I.R dû par ce contribuable.

Peuvent être à l’origine d’un changement dans la situation fiscale du


contribuable, les évènements suivants :

- un mariage ;
- une naissance ou une adoption ;
- un décès ;
- une limite d’âge ;
- un changement dans la situation économique de la personne à charge :
épouse, époux ou enfants.

Exemple :

Soit un contribuable marié disposant d’un revenu annuel imposable


égale à 65 540 DH et ayant à sa charge 4 enfants dont l’un est âgé de 25 ans depuis
le 25 Mai.
Impôt avant déductions : (65 540 DH x 30 %) Ŕ 14 000 = 5 662 DH.

Ce contribuable a droit à 5 déductions entre le 1 er janvier et le 25 mai


et à 4 déductions entre le 1er juin et le 31 décembre, l’enfant devenu majeur n’est
plus considéré fiscalement comme étant à charge.
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Le montant total des réductions s’élève à :

(360 DH x 5 x 5/12) + (360 DH x 4 x 7/12) = 1 590 DH

L’impôt dû par ce contribuable est égal à : 5 662Ŕ 1 590 = 4 072 DH

II- REDUCTION D’IMPOT EN FAVEUR DES CONTRIBUABLES


TITULAIRES DE PENSIONS DE RETRAITE DE SOURCE ETRANGERE

L’article 76 du C.G.I prévoit une réduction fiscale en faveur des


contribuables de nationalité marocaine ou étrangère ayant leur domicile fiscal au
Maroc, titulaire de pension de retraite de source étrangère imposable au Maroc.

Cette réduction est accordée également aux ayants cause des titulaires
desdites pensions c’est-à-dire les héritiers qui continuent à bénéficier d’une partie de
la pension du de cujus. Elle est égale à 80 % des droits dus au titre de la pension de
retraite et correspondant aux sommes transférées au Maroc à titre définitif en
dirhams non convertibles.

A- CONDITIONS REQUISES POUR L’APPLICATION DE LA


RÉDUCTION

Pour bénéficier de la réduction de 80 %, les titulaires de pension de


retraite ou d’ayant cause de source étrangère, doivent joindre à la déclaration du
revenu global (modèle…) les pièces suivantes :

 une attestation de versement des pensions établie par le débirentier


(caisse de retraite étrangère agréée) indiquant le montant brut de la
pension libellé en monnaie du pays de la source. Cette attestation peut
être remplacée, le cas échéant, par tout autre document en tenant lieu ;

 une attestation indiquant le ou les montants en devises reçues à titre


définitif en dirhams non convertibles et la valeur en dirhams au jour du
transfert. Cette attestation est délivrée par l’établissement de crédit ayant
assuré l’opération de transfert ou par tout autre organisme intervenant
dans le paiement des pensions (Trésorerie Générale, Services Financiers
des Ambassades…)

Il est précisé que les transferts effectués à un compte en dirhams


convertibles n’ouvrent pas droit à l’atténuation.

Exemple :

Soit un ressortissant étranger résidant au Maroc et disposant d’une


retraite de source étrangère d’un montant de 15 000 EURO.

Conversion de la retraite en DH :
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15 000 Euro x 11, 248178 Dh= 168 720 DH

 Cas où le contribuable ne transfère aucun montant au Maroc:

Montant net imposable de la retraite :

168 720 Ŕ (168 720 X 40%179) = 101 232 DH

I.R exigible :

(101 232 X 34180%) -17 200 = 17 219 DH

 Cas de transfert de la totalité du montant de la retraite à titre


définitif en dirhams non convertibles

Atténuation fiscale de 80% :

17 219 x 80%181 = 13 775 DH

I.R exigible :

17 219 -13 775= 3 444 DH

 Cas de transfert d’une partie du montant de la retraite (75%) à titre


définitif en dirhams non convertibles

Montant transféré en dirhams non convertibles :

168 720 X 75% = 126 540 DH

Montant net imposable de la retraite :

168 720 Ŕ (168 720 X 40%182) = 101 232 DH

I.R exigible :

(101 232 X 34183%) -17 200 = 17 219 Dh

Atténuation correspondant au montant transféré :

17 219 X 126 540 = 12 914 Dh


168 720

12 914 X 80% = 10 331 Dh

IR exigible :
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17 219 Ŕ 10 331 = 6 888 DH

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Taux de change, base de conversion des revenus perçus en monnaies étrangères au cours de l’année 2009.
179
Abattement forfaitaire de 40 % applicable sur le montant brut de la pension.
180
Barème de l’I.R. applicable aux revenus acquis à compter du 1er Janvier 2010.

