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Contre les bêtes Contra las bestias
Paraissez ! Disparaissez ! Paraissez !
Paraissez ! Disparaissez ! Paraissez !
Disparaissez ! Disparaissez !
Ma chère enfant,
Tu me demandes comment faire disparaître
de la surface de la terre tous ces animaux
qui nous encombrent. C’est très simple.
Mais tu dois savoir d’abord ceci : les bêtes
sont en trop.
Les bêtes sont trop !
Sais-tu combien de tigres aujourd’hui pour
huit, dix, douze milliards d’umains ? De
cachalots, d’éléphants, tamanoirs, baleines,
libellules, ours bruns, lions, anacondas,
lucanes, gorilles, pipistrelles ? Quelques
milliers, centaines. C’est trop. Un pour
cinquante millions zumains, au bas mot,
cinquante millions de tous pour un, ça fait
du zéro virgule zéro zéro zéro zéro zéro
zéro zéro deux pour cent. Trop.
Disparaissez ! Allez, pressons !
Disparaissez ! Extinction des feux, les
menacés.Disparaissons !
En an 2000 et ses poussières, une espèce
disparaissait par heure, minute. Tout à fait
insuffisant.
On dit disparition, extinction, mais bon…
n’allez pas croire que vous disparaissez
comme ça, les hespèces !
De qui que vous disparaissez ? De nous !
De qui vous vous éteignez ? De nous, de
nous ! De moi ! Tirez-vous de me, les
teigneux !
¡Parezcan! ¡Desaparezcan! ¡Parezcan!
¡Parezcan! ¡Desaparezcan! ¡Parezcan!
¡Desaparezcan! ¡Desaparezcan!
Mi chiquita:
Me preguntas cómo hacer que
desaparezcan de la superficie terrestre
todos esos animales que nos estorban. Pues
es muy simple.
Pero antes que nada debes saber algo
importante: las bestias están de más.
¡Las bestias son lo más! ¡De lo más
bestias! ¡De más!
¿Acaso sabes cuántos tigres hay, hoy en
día, cada ocho, diez, doce mil millones de
umanos? ¿Cuántos cachalotes, elefantes,
osos hormigueros, osos pardos, ballenas,
libélulas, leones, anacondas, ciervos
volantes, gorilas, murciélagos? Unos
miles, centenas. Muchísimos. Uno cada
cincuenta millones sumanos, por lo bajo,
unos cincuenta millones de todos cada uno,
algo así como cero coma cero cero cero
cero cero cero cero dos por ciento.
Demasiado.
¡Desaparezcan! ¡Se me apuran, vamos!
¡Desaparezcan! Se viene el apagón de los
amenazados. ¡Órale, que nos vamos!
En el año 2000 y piquísimo, una especie
desaparecía cada hora, cada minuto.
Absolutamente insuficiente.
Se dice desaparición, extinción, pero
bue… ¡no se crean que van a desaparecen
así nomás hespecies!
¿A quién se le desaparecen? ¡A nosotros!
¿A quién se le extinguen? ¡A nosotros
desde luego! ¡A mí! ¡A ver, sálganse de
mí y no la chinguen!

Sorcellerie… D’un coup ! Et c’est que-qui
qui tient la baguette ? Mais c’est Grand
Magicien Omme !
En avant !
Regardez : l’omme a comme un grand
chapeau, d’où il tire, et shoote, et reshoote
les autres animaux.
Allumez-vous ! Eteindez-vous ! Allumez-
vous ! Eteindez-vous !
Sache, ma chère enfant, que je me suis
d’abord un peu exercé sur les moins
zumains des zumains, et parfois les moins-
qu’umains, juste histoire de se faire un peu
les dents, la main... On n’a rien sans rien.
Et maintenant : le reste du monde. Intra-
spécifique, et puis inter-spécifique : c’est
ça, la mondieulisation.
Oui, parce que lorsque j’opérationne un
massacre de umains-moins au Wanda,
Rak, Alestine, R’ménie… , attention : cela
pourrait très bien provoquer un battement
d’ailes de papillon à… Momostenango !
La bondieulisation expliquée aux
papillons… Casse-toi d’ma zone, zonzon !
Eteindez-vous ! Allumez-vous ! Eteindez-
vous !
Jeu.
Il existait, en 2000 et ses dernières
poussières, un million d’hespèces
menacées et une espèce menaçante.
Sauriez-vous la retrouver ?
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Magia. ¿A ver, a ver, y quién tiene la
barita mágica? ¡Nada más y nada menos
que Gran Mago Ombre!
¡Adelante!
Miren: el ombre tiene una especie de
gran galera de donde saca, tira, y se
carga a los otros animales.
¡Enciéndanse! ¡Apáglense!
¡Enciéndanse! ¡Apáglense!
Me gustaría que supieras, mi chiquita,
que me estuve entrenando un poco con
los menos sumanos de los sumanos, y
también con lo menos que sumano,
como para ir afilándome los dientes, la
mano…
No hay trabajo celeste sin atajo que
cueste.
Y ahora : el resto del mundo.
Intraespecífico, y luego interespecifico:
eso es la globalisticación.
Claro, porque cuando operaciono una
masacre de umanos-menos en Uanda, Rak,
Alestina, Rmenia, Éxico… ¡ojo!: podría
provocar un efecto mariposa en Tenango
del Aire.
La bendita globalización explicada al
mariposón… ¡Vete de mi zona, sonsón!
¡Enciéndanse! ¡Apáglense! ¡Enciéndanse!
Juego.
En el año 2000 y sus últimos picos existían
un millón de hespecies amenazadas y una
especie amenazadora. ¿Serían capaces de
encontrarla?

Et pour commencer, on va te la changer, ta
zone.
Exemple : amérindiens.
Mon maître : Buffalo Bill. Facile. Encore
plus cool que de dégommer les Indiens, et
un peu moins risqué, il y a : dégommer
leur bouffe. Les bisons. Winchester’s
king ! En trente ans, soixante millions de
bisons ont été bien sacrés par leur masse,
c’est pas un beau carton ?
Restait : moins de mille. Du zéro virgule
zéro zéro zéro zéro deux pour cent. Bien le
bisou, les bisons ! Baisés, les Sioux.
Ecrasés, rasés, arasés, érasés, les
Cheyennes, les Cherokees, les Shawnees,
les Creeks, les Pieds-noirs, les Comanches,
les Nez-percés.
Amérasés !
Gommés.
Bisons, nous avons su vous garder de vos
pires ennemis, les Indiens. On dit : merci
bien.
C’est comme vous, les moutons, grâce à
nous, plus de loups ! Tous les jours, on
vous sauve.
Monsieur Omme, prénom Gomme, a un
« environnement ».
De son environnement, l’omme a fait des »
environs ». Ses environs ! Environ quoi,
disons… zéro virgule zéro zéro zéro zéro
zéro zéro, et cœtero. Virons les environs !
C’est pas la saison des environs. Y’a pas
d’raison.
[ Tenez, un trifolié j’ai trouvé.
Mais ce trèfle est un muté ! Il a quatre-z-oneilles.
Comme vous ! Il y a ici septante-douze trèfles
trifoliés, et un sur trente à cinq feuilles. Que je vais
vous donner…
…
… tréboles trifoliados, y
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Y para empezar, tu zona, te la vamos a
trazar.
Ejemplo: los amerindios.
Mi ídolo: Buffalo Bill. Pan comido. Más
cool que cargarse a los indios, y un poco
menos arriesgado — es cargarse su
comida. Los bisontes. ¡Winchester’s King!
En treinta años sesenta millones de
bisontes fueron sacrados por su masa, ¿no
es como sacarse el gordo de Navidad?
Quedaban: menos de mil. Cero coma cero
cero cero cero dos por ciento. ¡Les
mandamos besitos a los bisontitos! Y los
Sioux, jodidos. Destruidos, barridos,
abatidos, combatidos
los cheyennes, los tarahumaras, los
cherokees, los shawnees,
los creeks, los pies negros, los comanches,
los huicholes, los nez percé.
¡Nativos-cautivos!
Desaparecidos.
Bisontes, los hemos protegido de sus
peores enemigos, los indios. Se dice:
gracias gringos.
Ovejitas, lo mismo con ustedes, ¡don Ado
llegó y el lobo se las piró! Ado las protege
cada día.
Don Ombre, nombre de pila Aniquila,
tiene un « medioambiente ».
Al medioambiente el ombre lo convirtió
en un medio… en un medio ambiente, un
ambiente medido. A su medida! Mide,
digamos, algo así como… cero coma cero
cero cero cero cero cero, etcétero.
¡Midamos las medidas! Ambientemos el
medio… Demediemos el ambiente ¿por
qué no?
[Miren, encontré un trifoliado
¡Pero este trébol es un mutante! Tiene
cuatro sorejas.
¡Como ustedes! Aquí hay setenta y dos
uno cada treinta tiene cinco hojas.
Tomen, miren.

