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60mm 25
50 j1m ou reconnus étanches aux gaz 27
x = [kg/m*]__| [W/m] | U/kg] | sec Plaques comportantla perlite expansée et 80% de fibres 720< 2275] 0062 | 900 | § supérieures 180 0,16 m?-K/W ; en isolation par Pextérieur (figure de droite) pour : > tout type de mur; > tour type de plancher. La liste des valeurs par défaut pour Y conformes a la RT 2012 est accessible en annexe 10. DOSSIER 3 : ISOLATIONFICHE 22 Copyright © 2015 Dunod. Objectifs Déterminer l'amplitude des transferts thermiques entre l’intérieur et 'extériewr pour déterminer les besoins en chauffage et en climatisation. Lorsqu’un transfert thermique s’effectue au travers d’une paroi, les trois modes de transfert de chaleur : rayonnement, conduction et convec- tion, interviennent simultanément et ne peuvent pas étre dissociés. SAVOIR-FAIRE Echange thermique a travers un mur homogéne Conduction Intérieur Extérieur 1, n maar Rayonnement + convection Rayonnement | © + convection a Teh — Figure 22.1 Paroi plan homogene en matidre de coefficient de conductivité thermique i La transmission de la chaleur entre le fluide intérieur (Pair ambiant) a la température T, et le fluide extérieur (lair) & la température T, s’effectue :Copyright © 2015 Dunod. ‘© Dunod ~ Tout eprodiction non autorisée est un dit par rayonnement entre la surface émettrice et la surface intérieure réceptrice de la paroi ; par convection entre l’air ambiant et la surface intérieure de la paroi ; par conduction entre la surface intérieure et la surface extérieure de la paroi & travers le matériau homogéne d’épaisseur e et de coefficient de conductivité ; par rayonnement et convection extérieure entre la surface exté- rieure de la paroi et lair extérieur. Le flux thermique se calcule avec : S(T =T) ae eerie ho koh o Iw] surface de la paroi épaisseur de la paroi conductivité thermique du matériau coefficient d’échange radio-convectif intérieur coefficient d’échange radio-convectif extérieur Echange thermique a travers un mur non homogéne (multicouche) Cest le cas des murs réels composés de plusieurs couches de maté- riaux de nature différente. Soit un mur de surface 5 composé de trois matériaux de nature différente et d’épaisseure,, ¢, et ¢,. Le flux de chaleur transmis par conduction est constant au travers des trois matériaux : o==%) 7) (iat) Iw] aS RSS DOSSIER 3 : ISOLATIONCopyright © 2015 Dunod. a, f , ee © a ne tT t Imereur Extericur T; 1 id & On peut en déduire : (Z-T) tet Gg AS AS AS La résistance thermique surfacique du mur est : Roar =H tty tts [m?-K/W] ® Ou R= [m2.K/W] nombre des couches du mur En cenant compte des trois types de transmission de la chaleur- rayon- nement et convection intérieure, conduction au sein du matériau, rayonnement et convection extérieure - l’équation générale du flux thermique qui passe par un mur non homogene est : @=US.(T,-T,) Iw] B U [W/m?k] coefficient de transmission thermique surfacique : [W/m?-k]Copyright © 2015 Dunod. S [m?] surface du mur; @ TF, [K] température intérieure ; T, [K] température extérieure. En tenant compte du fait que : @ 1/h-R, [m-K/W] résistance thermique superfcelle intérieure ; 1h,=R,, [m-K/W] résistance thermique superficielle excérieure ; la formule du coefficient U devient : get- 1 R RAR, +R, oI va 3 Plus la valeur de R est grande, plus le batiment est performant. [W/m?.k] Tableau 22.1 Valeurs de résistances thermiques superficielles selon EN ISO 6946-1 (1) Sila paroi donne sur un autre local non chauffé, un comble ou un vide sanitaire, R,s'applique des deux cores (2) Un local est dit owvere sie rapport de la surface totale de ses ouverture permanentes surl'extérieur, son volume, est égal eu supérieur a 0,005 m/m’. Ce peut éte le cas, par exemple, 'une circulation & Vai libre, pour des raisons de sécurité contre incendie. ISOLATION DOSSIER 3FICHE 23 Objectif Prendre en compte la nature de l’isolant choisi les ponts thermiques et la valeur des déperditions thermiques a travers sols et murs pour établir son isolation thermique. OS Renouvellement dar Pour choisirles matériaux adaptés, voir les eet 025%) fiches 19 et 20. Pour supprimer les ponts thermiques, se référer a la fiche 21 bs ORSEIEEIETS isolation des murs Prancher bas 7-10 % Ponts thermiques 5-10 % Lisolation parl’intérieur, le mode le plus uti- Figure 23.1 Déperditions ordinaires lisé en maison individuelle, peut se faire : dune maison indviduelle Paroie 20-25% ‘au moyen d’un complexe isolant : une plaque de platre associée a une couche isolante (polystyréne, ou laine minérale) est collée directement sur le mur. Les joints sont cou- verts par une couche d’enduit et une bande de jointoiement ; avec une couche isolante et une contre-cloison : des panneaux semi-rigides de laine minérale sont fixés au mur a l'aide des plots de colle ou de petites pattes métalliques. Une cloison de doublage est ensuite posée sur 'isolant ; avec une couche isolante et un doublage posé sur une ossature métallique ~ méthode utilisée en rénovation sur les murs irrégu- liers. Copyright © 2015 Dunod. isolation par Pextérieur est le procédé employé dans la rénovation. Elle consiste a fixer, par collage ou mécaniquement sur une ossature en bois ou en métal, des panneaux isolants en polystyrene. ensembleCopyright © 2015 Dunod. ‘© Duanod ~ Toute reproduction non autorise est un dal est ensuite recouvert par un enduit de facade étanche. Elle utilise de blocs spéciaux en granulats dont la partie centrale est une bande en polystyréne. isolation répartie est faite avec des blocs en terre cuite de type Mono- mur ou en béton cellulaire qui assurent eux-mémes l’isolation du mur et qui ne nécessitent pas la mise en ceuvre d’une isolation rapportée. Visolation des planchers Quand le plancher recouvre un vide sanitaire ou un local non chauffé, Visolant est rapporté en sous-face du plancher (cette technique ne convient pas pour un vide sanitaire de faible hauteur). Le plancher est constitué d’entrevous isolants & languettes. Lisolant mis en place sur le plancher est recouvert dune dalle flottante (cette technique convient pour intégrer un systtme de chauffage par le sol), Pour isoler une dalle sur terre-plein, on met en place des panneaux isolants incompressibles et insensibles a 'humidité avant de couler la dalle, Cette dalle peut étre solidaire des murs de soubassement ou désolidarisée. OOOCOOHOHOCEHHE OOOO Pour isoler une toiture-terrasse, les pan- [MNCuuEUe tT neaux en verre cellulaire ou en PSE spé- cial toiture-terrasse doivent toujours étre posés sur un élément porteur, qui sera ainsi protégé de l’ensoleillement et des variations de température isolation de combles aménagés isolation par Vintérieur se fait: soit avec deux couches de laine minérale en panneaux semi-rigides, une couche sans pare-vapeur disposée entre les chevrons et la deuxiéme avec pare-vapeur qui couvre la premiére couche. L’épais- seur de Visolation est au minimum de 20 cm ; soit avec une seule couche épaisse (minimum 20 cm) de laine minérale posée sous les chevrons. Les panneaux isolants sont cou- verts d'un parement intérieur. isolation par extérieur se fait par: sarking, qui consiste a mettre en place, sur un platelage rigide, des panneaux isolants assemblés entre eux par