B- CAS PARTICULIERS :

1- Conversion faite à partir d’un compte ouvert au Maroc en


dirhams convertibles

Dans ce cas, doivent être joint à la déclaration du revenu global, les


pièces suivantes :
 Une attestation de versement des pensions établie par le débirentier
(caisse de retraite étrangère) ;
 Une attestation indiquant le ou les montants en devises reçus et leur
contre-valeur en dirhams portées au jour du transfert au crédit du compte
en dirhams non convertibles ouvert par le retraité chez un établissement
de crédit marocain ;
 Une attestation indiquant le ou les montants en devises et leur contre-
valeur en dirhams retirée à titre définitif en dirhams non convertibles du
compte en dirhams convertibles pour l’usage personnel au Maroc du
retraité. Seuls ces retraits sont à prendre en considération pour le calcul de
l’atténuation.

2- Transferts effectués par mandats postaux

Ces transferts sont faits à titre définitif en dirhams non convertibles en


faveur des retraités qui ne sont pas titulaires de comptes bancaires au Maroc ou ne
sont pas payés par les services financiers de leurs ambassades.

Ils sont expédiés en devises par les caisses de retraites étrangères et


converties en dirhams non convertibles par les services postaux marocains au jour de
leur réception.

Ces transferts sont à prendre en considération pour le calcul de


l’atténuation sous réserve de la production des pièces suivantes :

 une attestation de versement des pensions établie par le débirentier (caisse


de retraite étrangère) ;

 originaux des talons des mandats reçus lesquels comportent généralement


l’expéditeur (caisse de retraite étrangère) et le destinataire qui est le
retraité.

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Réduction de 80% du montant de l'impôt dû.
182
Abattement forfaitaire de 40 % applicable sur le montant brut de la pension.
183
Barème de l’I.R. applicable aux revenus acquis à compter du 1 er Janvier 2010.

3- Retrait par carte bancaire

Les retraits en dirhams ordinaires effectués par des retraités étrangers


résidant au Maroc, à l’aide de carte de crédit étrangère, sont pris en compte pour le
calcul de la réduction de 80 % au titre de l’impôt sur le revenu sous réserve de la
production des pièces suivantes :

a- une attestation de versement des pensions établie par le débirentier


(caisse de retraite étrangère) ;

b- une attestation délivrée par leur banque installée à l’étranger


indiquant le montant annuel des opérations effectuées au Maroc au moyen d’une
carte de crédit.
III- IMPUTATION DE L’IMPOT ETRANGER

Les dispositions de l’article 77 prévoient que lorsque les revenus prévus


à l'article 25 (3ème alinéa) du C.G.I ont été soumis à un impôt sur le revenu dans le
pays de la source avec lequel le Maroc a conclu une convention tendant à éviter la
double imposition en matière d’impôts sur le revenu, c’est le montant ainsi imposé
qui est retenu pour le calcul de l’impôt dont il est redevable au Maroc.

Dans ce cas, l'impôt étranger, dont le paiement est justifié par le


contribuable, est déductible de l'impôt sur le revenu, dans la limite de la fraction de
cet impôt correspondant aux revenus étrangers.

Ainsi, il est prévu :

- de n’accorder l’imputation de l’impôt étranger réel que dans le cas où


une convention internationale de non double imposition le prévoit de
manière expresse et en vertu du principe de réciprocité ;

- de n’accorder l’imputation de l’impôt étranger théorique que dans le


cas où une convention internationale de non double imposition
prévoit d’accorder un crédit d’impôt de manière expresse au titre de
l’impôt qui aurait été dû en l’absence d’exonération.

Par ailleurs, lorsque ces revenus étrangers ont bénéficié d’une


exonération dans le pays de la source, celle-ci vaut paiement. Dans ce cas, l’impôt
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étranger qui aurait été dû en l’absence d’exonération est imputable de l’impôt
marocain.