Hé-ho, les moutons !
Je connais un p’tit loup qui m’a regardé en
face et qui m’a dit : « l’omme est un omme
pour le loup.
Vindiou ! Riez pas de ça !
Le rire, le propre de l’omme ? Pas du tout :
les hyènes, et les chacaux, rient aussi. (Et
j’en vois même qui sourient, ici…) Le
propre de l’omme, c’est le sang, la
violence, et les larmes du sang. Qui est
plus violent que toi ? Nada. Qui d’autre à
savoir se venger ? Nadie.
Exceptons éléphants peut-être, qui savent
trente ans plus loin balancer leur trompe à
la tronche de qui a dû un jour les blesser
trente ans plus près.
La parole ? Sans rire… Elle est propre ta
parole ?
Le cul ? T’as jamais vu les ouistitis,
bonobos ?
La guerre, est le propre de l’omme.
Quoique encore… fourmis, bagarre de
chats, polémo-territoires… Non, je veux
dire : la guerre totale !
Rions propre : car il n’y a pas d’autre que
l’omme pour massivement s’entredétruire,
et puis s’autodétruire.
Le propre de toi ? Être le seul qui détruise
son nid, et avec entrain, et tout le reste
avec : la bestialité est le propre de
l’omme. »
– Tu me troubles, répondis-je à cette bête
cruelle, mais tu l’auras cherché. Éradiqué !
D’ailleurs j’ai mission de protéger toute la
création de ta rage, et de tes maladies.
Regardez ces brebis.
Elles sont pas heureuses ici ? Petite prairie,
cimetière… Gentil !
Brebis, je suis votre acteur, je suis votre
pasteur.
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¡Hey, ovejitas!
Conozco a un lobito que me miró a los
ojos y me dijo: « El
ombre es un ombre para el lobo.
¡Cuidojito con reírse!
¿Que la risa es propia del ombre? En
absoluto, las hienas y los chacales también
ríen. (Y aquí veo que algunos están
sonriendo…). La sangre es propia del
hombre, la violencia y las lágrimas de la
sangre. ¿Quién es más violento que tú?
Nada. ¿Quién otro sabe vengarse? Nadie.
Dejando de lado a los elefantes, quizás,
que saben desenrollar su trompa, treinta
años más lejos, en la jeta de quien un día
los lastimó treinta años más cerca.
¿El verbo propio del hombre? ¡Qué
chistoso!... ¿Acaso crees que tu verbo es
apropiado? Tu verbo es despiadado.
¿El sexo? ¿Nunca has visto a los titíes, a
los bonobos?
La guerra es propia del ombre. Aunque
pensándolo mejor… hormigas, peleas de
gatos, polémico-territorios… No, quiero
decir: ¡la guerra absoluta!
Riamos con propiedad: pues sólo el
hombre empieza destruyendo
masivamente a sus pares
autodestruyéndose después.
¿Lo propio de ti? Ser el único que
destruye su nido — con ahínco — y todo
el resto al mismo tiempo: la bestialidad
es propia del hombre.”
— Me desconciertas, le respondí a esta
bestia cruel, pero tú te lo has buscado.
¡Erradicado!
Por cierto, tengo la misión de proteger a
toda la creación de tu rabia y tus
enfermedades.
Miren esas ovejitas…
Chiquititas ¿Acaso no son felices en las
praderas, cementerio de ovejitas?
Ovejas, soy su actor, soy su pastor.

Je protégerai les vaches et les moutons du
germe du loup, du bacille du furet, de la
terreur terroriste, des Tazuniens, du renard-
et-la-belette, des Germains !
Pour vous, nous édifions un rempart de
barbelés, au service de tout santé, tout
sécurité, et contre dent amère du loup.
Hou !
On vous parque dans des parcs, mais c’est
pour vous préserver. Les champs étaient
trop grands… Les camps, même
d’extermination, vous sauveront de
l’extermination.
Oui, vous pouvez nous remercier de vous
sauver de votre liberté.
Moutons, vous êtes pleins de bêtise et de
suffisance molle. Je vous méprise de n’être
pas resté des mouflons. Vous, bœufs, de ne
plus être des bisons.
Les loups ? Des chiens. Tigres, des chats.
Sangliers, cochons. Je vous hais, veaux,
vaches, cochons ! Crocodiles ? Des
carpettes. Requins ? Des carpes : b’, b’, b’-
b’, b’.
On gagnerait grandement à résumer
l’hévolution des espèces, ou se la figurer,
par la lente et inexorable transformation du
ptérodactyle en crocodile, et du crocodile
en poulet. (Label rouge.)
Faucons ? Des perruches. Vautours ? Des
tourterelles.
Les canards, de grand vent ? Des canaris.
D’appartement.
Fin de parcours lourd pour les migrateurs.
Fallait pas choisir nomade !
Les rats musqués, les fennecs, les castors,
les civettes de Chine ? Des hamsters, des
tournenrond, qui font la route dans leur
roue, sisyphes-en-rien : des croûtes.
Ouste !
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¡Protegeré a las vacas y a los carneros del
germen del lobo, del bacilo del hurón, del
terror del terrorista, de
Tadosunidos, del zorro y la comadreja del
tlacuache y de los
germanos!
Estamos construyendo para ustedes una
muralla con alambre de púas en aras de la
salud y la seguridad, en contra de los
amargos colmillos del lobo. ¡Bobo!
A ustedes las aparcamos en parques sólo
para cuidarlas. Los campos eran demasiado
grandes… Los campos, incluso los de
exterminación, las salvarán de la
exterminación.
Sí, pueden agradecernos por salvarlas de
su propia libertad.
Carneros, ustedes están llenos de estupidez
y de blanda complacencia. Los desprecio
por haber dejado de ser muflones. Ustedes,
bueyes, por haber dejado de ser bisontes.
¿Los lobos? Unos chihuahuas. Los tigres,
unos gatitos. Jabalíes, cerditos. ¡Los odio,
terneros, vacas, cerdos! ¿Cocodrilos?
Alfombras. ¿Tiburones? Carpas: b’, b’, b’,
b’, b’.
Ha de ser provechoso resumir la
hevolución de las especies, o
representársela, a través de la lenta e
inexorable transformación del pterodáctilo
en cocodrilo, y del cocodrilo en pollo.
(Etiqueta roja.)
¿Halcones? Unos periquitos. ¿Buitres? Unos
tórtolos.
¿Los patos silvestres? Canarios domésticos.
Fin del largo viaje estacional de las aves
migratorias. ¡No se
quejen si eligieron nómada!
¿Las ratas almizcleras, los zorros del
desierto, los castores, los gatos de algalia?
Hámsteres, unos roedores que ruedan en su
rueda, sísifos expertos de la nada: unos
chaparros. ¡Largo!

Les oies sauvages, les cendrées? En boite.
Des maladies sur pattes, qu’ont les foies :
en boîtes ! En bocaux ! Boas : asticots. Des
appâts pour attraper les derniers autres, par
le gras de la lippe. [Eh, partez pas, je
commençais juste à vous faire revenir.
Prédateur, moi ?
Allez mange donc, p’tit gars ! C’est pas du
gras, c’est du beurre... ]
Civilisés, mes frères, l’istoire de notre
civilisation est l’istoire de la lente et
profitable transformation du sauvage en
domestique, du nuisible en utile, du libre
en comestible, de l’inutile en mangeable,
tannable, tondable, attelable, égorgeable,
écorchable, dégorgeable, dépeçable,
écartelable, taillable en quarts,
équarissable, saignable, pas de quartier !,
tranchable, étripable, tronchable,
boyautable, boudinable, andouillettable,
tripaillable, lardable, viandoxable,
charcucutaillable, écervelable, pâté-
d’têtable, pantagruélable, chaircuitable,
énucléable, désoneillable, médaillonable,
médaillable, labélisable, traçabilisable,
primable, opprimable, omnicompressable,
cordable, écornable, tressable, tibiable,
manche-de-coutelable, flûtable,
trompettable, filable, mettable en tous
gréments ou tablatures, abat-jourable,
tambourable, fond-de-kayakable, total-
vêturable, fourrable – et fourrable ! –,
fourrageable, fromagérable,
formidoforniquable, sodomodisable en
diable, absolu corvéable-esclavable !
Umains : pareil.
Eléments d’aliments. De la chair à
soumission.
Prédateur : principe.
Chaque animal a son animal à manger.
L’omme a un garde-manger.
Chaque omme a ainsi au moins son animal
à ronger. Vous êtes bêtes ? Dégagez,
m’entendez ? Dégagez.
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Los gansos grises? En lata. Enfermedad
sobre patas del hígado: ¡en latas! ¡Y
latitas! Las boas: gusanitos. Carnadas
para apresar a los que quedan por la
grasa del labio. [Hey, no se vayan, recién
empezaba a freírlos, ejem… recién
empezábamos a reírnos. ¿Yo, predador?
¡Come nomás, chamaco! No hay de
queso nomás de papa.]
Civilizados, hermanos míos, la istoria de
nuestra civilización es la istoria de la lenta
y provechosa transformación de lo salvaje
en doméstico, lo nocivo en útil, lo libre en
comestible, lo inútil en comible, curtible,
uncible, esquilable, degollable, cuereable,
desollable, descuartizable, Túpacamurable,
cuarteable, escuadrable, sangrable, ¡guerra
sin cuartel!, rodajeable, destripable,
rebanable, chinchulinable, morcillable,
salchichable, enchilable, baconable,
achurable, carnicerable, embutidozable,
chorizotable, descerebrable, patédefuable,
pantagrueable, carnepicable, enucleable,
desonellable, medallable, etiquetable,
trazabilizable, premiable, oprimable,
omnicomprimible, encordable, amputable,
trenzable, tibiaperonenable, mango de
cuchilleable, flautable, trompetable,
hilvanable, ponible en chalupa o tablatura,
entrañable, bombotable, fondo-de-
kayakable, avestruzable, forrable, – ¡y con
forro! –, forrajeable, fortuitable,
formidofornicable, sodomodizable hasta la
garganta, ¡gran faenable-esclavizable!
Umanos: igual.
Elementos de alimentos. Carne de
sumisión.
Predador: principio.
Cada animal tiene su animal para la cena. El
ombre, en cambio, tiene una alacena.
De esta manera, al menos, cada ombre tiene
un animal que almacenar. Y masticar. ¿Son
bestias? Váyanse, ¿me oyen? Váyanse.