languettes et rainures. Les panneauxisolants doivent étre suffisamment rigides pour sup- DOSSIER 3 : ISOLATIONCopyright © 2015 Dunod. porter le poids propre de la couverture et les charges climatiques (neige, vent) ; complexes isolants autoporteurs posés directement sur les pannes de la charpente ; caisson chevronné (parement inférieur, chevrons longitudinaux, mousse en polyuréthane) ; Oy BD panneau sandwich (un isolant rigide Leet ttes en mousse de polyuréthane ou en polystyrene, un parement supérieur en panneau des particules hydrofugé muni de contre-lattes et un pare- ment inférieur en plaque des platres (CTB-H lisse, etc.) (EC e 3 Lobjectif d’une isolation thermique est la diminution des déperditions thermiques et des besoins en chauffage afin d’améliorerla performance énergétique du batiment. Les exemples ci-dessous montrent l’amélioration du niveau d’énergie primaire consommée d’une maison individuelle batie en 1960, sans isolation, prise comme maison de référence, par des travaux de l'iso- lation, de ventilation et de changement de chaudiére Cas n° 1: maison de référence avec chauffage agaz Département: 77, surface habitable : 120m? 2 niveaux avec combles aménagés, chauffés Maison individuelle non isolée Plancher bas : vide sanitaire non accessible Hauteur sous plafond : 2,5 m Systeme de chauffage : chaudiére a gaz naturel, installée entre 1989 et 2000 et radiateurs avec robinets thermostatiques Production d’eau chaude sanitaire : systtme a accumulation avec veilleuse systéme de ventilatio : naturelle par défauts d’étanchéicé.Copyright © 2015 Dunod. Consommation : Energie primaire : 400 kWh, /m?.an CO, :82 kg, ¢o,/m?.an Cas n° 2: maison de référence, non isolée et chaudiére a condensation Chaudiére a gaz naturel & condensation Chauffage + ECS : systéme & accumulation sans veilleuse Consommation : Energie primaire : 347 kWh,,/m?.an €O, £71 kg..cox/m?an Cas n° 3 : maison de référence totalement isolée, ventilation hygroréglable de type B Parois vitrées et chaudiére & condensation Production d’ECS : systéme & accumulation sans veilleuse Isolation de combles : R= 6,00 m?,K/W Isolation des murs : R= 3,15 m?.k/W Isolation du plancher bas : R= 2,40 m2.K/W Vitrage : U,= 1,7 m?.K/W Consommation : Energie primaire : 81 kWh_/m?.an CO, :17 kg, co,/m?-an DOSSIER 3 : ISOLATIONFICHE 24 Copyright © 2015 Dunod. Objectifs Limiter l'inconfort thermique pendant la saison chaude, limiter la consommation dénergie du batiment, étre en conformité avec la réglementation thermique. CORE Linertie thermique d’un batiment est sa capacité & emmagasiner la chaleur et la restituer d’une maniére diffuse. Plus Vinertie d’un bati- ment est forte, plus il se réchauffe et se refroidit lentement. On dis- tingue trois types d’inertie thermique : Pinertie horaire, qui caractérise Pintermittence de chauffage et de climatisation (méthode Th-C) ; ® Pinertie quotidienne, qui caractérise "amortissement de onde quotidienne de la température et de l’ensoleillement en saison chaude (méthode Th-E) et le taux de récupération des apports calorifiques en hiver (période de 24 h ; méthode Th-C) ; Vinertie séquentielle, qui caractérise l'amortissement de Ponde séquentielle de température dans la saison chaude (période de 12 jours ; méthode Th-E). Linertie thermique d’une maison dépend de la masse des matériaux qui composent son intérieur (murs, cloisons, planchers...). Plus ces matériaux sont lourds, plus leur inertie thermique est importante. Trois grandeurs définissent l'inertie d’un matériau : rl 1 Veffusivité est la capacité d’un matériau a emmagasiner trés rapi- dement les calories du milieu ambiant. Le coefficient E indique la valeur en kilojoules (kJ) qui pénetre sur 1m? de surface de maté- riau, une seconde aprés un contact avec une matiére dont la tem- pérature est plus élevée de 1 °C. Plus le coefficient est bas, plus le matériau se réchauffe vite ; sivité est la grandeur physique qui caractérise la capacité d’un matériau a transmettre un signal de température d’un point Aun autre de ce matériau ;Dunod. ‘© Dnod ~ Toute reproduction non autorisée est un d le déphasage est le décalage entre le moment ol le matériau est soumis a une source de chaleur et le moment oi il restitue la cha- leur de l'autre cété du matériau. 200 2000 E 1500 2 7 brique en cere cuite 2 y000 onde Shere ue) & 500 f > ° 500 1000 1500 2000 2500 3000 Masse volumique [kgim’] Figure 24.1 Effusivité thermique de divers matériaux en fonction de leur masse volumique Quelques régles constructives s'imposent afin de favoriser l’inertie thermique : utiliser les matériaux denses (béton par exemple) de forte épais- seur (minimum 10 cm) pour tous les murs ; utiliser ’isolation a ’extérieur de la structure, la meilleure solution pour les maisons en murs maconnés (briques, parpaings) ou murs en bois massif; répartir la capacité de stockage sur toutes les surfaces de la struc- ture, Un facteur important pour favoriser les échanges thermiques est la masse par m? de surface en contact avec l'air intérieur ; dans le cas dune isolation par Pintérieur, on peut améliorer liner- tie en utilisant des cloisons massives d’au moins 10 cm, en maté- riaux tels que les briques pleines, les parpaings creux, les cloisons en platre solide, les briques de platre ou la laine de bois pour l'iso- lation. DOSSIER 3 : ISOLATIONCopyright © 2015 Dunod. ORSEISZICTD Linertie thermique est calculée en faisant la somme des points d’iner- tie des différentes parties du batiment (planchers, murs, cloisons). Dans la Réglementation thermique (RT 2000), ’inertie thermique (quo- tidienne), ou classe d’inertie, est déterminée par la somme des points diinertie des différentes composantes du batiment (murs, planchers, cloisons) et du mobilier. Les points d’inertie caractérisent amplitude du flux thermique par m? de plancher pour une variation intérieure de température de 1 °C. IIs sont exprimés en W/m?K de surface utile. La classe d’inertie est déterminée a partir de ses éléments constructifs. Tableau 24.1 Détermination forfaitaire de la classe d’inertie d'un batiment (classe d'inertie quotidienne) ourd Lourd Lourd Tits lourde : Lourd Lourd Lourde Lourd Lourd Lourde Lourd Lourd - Lourde : : Lourd Moyenne 5 Lourd : ‘Moyenne Lourd : z Moyenne : : 5 Tits egire Plancher haut lourd Un plancher est considéré haut lourd s’il remplit l'une ou l'autre des conditions suivantes. Ore eee Plancher sous toiture (terrasse, Etc combles perdus, rampant lourd) : béton plein de plus 8 cm isolé par Pextérieur et sans faux plafond. Sous-face de plancher intermé: béton plein de plus de 15 cm sans isolant et sans faux plafond. ® Tout plancher ayant 5 points d’iner- tie ou plus pour sa face inférieure. re:Copyright © 2015 Dunod ‘© Duanod ~ Toute reproduction non autorise est un dal Plancher bas lourd Un plancher est considéré bas lourd s'il remplit Pune ou lautre des conditions suivantes. Face supérieure de plancher intermédiaire avec un « revétement sans effet thermique » : béton plein de plus 15 cm sans isolant, ou chape ou dalle de béton de 4 cm ou plus sur entrevous lourds (béton, terre cuite,) sur béton cellulaire armé ou sur dalles alvéo- Iées en béton Plancher bas avec isolant thermique en sous-face avec un « revéte~ ment sans effet thermique » : béton