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INTRODUCTION GENERALE
La réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) passe
indubitablement par l’accès pour tous à l’emploi, aussi et surtout à la réduction de la
pauvreté et la création d’un environnement sain et durable. Ces objectifs quand bien
même nobles, peinent à se matérialiser surtout dans les pays africains.
RESUME :
Du fait d’une mauvaise étude préalable, les fours céramiques dans leur
fonctionnement souffrent de bon nombre d’insuffisances et peinent à se
vulgariser et à se pérenniser surtout dans les pays en voie de développement
comme le Bénin où le besoin est pourtant assez manifeste. En effet, dans la
sous-région ouest-africaine les problèmes rencontrés par les utilisateurs sont
surtout liés à la cuisson. A tout cela s’ajoutent aujourd’hui les enjeux
énergétiques et environnementaux auxquels l’on doit désormais tenir compte
dans le choix de la technologie à adopter dans la conception des fours.
La présente étude se propose de concevoir et de construire un prototype
de four fonctionnant au pétrole lampant (atomisé par la vapeur d’eau) ou au
gaz et pour lequel des types particuliers de brûleurs seront adaptés. De par des
expériences basées notamment sur les échanges thermiques, ce four à usage
de laboratoire permettra d’améliorer les autres fours existant dans le choix
des combustibles, la consommation de l’énergie, la répartition de la chaleur,
la maîtrise de la température de cuisson et la préservation de l’environnement.
ABSTRACT:
issues are the factor of which we must now consider in the choice of the
technology to adopt in kilns design.
The present survey intends to put at the disposal of the actors of the ceramic
sector a model of kiln functioning with kerosene (atomized by the water
vapor) or gas and for which suitable burners will be built. By including
experiments based on heat exchange, this kilns will improve other existing
kilns in the choice of fuels, energy consumption, the distribution of heat, the
temperature control of cooking and preserving the environment.
PRESENTATION DE L’IUT DE
LOKOSSA, DE LA STUCTURE
D’ACCUEIL ET
DEROULEMENT DU STAGE
Contenu
1.1 Missions
L’Institut Universitaire de Technologie (IUT) de LOKOSSA est un
établissement qui a pour missions de :
1.3 Départements
Au plan académique, l’IUT de LOKOSSA dispose de quatre départements :
Chacun de ces départements dispose à leur tête des chefs qui assurent la
programmation et le suivi des cours.
2.2. Mission
L’EPAC est un établissement public à caractère scientifique qui a pour
missions de :
- former essentiellement des ingénieurs de conception dans les
domaines biologique et industriel ;
- promouvoir la recherche scientifique et technologique ;
- perfectionner ou recycler des personnels d’entreprise dans les
domaines de la biologie et de l’industrie.
2.4. Départements
Au plan académique, les départements sont répartis dans deux
secteurs :
Secteur biologique :
Département du Génie de l’Environnement ;
Département de l’Imagerie Médicale ;
Département de l’Analyse Biomédicale ;
Département de Production et Santé Animales ;
Département de Génie de la Technologie Alimentaire.
Secteur industriel
Département de Génie Informatique et Télécommunication ;
UNITES
D’APPLICATINS
ET BUREAUX
D’ETUDES
CP
REGISTRARIAT AFFAIRES
ACADEMIQUE
S
SCOLARITE
EXAMENS
ARCHIVES
DOCUMENTA-
TION ET
AUDIOVISUEL
DIRECTION ADJOINTE
BIBLIOTHEQU
SP
E
INFORMATIQUE
Figure 2.1 : Organigramme de l’EPAC
AUDIOVISUEL
LABORATOIRES
SA
DE RECHERCHE
CUPPE
EPAC
CONSEIL
Présenté et soutenu par DOTOU Samuel & ALLI Makssoud/ Juillet 2012.