Variante.
Chaque animal a son prédateur. Chaque
prédateur a son animal à préder. L’omme
est le prédateur de tous les autres, et qui
n’a plus aucun prédateur. Il est Prédateur-
Premier-Des-Espèces. PPDE.
L’espèce Omme, qui est le Seul Prédateur
des Autres, SPA, est un cas.
Un peu particulier…
Et j’en suis fier ! Canon !
Fuck les faucons !
Fuck the phoques, les furets, les fouines,
les fausses-souris, les finoféroces, les
fapillons !
Et fuck peut-être les ommes pas-vraiment-
hommes, aussi…
Les qui auraient une esquisse de tendance
légère à se laisser déborder par un accès de
sensibilité…
Ou un excès de réflexion…
Pas la saison, j’ai dit.
Domo-domestique : animal de maison.
Service…
Sauvage : la raison du plus mort.
Car il est juste et bon que le mouton
moutonnier soit peigné, cardé, filé, enfilé
sur broche, et cent fois tournebroché, huilé
pinceau, embroqué, rissolé, côteletté
chaque côté, mastiqué, ingéré, pressuré,
malaxé, digéré, excrété, évacué. Pffft !
C’est notre istoire, c’est l’istoire, c’est la
belle votre istoire de civilisation.
On, off, on, off, in, out…
Out !
Variante.
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Cada animal tiene un predador. Cada
predador tiene un animal que predar. El
ombre es el predador de todos los demás, y
el único que no tiene predador. Es el Gran
Predador de las Especies. Y viene con
GPS.
La especie Ombre, Sociedad
Protec…Predadora deAnimales, la S.P.A.,
SPA, es un caso… de desarrollo un poco
particular… ¡Y sobre todo personal! El
desarrollo personal es nuestro orgullo. En
nuestro SPA la salud de los animales
beneficia de
los cuidados más intensivos. ¡El SPA es
espectacular! ¡El SPA
es desarrollar! ¡Pura vida!
¡Fuck a los halcones!
¡Fuck a las focas, faisanes, flamencos,
furciélagos, finoferontes y fariposas.
Y fuck también a los ombres no muy
ombres…
Los que tendrían la mínima leve tendencia
a dejarse sobrepasar en un arrebato de
sensibilidad…
O un arrebato de reflexión…
Se ha pasado de moda, les digo.
Domo doméstico: animal de casa.
Servicio…
Salvaje: la razón del más ff…muerte. Es
siempre la mejor.
Es bueno que el cordero corderito sea
peinado,cardado, hilado, asado al espiedo,
cien veces espetado, aceitado, embrocado,
rostizado, costilleado cada lado,
masticado, triturado, ingerido,
compactado, bolo alimenticiado, digerido,
excretado, evacuado. ¡Ufff!
Es nuestra istoria, es la istoria, es bella la
istoria de su civilización.
On, off, on, off, in, out…
Out!

De toute façon, quand les bêtes ne sont pas
nuisibles, elles nuisent quand même, elles
nous refilent leurs maladies. Zoonoses.
Alors que nous, jamais !
Profondément virogènes, les animaux.
La grippe du poulet a tué dans le monde
une gigantesque… vingtaine de personnes,
qui ont été scandaleusement privées de
mourir d’autre chose ! Prix : cent millions
de poulets, abattus-rabattus.
La vache folle a eu la pauvre peau de
millions, non de centaines de mille, euh, de
milliers, euh non, de, finalement : cent
quarante-trois personnes. Et de bons
millions de vaches, en nette surproduction
d’ailleurs, que ça tombait pas trop mal.
L’abattage des troupeaux a coûté-rapporté
cent milliards d’euros. Car nous faisons
beaucoup pour les animaux !
Attention, zone de zoonose. Rapporte !
Le virus Ebola, le VIH : les singes, non ?
Une raison en plus pour les terminer !
Le SRAS, syndrome respiratoire aigu
sévère-car expirer, c’est très grave- : même
topo. RAS., top, trop. Pro.
Allons, allons… Insectes infects, infectés
mammifères, une seule solution : votre
extermination.
Final : Trrrremblez, moutons !
Ciao-ciao, les nuisibles !
À bas les autres, mammi, et couilli-fères –
c’est vrai, on parle toujours des qui portent
mamelles, mais nous aussi avons des
espèces de sacs dans lesquels nous
fabriquons nous aussi un liquide blanc,
tout à fait nourrissant : c’est pour les
enfants… (mais pas pour les enfants !) –.
Vive Chalamelle !
L’omme est une hespèce ? Utile ! La seule
utilissime. L’hespèce ultime.
Utile à qui ?
À Dieu
8
Incluso cuando no son dañinas las bestias
hacen daño y nos contagian sus
enfermedades. Zoonosis. En cambio
nosotros, jamás de los jamases.
Profundamente virógenos, los animales.
En el mundo, la gripe del pollo mató a una
gigantesca… veintena de personas,
¡escandalosamente privadas de morir de
otra cosa! Precio: cien millones de pollos,
abatidos-rebatidos.
La vaca loca se cobró millones, no, cientos
de miles, mmm, miles, mmm, no, al final:
ciento cuarenta y tres personas. Y también
unos cuantos millones de vacas, en neta
sobreproducción por cierto, lo que no vino
nada mal. La
matanza de ganado costó-pagó cien mil
millones de euros.
¡Hacemos mucho por los animales!
¡Ojo! zona de zoonosis ¡Ganancias!
El virus del Ébola, VIH: ¿los monos, no?
¡Razón de más para finiquitarlos!
El SRAG, síndrome respiratorio agudo
grave – pues expirar es muy grave –: la
misma bola. N.Q.A. Nada que agregar.
Vamos, vamos… Insectos infectos,
infectados mamíferos, una solución: su
exterminación.
Final: ¡Tieeeemblen, corderos!
¡Chau, chau, a los nocivos!
¡Abajo, también, los mamif y los
huevóferos —es cierto, se habla siempre
de los que tienen mamas, pero nosotros
también tenemos una especie de bolsas en
las que fabricamos un líquido también
blanco, bien nutritivo: es para los niños…
(¡ojo que no es para niños!)—.
¡Viva la Pacha mama!
¿El hombre es una hespecie? ¡útil! La única
utilísima. La hespecie última.
¿Útil a quién?
¡A Dios!