plein de plus 10 cm d’épais- seur, ou chape ou dalle de béton de 4 cm ou plus sur entrevous lourds (béton, terre cuite), sur béton cellulaire armé ou sur dalles alvéolées en béton, ou dalle de béton de 5 cm ou plus sur entre~ vous en matériau isolant. Tout plancher ayant 5 points d’inertie ou plus pour sa face infé- rieure. Mur vertical lourd Un mur est considéré lourd s'il remplit Pune ou Pautre des conditions suivantes. La surface de mur est au moins égale a 0,9 fois la surface de plan- cher (maison individuelle), murs de facade et pignon isolés par Vextérieur, avec a Pintérieur : > du béton plein (banché, bloc, préfabriqué) de 7 cm ou plus ; > des blocs d’aggloméré de béton de 11 cm ou plus ; > des blocs perforés en béton de 10 cm ou plus ; > des blocs creux en béton de 11 cm ou plus; > des briques pleines ou perforées de 10,5 cm ou plus. Murs extérieurs a isolation répartie de 30 cm d’épaisseur mini- mum, avec un cloisonnement réalisé en bloc de béton, en briques platriéres enduites ou en carreaux de platre de 5 cm minimum ou en béton cellulaire de 7. cm au minimum. Ensemble de doublage intérieur des murs extérieurs et des cloison- ements de 5 cm au minimum réalisé : > en blocs de béton ; > en briques enduites ; > en carreaux de platre. DOSSIER 3 : ISOLATIONCopyright © 2015 Dunod. Quand la taille moyenne de locaux est inférieure a 30 m? (loge- ments, bureaux), les murs de cloisonnement intérieur lourd sont réalisés en : > béton plein de 7 cm minimum ; » blocs de béton creux ou perforés de 10 cm minimum ; > briques pleines ou perforées de 10,5 cm minimum ; > autres briques de 15 cm minimum avec enduit platre sur chaque face. Ensemble des murs de facade et pignon et de cloisons possédant au total 7 points d’inertie ou plus. @Evrearicue oe cs Détermination de la classe d’inertie par points d’inertie La classe d’inertie d’un batiment ou d’une zone thermique comportant plusieurs niveaux est celle du niveau le plus défavorisé, le plus souvent le dernier niveau. Linertie du mobilier et aussi prise en compte. Tableau 24.2 _Exemple de points d'inertie de parois courantes de toitures sans faux plafond (RT 2012)Améliorer l’inertie thermique d’un batiment Tableau 24.3 Exemples de points d’inertie des parois courantes de plancher bas (RT 2012) Points d’inertie [W/m?.K] Descriptif Revétement avec effet thermique Plancher béton plein de plus 10 cm d’épaisseur avec isolant en f e sous-face Tout plancher avec dalle de béton de 5 cm d’épaisseur ou plus 4 5 Plancher en béton cellulaire ou dalle alvéolée en béton, ou entrevous de terre cuite ou de béton, avec dalle de béton de 4.cm 4 5 d’épaisseur Dans le cas d'un plancher sur terre-plein, solant peut étre placé en périphére. Tableau 24.4 Exemples de points d’inertie de parois courantes de mur (parois de facades, pignon) (RT 2012) Point d’inertie selon la surface de paroi ramenée Ala surface utile A/A,,, Descriptif paroi [W/K.m?sol] AIA, 0,9 | 0,9>A/A,,>0,5 | 0,5>A/A,,> 0,25 Isolation extérieure avec Pintérieur en : Béton plein 7 cm ou plus Bloc perforé en béton 10 cm ou plus 5 3 1 Bloc creux béton 11 cm ou plus Brique pleine ou perforée de 10,5 cm ou plus Autres briques 15 cm ou plus enduites 4 2 1 Isolation répartie avec: Brique de terre cuite & perforations verticales de 4 2 1 37 cmou plus Brique de béton cellulaire 30 cm ou plus 3 2 1 Brique en terre cuite a perforations verticales de 7 2 7 30cma36cm Isolation intérieure = Cloison brique 5 cm ou plus a r , Doublage carreau platre $ cm Doublage bloc béton 5 em Cloison brique 3,5 cm ou plus enduite 2 1 1 Doublage tem platre 1 0 ° Panneau léger de remplissage bardage métallique 1 0 0 AA: surface de la paroi determine pour'’ensemble de Verveloppe verticale d'un meme niveau en deduisant les baies. Elle est obrerue parla somme des surfaces de mur utilisées au calcul da U,,, A, :surface utile du niveau étudié ou de la zone du batiment FICHE 24 DOSSIER 3 : ISOLATIONFICHE 24 Copyright © 2015 Dunod. Maison individuelle isolée : A/A,;, > 0,9 Batiment peu épais : 0,9 > A/Ay, > 0,5 Un batiment peu épais signifie E/H < 5 ot Eest la distance entre les facades opposées et H la hauteur du batiment. Améliorer l’inertie thermique d’un batiment Tableau 24.5 Cotation de inertie du mobilier Points d’inertie W/ Km? selon Pusage du batiment 5 Habitation, oe hébergement | Sports robiller | bureau, santé Valeur 1 0 forfataire Détermination de la classe d’inertie séquentielle forfaitaire et par points d’inertie Tableau 24.6 Détermination forfaitaire de la classe d'inertie séquentielle Conditions nécessaires Classe d’inertie séquentielle Pas de paroi lourde “Tres legere Une paroi lourde par niveau Tres légere Deux parois lourdes par niveau Legere Trois parois lourdes par niveau Moyenne Une paroilourde est un « plancherlourd », ou une « paroi verticale lourde » Linertie quotidienne peut étre déterminée aussi par le calcul. Les points d’inertie séquentielle cor- respondent au « gain d’inertie séquen- tielle » défini comme Mécart entre Vinertie séquentielle (profondeur de pénétration de onde séquentielle établie sur 12 jours) et Pinertie quotidienne (profondeur de Vonde quotidienne établie sur 24 heures). Tableau 24.7 Détermination de la classe d’inertie séquentielle Classe d’inertie séquentielle Tras légére | Légere | Moyenne | Lourde y comprisles points d’inertie | < 15 1sa22 | 23a34 | 35ecplus séquentielleAméliorer Vinertie thermique d’un batiment FICHE 24 Tableau 24,8 Points d’inertie séquentielle de parois courantes de plancher haut Poa 7 Points d’inertie pea corel séquentielle [W/m?-K] Plancher haut en béton plein iso par Pextérieur avec r Vintérieur au moins de 20 cm de béton Plancher haut en béton plein isolé par Vextérieur avec A Vintérieur au moins de 15 cm Plancher intermédiaire béton plein 1 ‘Autres planchers hauts et intermédiaire 0 Pour le dernier niveau du batiment, il s’agit du plancher haut du bati- ment, pour les autres niveaux, c’est la face intérieure d’un plancher intermédiaire. Tableau 24,9 Points d'inertie séquentielle de parois courantes de plancher intermédiaire Points d’inertie Desert Perot séquentielle [W/m?-K] Plancher en béton plein 20 & 24 cm 1 Plancher en dalle alvéolée de béton de plus de 20 em i avec dalle de béton Plancher en béton plein d’au moins 25 cm de béton 2 ‘Autres planchers. 0 Tableau 24.10 Points d'inertie séquentielle de parois courantes de plancher bas z pee Points d'inertie 5 cere séquentielle [W/m?