CAP
DIRECTION
COMPTABILITE
D’ADMINISTRATION
ADMINISTRATION
GESTION DU
ACHATS
APPROVISIONNE -
MENT GENERAL
MAGASIN
CENTRAL
PARTICULIER
SECRETARIAT
BATIMENTS
DES MAINTENANCE
SERVICES
GENERAUX
TRANSPORT
ET SECURITE
ETUDES 3 ème
CYCLE ET
ETUDES 3 ème
CYCLE RECHERCHES
Page 12
PROSPECTIVE
RECHERCHE ET
S RELATIONS
EXTERIEURES
Chapitre 2 Présentation de la structure d’accueil : CERA-EPAC
Légende
CODIR : Comité de Direction
CP : Conseil Pédagogique
SP : Secrétariat Particulier
SA : Secrétariat Administratif
CUPPE : Centre Universitaire de Promotion de Petites Entreprises
CAP : Centre Autonome de Perfectionnement.
L’EPAC dispose en général de plusieurs laboratoires dans les différentes
options, d’une bibliothèque équipée de tout genre de documentation, d’une
salle de lecture, de bon nombre d’équipements tant pour les besoins
didactiques que pour les recherches et conceptions, et aussi de plusieurs autres
infrastructures. S’agissant des laboratoires, on retrouve :
CERA
B
e Salle de froid
A D
Plusieurs travaux ayant trait à l’entretien des véhicules ont été effectués.
Il s’agit essentiellement de la vidange, le renouvellement d’huile du carter, le
contrôle des garnitures et des organes pneumatiques, l’ajustement du niveau
d’huile à frein dans le bocal du maître-cylindre et d’eau dans le radiateur etc.
La vidange des différents carters (notamment celui du moteur et de la boîte de
vitesses) suivi du changement du filtre à huile puis du renouvellement des
huiles se fait sous recommandation de la fiche technique du véhicule après un
certain nombre de kilométrages qui varie selon le type.
Parallèlement à ces travaux d’entretien, nous avons servi au réglage des
divers éléments susceptibles de se dérégler et dont le mauvais fonctionnement
pourrait être préjudiciable à celui du véhicule. On peut citer entre autres :
le lavage et le repositionnement des étriers de frein ;
la lubrification des pistons de freinage pour faciliter leur action ;
Contenu
Chapitre1: Généralités sur les fours.
1.1. Définition
Un four est un outil de production destiné à élaborer ou transformer des
matériaux grâce aux transferts thermiques entre une source de chaleur et la
matière à traiter. De façon particulière, les fours céramiques sont des ouvrages
de maçonnerie destinés à porter une matière (les briques en terre cuite, les
tuiles, les cœurs céramiques, etc.) à de très hautes températures pour opérer
une transformation physique ou chimique.
1.2. Classification
Les fours sont classés suivant le procédé de chauffage, la manutention
des produits traités, le niveau de température et suivant le combustible utilisé.
alors la tenue de cette paroi qui est portée à haute température et est au
contact de la flamme et/ou des gaz à haute température.
2.2. Le pétrole
2.2.1. Définition
2.2.3. Le butane
2.2.3.1. Définition
Il s’agit d’un four de forme carrée, surmonté au plafond par une voûte, et
reposant sur des piliers de support qui permettent de le rendre plus solide et
donc beaucoup plus résistant. Sa structure prévoit une entrée pour
l’enfournement et le défournement des produits à cuire, laquelle entrée reste
fermée pendant tout le temps de cuisson. Ce four est à flammes renversées ou
à tirage descendant, et est pourvu de deux ouvertures diagonalement opposées
qui abritent chacune un brûleur à combustible liquide. Chaque brûleur dispose
d’un mur de déflexion en forme de « saut de ski », qui permet d’orienter les1
flammes produites vers le haut, afin de favoriser leur renversement. Une
1
Directeur du « Centre de la Construction et de Logement », Cacavelli, BP : 1762 Lomé, Togo
Mémoire/ Licence Professionnelle en Génie Energétique de l’IUT-LOKOSSA/UAC
Présenté et soutenu par DOTOU Samuel & ALLI Makssoud/ Juillet 2012. Page 32
Chapitre 3 Four PL du Docteur SAMAH : état des lieux
La forme voûtée
Palier de support
Espaces
aménagés pour
Entrée
les brûleurs
Socle en béton
Murs de
Cheminée déflexion
PL
Ve
Légende :
Flamme
Attache métallique
1
Enseignant à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC/UAC), Bénin
Mémoire/ Licence Professionnelle en Génie Energétique de l’IUT-LOKOSSA/UAC
Présenté et soutenu par DOTOU Samuel & ALLI Makssoud/ Juillet 2012. Page 35
Chapitre 3 Four PL du Docteur SAMAH : état des lieux
Autre que les éléments de base qu’on retrouve sur les fours que sont la
structure du four elle-même constituée de la chambre de cuisson, de la
cheminée, du foyer ; le dispositif d’alimentation en combustible,
l’amélioration portée sur le four PL de SAMAH intègre les échangeurs de
chaleur qui se retrouvent au niveau des murs du four, de sa cheminée ainsi
qu’à la sortie des fumées produites. Ces derniers assurent à travers les
différents systèmes de régénération la production de la vapeur d’eau
nécessaire à l’atomisation du pétrole lampant qui constitue le combustible
utilisé. L’eau circule à travers un réseau de tuyauteries que forment les
différents échangeurs et une turbopompe. Cette dernière doit fonctionner à
partir des fumées en provenance de la cheminée. Quant au pétrole, il part d’un
fût pour se retrouver directement dans le brûleur où il traversera un ou deux
échangeur (s) suivant la combinaison choisie au niveau de ce dernier.