Dieu a besoin de l’omme, l’omme a besoin
de Dieu. Dieu est le maître de l’univers et a
établi l’omme contremaître du monde, qui
est son esclave. L’omme est le roi des ?
Animaux ! L’omme règne sur le règne
animal, le règne végétal, le règne des
araignées, le règne minéral, révisez vos
rêves bon sang ! Sang sur sang.
*Les brebis sont sorties du paradis dès
qu’on leur a ouvert la porte !
Les brebis sont sorties du paradis, des cons
leur a ouvert la porte !
Les brebis sont des berbères, brebis sont
barbares, des ingrates, des ignares, ne
sachant que dire bè, bè… Bèè ! Bââ ! Ba !
Ba ! B-a : ba ! Dites ba.
Les brebis sont entrées au paradis. Dès
qu’on leur a ouvert la gorge.
Ba.
Mais regardez ces brebis,
raccourcies… Sont-elles bêtes !
Elles n’ont pas seulement compris que leur
vrai nom est « méchoui ».
Diminutif : mais oui.
Et les tortues, qui prennent ces millions de
sacs plastique qui traînassent dans la mer
pour des méduses, et les mangent ! Et
s’étouffent !
Et les dauphins : il y a pas plus bête qu’un
dauphin. Ils sauvent les ommes, c’est tout
dire !
9
Dios necesita al ombre, el ombre necesita a
Dios. Dios, amo del universo, designó al
ombre Ado del mundo, y el mundo se
convirtió en su esclavo. En realidad, el
ombre es el rey, real. Es la pura verdad. El
ombre reina en el reino animal, el reino
vegetal, el reino de las arañas, el reino
mineral, ¡reconsideren sus sueños, si no la
letra con sangre entra! Al ciento por ciento.
¡Cómo lo siento!
¡Las ovejas se fueron del paraíso en
cuanto les abrieron las puertas!
¡Las ovejas se fueron del paraíso cuando
unos cuantos lelos les abrieron las
puertas!
Las ovejas son meee-nsas, ovejas
pendejas, ovejas ovillos, ingratas,
ignaras, sólo saben decir mee, mee…
¡Mee! ¡Maa! ¡Ma! ¡Ma! ¡Mamá! ¡Meema!
Digan “mamadera”.
Las ovejas ingresaron al paraíso cuando
las abrieron y las hicieron chuletas.
¡Maa! Ovejas bobas por do va una van
todas.
Pero miren esas ovejas maltrechas…
¡Son más burras!
Ni siquiera entendieron que su verdadero
nombre es “Burritos de cordero”
Aumentativo: Burrazos.
¡Y las tortugas… piensan que las miles de
bolsas de plástico que andan por el mar son
aguas vivas y se las tragan! ¡Y se
asfixian!
Y los delfines: no hay bestia más bestia
que un delfín. ¡Salvan a los ombres, dense
una idea!

[Le mardi 23 juillet 1996, Mer Rouge,
Martin Christopher Richardson, un Anglais
de vingt-neuf ans, a été sauvé d’un requin,
qui avait commencé à déjeûner, par trois
dauphins. Ils ont battu l’eau en cercle de
leur queue pour le garder du long dentu
qu’avait faim. Minable ! Vingtième siècle
terminé, la plupart des espèces de requins
étaient en autoroute d’extinction, je
signale ! L’omme, non. Et plusieurs
variétés dauphinés étaient elles-même sur
le sentier de terminabilité, à vouloir à toute
force se démailler des filets maillants
dérivant l’océan.]
Les dauphins n’ont pas l’idée la plus fine
des réalités.
Et je ne vous parle même pas des
grenouilles, salamandres, crapauds !
Quand j’étais petiot, les soirs de lune, il
était impossible de se balader sur le
chemin sans marcher sur des rainettes,
tellement il y en avait. Qu’elles crèvent !
2002, on apprend : la branche tout entière
des batraciens : condamnée. Il était temps.
Un peu partout dans le monde, en
Amérique, en Asie, on trouve dans les
forêts, les marais, des champs immenses de
grenouilles accroupies sur les feuilles,
leurs yeux ronds posés sur vous. Vous
tapez dans les mains, elles bougent pas.
Elles vivent pas !
Quelle idée aussi, respirer par la peau…
Incapables de comprendre le changement
de l’atmosphère, incapables de s’adapter à
l’inadaptation, elles sont.
Faudrait pas trop s’étonner qu’elles
disparaissent.
Tortues marines, vous n’avez pas l’échine
assez souple. Les sacs en toc, vous n’avez
qu’à apprendre à aimer…
Et quand on n’aime pas, on peut se forcer !
Tordues, les tortues…
10
[El martes 23 de julio de 1996, Mar Rojo,
Martin Christopher Richardson, un inglés
de veintinueve años, fue salvado por tres
delfines de un tiburón que se lo iba a
almorzar. Se pusieron en círculo y
comenzaron a golpear el agua con las
aletas para protegerlo del hambriento
dientudo. ¡De lo peor! ¡Aviso, concluido el
siglo veinte, la mayoría de las especies de
tiburones iba por la autovía de la
extinción! El ombre, no. Y también varias
especies de delfines iban derechito a la
terminabilidad, queriendo con todas sus
fuerzas desenredarse de las mallas de
enredo que andan a la deriva por los
océanos.]
Los delfines no tienen mucha noción de la
realidad.
¡Y ni siquiera menciono a las ranas,
salamandras y sapos!
Cuando yo era chico, en las noches de
luna, era imposible salir a pasear sin pisar
ranitas, de tantas que había. ¡Que
revienten! 2002, anuncian: la rama entera
de los batracios: condenada. Ya era hora.
En cualquier parte del mundo, en América,
Asia, en bosques y pantanos, en los
campos inmensos, se hallan ranas sobre las
hojas, mirándonos con
los ojos redondos. Se hace ruido con las
manos y ni se
inmutan.
¡Es que ya no viven!
Qué idea igual respirar por la piel…
Unas incapaces de comprender el cambio
de la atmósfera, unas incapaces de
adaptarse a la inadaptación son las ranas.
No es extraño que desaparezcan.
Tortugas marinas: les falta flexibilidad en
la espina. Las
bolsas de plástico basta con que aprendan a
apreciarlas…
Y cuando no se sabe apreciar algo ¡pues
con buena voluntad todo se apresa!
Una retorcidas, las tortugas marinas…

Le langage le dit bien : les bêtes sont bêtes.
Et en plus ce sont des bêtes ! Alors qu’un
humain est « humain » ! Il sait faire preuve
d’« humanité ». Il fait ses « humanités ». Il
peut être « humaniste ». Un cochon d’Inde,
jamais.
Ça veut quand même bien dire quelque
chose, les mots, non ?
D’ailleurs, il y a des « droits de l’omme »,
il n’y a pas de « droits des animaux », que
je sache, si ?, ah bon. Première nouvelle.
Bêêê ! Bêêêê !
À ce propos connaissez-vous la façon dont
les bergers distinguent les moutons noirs
des moutons blancs ?
À l’oneille.
Une expérience de monsieur Brunetto
Latini, treizième siècle : distinguer un
mouton noir d’un mouton blanc.
Facile. « Berbiz est une simple beste,
plaine de pais et de paour, qui recognoist
son fil et ses fils entre granz torbes
d’ouailles au bateler seulement et a la
cognoissance de sa voiz. Et sor ce dient li
plus or que la voiz dou noir est devisee de
cele dou blanc, en tel maniere que li pastor
et li om le sevent bien cognoistre, a ce que
li noirs dist meh ! et li autres dist beh !
(Li Livres dou Tresor, 1263)
Mêêêê !
Mêêêê !Mêêêê !
Mêêêê !
Bêêêê !
… …
[Un jour, un mouton, du nom de Duvernet,
euh non...
Non, il est juste et bon que le mouton soit
mangé. Sans barguigner. Nature.]
Histoire du tigre qui voulait plus être un
plat.
« J’en ai assez de me faire dépecer. En me
pressant un peu, dans cinquante ans je
pourrais être un chat. Je vais me
dépêcher. »
Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrriiaaaaouu !
11
El lenguaje lo dice muy clarito: las bestias
son bestias. ¡Y como si fuera poco bestias!
Mientras que un humano es “humano”.
Sabe actuar con “humanidad”. Estudia
“humanidades”. Puede ser un “humanista”.
Un conejillo de Indias, jamás.
Las palabras significan algo ¿no?
Además hay “derechos humanos” pero no
hay “derechos animales” que yo sepa, ¿sí?
Ah sí. Primera vez que oigo eso.
¡Meeee! ¡Meeee!
A propósito, ¿saben de que manera los
pastores diferencian a las ovejas negras de
las ovejas blancas?
De oípo.
Una experiencia de don Brunetto Latini,
siglo trece: distinguir una oveja negra de
una oveja blanca.
Muy fácil. “Oveja es una bestia sinple &
muy de paz & medrosa, & que conosçe
[bien] su fijo & su fijo a ella bien en la
boz, maguer que sea grant conpaña. Et por
esso dizen muchos que la boz del blanco es
departida de la del negro, en guisa que los
pastores puedenla muy bien conosçer
quando la oyen, ca el negro dize “me” & el
blanco dize “be”.
(Libro del Tesoro, 1263)
¡Meeeeeee!
¡Meeeeeee! ¡Meeeee!
¡Meeeeee!
¡Beeeeee!
[Un día, un cordero, llamado de Dios, eh
no…
No, es justo y bueno que el cordero sea
bocado de Dios. Sin chistar. Naturaleza.]
Historia del tigre que quería dejar de ser un
plato.“Estoy podrido de ser su presa. Si me
apuro un poco, con la evolución, dentro de
cincuenta años ¡sorpresa! me convierto en
gato. Allá voy. Tengo
prisa.”¡Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrriiiiiaaaaauuuuu
uuuuuu!