-K] — £ | Plancher béton plein sur terre-plein avecisolant ae 8 périphérique Plancher en béton plein de 20 em et plusisolé en sous-face 7 Plancher en béton plein de 15 cm et plusisolé en sous-face 3 Plancher en dalle alvéolée de béton de plus de 20 cm 7 avec dalle de béton etisolé en sous-face Plancher sur entrevous de terre cuite ou de béton ; avec dalle de béton etisolé en sous-face ‘Autres planchers 0 g 3 DOSSIER 3 : ISOLATIONCopyright © 2015 Dunod. COs Ces points sont pris en compte lorsque Cert rte le niveau le plus défavorisé d’un point de vue inertie quotidienne est situé au rez-de-chaussée. Tableau 24.11 Points d'inertie séquentielle de parais courantes de mur extérieur Linertie dans la méthode Th-C Cette méthode de calcul de la consommation d’énergie d’un batiment utilise deux aspects de l’inertie thermique : Vinertie quotidienne, qui permet utilisation effective des apports de chaleur journaliére (24 heures), qu’ils soientinternes, solaires ou des pertes récupérables par des systémes. On caractérise cette inertie par : > C, [Wh/K] _capacité thermique quotidienne >, [Wh/K] coefficient d’échange thermique entre la structure et Vambiance intérieure Vinertie horaire, qui caractérise leffet de Vintermittence du chauffage ou de la climatisation sur la variation de la température intérieure. Cette inertie est caractérisée dans cette méthode Th-C par la capacité thermique horaire C, en [Wh/K].Copyright © 2015 Dunod. Tableau 24.12. Détermination de C, ,C,, et, 80/3,6*A,,, 65/3,6 * Ay, 110/3,6 * Ay. 80/3,6* A, 165/3,6* A, 110/3,6 * A, 2a, 260/3,6*A,, 185/36 * Ay, 2BxA, 370/3,6 «A, 200/3,6 * Ay, 32eA, A, ensemble des surfaces utiles des niveaux du basiment (ou de la zane) [a] Linertie dans la méthode Th-E Cette méthode permet le calcul de la température intérieure atteinte en été dans un batiment non climatisé et utilise : ertie quotidienne, qui permet Pamortissement de onde quotidienne de température et d’ensoleillement (en 24 heures). Elle se caractérise par : > CG, [N/K] capacité thermique quotidienne >A, [m?] surface d’échange équivalente qui permet une agrégation des capacités thermiquesintrins¢ques des parois a travers leur surface active Vinertie séquentielle, qui caractérise l’effet de la variation de la température extérieure sur une période de 12 jours .Elle est notée C,, et s’exprime en [kJ/K]. ‘Tableau 24.13. Détermination de Cm et de Am ‘A surface ve du bakiment ou de a zone en [oF] Lapproche se fait niveau par niveau, prenant en compte le niveau le plus défavorisé du batiment ou de la partie de batiment étudiée vis- avis de Pinertie quotidienne. DOSSIER 3 : ISOLATIONFICHE 25 Copyright © 2015 Dunod. Objectif Apporter un air neuf nécessaire @ nos besoins en oxygene, évacuer les odeurs et les polluants qui s‘accumulent, éliminer Vexcés d’humidité, fournir aux appareils 4 combustion Vair nécessaire d leur fonctionnement. Préserver la « santé » des batiments. La ventilation est une obligation légale (arrété du 24 mars 1982 et du 28 octobre 1983 pour tous les logements postérieurs a 1982, collectifs ou individuels). La réglementation repose sur deux principes : Vaération doit étre générale et permanente ; B Ia ventilation doit balayer la totalité du logement grace a des entrées d’air installées dans les piéces principales et des sorties placées dans les pieces de service. Les régles de conception et de dimensionnement sont données dans les DTU 68.1 et DTU 68.2. Pour la réglementation et les débits minimaux extraits, ainsi que les exigences hygiéniques, voir fiches 2 et 10. ORNEIEZICTD La ventilation naturelle contrélée (VNC) Les entrées d’air se font par des orifices ou des conduits placés géné- ralement en facade. Les sorties d’air se font par conduits individuels. La ventilation se réalise par tirage thermique, les effets dépendent des conditions climatiques. Ce syst@me est souvent plus efficace en hiver qu’en été.Copyright © 2015 Dunod. ‘© Duanod ~ Toute reproduction non autorisée est un del Lair frie de extérieurrentre par les entrées d'airplacées en facade la circulation dai entré par les bouches au niveau des Usir entre (e sort) librement chambres et de sour par les entrées, pales bouches d'estraction ou les conduits garage it atelier “PS buanderie + 14 ++ chambre ae Nall — Airvicie la circulation de Pair frais parles espaces laissés cee net sous les portes Figure 25.1 Principe de la ventilation naturelle contrélée (d'apres 'ADEME) Figure 25.2 Grilles de ventilation (murs, fenéeres) DOSSIER 3 : ISOLATIONCopyright © 2015 Dunod. La ventilation mécanique contrélée (VMC) simple flux Dans les logements plus chauffés et plus isolés, un renouvellement d'air insuffisant engendre des dégats (humidité, moisissures). Un systéme de ventilation mécanique contrélée peut régler ces problemes. Lair frais entre dans le séjour et les chambres et est évacué des pieces de service par un groupe d’extraction. entrée stuée en groupe d’extraction cenurées dar situdes dans es partie haute dela intallé dans les combles pitees de ve en partie haute porte cu. terrasse des menuiseries ov dans les coffres des volts roulants py atelig? ~SE\buanderie Eon chambre La, i bouches d'estracton situées I t conduits par lesquels lair vicié est évacue a extérieur la circulation de ar frais par les espaceslaissés sous les portes Figure 25.3 Ventilation mécanique contrOlée simple flux (daprés "ADEME) Le moteur du groupe extracteur est logé dans un caisson, installé le plus souvent dans les combles. Ce systéme n’évacue que lair vicié des pieces humides. Sur le caisson sont branchées des gaines & toutes les pieces de service. Dans chaque pitce de service, une bouche régle le débit en fonction des besoins. II existe trois catégories de VMC simple flux: la version autoréglable ot le débit de l’installation est constant, en toute circonstance ;5 Dunod. ght © 201! reproduction nm a la version Hygro A ott le débit des bouches d’évacuation se regle automatiquement en fonction de 'humidité d’air (de 5 & 50 m*/h) ; laversion Hygro B ol les entrées d’air sont équipées, elles aussi, d’un réglage automatique en fonction de Vhumidité de Pair, Cette version est recommandée par la réglementation thermique actuelle car elle permet de réduire les déperditions de 50 %. La ventilation mécanique contrélée ) (VMC) double flux (& deux conduits) Ce systéme récupére la chaleur contenue dans Pair éva- cué grace a un échangeur. Un second réseau de gaines diffuse Pair neuf filtré et réchaufé dans les pices de vie Un ventilateur pulse cet air neuf par les bouches d’insuf= flation et un autre ventilateur extrait l'air vicié des pices humides. — t € Evacuation prletoit Figure 25.4 VMC simple flux autoréglable ceVMC version gro B (sources : doc. Aldes et doc. Saute) Recupérateur de chaleur al sal : dupe Bae circuit de soufflage : distribue air neuf réchaulé et fre dans les pidces principales Figure 25.5. Ventilation mécanique contrélée double flux (d'aprés 'ADEME) DOSSIER 3 : ISOLATIONDunod, Air repris +21°C > Air neuf oc Air insuMé 416°C < Air extrait +8°C Ventilateur Ventilateur ‘préchauffage pour ~~ Echangeur a plaques a les zones grande surface d’échange et climatiques a haut rendement 96% extrémes Figure 25.6 Schéma de fonctionnement d'une VMC double flux 4702x0125 Figure 25.7 Caisson KWL Helios (source: doe. Atlantic)Copyright © 2015 Dunod. ‘© Duanod ~ Toute reproduction non autorisée est un del + positon § (mm) a 6 & | I 3 Uy Ls0, Solis “ fixe réglable autoréglable hygroréglable Figure 25.8 Différentes bouches d'extraction Pour estimer la puissance d’un extracteur poy VMC pour un réseau classique, les ratios utilises sont les suivants : ee logement moyen ; 120 m3/h ; chambre d’hétel : 45 m°/h ; bureaux (15 m?): 25 m'/h; hépitaux : 20 m?