1
1
0
1
7
1 9
8
4
3 2
6
Figure 3.3: Schéma du brûleur 2
5
Figure 3.3: Dispositif d’alimentation en combustible
Légende :
Conclusion partielle
Si le four PL conçu par Monsieur SAMAH a la particularité de corriger
en partie les insuffisances relevées sur ses prédécesseurs, il faut noter que
même les améliorations apportées à ce four de par l’étude dirigée par le
Docteur ANJORIN n’ont pas résolu tous les problèmes sur ce four.
Introduction
Le recours au four à pétrole lampant atomisé à la vapeur d’eau conçu
par Monsieur SAMAH apparaît dans sa phase conceptuelle comme une
alternative dans la recherche d’un système efficace de production de chaleur à
partir d’un combustible autre que le bois, ainsi qu’une bonne transmission et
répartition de la chaleur à l’intérieur du four. Mais dans son fonctionnement,
le four présente de nombreuses insuffisances.
Dans le présent chapitre, il sera d’abord question d’apporter des
améliorations au four PL en vue de la mise au point d’un autre four qui pourra
combler l’attente des utilisateurs du point de vue des dépenses énergétiques et
de la préservation de l’environnement. Ensuite, il sera présenté la phase
conceptuelle du four objet de notre étude.
les sources d’énergie dans les fours céramiques. Mais face à une déforestation
sans cesse et ses conséquences atroces sur l’environnement, il urge de tourner
vers d’autres sources d’énergie dont le pétrole lampant (voir généralités sur
les combustibles au chapitre 2).
d’échangeurs muraux. Les deux autres faces auront une épaisseur égale à
deux fois l’épaisseur d’une brique plus un joint de liaison de couches
(mortier) d’épaisseur 2,5 cm dans lequel seront logés les échangeurs de
chaleur. Les dimensions intérieures du four étant 1 × 1 × 1 m3, les dimensions
extérieures seront donc 1,45 × 1,4 × 1,25 m3 soit une arrête extérieure de 125
mm.
Pour la construction de la voûte, nous retenons le même dimensionnement
que l’étude précédente à savoir :
A B D E
feuille de tôle recouvre l’une des faces tandis que la seconde face porte des
fers ronds qui maintiennent les briques dans le cadre. La porte est mobile
autour d’une charnière et placée au milieu de la face de grande dimension ne
contenant pas de mortier entre les couches de briques (voir annexe 4.4).
Il est interposé entre les deux couches des parois dans l’espace aménagé
pour le joint, d’une épaisseur de 25 mm. Il occupe deux parois latérales (sans
la face de la porte et celle qui lui est opposée), une partie de la sole et au
niveau de la voûte. Il est composé de nourrices supérieures, de nourrices
inférieures, et des tubes traverses intermédiaires. Il fonctionne donc comme
un faisceau tubulaire. Les dimensions de cet échangeur dépendront de
l’architecture du four (sans aucun calcul thermique) vu notre niveau d’étude.