Terminons, exterminons les tigres !
Déterminés qu’on est, les minets, tu vois
ça ?
Miaou, règle.
Plus un hanimal est grand, baleine, lion,
rhinocéros, ours, anaconda, éléphant, et
plus il est sûr d’y passer.
Pour avoir incertitude d’en réchapper,
essayer de se faire petit, moustique,
souriceau, amibe, paramécie, luciole,
libellule, virus… compléter.
Non, il y a bien encore au moins deux ou
trois mille tigres et presque autant de
baleines, qui nous font l’affront d’être plus
grosses que nous. Et pourtant nous,
umains, nous mangeons ! Et pourtant nous
engraissons ! Nous grandissons en umain
et en taille et en maillage du monde !
– Allô, allô… chkrkch, ici Joëlle Luciole,
… chhhkrrrkkr, Objet : maladie du
monde/143-D13-35, MP/RW2, référence
schhhkrrrkkr 432/nous avons été attaqués
par un virus appelé « vir », à savoir
omme/et en partic...
Enfant, 2000 de poussières, je me
souviens, j’allais supermarchant, avec mon
père. Une visite en caddie ® du
Supermarché de registred ©ar®efour-
Au©han, Temple 1, allée F. J’y ai trouvé, à
main droite : des aliments pour chiens et
chats, shebah, croquettes, du mouron pour
les moineaux, des couffins et des niches,
des mimi-maisonnettes à suspendre dans
les arbres afin d’attirer les congénères, des
vitamines, des shampoings et des jouets
pour toutes catégories d’animaux familiers,
bâtonnets odoriférants, nonosses à ronger,
souris qui couinent, baballes, bref tout ce
qui peut contribuer à la joie et à la bonne
santé de ces animaux que nous
aimons tant; et, tout de suite à main
gauche, tout ce qui nous permet de les
détruire : pesticides, pièges à souris et à
taupes, mort aux rats, fumigènes anti-
insectes, hameçons, appeaux pour attirer
mortellement les oiseaux.
12
¡Terminemos, exterminemos a los tigres!
Con la determinación que nos caracteriza,
micifuz, ¿te das cuenta?
Miau, regla.
Cuanto más grande es un hanimal, ballena,
rinoceronte, oso, anaconda, elefante,
mayores son las garantías de pasar a mejor
vida.
Por no tener la certeza de que se podrá
escapar, más vale hacerse chiquitito,
mosquito, ratoncito, ameba, paramecio,
luciérnaga, libélula, virus… completar.
No, desde hace al menos unos dos o tres mil
tigres y casi tantas ballenas nos hacen la
afrenta de ser más grandes que nosotros. ¡Y
sin embargo nosotros, los umanos, comemos,
nos engrosamos! ¡Aumentamos de umaño y
de talle! ¡Y extendemos nuestro entramado
del mundo!
–Hola, hola…. chkrkch, aquí Juliana
Luciérnaga…. chhhkrrrkkr, Objeto:
enfermedad del mundo/ & 143-D13-35,
MP/RW2, referenc schhhkrrrrkkr
432/hemos sufrido el ataque de un virus
llamado “vir”, es decir ombre/y en parti…
De niño, 2000 y piquitos, me acuerdo, iba
supermercando con mi padre.
Una visita en carrito ® del Supermercado
de registred ©ar®efour-Auchan, Templo 1,
pasillo F. Allí encontré, a mano derecha:
alimentos para perros y gatos, sheba,
croquetas, hierba canariera para gorrión,
canastas, cuchas para perros, casitas de
pájaros para colgar en los árboles y atraer a
los congéneres, vitaminas, shampoo y
juguetes para todas las categorías de
animales conocidos, palitos odoríferos,
huesitos para masticar, ratoncitos que
chillan, pelotitas, venga, todo lo que puede
contribuir a la alegría y a la buena salud de
esos animales que queremos tanto; y,
enseguida, a mano izquierda, todo lo que
nos permite destruirlos: pesticidas, trampas
para ratones y topos, muerte a las ratas,
bombas insecticidas, anzuelos, señuelos
para cazar aves.

Main droite : les bienheureux, le paradis.
Main gauche : les damnés, damnation,
enfer.
Douze minutes plus loin, j’eus l’occasion
de faire, pour la grande joie de mes
enfants, quelques emplettes de peluches
petites et grandes, ours, éléphants,
baleines, singes, hippopotames, girafes,
rhinocéros, pandas, tous animaux en bonne
voie d’extinction.
Certains s’étonneront peut-être que
l’omme propose à l’admiration et à
l’amour de ses enfants les animaux mêmes
qu’il s’applique à massacrer. L’amour est
plein de ces mystères… Pourtant,
examinant les étiquettes, on constatera
avec bonheur que ces animaux destinés à
des enfants de plus de sept ans sont
fabriqués par des enfants de moins de huit
ans.
Tout est ordre, schizophrénie, harmonie.
Les voies et les raisons de l’omme sont
pénétrantes, impénétrables, et impénétrées.
* *
Non… au fond… j’aime pas trop les autres
hespèces…
Mais j’aime beaucoup leurs rêves. Avez-
vous déjà entendu rêver un poulet ? Je suis
onirozoophile, je le confesse. Je suis un
tendre, je crois. Les poulets rêvent jaune,
comme la mer. – Mais non, voyons : la
mer est bleue, pas jaune ! – Mais elle rêve
jaune, elle aussi. Rêve général : d’où ce
vert des lagons, des fonds proches…
émeraude, turquoise.
Et le blanc des moutons !! Egorgeons les
moutons ! Ecorchons !
13
A mano derecha: los bienaventurados, el
paraíso. A mano izquierda: los condenados,
condena, infierno.
Doce minutos más lejos, tuve la oportunidad
de provocar la dicha de mis hijos al hacer
provisiones de peluches chicos y grandotes,
osos, elefantotes, ballenas, monos,
hipopótamos, jirafas, rinocerontes, osos
pandas, todos los animales que están en
excelentes vías de extinción.
Quizás a algunos les sorprenda que el ombre
proponga a la
admiración y al amor de sus hijos a los
mismísimos animales
que se empeña en masacrar. El amor tiene
tantos misterios…
Sin embargo, al examinar las etiquetas
tendremos el agrado de observar que los
animalitos destinados a niños de más de
siete años fueron fabricados por niños de
menos de ocho
años.
Todo es orden, esquizofrenia, armonía.
Los caminos y los motivos del ombre son
penetrantes, impenetrables, e impenetrados.
No… en el fondo, no me agradan mucho las
otras hespecies…
Pero me gustan mucho sus sueños. ¿Ya han
escuchado a un pollo soñando? Soy
onirozoófilo, lo confieso. Soy un pan de
Dios, me parece. Los sueños de los pollos
son amarillos, como el mar. —Pero no, por
favor: ¡el mar es azul, no amarillo! —Pero
también sueña amarillo. Ensueño general:
por eso el verde de las lagunas, de los fondos
cercanos… esmeralda, turquesa y la blanca
espuma de las olas, olas, olitas, oletas…
Ovejas.
Y el color blanco de las ovejas. Las ovejas
son el blanco perfecto. ¡Degollemos a los
corderos! ¡Desollemos!

Coupons leurs songes net, en morceaux,
et… sursaut !
Glissons-nous fine lame, et tranchante,
sous les mentons des moutons !
Qu’ils rêvent rouge !
Il nous faut soumettre les moutons, afin
qu’ils bordent nos lits de qu’ils bercent
qu’ils tissent nos nuits endormies de leurs
bonds infinis, saut sur saut…
Retirez-vous, zozos ! Laissez-moi songer
haut.
Moi = vous = omme = grand sorcier
songes !
Laissez-moi m’abreuver à la source noire
des songes.
Zozo-sorcier est arrivé : me.
Epongez !
Que les espèces étrangères paraissent, que
ces espèces d’étrangers comparaissent.
Que ces tronches étranges disparaissent !
Meuuu… meuuu…
Au trou !
Mourez, moutons !
Montons les moutons !
On va vous bouffer, bouffons !
Cuisons leurs cuisses, faisons sauter les
cuissots !
Morflez, mouflons ! Mouflons, vous
gonflez !
Rasons-leur l’herbe-laine sur le dos ! Vous
avez trop joué sur les mots, mes agneaux !
Visons les visons ! EÉpuisons les vairons
avec l’épuisette à vairons !
Crevons les écrevisses !
Dévissons les crevettes !
Traitons les tritons !
Lynchons les lynx !
14
Arranquemos sus sueños de raíz, los
hacemos morcilla y… ¡a
la parrilla! Cortemos sus sueños en
rebanadas y cada cual
su tajada.
¡Deslicemos unas hojas de afeitar, bien
afiladas, en el pescuezo de las ovejas!
¡Que sueñen con los angelitos… rojos!
Hemos de someter a las ovejas a fin de que
acunen nuestras
camas de que calmen que entramen
nuestras noches soñadas
con sus saltos infinitos, brinco tras
brinco…
¡Retírense, muévanse zánganos! Déjenme
soñar a lo grande.
Yo = ustedes = ombre = ¡gran amo de los
sueños!
Permítanme abrevarme en el negro
manantial de los sueños.
El zorro brujo intergaláctico ha llegado:
mí.
¡Séquenme!
Que las especies extranjeras parezcan, que
esas especies de extranjeros comparezcan.
¡Que esos extraños extranjas desaparezcan!
Meeee… meeee…
¡Soterrados!
¡Mueran, corderos!
¡Encordemos a los corderos! ¡Cabreemos a
las cabras!
¡Los vamos a morfar, amorfos!
¡Mastiquemos sus muslos, salemos los
perniles!
¡Bufen muflones! ¡Amufen, bufones!
¡Cortémosles las alas lanas del lomo! ¡Estas
cabras ya han
jugado demasiado con las palabras!
¡Avistemos a los visones!
¡Agobiemos a los gobios!
¡Carajeemos a los cangrejos!
¡Capturemos camarones!
¡Trituremos tritones!
¡Linchemos linces!