N.B : Toutefois, pour les revenus et profits de capitaux mobiliers de source


étrangère, soumis aux taux spécifiques libératoires, l’impôt acquitté dans le
pays de la source est imputé intégralement.

Les méthodes prévues par les conventions fiscales pour éviter la double
imposition sont les suivantes :

A- MÉTHODE D’EXONÉRATION AVEC PROGRESSIVITÉ OU MÉTHODE


DU TAUX EFFECTIF

Certaines catégories de revenu ne sont imposées que dans un seul des


deux États contractants, celui de la résidence ou de la source. L’autre État accorde
l’exemption intégrale ou avec prise en considération du revenu exonéré pour la
détermination du taux effectif.

Selon cette méthode, le montant des revenus imposés dans l’Etat de la


source sont compris dans la base imposable au niveau de l’Etat de résidence afin
d’atteindre le taux effectif. Cette méthode est généralement appliquée pour les
revenus fonciers, salariaux et professionnels de source étrangère.
Ainsi par exemple :

- les pensions, les rentes viagères et tous les revenus qui ne sont pas visés
dans une convention déterminée ne sont imposables que dans l’Etat du
domicile fiscal du bénéficiaire ;

- les revenus professionnels, fonciers et agricoles dont dispose un résident d’un


état contractant et provenant de l’autre état de la source sont exonérés dans
cet autre état, mais pris en considération pour l’application du taux effectif.

Exemple

Un contribuable dispose d’un revenu global de 80 000 DH dont 55 000


DH de source marocaine et 25 000 DH de revenus fonciers184 de source étrangère.
Ledit revenu foncier a été soumis à l’impôt dans l’Etat de la source.

Impôt théorique sur le revenu global


(80 000 X 30 %) Ŕ 14 00014 = 10 000 DH

Impôt dû sur le revenu de source marocaine

10 000185 x 55.000 = 6 875 DH


80.000

Ainsi, l’impôt à payer par le contribuable est de 6 875 DH.

B- MÉTHODE DE LA DÉDUCTION OU DE L’IMPUTATION DE L’IMPÔT

Selon cette méthode, le montant des revenus imposés dans l’Etat de la


source sont compris dans la base imposable au niveau de l’Etat de résidence et
l’impôt étranger est déduit de l’impôt marocain dans la limite de la fraction de cet
impôt correspondant aux revenus de source étrangère. Cette méthode concerne

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principalement les dividendes, redevances et intérêts de source étrangère.

Pour bénéficier de cette déduction, le contribuable est tenu de produire


une attestation de l'administration fiscale étrangère donnant les indications sur les
références légales de l'exonération, les modalités de calcul de l'impôt étranger et le
montant des revenus qui aurait été retenu comme base de l'impôt en l'absence de
ladite exonération.

Exemple

Un contribuable résidant au Maroc dispose d’un revenu global de


500 000 DH comprenant un revenu de source marocaine de 350 000 DH et des

redevances de source étrangère de 150 000 DH ayant supporté une retenue dans
l’Etat de la source au taux de 10 %.

I.R dû sur le revenu global .


(500 000 x 38 %) Ŕ 24 400186

Impôt étranger retenu à la source = 165 600 DH


150 000 x10 % = 15 000 DH

L’impôt payé à l’étranger (15 000 DH) étant inférieur à l’impôt marocain
correspondant aux revenus de source étrangère, il sera imputable en totalité. En
l’absence de convention, le contribuable n’aurait pas bénéficié de l’imputation.
Montant maximum de l’impôt étranger admis en imputation

165 600 x 150 000 187


= 49 680 DH
500 000

Impôt dû après imputation de l’impôt payé à l’étranger


165 600 Ŕ 15 000 = 150 600 DH

184
La convention fiscale internationale accorde l’imposition du revenu foncier exclusivement à l’Etat où est situé
le bien immobilier (Etat de la source).
185
Le rapport 14 840 correspond au taux effectif d’imposition.
80 000
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Barème de l’I.R. : méthode de calcul rapide.
187
Il s’agit de la fraction de l’impôt marocain correspondant aux revenus de source étrangère.

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