Nous disposons de deux sortes d’échangeurs qui sont les échangeurs internes
et les échangeurs externes :
14 080 mm. Par rapport aux deux nourrices de 2O/27, la longueur vaut 𝑳 =
𝟐𝟎𝟎𝟎 𝒎𝒎 et cette valeur est également valable pour les nourrices 20/27
utilisées au niveau de la sole.
Ils sont interposés entre les deux couches de briques réfractaires dans
l’espace aménagé pour le joint, d’une épaisseur de 25 mm
10/12 vaut L= 15 648 mm. Par rapport aux deux nourrices de 2O/27, la
longueur vaut 𝑳 = 𝟐𝟖𝟎𝟎 𝒎𝒎 .
Four
+
La Feuille de tôle
h
Surchauffeur
Pétrole gaz
𝜽
12
1 2 𝜽
9
8 10
7
11
4 𝜽 5
Légende
Circuit de vapeur d’eau ;
Circuit de gaz butane ;
Circuit de pétrole ;
1, 2, 3, 4, 5 et 6 : vannes de sélection ;
7 : Té 10/12 ; 8 : Té 12/17 ; 9: Té 15/21 ; 10 : Gicleurs
11 : Thermomètre 12 : Manomètre.
Après cet échange, « la vapeur d’eau » est admisse dans les tubes en
serpentins de la cheminée, traverse les échangeurs horizontaux et l’échangeur
vertical de la cheminée : c’est le 2ème échange de chaleur.
Par la suite, elle s’achemine vers les échangeurs internes et fait le même
trajet que celui décrit dans le premier paragraphe. Après ce trajet, l’eau passe
par les échangeurs de la sole et subit pendant le trajet un 3ème échange de
chaleur. Elle passe enfin par les échangeurs des déflecteurs avant de regagner
le brûleur en face du déflecteur pour vaporiser le PL.
Après sa sortie du fût, le pétrole quant à lui passe par les échangeurs du
déflecteur avant d’aller au brûleur où elle est fragmentée en de fines
gouttelettes par la vapeur d’eau avant l’enclenchement de la combustion.
Introduction
L’un des objectifs de notre travail réside dans la maîtrise de la
répartition de la chaleur dans le four. Pour ce faire, le présent chapitre sera
consacré à l’étude des échanges de chaleur dans le four.
6.1.1. La Convection
6.1.2. Le Rayonnement
Où :
Q c.m.T quantité de chaleur reçue par la matière à cuire 𝑒𝑛 𝐽𝑜𝑢𝑙𝑒
c chaleur spécifique de la matière à cuire 𝑒𝑛 𝐽/𝑘𝑔 ;
m = masse de la matière 𝑒𝑛 𝑘𝑔 ;
différence de température 𝑒𝑛 𝐾𝑒𝑙𝑣𝑖𝑛 ;
Δ𝑡 = variation de temps ;
puissance de chaleur .
A l’intérieur du four, le phénomène de convection entre les parois du four
et les combustibles liquides brûlés est caractérisé par l’expression :
𝑄 = ℎ. 𝑆. (𝑇0 − 𝑇𝑝𝑖 ) 𝑒𝑛 𝐽𝑜𝑢𝑙𝑒 (6.2)
Où :
𝑆 = surface de la paroi 𝑒𝑛 𝑚2 ;
𝑇𝑝𝑖 = température de la paroi intérieure 𝑒𝑛 𝐾𝑒𝑙𝑣𝑖𝑛 ;
𝑇0 = température du fluide 𝑒𝑛 𝐾𝑒𝑙𝑣𝑖𝑛 ;
ℎ = coefficient d’échanges superficiels 𝑒𝑛 𝐽/𝑚2 𝐾 .
Pendant ce temps, les températures locales varient en fonction du
temps, cela signifie que l’équilibre thermique peut être alors qualifié de
transitoire.