Démontons les rats-gondins qui font des
gosses dans les coins. Canardons les
canards coin-coin ! Coinçons leurs
canetons !
Dédodelinons les dodos dodus !
Faisons des trous-carabine en rats musqués
qui font des trous dans les berges des
ravins !
Gazons les taupes, qui font-font fondrières
dans nos bons gazons!
Dégazons les marmottes qui font leur lit
d’air dans nos sols !
Dégageons !
Sans oublier de… Glaçons de terreur… les
trolls !
Certaines bêtes viennent nous dire :
écoutez, l’omme lui aussi fait partie de la
biosphère !
Atmosphère…
L’omme est le roi des règnes, le créateur
des sphères et de la terre.
L’omme se doit d’être grand expert en
thanatosphère !
– Allô, allô… chkrkch, ici Paramécie,
Marcel Paramécie/Objet maladie
monde/143-D13-35, MP/RW2, réf.
schhhkrrrkkr 432/avons aussi été attaqué
par virus vir, à savoir omme/et en
particulier sa variété omme-z-omme/ce
virus s’introduit dans votre risque doux et
détruit asculin tous les dossiers de vos
systèmes tous, y compris ma ta
grammaire/aucun antidote-d-omme n’est
connu ce jour/n’ouvrez sur prétexte aucun
votre votre syntaxe à cet
inconnu/merci/Roger/Marcel.
15
¡Chinguemos a las chinches!
Separemos a los coipos que con tanto coito
tienen crías hasta por los codos.
¡Apuntemos a los patos, cuac, cuac!
Empatados. ¡Acorralemos a sus patitos!
Cuic, cuic, embutidos.
¡Derrotemos, desterremos al regordete
dodo!
¡Perforemos con una carabina a las ratas
almizcleras que perforan las orillas de los
barrancos!
¡Gaseemos a los topos que hacen hoyuelos
en nuestros gasones!
¡Desgasifiquemos a las marmotas que
hacen su lecho aéreo en nuestros suelos!
¡Desmantelemos!
Sin olvidarnos de… temblemos de
miedo… ¡los aluches!
Algunas bestias vienen y nos dicen: ¡oigan,
el ombre también forma parte de la
biósfera!
¡A lo bestia!
El ombre es el rey de los reinos, el creador
de esferas y de la tierra.
¡El ombre ha de ser un gran experto en
tanatósfera!
— Cambio y fuera… chkrkch, aquí
Paramecio, Marcelo Paramecio/Objeto
enfermedad mundo/143-D13-35,
MP/RW2, cód. schhhhkrrrrkkr
432/también sufrimos ataque de virus vir, a
saber ombre/y en particular su variedad
ombre-s-ombre/este virus se introduce en
su giro díscolo y destruye todos los
archivos de su sistema entero, incluida mi
tu gramática/ningún antídoto-d-ombre
conocido hoy/bajo ningún pretexto abra su
sintaxis a este desconocido/gracias/ Roger
/Marcelo/cambio y fuera.

Certains ommes viennent me dire : écoutez
la biodiversité. Ça pourrait très bien vous
retomber sur le nez.
Moi je dis : mais nous avons déjà œuvré
beaucoup en thanatodiversité. Considérez
tout ce que nous avons inventé !
Tronçonneuse, merlin, camions de la mort,
tapis termino-roulants,
électroniquoquarrissages …
L’omme se multiplie, les ommes se
divisent, l’omme se multiplie, les ommes
se divisent, continuer.
Mais il serait injuste de nous imputer
l’entière responsabilité de la septième
vague de disparition des espèces. De plus
ne sont jamais comptabilisées les
nombreuses espèces qui sont, grâce à nous,
en voie d’apparition : le surimi ; le bœuf
couronné, ou corné (corned-bif) ; les
pokemon ; le canigou, et ronron ; les
tamagamagotchis ; les robots sapiens
Psykharpax, Aïbo, Furbi ; la puce…
bancaire, sécuritaire ; le panneau de
particules (mélaminé, gloméré) ; le canard
WC (à nourrir de papier ou de toute autre
matière pré mâchée). Sans compter les
morceaux d’espèces: lambeaux de cerveau
de lamproie intégrés aux robots, leur
permettant ainsi de se diriger vers la
lumière, escargots neuro-coupe-circuits,
etc. Très belles photos.
Non, l’omme vit très bien tout seul.
L’omme vit très bien tout seul.
L’omme vit très bien tout...
Hi-han ! Hi-han ! Hi-han !
D’ailleurs l’omme ne peut pas être tout à
fait seul, puisque l’omme est le premier, et
que mon tout lui appartient.
J’ai rencontré une fourmi rouge qui faisait
chemin avec un gros morceau de quelque
chose, elle le traînait par là, vers la colline,
c’était un petit drapeau jaune qu’elle avait
dans les mains. Avec l’espoir sans doute de
le planter au sommet, pour s’en faire
propriété !?
16
Algunos ombres vienen a decirme: oigan la
biodiversidad. Se les podría volver en
contra.
Yo digo: pero ya hemos obrado bastante en
tánatodiversidad. ¡Consideren todo lo que
hemos inventado! Serrucho eléctrico, cajón
de aturdimiento, camiones de la muerte,
líneas de matanza, desolladora eléctrica.
*
El ombre se multiplica, los ombres se
dividen, el ombre se multiplica, los ombres
se dividen, continuar.
Pero sería injusto imputarnos la entera
responsabilidad de la
sexta ola de desaparición de las especies.
Además, nunca se cuentan las numerosas
especies que gracias a nosotros están en
vías de aparición: el surimi, el buey
coronado, el bife con cuernos (corned-bif),
los pókemon, canigú y ronrón, los
tamagamagochis, los cuernos de chivo, los
robots sapiens Psykharpax, Aïbo, Furbi, el
tablero de partículas (laminado,
glomerado); el pato 3 en 1 (que se alimenta
con papel o cualquier otra materia de uno).
Sin contar los pedazos de las especies —
cerebro de lamprea— integrados en robots
para que se dirijan hacia la luz, caracoles
neuro-corto-circuitos, etc. Hermosas fotos.
No, todo ombre vive muy bien solo.
Todo ombre vive muy bien solo.
El ombre vive muy bien todo…
¡Hi aaa!
Además el ombre no puede estar solo del
todo, puesto que el ombre es lo primero y
mi todo le pertenece.
Me crucé con una hormiga colorada que
hacía su ruta cargando algo muy pesado, lo
llevaba por allá, hacia la colina, iba con
una banderita amarilla en las manos. Con
la esperanza, sin duda, de plantarla en la
cima, ¡¿para hacerse de una propiedad!?