/h par lit. DOSSIER 3 : ISOLATIONCopyright © 2015 Dunod. os HaBiTaAT Prissance 25 (ew) 19 nombre de 0 20 a0 o 2 100. lagements ee none Hore ere. 50 100 150 200 259 chambres BUREAU surface 1600” 3200 4800 6400 ‘8000 antl veer og 2500-000 7500 10000 12s00""" Figure25.9 Ratios utilisés pour décerminer la puissance des extracteurs . Avantages et inconvénients des différentes ventilat Débie d’air entrant constant Diminution des nuisances sonores extérieures en utilisant les entrées d’air acoustiques UUhumidité intérieure nest pas prise en compte Débit dir entrant variable en fonction de huridiee (occupation, type d'activité) Economie d'énergie Diminution des nuisances sonores extérieures en utilisant les entrées air acoustiques Systeme plus cobteux & Vachat qu'une YMC simple flux autoréglable Réagit sur humidicé, pas d’efficacité supplémentaire sur les polluants chimiques Economie énergie par récupération de calories Filtration dai entrant Sensation de courant ¢ Isolation acoustique Préchauffage ou rafraichissement de Vai entrant Froid supprimé ‘Systéme plus codteux a Pachat Bruit des bouches d'insufflation Solution pour rénovation Maintenance facile Encombrement esthétique (groupe dlextraction dans chaque piéce humide) Bruit de ventilateurs Investissement variable ‘Soumise aux aléas climatiques Pertes d’énergie 'hiverCopyright © 2015 Dunod. Les interventions sur les VMC Nettoyage des unités terminales Réparation des fuites visibles (collecteurs, raccords) Passage de ’extraction en vitesse réduite en période d’inoccupation Arrét de Pextraction en période d’inoccupation Séparation des zones spécifiques Remplacement des appareils anciens Pose de condensateurs dans le cas de moteurs électriques & mau- vais rendement DOSSIER 3 : ISOLATIONplex) 54 B a a ® g 174 REGULATION La régulation a comme objectif de maintenir une grandeur physique de réglage (température, débit, pression, vitesse d’écoulement, etc.) a une valeur fixée appelée valeur de consigne. La gestion technique du bati- ment a donc pour réle de gérer a Paide d’automatismes mis en place dans les installations, un confort thermique satisfaisant pour les occu- pants, en minimisant la dépense en énergie, et en prenant en compte la gestion de la vie des équipements techniques du batiment : mainte- nance, entretien, remplacement. La premiere partie de ce dossier détaille le principe de la régulation, les boucles de la régulation fermée, ouverte et mixte ainsi que les modes de régulation : TOR, Pl, PD et PID. Dans la deuxitme partie il ya la description de la régulation de quelques sys- témes de chauffage a eau chaude (ECBT) et des systémes de climatisation. La régulation centrale en chauffage a eau est de limiter la puissance disponible aux niveaux des émetteurs terminaux. Pour les installations de forte puissance il s’agit souvent d’une régulation en fonction de température extérieure (voir la courbe de chauffe) et pour les instal- lations individuelles il peut étre choisi une régulation en fonction de température intérieure par un thermostat d’ambiance placé dans une pice, qui agit au niveau central sur la chaudiere, ou par des robinets thermostatiques au niveau de radiateurs. Dans le cadre d’une installation de chauffage en collectif avec un fonctionnement en cascade on doit analyser tout d’abord le type de conduite le mieux adapté a l’installation. On détermine ainsi la gran- deur qui exprime mieux les besoins thermiques. Soit : > la température de départ en fonction de la température extérieure (applicable pour les installations comprenant des circuits A tempé- rature constante.) Exemple : production d’ECS, batteries chaudes de CTA, etc. Ce principe permet de profiter des meilleurs rendements de chaudigres basse température ou & condensation ; > la température de départ maintenue a 90 °C, c’estle principe le plus traditionnel qui s’applique a tous les types de distribution a tempé- rature constante ou variable ; > la température de retour maintenue a 70 °C qui s’applique aussi a toutes les installations traditionnelles. Une fonction de permutation de ordre de démarrage des chaudigres peut étre ajoutée si le régulateur n’a pas l’intégration de cette fonction.Copyright © 2015 Dunod. Le réle de la programmation du chauffage est de permettre la pratique de Vintermittence du chauffage (régime de fonctionnement normal, régime réduit, régime hors gel, régime d’arrét, et régime de pleine puissance). La GTB permet de faire varier les consignes de température des régulations terminales en fonction d’un programme horaire (optimisation des relances). Dansla climatisation et conditionnementd’air, pour concevoirune automa tisation complete et performante on doit penser aux étapes suivantes > bien dimensionner les équipements. La puissance calorifique ou frigorifique, le débit d’air, le débit d'eau pulvérisé, ne doivent pas dépasser la valeur maximale utile ; > les circuits hydrauliques et aérauliques doivent étre bien concus, bien réglés, sans problemes d’équilibrage, vannes de réglage avec une autorité suffisante ; > prévoir d’emplacement pour les sondes ; > prévoir des dispositifs de sécurité si ’équipement et soumis au ris- que du gel, al’élévation trop importante de température ; > automatisation locale : les sondes, les régulateurs et leurs dispositi annexes, les organes de réglages, les dispositifs de sécurités ; > gestion technique - harmoniser les fonctionnements des automa- tismes locaux, assurer la sécurité globale, améliorer la maintenance ; > utilisation surveillée par les personnes qui gerent et entretiennent le systéme de climatisation. Exemples d’automatisation : > régulation du chauffage aéraulique d’un local (régulateur de tempé- rature ambiante, limiteur de la température de soufflage, protection antigel de la batterie chaude avec un pressostat différentiel, réglage minimum d’air neuf - registres) ; > régulation de température et d’humidité (régulateur de température ambiante, limiteur de température de soufflage, régulateur d’humi- dité, limiteur d’humidité).. Rechercher la température de confort . Choisir entre boucle ouverte et boucle fermée pour une régulation.... Choisir le mode de régulation Installer une régulation pour le chauffage a l’eau chaude. Déterminer les paramétres de confort thermique 176 180 186 190 198FICHE 26 Objectif Etablir le bilan thermique des apports extérieurs et intérieurs afin de déterminer les besoins en chauffage et en climatisation, en fonction de Vactivité des occu- pants et du confort désiré, conformément aux réglementations en vigueur. jan thermique @’hiver (chauffage) NFEN 12 831 Les déperditions thermiques totales («bi) d’un espace chauffé (i) : @-O,+0, [W] », [W] déperditions par transmission pour l’espace chauffé (i) ©,, [W] déperditions par renouvellement @’air pour espace chauffé Pour plus de précisions, voir les fiches 1, 2 et 3. Bilan thermique d’été (climatisation) La puissance des équipements de climatisation destinés & desservir un local se détermine en établissant un bilan thermique des charges totales du local a climatiser. Charges totales = E(charges extérieures+ charges intérieures) Charges (apport ou perte d’énergie) & prendre en compte : charge sensible: variation dela température, la quantité d’humidité restant constante charge latente : variation de hhumidité, la température restant constante. Copyright © 2015 Dunod. Pour plus de précision, voir les fiches 7, 8 et 9.Apports extériours O,: Apport solaires parles parois| paques + parle vitrages Apportsintérieurs , occupation et type de travail (sensible + latent) éclairage ~ équipements lectriques Copyright © 2015 Dunod. ‘© Danod ~ To reproduction non autorise est un dl Inflation naturelle par transmission 2 travers lee parois Figure 26.1 Apport par renouvellement d’air ORES Rafraichissement Le traitement simplifié appliqué a ’air ambiant a pour but d’obtenir un abaissement de température de quelques degrés. Seule la température est prise en compte. La température sera maintenue 3 a 4 °C en des- sous de l’'ambiance extérieure. Le traitement d’air prend en compte : Le bien-étre dans habitat individuel Une amélioration de la productivité au niveau du personnel, un agrément supplémentaire au niveau de la clientéle en tertiaire. Le traitement appliqué a 'air concerne la température, Phumidité rela- tive de Pair, la propriété de l’air, le niveau sonore et la qualité de la dif- fusion (mouvement, vitesse). Climatisation de confort C’est ensemble des traitements appliqués a Pair pour obtenir une ambiance interne de confort définie en température et humidité rela- tive de Vir, ainsi que la qualité de lair et le niveau de filtration. Conditionnement d’air C’est l'ensemble des traitements appliqués & air du local pour obtenir les caractéristiques précises de température et d’humidité imposés par le processus technologique, ou par Pactivité des personnes, ou impo- sés par les conditions des conservation des produits. : REGULATION DOSSIER 4Copyright © 2015 Dunod. EN PRATIQUE Température ambiante de confort La nouvelle réglementation (2012) prévoit Putilisation de la climati- sation uniquement lorsque la température intérieure atteint 26 °C. Le décret 88-319 du 5 avril 1988 en vigueur fixe 4 18 °C la température résultante ambiante, toutefois le CCTP du batiment peut fixer des tem- pératures différentes Pune pice a Pautre. Tableau 26.1 Température ambiante de confort en fonction des locaux ‘| a Infiltrations d’air infiltration d’air est plus importante en hiver qu’en été, parce que dans ce second cas, la climatisation se fait 4 une température infé- rieure a la température extérieure et le tirage naturel ne peut pas s’effectuer. En hiver, se référer au calcul de débit d’infiltration d’air (fiche 2).Copyright © 2015 Dunod. Tableau 26.1 Estimation de débie d’infiltration pour Youverture des ouvrants| 1 1 2 18 3 22 4 28 Rappel des charges totales extérieures : H,=A,, +A, +A (w] < Rappel des charges totales du local: H=H..+H,, [Ww] Rappel des charges totales intérieures : H,,, =H... +A, +H. La gestion technique des batiments Lefficacité énergétique d’un batiment dépend également de la gestion active et préventive des équipements techniques. Dans le cadre de cette gestion active, on trouve plusieurs types d’installations La domotique utilisée dans le domaine de habitat individuel. Les techniques @automatisme, d’informatique, de télécommunica- tion permettent de travailler & domicile, de gérer les fonctionnali- tés de Phabitat et les taches domestiques, de contréler espace de sécurité technique, humaine, effraction, vol, incendie, et d’assurer une communication dans l’espace interne et externe de I’habitat. La gestion technique centralisée (GTC) est un systéme de traitement, des informations dun seul domaine technique (chauffage, éclai- rage, climatisation...) provenant d’un site qui utilise un réseau de communication propre au constructeur. La gestion technique des batiments (GTB) est l'ensemble des sys- témes de traitement des informations provenant d’un méme site Cest la domotique & grande échelle. La télégestion est la gestion de la distance d’une installation tech- nique, y compris le traitement de données économiques et sta- tistiques. GTC, GTB et télégestion sont utilisés pour des batiments ou des groupes des batiments. : REGULATION DOSSIER 4FICHE 27 Copyright © 2015 Dunod. Objectifs Maintenir une grandeur physique de réglage (température, débit, pression, vitesse d’écoulement, etc.) 4 une valeur de consigne. RE 1 La régulation doit maintenir une grandeur physique de réglage (X) & une valeur prescrite, de consigne (Xc) : une température 0, un débit gy, une pression p, une vitesse d’écoulement w. La grandeur physique est soumise aux perturbations (déperditions, apports solaires, apports internes des locaux, les infiltrations d’air du batiment, le vent...). Figure 271 Principe de régulation Dans une régulation en boucle ouverte, le régulateur mesure une gran- deur physique (température extérieure), crée une action et agit sur un organe (Ie brdleur), mais il n’y a pas un retour de action menée (tem- pérature ambiante). La régulation en boucle fermée permet de mesurer la grandeur réglée (température ambiante d’un local) et d’agir sur la puissance de chauf- fage par exemple, et avoir ainsi le retour de son action (variation de la température ambiante).Copyright © 2015 Dunod. © Dunod ~ Tout eprodiction non autorisée est un dit SAVOIR-FAIRE La régulation en boucle ouverte La régulation en boucle ouverte établit une correspondance entre la température extérieure et la puissance dissipée. C’est une régulation rapide et stable mais imprécise dans les syst@mes qui subissent des fortes perturbations. C’est le cas le cas du mode de régulation par la courbe de chauffe d’eau qui relie la valeur de la température de départ d’eau de chauffage 0, a ’évolution de la température extérieure 0... Ce mode de régulation présente ’inconvénient de ne pas prendre en compte les apports gratuits, souvent générateurs de surchauffe dans les batiments. déperditions apports sonde de externes température extérieure 47% d iH regulateur 6. apports 4 internes ' chauditre pty Co : Figure 27.2. Systtme de régulation en boucle ouverte £0...) Lei de conrespondance O, La régulation en boucle fermée Un syst8me de régulation en boucle fermée, couramment utilisé, prend en compte la réaction du systéme. Le cas le plus courant est la régula- tion par thermostat d’ambiance. Il permet de prendre en compte les surchauffes, mais nécessite un emplacement judicieux de la sonde de température ambiante. : REGULATION DOSSIER 4Copyright © 2015 Dunod. Batterie chaude dune CTA = devil ai »[__Régulaeor Regulaveur }—+ ECS Air sou Figure27.3 Principe de la régulation en bouele fermée tee déperditions externes © | 07-0.