Où :
𝑑𝑥 : épaisseur de la maçonnerie ;
𝜆 : conductivité thermique des briques de la sole 𝑒𝑛 𝑊/𝑚. 𝐾 ;
𝑆: surface d’échange
Quel que soit le four, l’objectif est de fournir aux produits une quantité
de chaleur déterminée par :
avec :
𝑭 : variable qui dépend du 𝑃𝐶𝐼 ( pouvoir calorifique inférieur) du
pétrole, de l’état de la vapeur d’eau, et de l’état de l’air admis ;
𝑻𝒎 : température maximale de palier atteinte par les gaz chauds à
l’intérieur du volume 𝑉 𝑒𝑛 °𝐾 ;
𝑇 = 𝑻(𝒕): température instantatnée des gaz chauds ;
𝝆 : masse volumique du gaz dans 𝑉 𝑒𝑛 𝑘𝑔/𝑚3 ;
𝑪𝒑 : chaleur spécifique du gaz dans 𝑉 𝑒𝑛 𝐽/𝑘𝑔. 𝐾 ;
𝑉: volume de l’enceinte du four (intérieur) 𝑒𝑛 𝑚3 ;
𝑻(𝒕 + 𝒅𝒕): température à l’instant 𝒕 + 𝒅𝒕.
La variable 𝑭 peut être réécrite en fonction des puissances 𝑃𝐵 et
𝑃𝑃 sous forme de :
𝐹 = 𝑃𝐵 − 𝑃𝑃 (6.9)
Avec :
𝑃𝐵 : Puissance du feu émise par le brûleur,
𝑃𝑃 ∶ Puissance évacuée en pertes.
𝐹. (𝑇𝑚 − 𝑇). 𝑑𝑡 = 𝜌. 𝐶𝑝 . 𝑉. 𝑑𝑇 (6.10)
𝐹.(𝑇𝑚 −𝑇) 𝑑𝑇
⟹ = (6.10.a)
𝜌.𝐶𝑝 .𝑉 𝑑𝑡
𝒅𝑻 𝑭
Soit =− 𝑑𝑡 (6.10.b)
𝑻−𝑻𝒎 𝝆.𝑪𝒑 .𝑽
A 𝑡 = 0, 𝑇 = 𝑇0 et 𝑐 = ln(𝑇0 − 𝑇𝑚 )
Par suite,
𝐹.𝑡
ln 𝑇 − 𝑇𝑚 = − + ln(𝑇0 − 𝑇𝑚 ) (6.11.a)
𝜌.𝐶𝑝 .𝑉
𝑇−𝑇𝑚 𝐹.𝑡
⟹ ln =− (6.11.b)
𝑇0 −𝑇𝑚 𝜌.𝐶𝑝 .𝑉
𝑇−𝑇𝑚 𝐹.𝑡
= exp (− ) (6.11.c)
𝑇0 −𝑇𝑚 𝜌.𝐶𝑝 .𝑉
−𝐹.𝑡
𝑇(𝑡) = 𝑇𝑚 + (𝑇0 − 𝑇𝑚 ). 𝑒𝑥𝑝 ( ) (6.12)
𝜌.𝐶𝑝 .𝑉
𝜌.𝐶𝑝 .𝑉
Si le rapport 𝜏= est égal à une Constante, alors :
𝐹
−𝒕
𝑻(𝒕) = 𝑻𝒎 − (𝑻𝒎 − 𝑻𝟎 ). 𝒆𝒙𝒑 ( ) (6.13)
𝝉
Le terme 𝑄𝑝 comprend :
Par rapport aux émissions dans l’eau, il faut noter qu’il s’agit
principalement des matières en suspension (argiles, frittes et silicates
insolubles en général, des anions dissous (sulfates), des métaux lourds
en suspension et dissous (plomb et zinc par exemple), de bore en
Les émissions sonores sont liées à du bruit qui se produit lors des
différentes étapes des procédés de fabrication de produits céramiques, en
raison principalement du fonctionnement de machines génératrices de bruit et
du fait de la mise en œuvre de procédures de travail bruyantes.
CONCLUSION GENERALE
Avec l’évolution du monde et l’inauguration des nouveaux plans de
développement, nous assistons à une forte concentration de la population dans
les centres urbains entraînant un impérieux besoin en logements. Dans les
pays de la sous-région ouest-africaine, la production et l’emploi des matériaux
de construction faits à base de matières premières localement disponibles
(argile, terre rouge etc.) demeurent un facteur économiquement avantageux.