Quelle impudence ! Vouloir posséder une
montagne ! Ensuite quoi, encore ? Seul
omme a le droit pour lui de découvrir en
premier. Non mais vous imaginez ce que
serait le monde, si les fourmis, les
éléphants, les hérissons, les grenouilles, les
pipallons, les hydres, les pythons, les rats
musqués, les rainettes, les basilics, les
drontes, les boas, se promenaient comme
nous tout partout, avec une carte d’état-
major dans leurs p’tites mains, et plantant
leurs p’tits fanions, les montagnes, les
prairies, les mottes de terre, les nuages, la
lune, en disant tout à trac : « Ceci est mon
sol ! Ceci est mon or, ceci est mon champ,
tout ceci est à moi ! »
Et pourquoi pas aussi les moutons !?
Moa !
Moa ! Moa !
Moa !
Tronçonnez les boas !
Tu doutes de rien, toi, formica… T’as déjà
goûté une semelle ?
Kkrrrk… Tiens, formica ! Craquée-crasée.
Traquons les usurpants !
Oublie jamais ça, gamelle : le propre de
l’omme c’est la propriété de la propriété.
En propre.
Document : une erreur de Dieu.
Croissez et multipliez, dit-Il, mais... mais...
non, attendez, Stop ! STOOOOP !
Trop tard.
Alors maintenant, je vous le dis : divisez et
démultipliez !
S’il vous plaît, décroissons…
Bêêêêêê !
Bêêêêêê ! Bêêêêêêê !
Mêêêêêê !
« Bêêêêêê » : trop tard, mouton noir !
17
¡Qué caradura! ¡Querer poseer una
montaña! Y después, ¿qué más? Sólo
ombre tiene derecho a ser el primero en
descubrir. No se imaginan lo que sería el
mundo si las hormigas, los elefantes, los
erizos, las ranas, las rimaposas, las
miraposas, les culebras, las pitones, las
ratas almizcleras, las ranas verdes, las
albahacas, los dodos, las boas, anduvieran
paseando por todos lados, como nosotros,
con un mapa de estado mayor en sus
manitas, y plantaran sus banderillas en las
montañas, las praderas, los montículos de
tierra, las nubes, la luna, diciendo sin
vueltas: “¡Esto es mi suelo! ¡esto es mi
oro, esto es mi campo, todo esto es mío!”
¡¿Y ya que estamos por qué no también los
corderos!?
¡Boba!
¡Boba! ¡Boba!
¡Boba!
¡Boba!
¡Fileteen a las boas!
Tú, de nada dudas, formica… ¿Acaso ya
has probado de un zapato la suela?
Kkkrrrk… ¡Toma formica! Aplastada-
reventada. Fornicada.
¡Acorralemos a los usurpadores! ¡Órale, al
corral!
Pequeñuela, nunca olvides esto: lo propio
del ombre es la propiedad de la propiedad.
Y con propiedad.
*Documento: un error de Dios.
Creced y multiplicaos, dice, pero… pero…
no, oigan, ¡Paren! ¡PAAAREEEN!
Demasiado tarde.
Bueno, ahora sí, se los voy a decir:
¡dividíos y demultipliacos!
Por favor, decrezcamos…
¡Beeeeee!
¡Beeeeee! ¡Beeeeee!
¡Meeeeee!
¡Beeeeee! ¡Demasiado tarde, oveja negra!

En an 2004, une espèce disparaissait par
heure, minute. Nettement insuffisant.
– Allo, allo… chkrkch, ici, l’ensemble des
espècesssshkrrr… schh, couic.
Une voix off :
– « Restez groupés… accrochez-
vous… regardez bien ce que vous
regardez… »
Les espèces hautres disparaissent,
s’éteignent.
L’omme, lui, s’illumine. L’omme ne cesse
de s’éclairer, en continu.
L’omme illumine le monde, l’omme est
illustre. Lucide extra. Lumen, lux.
LUI : In principio erat verbum.
Me : et… fiat reverbum ! J’ai créé le
réverbère. Amen.
Pourtant j’aimais bien la nuit…
J’aimais bien les lucioles. Nuit noire,
petites étoiles traçantes, les vols nuptiaux
des lucioles… Les luci-femelles s’allument
pour allumer les mâles…
J’ai éclairé tout ça. Passer leurs nuits à
forniquer dans l’obscurité immense des
night-back-rooms ! Tiens : mirador,
lumière, partout, full ! On les paye quand
même pas pour se payer toute la nuit des
partouses géantes, non !? J’ai su arrêter ça.
Maintenant elles se cherchent, mais elles
ont arrêté de se trouver, les lucioles. Les
lucioles sont en voie d’extinction, parce
que j’ai éclairé ! Et voilà le travail.
Elles ont qu’à s’adapter. Elles sont pas très
flexibles, je trouve, les lucioles, c’est tous
des assistés. Les lucioles servent à rien, les
lucioles foutent rien, les lucioles sont des
planquées, elles pensent rien qu’à baiser,
elles pensent qu’à bouffer. Vers luisants,
pareil.
Ils comptent un peu trop sur l’univers-
providence, je dis. Les lucioles et les vers
luisants, c’est pas des gagnants.
18
En año 2004 una especie desaparecía cada
hora, minuto… Claramente insuficiente.
– Hola, hola… chkrch, aquí, el conjunto de
las especieshkrr.. schhh, cuic.
Voz en off:
– “En grupo, no se separen… sujétense…
miren muy bien lo
que miran…”
Las hotras especies desaparecen, se
apagan.
El ombre, en cambio, se ilumina. El ombre
no deja de iluminarse, continuamente.
El ombre ilumina el mundo, el ombre es
ilustre. Lúcido extra. Lumen, lux.
ÉL: In principio erat verbum.
Mí: ¡y… fiat reverbum! Yo creé el
reverbero. Amén.
Sin embargo, a mí me gustaba la noche…
Me gustaban las luciérnagas. En la noche
oscura, como estrellitas delineadoras, los
vuelos nupciales de las luciérnagas…
Las Luci hembras se encienden para
calentar a los machos…
Pero yo lo aclaré todo. ¡Pasarse las noches
fornicando en la oscuridad inmensa de
back-rooms! ¡Mira: mirador, luz, por todos
lados, full! No se les paga para que se
paguen toda la noche unas partouzes
gigantes, ¡¿no¡? Pero yo terminé con todo.
Ahora las luciérnagas se buscan, pero han
dejado de encontrarse. Las luciérnagas
están en vías de extinción, ¡porque
alumbré! Ése fue mi trabajo.
Y pues que se adapten. Estas luciérnagas
no son muy flexibles, me parece, son todas
unas asistidas. Las luciérnagas no sirven de
nada, las luciérnagas no hacen nada, las
luciérnagas son unas vivas, sólo piensan
en chingar, sólo
piensan en tragar. Bichos de luz, igual.
Cuentan en demasía con el universo-
providencia, para mí. Las luciérnagas y los
bichos de luz, no son ganadores.

Au loin : Allô ici Lucie je vois plus rien
parce que j’y vois trop je vois plus rien j’y
vois… perdu dans le lointain...
– « Restez groupés ! Regardez bien ce que
vous regardez ! Croyez, et vous verrez ! »
Et dans vingt ans, je m’en irai
J’entends le loup et le renard chanter
J’entends le loup, le renard et la belette
J’entends le loup et le renard… ah ben non
tiens le loup, il y est plus pour chanter ?
Et le renard, il yen a plus non plus !?
Quant à la belette, elle a jamais chanté.
Et c’est même pas sûr qu’elle ait existé…
Il y a plus personne pour chanter !!!
Des chansons qu’on apprend, avec que des
bêtes toutes niquées !
Avant, j’aimais pas trop l'idée de gagnant,
parce que ça crée des perdants. Et que ça
fabrique du malheur.
Maintenant j’adore l'idée de gagneurs
(d’ailleurs ça fait un malheur). Parce que
ça crée de la peur.
Et avec quoi on pourrait être heureux, je
vous demande, s’il y en a pas des autres
qui sont malheureux ?
Je vous le demande, un peu…
*
Maintenant j’aime bien parler à tous ceux
qui sont ici, sous les planches.
Je suis monté sur vos épaules de géant,
pour mieux voir, de guéneration en
guéneration.
J’ai lancé dans le ciel des phrases
sauvages. Elles me sont revenues en orage.
J’ai créé des temples en faisant tourner
l’œil du soleil autour des ifs et des cyprés,
et le soneil m’a brûlé
19
A lo lejos: Hola aquí Lucía la luciérnaga
no veo nada porque veo demasiado no veo
nada veo… perdido a lo lejos
– “¡En grupo, no se separen! ¡Miren muy
bien lo que miran! ¡Crean y verán!”
Y en diez años, me iré
Oigo cantar al lobo y al zorro
Oigo al lobo, al zorro y a la comadreja
Oigo al lobo y al zorro… Ah no mira ¿ya
no hay lobo para cantar?
Y el zorro ¡¿tampoco quedan?!
Con respecto a la comadreja, nunca cantó.
Y no es seguro que haya existido…
¡¡¡No queda nadie para cantar!!!
¡Se aprenden canciones de bestias
chingadísimas!
Antes no me gustaba mucho la idea de los
ganadores, porque crea perdedores. Y
fabrica desgracia.
Ahora me encanta la idea del ganador (es
que tiene su gracia). Porque crea pavor.
¿Y cómo se podría ser feliz, pregunto yo,
sin desgraciados?
Pregunto yo, a ver…
*
Ha llegado el momento en que me
gustaría dirigirme a todos aquellos que
están aquí allí debajo de las tablas. Subí
a sus hombros de gigantes para ver
mejor, gueneración tras guenaración.
Arrojé al firmamento unas frases
salvajes con suma libertad y
súbitamente me fueron devueltas en
una tempestad. Creé templos haciendo
girar el ojo del sol alrededor de tejos y
cipreses y el sol me quemó.