- FO) 7--> |régulateur} [ 8, apports internes intérieure chaudiere sonde de oto . température ' Figure27.4 Systeme de régulation en bouele fermée Ensemble des équipements nécessaire au bon fonctionnement d’une boucle de régulation Lensemble des équipements se compose de capteurs de mesures, d'un régulateur, des organes de commande, des organes de réglage, et du fluide a régler. Td) Réguators « 4s commande ay concer sonde de © de sariaters ~ i temperate * stage ea ‘bine av humidité) 1 boude de régulation aga sondes actives 3 fle 28V°X Nemec propor Inbouces deregulation tourouen Figure27.5 Equipement dune boucle de réguationCopyright © 2015 Dunod. ‘© Duanod ~ Toute reproduction non autorisée est un del EN PRATIQUE a . Lexemple suivant est en mode chauffage. Boucle de régulation ouverte ou boucle de régulation en fonction de I’ ‘exté: sonde de température Local & chauffer ‘otéricure ae [7 | encweuede température de au de depart chaleur + Vannede (i circulateur régulation viv > Montage enmélange régulawur inverse 1re27.6 Principe de fonctionnement Cette régulation régle la température du fluide de chauffage a un niveau minimal mais satisfaisant les besoins. Elle établit une correspondance entre la température extérieure mesurée et la puissance dissipée. Les conditions ambiantes ne sont pas connues. : REGULATION DOSSIER 4Copyright © 2015 Dunod. Boucle de régulation fermée ou en fonction de Pintérieur APinverse de la boucle de régulation ouverte, la boucle fermée ne peut pas anticiper un futur besoin ou diminution de la demande de chauf- fage ; le régulateur ne connait en aucun moment la grandeur pertur- batrice (température extérieure). Le capteur utilisé pour une boucle fermée en chauffage est soit un thermostat d’ambiance, soit une sonde de température ambiante, soit un robinet thermostatique installé sur le radiateur. Cette boucle de régulation détermine le débit d’eau en fonction des conditions intérieures. Local a ehaufer sonde de temperacure © i émerteurde chaleur + VaV montage en décharge inversée régulateur Ea Figure 27.7 Principe de fonctionnementCopyright © 2015 Dunod. Régulation en boucle fermée alliée 4 une boucle de régulation ouverte Cette régulation permet d’assurer un confort le plus stable possible et de faire des économies d’énergie. Le couplage des deux boucles permet de maintenir une température de l'eau de départ du réseau de chauf- fage en adéquation avec la température extérieure et d’adapter ’émis- sion de la chaleur en fonction des conditions intérieures et en fonction de la température extérieure. of Local chautfer @ sremocatique bt ae Chaudiere \VaV montage | en décharge Régulateur Figure 27.8 Principe de fonctionnement : REGULATION DOSSIER 4FICHE 28 Copyright © 2015 Dunod. Objectif Choisir le principe de fonctionnement de la boucle de régulation : tout ou rien, proportionnelle, intégrale, dérivée, PID (proportionnelle, intégrale, dérivée). RE 1 ‘Afin de réaliser un systéme automatique de réglage, il faut tout d’abord : 1. Choisir le mode de réglage : un réglage TOR ; ® un réglage fin et continu, analogique ou numérique. Dans ce cas, a falloir étudier le fonctionnement du systéme et apres le modé- liser en utilisant les paramétres suivants : > grandeur réglante (la grandeur perturbatrice du schéma fonctionnel choisi pour contréler le parametre a régler) ; > grandeur a régler (paramétre & contréler ; température, pres- sion, debit, etc.) ; > grandeur perturbatrice (un ou plusieurs parametres qui influ- encent sur le syst@me) ; > organe réglant (V'actionneur de la boucle : vanne, résistance, etc.) ; > consigne (signal qui permet de régler le paramatre réglé ala valeur désirée).. 2. Choisir le type de boucle a installer. 3. Définir la structure (une boucle, plusieurs boucles, régulation en cascade, régulation proportionnelle, etc,). 4. Afficher les valeurs P, | et D et le type de régulateur choisi.Copyright © 2015 Dunod. © Dunod ~ Tout eprodiction non autorisée est un dit SAVOIR-FAIRE La régulation tout ou rien (TOR) pod Crest un mode de régulation a deux positions : ouvert et fermé. Si la position basse n’est pas la fermeture la 100% régulation s’appelle « tout ou peu ». Le réglage de dif- férentiel statique permet d’adapter le régulateur a la boucle a régler. consigne grandeur Différentiel Feslee statique Plus le systéme a régler est lent, plus le différentiel est étroit sans rendre les cycles de fonctionnement trop courts. Sile différentiel a une valeurtrop faible, il conduit Figure28.1 Régulation TOR a des oscillations trés fréquentes de organe de réglage, réduisant ainsi sa durée de vie. Pour cette raison, les régulateurs TOR sont utilisés pour des taches de régulation simples ou comme appareils de surveillance et de sécurité. La régulation proportionnelle P Cette régulation est basée sur une relation continue linéaire entre la valeur de Pécart et la position de Vorgane de réglage a l’intérieur d’une plage appelée bande proportionnelle. La vanne est déplacée de la méme valeur pour chaque unité de variation de la grandeur réglée. Grandeur réglée (température ambiante} bande % 20°C] 5 proportionnelle 35 Pro 2 x-21Kl 7 . 5 st 2 isc) 3 & oo | |N , festa O18) 20 [Pc] vane de réglage consigne grandeur réglée (température ambiante) Figure 28.2 Régulation proportionnelle Cette régulation donne une bonne stabilité de la boucle a régler, m elle procure un écart résiduel permanent, dépendant de la largeur de la bande proportionnelle. Une erreur permanente est donc introduite : REGULATION DOSSIER 4Dunod 201 entre la consigne et la correction effectuée. Les régulateurs proportion- nels sont utilisés trés couramment pour les régulations d’ambiance. La régulation intégrale / Cette régulation peut étre vue comme une régulation flottante a vitesse proportionnelle. La vitesse de déplacement de lorgane de réglage est proportionnelle la valeur de Pécart. Plus Pécart est grand, plus la vitesse de lorgane de réglage est grande. Lécart entre Pambiance et la consigne subsiste en permanence. La force d’intervention a deux composantes. La premiere est la force pro- portionnelle a Pécart comme dans la régulation proportionnelle. La deuxiéme force complate la premigre avec une force proportionnelle & Vintégration de I’écart dans le temps, c’est-a-dire proportionnelle a la somme de tous les écarts mesurés en permanence. Si la température se stabilise 4 19 °C, de par la composante propor- tionnelle, un écart de 1 °C subsiste. Tous les « pas de temps », le régu- lateur va mesurer cet écart et Padditionner a la valeur d’une « boite mémoire ». Louverture de la vanne sera donnée parla somme des deux composantes. Tant que la consigne ne sera pas atteinte, la compo- sante Intégrale augmentera, la vanne s‘ouvrira un peu plus, jusqu’a atteindre cette fois la consigne. Quand celle-ci est atteinte, ’écart sera nul et la composante intégrale n’est plus modifiée (puisqu’elle addi- tionne une valeur « 0 »).Si la consigne est dépassée, Pécart sera négatif et la composante intégrale diminuera. Cette composante intégrale ne peut pas travailler seule, car elle est trop lente pour réagir efficacement 8 des variations de la demande thermique. La combinaison des 2 actions (P et /) est le moyen le plus adéquat pour répondre a la demande : la composante P fait le gros du travail, puis la composante | affine dans le temps. Ce mode de régulation est souvent rencontré dans les systémes thermiques & eau. La régulation dérivée D Ce mode de régulation est adapté a la commande des systémes de sto- ckage ou capacitifs. Le signal de sortie est 'intégrale du signal d’entrée. La valeur de signal de correction est proportionnelle a la vitesse de variation de Pécart mesure-consigne. Si l’écart est constant, action dérivée est nulle. La régulation dérivée permet d’agir efficacement dans la régulation combinée de type PID contre les perturbations brutales.Copyright © 2015 Dunod. a 3 C8) EN PRATIQUE La régulation PID (proportionnelle, intégrale, dérivée) Cette régulation universelle détecte et corrige les écarts le plus rapidement possible en tenant compte de la valeur de lécart consigne-mesure et aussi de sa vitesse de varia- tion : Paction P corrige la posi- tion de la vane propor- tionnellement a l’écart ; action 1 corrige la posi- tion de la vanne & une vitesse proportionnelle & Pécart. Elleélimine écart permanent au bout d’un certain temps ; Paction D corrige la posi- tion de la vanne pro- portionnellement a la vitesse de variation de Pécart pour amener le plus vite possible la gran- deur réglée a sa valeur de consigne. care consigne action P action D grandeur deriglage PD wempe eo [ > | srandeur de reglage Figure 28.3. Régulation PID consigne : REGULATION DOSSIER 4FICHE 29 Copyright © 2015 Dunod. Objectif Réguler la température des chaudiéres afin de limiter la consommation d’éner- gee pour le chauffage de Veau en fonction de la temperature de l'eau de départ ‘ou en cas de non-occupation intermittente des locaux. La courbe de chauffe est une loi de signaux qui détermine la température de Peau de départ d’un réseau en fonction de la température extérieure. Température de départ eau chaude [°C] 80 AB. S Température > errr Figure 29.1 Courbe de chauffe Le calcul de la pente de chauffe Certains régulateurs sont programmes en fonction de la pente de chauffe calculée avec la relation suivante :Copyright © 2015 Dunod. ‘© Danod ~ To reproduction non autorise est un dl _ aed _ 80-20 A@ext 15—(—5) Pente An’importe quel moment, il est possible de calculer la température de Peau de départ en fonction de température extérieure : 8. 12 ~ (Bramar~ One) * Pente +8, Par exemple, pour 2 °C de température extérieure : Od = (15 - 3) x3 +20= 56°C Il est également possible de créer une nouvelle courbe de chauffe « vir- tuelle » qui représente en fait un décalage paralléle de la courbe de chauffe. Ce décalage permet de réduire les consommations énergé- tiques en période de non-occupation des locaux ou d’augmenter les besoins calorifiques. ‘Température de départ eau chaude [°C] Courbe 80 accélérée Bande profortionnelle 40, Courbe éduite 20 15 + AG. *S Température extérieure [°C] Figure 29.2 Courbe de chauffe La limitation de la température de retour chaudiére Afin de prévenir tout risque de condensation acide de cété combus- tion, il est nécessaire de limiter la température de retour & 50 °C pour les chaudidres a fuel domestique et de basse teneur en soufre, 60 °C pour le fuel léger, 80 °C et 90 °C pour les fuels lourds n°1 et 2. Pour les chaudidres classiques A gaz, cette température est limitée entre 50 a 65 °C. : REGULATION DOSSIER 4Copyright © 2015 Dunod. Afin d’éviter tout probleme de condensa- tion, il y a plusieurs solutions possibles : @ imiter les besoins calorifiques des réseaux secondaires ; faire fonctionner une pompe de by- pass chaudiere ; ® mettre une vanne 3 voies de mélange sur le retour chaudiére. EN PRATIQUE oe . Exemple de régulation d’une installation de chauffage PAC en reléve d’une chaudiére : cas de batiments collectifs ou tertiaires vanne a trois vies Pompe : O= a! pompe {température SéPart réseau (ak eom acer, mt 5, devientS,’ et sera placée PACT sturle retour de réseau si le regulazeur est uniquement | commande proportionnelle Information tanfire ce paca sonde de remperature > tape = on Figure 29.3. SchémaCopyright © 2015 Dunod. © Dunod ~ Tout eprodiction non autorisée est un dit Température du ere [G] température de départ eau chaude température retour |_y modulation V3V eau chaude A: PAC seule en modulation de £6 puissance ¢—enclanchement chaudiére B= PAC puissance nominale + chaudiére en appoint spate C: chaudigre seule i eereee a D : PAC avec limitation de étage 2 température de sortie du ¢—ttage 1 condenseur compérature lime (sortiedu-7 0 3 7 condenseur) température température dequilibre extérieure (17°C non chaufage) Figure 29.4 Exemple d’installation de chauffage ECBT composée de 3 chaudiéres en cascade avec des pompes individuelles Les actionneurs sont les pompes. Besoins inférieurs & 33 % : une chaudiere en service. Besoins inférieurs & 66 % : deux chaudiéres en service. Besoins supérieurs a 66 % : 0 chaudiéres en service. S’il y a une demande de besoins, le régulateur enclenche la pompe de la chaudiere, par des temporisations. Le clapet s’ouvre, la chaudiére se réchautffe, puis le régulateur enclenche le brGleur. II mettra a larrét tout d’abord le brileur puis la pompe si les besoins diminuent. Voir le schéma d'installation en page suivante. : REGULATION DOSSIER 4Copyright © 2015 Dunod. Figure29.5 Schéma d’installationCopyright © 2015 Dunod. ‘© Duanod ~ Toute reproduction non autorise est un dal Choisir le montage en fonction du réglage souhaité Réglage de débit : régulation terminale de ’émetteur >» oatconsane Ke a T t f] w dei A per decharge por sm Sensomenone delavanne Figure 29.6 Vanne a 2 voies et une vanne de pression différentielle @ vw Debit constant Figure 29.7 Vanne & 3 voies en répartition (vanne a secteur) eee @ —__ p> Figure 29.8 Vanne & 3 voies en mélange : REGULATION DOSSIER 4Copyright © 2015 Dunod. eit etic o_o pore de charge pour wm Ie dimensionnement delavanne a Figure 29.9 Vanne & 2 voies et une pompe a vitesse variable Debi constant | > etic variable Réglage de température : régulation par zone @ Figure 29.10 Vani ine & 3 voies en mélange —@ Figure 29.11. Vane & 3 voies en répartition (vanne a secteur)Copyright © 2015 Dunod. et Figure 29.12 Vane & 2 voies & actions opposées. et + {+ Figure 29.13 Vane a 3 voies en mélange et un mélange fixe (0, <0,) La température de 'eau chaude de départ est inférieure a la température de eau chaude au primaire >» bie constant mm eb vaabie pete de charge pour lecimenscnnement de lavanne < 64 » « Figure 29.14 Vanne & 3 voies en mélange (injection) : REGULATION DOSSIER 4Copyright © 2015 Dunod. Objectif Déterminer les conditions de température pour que la température du corps des occupants soit en en équilibre avec la température de la piéce. RE i) Un individu est dans une situation de confort hygrométrique lorsqu’il rest pas capable de dire s'il a besoin de chaud ou s'il a besoin de froid. Le confort humain peut s’exprimer par : Poe 7 Pia =o P. [W] production interne : > P, [W] métabolisme da ala combustion des aliments ) P,, [W] puissance mécanique du corps humain lors de son activité, qui peut étre souvent négligé par rapport au flux calorifique du métabolisme P_ [W] puissance calorifique échangée par le corps humain avec son environnement extérieur : Pom (Pig +P. +P, + Pa) + (Pag + Po, +P.) =P, +P,Copyright © 2015 Dunod. ‘© Dunod ~ Tout surface air environnant environnement rayonnement 35% P.,, convection 35% P, chaleur sensible perdue par la peau et vétement par conduction 1p ae vétement chaleur surface exposée perdu par evaporation 24% P, respiration P. a production interne P, 6 % ingestion nourriture Figure 30.1 Flux thermiques échangés parle corps humain Flux thermique sensible P_ P., [W] fluxradiatifentre l’enveloppe extérieure (peau ou véte- ment) et les parois éloignées et/ou le soleil P. [W] flux de convection entre lair et Penveloppe extérieure du corps (peau ou vétement) P_ [W] flux de conduction avec les matigres solides en contact P.,,, [W] flux de convection sensible entre les poumons et Pair passant dans les poumions Flux thermique latent P, P,, [W] flux échangé par diffusion entre les couches cutanées et Pambiance P_, [W] flux échangé lors de la respiration par rejet de vapeur d’eau par les poumons eprodiction non autorisée est un dit flux échangé lors de evaporation par de la sueur REGULATION DOSSIER 4