Dans cette étude, les améliorations apportées au four conçu par les
étudiants VODOUNON et HOUANVO concernent entre autres la structure
du four, la mise au point au point d’un brûleur double échangeurs et à trois
fluides, le système de récupération de la chaleur des fumées et l’intégration
des échangeurs de chaleur au niveau de la voûte du four. L’étude va plus loin
en proposant le champ de température dans le fonctionnement du four afin de
maîtriser la température de cuisson. Malheureusement, ce four n’a pas pu être
réalisé dans son entièreté pour diverses raisons.
BIBLIOGRAPHIE
[1] Ouro-Djobo SAMAH - Etude et mise au point d’un four à pétrole lampant atomisé
à la vapeur d’eau : application à la cuisson céramique – Thèse, EPAC, 2005
[2] Enock VODOUNON & Arnaud HOUANVO Etude et conception d’un four de
laboratoire à pétrole lampant atomisé à la vapeur d’eau- Mémoire, IUT-LOKOSSA, 2010
[3] Maxime SEHOU & Hervé ABBO- Etude et conception d’un réchaud multi-
combustibles (à pétrole et à gaz) – Mémoire, IUT-LOKOSSA, 2010
http/www.theses.abes.fr
Notion de combustion
- un combustible ;
- un comburant : la plupart du temps, il s’agit de l’air ambiant, et plus
particulièrement de l’un de ses composants principaux, le dioxygène;
- une énergie d'activation (en quantités suffisantes) : Il s’agit
généralement de chaleur. Il existe plusieurs façons de fournir l’énergie
d’activation : l'échauffement du frottement dans le cas de l’allumette, le
câble électrique qui chauffe, ou une autre flamme, une étincelle,
l’électricité, la radiation, la pression… qui permettront toujours une
augmentation de la température. On représente de façon symbolique
cette association par le triangle du feu. De la même manière, la
combustion cesse dès qu'un élément du triangle est enlevé.
2 C10H22 + 21 O2 → 20 CO + 22 H2O
- Le Pouvoir Calorifique
Le pouvoir calorifique est c'est la quantité de chaleur produite par
la combustion totale d'une quantité unitaire de combustible. On distingue le
Pouvoir Calorifique Inférieur (PCI) et le Pouvoir Calorifique Supérieur (PCS)
Le Pouvoir Calorifique Inférieur (PCI)
C’est la quantité d'énergie dégagée par la combustion complète
𝑁𝑚3
𝑉𝑠 = 8,89 𝑐 + 21,07 ℎ + 3,33 𝑠 + 0,8 𝑛 – 2,63 𝑜
𝑘𝑔
𝑵𝒎𝟑
𝑽𝒔 = 𝟏𝟎, 𝟔𝟑𝟏𝟕𝟒
𝒌𝒈
Ve = 11,2 h Nm3
𝑁𝑚3
Soit 𝑉𝑓 = 12,23334
𝑘𝑔
Rendement de la combustion du PL
- Les pertes de chaleur par les fumées s’écrivent : 𝑄𝑓 = 𝑉𝑓 . 𝐶𝑝𝑓 . 𝑇𝑓
(confère chapitre 4 de ce rapport) ;
- La chaleur apportée par l’air s’écrit : 𝑄𝑎 = 𝑉𝑎 . 𝐶𝑝𝑎 . 𝑇𝑎 où 𝑇𝑎 est la
température de l’air à son entrée dans le four (en °C) et 𝐶𝑝𝑎 la capacité
thermique volumique à pression constante de l’air ;
Mémoire/ Licence Professionnelle en Génie Energétique de l’IUT-LOKOSSA/UAC
Présenté et soutenu par DOTOU Samuel & ALLI Makssoud/ Juillet 2012. Page 79
On appelle rendement de combustion le rapport :
𝑃𝐶𝐼 + (𝑄𝑎 − 𝑄𝑓 )
𝑟𝑐 =
𝑃𝐶𝐼
Le rendement de combustion ne dépend que du combustible, des
conditions d’excès d’air dans lequel il est brûlé et de la température des
fluides entrant et sortant du four. Il ne dépend pas du type de four, ni de sa
technologie.