Je me suis mis à bien dégager de son crâne
les oreilles du soneil, et il en a profité: il a
tout cramé.!
Où sont passés mes environs ? Ô
Géhenne ! Ô MC, GM, Millieu du ciel, zoo
de mon nose de naze.
Dieu m’a dit : « Croyez, vous verrez… »
« Croissez et multipliez-vous vous ! »
J’ai dit à Dieu : « Tu vas voir ce que je vais
leur mettre ! » Facile.
Je crois en Dieu qui m’a dit de tous les
buter. Il est pas bête, Dieu.
[(Ou s’il l’a pas dit, c’est qu’il l’a pensé.)
Dieu est bon, car il nous a donné la justice
et l’ordre, et l’ordre d’éteindre tous les
autres animaux.
Dieu est bien bon de nous avoir justement
donné l’ordre de nous craser les uns sur les
autres, et de craser en passant dans le sang
ces espèces d’en trop. Toutes les autres
espèces, avant même d’avoir eu le temps
de les découvrir afin de les nommer. Je te
nomme pas, allez hop, maintenant, éteins-
toi ! Je t’allume par ton nom, non, bon
maintenant, hop, on disparaît ! Croyez et
disparaissez ! Croissez et divisez ! Hop !
Hop ! Et hop ! À la gloire de l’univers
mort-né ! À l’unicité des moyens
employés ! Éclatons les scarabées !
Escargassons les araignées ! Eclaboussons
de leur sang les batraciens, les muridés.
Extromettons les cétacés ! Hôôp là…
20
Entonces empecé a despejarle del
cráneo las orejas del sol y se
aprovechó: ¡todo lo carbonizó!
¿A dónde fueron a parar mis
alrededores? ¡Oh Gehena! ¡Oh MC, Oh
GM! ¡Mi medio cielo! Zoo de mi nosis
de zona de sonso! ¡Oh sol mío!
Dios me dijo: “Creed y veréis…”
“¡Vosotros, creced y multiplicaos!”
Y le dije a Dios: “¡Vas a ver lo que les voy
a meter!” Fácil.
Creo en Dios que me dijo que los liquidara
a todos. Dios, no es tonto.
[(O si no lo dijo, lo pensó.)
Dios es bueno, pues nos ha dado la justicia
y el orden, y la
orden de apagar a todos los animales.
Dios es muy bueno por habernos
justamente dado la orden
de plastarnos unos encima de otros, y de
plastar pasando en sangre a esas especies
demás. A todas las demás especies, antes
de haber tenido tiempo de descubrirlas
para nombrarlas. No te nombro, y venga,
ahorita, ¡apágate! Te alumbro por tu
nombre, no, bueno, ahorita sí,
¡desaparecemos! ¡Creed y desapareced!
¡Creced y dividíos! ¡Uno! ¡Dos! ¡Y tres!
¡A la gloria del universo mortinato ! ¡A la
unicidad de los medios empleados!
¡Exterminemos a los escarabajeados!
¡Carajeemos a las arañas! ¡Arañemos hasta
la sangre a los batracios, los múridos.
¡Extramuremos a los cetáceos!
Óóóóórale….

Je crois en Dieu parce qu’Il est bonnement
bon de nous avoir donné la capacité et
l’idée de nous craser les uns et les autres,
et de craser les bêtes bêtes. Les bêtes bêtes
sont des nains qui n’ont qu’à se jucher sur
nos épaules de géants pour mieux voir plus
loin. S’ils sont assez bêtes pour ne pas se
soumettre sur nos ailes de géant, qu’ils se
dressent et marchent sur leurs mains, qu’ils
se rapprochent de leur mémère la terre, bé,
qu’ils voient bas!]
Croâssez en moi! Crôassez en moi!
Je crois en Dieu qui m’a donné pour nom:
Hégen’ommie.
Saint François d’Assise parlait aux
oiseaux, Saint François de Paule marchait
sur les flots.
Saint-François Tropmangé piétine les
zozos. Zéro.
Et dans vingt ans, je m’en irai… Mais où
trouver une meilleure poubelle que la
terre ?
Si Dieu faillait existait, il saurait très bien
qu’on a trois fois raison de se son
blasphémer son saint nom de nom,
palsambleu !
Me : Saint Jacko Amoché, se marchant sur
les mots.
Si par bonheur-malheur Dieu existait, il
serait juste et bon, et justement bon, et le
premier à nous demander de blasphémer
son sacré saint de nom. Dieu est bon, nom
de nom ! Dieu est Dieu, sacredieu,
sacripant, sapajou, sacrebleu de dieu
d’hostie de tabernacle de ciboire bleu de
dieu !]
21
Creo en Dios porque es buenamente bueno
por habernos dado la capacidad y la idea
de plastarnos unos a otros, y de plastar a
las bestias bestias. Las bestias bestias son
unas enanas que ya pueden ir subiendo a
nuestras espaldas de gigantes para ver
mejor más lejos. Si son tan bestias como
para no someterse a nuestras alas de
gigantes, que se pongan de pie y caminen
con sus manos, que vayan a ver a su
mamacita mamatierra, bé, que vean bajo!]
Creazcan en mí ! ¡Creazcan en mí!
¡Cuervascan en mí!
¡Craaas! ¡Craaas! Creo en Dios que me ha
dado el nombre de: ¡Hegeno mía!
[San Francisco de Asís hablablablablaba
con los pájaros. San Francisco de Paula
caminabababa sobre las aguas. San
Francisco Biencomido aplasta a los seres
vivos. Cero.
Y en diez años, me iré… ¿Pero dónde
encontrar mejor basurero que la tierra?
¡Fuera!
[Si Dios fuera sería cabra, cabrón.
¡Si Dios se dignara a existir, sabría muy
bien que tenemos tres veces razón de se su
blasfemar su santo nombre de nombre,
papanatas!
Mí: Santa Odille Aureola-la-la-la, se
trabando palabras.
Si por ventura-desventura Dios existiera,
sería justo y bueno, y justamente bueno, y
el primero en pedirnos que
blasfemamáramos su sagrado santo
nombre. ¡Dios es bueno, por todos los
truenos! ¡Dios es Dios, mi Dios, Dios mío,
dioscoreáceo, jodido Dios de la hostia del
tabernáculo del maldito copón de Dios!]

Dernières nouvelles de vir ! Demandez les
dernières nouvelles de Homo Saperlaud, la
gazette qui dégage, la gazette qui dégaze !
Demandez Vir dernière !
Plus personne ?
– Et alors ? L’omme vit très bien tout seul.
L’omme vit très bien.
Hi, et han.
L’omme vitré…
Plus d’ommes non plus ? Ils étaient en
trop. H.S. Facile ! Facile ! De toute façon,
il y avait trop de travailleurs, trop de
chômeurs, trop de jeunes, trop de vieux,
trop de trop… Peut-être qu’il manquait
juste un poil de consommation !?
Juste au moment où allait repartir la néant-
production…
Moi j’ai toute confiance en Vieux Clown !
Il a su toujours nous sauver la chemise ; il
saura nous dégoter un ailleurs. Il saura
conduire nos paturons mignons vers de
verts pâturages, à dégommer nouveau !
Il trouvera une meilleure poubelle que la
terre !
Il existera, au besoin.
Demandez Vir dernier !
Demandez l’omme vitré !
L’omme viré…
Hi-han !
Hi-han ! Hi-han !
Hi-han !
Demandez !
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22
¡Últimas noticias de vir! ¡Pidan las últimas
noticias de Homo
Superlodo, el folletín que volea, el folletín
que voltea! ¡Pida el último Vir!
¿Nadie más?
¿Y qué? Todo ombre vive muy bien solo.
Todo hombre vive muy bien.
Hi y aaa.
El ombre viral…
¿Tampoco quedan ombres? Estaban de
más. Fuera de servicio. ¡Una pavada!
¡Moco de pavo! De todas maneras, había
demasiados trabajadores, demasiados
desempleados, demasiados jóvenes,
demasiados viejos, demasiado
demasiados… ¡¿Quizás sólo faltaba una
pizca de consumo!?
Justo cuando iba a repuntar la vacua-
producción…
¡Yo le tengo toda confianza al viejo
payaso! Siempre supo sacarnos de puros;
sabrá pues conseguirnos otro lugar. Sabrá
arrear nuestras patitas hacia praderas
verdes y bonitas, ¡otras que destrozar!
¡Encontrará un mejor basurero que la
tierra!
Existirá, si hace falta.
¡Pidan el último Vir!
¡Pidan al ombre viral!
El ombre viril…
El perejil
¡Hi aa!
¡Hi aa! ¡Hi aa!
¡Hi aa!
¡Pidan!
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