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PLAN D’ETUDE :
INTRODUCTION
PARTIE I :
LES CRITIQUES SUBIES PAR LE FMI ET LA BANQUE MONDIALE
(pourquoi reformer)
PARTIE II:
LES REFORMES PRECONISER POUR UNE MEILLEURE
ADEQUATION DE CES INSTITUTIONS DANS LE CONTEXTE
ECONMIQUE MONDIALE
CONCLUSION
INTRODUCTION :
Créées en juillet 1944, lors de la conférence de Bretton Woods les institutions financière
internationale actuelle, que sont la banque mondiale et le FMI dominent l’architecture
financière mondiale. Ces institutions disposent d’une influence sur l'ensemble des bailleurs
de fonds. Ces aspects font de ces institutions, des acteurs incontournables du développement
dans le monde. Cependant, les Institutions de Bretton Woods ont montré, leur incapacité à
prévenir les crises financières, à stabiliser les économies en difficulté et à réduire durablement
la pauvreté. Des politiques qu’ils ont eu a mettre en place, ont au contraire conduit à la
destruction des services publics, à la mise en concurrence d’économies inégalement
vulnérables, au dumping fiscal, à des désastres environnementaux, à la privation de
souveraineté. Ainsi donc pour que ces Dernières puissent un jour remplir complètement leur
rôles, il est primordiale de se pencher sur la refonde même des institutions de Bretton Woods.
Les reformes devront prendre en compte l’état actuel de l’économie, pour que dans le futur les
actions de la banque mondiale et du FMI soient plus efficaces.
Première partie : les institutions de Breton Woods et les critiques à leur égard
Deuxième partie : Quelles peuvent être les reformes à apporter à ces institutions ?
La compréhension des critiques à l’égard des institutions de Bretton Woods nécessite un bref
survol de ces dernières. La présentation des institutions financières internationales, se fera a
travers la description du rôle qui est dévolu à chaque entité. D’abord nous parlerons de la
banque mondiale, pour ensuite nous pencher sur le FMI.
LA BANQUE MONDIALE :
La Banque mondiale est une organisation internationale dont la mission est d’œuvrer pour un
monde sans pauvreté. Elle se compose de trois institutions: la Banque internationale pour la
reconstruction et le développement (BIRD) et l'Association internationale de développement
(IDA), la Société financière internationale(SFI). La Banque mondiale appuie le
développement économique à long terme et la lutte contre la pauvreté en accordant une
assistance technique et financière aux pays afin de les aider à mener des réformes sectorielles
ou à réaliser des projets. Ses interventions s’inscrivent généralement dans la durée et sont
financées à la fois par les contributions des pays membres et par émissions d’obligations.
Ainsi donc la banque mondiale a pour rôle dans le système financier international :
Éliminer la pauvreté,
Réduire les inégalités et créer de meilleures possibilités pour les populations des pays
à revenu faible et intermédiaire.
Après la présentation de la banque mondiale nous allons passer à la présentation de celui qui
pour moi a le plus bénéficié de la crise : le FMI.
Le FMI a été dans un souci d’éviter que ne se reproduise le cercle vicieux des dévaluations
compétitives qui avaient contribué à la Grande Dépression des années 1930. Le rôle majeur
du FMI est de maintenir la stabilité du système monétaire international. Cette stabilité est
assurée par le contrôle du système international de paiement et de change. Dans cette liste non
exhaustive nous montrons les objectifs du FMI à savoir :
Ce bref aperçu des institutions de brettons Woods, montre par rapport à la situation
économique et financière mondiale actuelle, un « échec ». Ce constat fait ; nous exposerons
un panorama des critiques faites à ces deux entités, justifiants le pourquoi d’une réforme des
institutions de Brettons Woods. En effet les institutions de Bretton Woods font l’objet de
critiques venant d’horizons très divers.
Ainsi donc une première critique des institutions de Brettons Woods serait axée sur le mode
gouvernement, la représentativité des pays en développement . D’éminent économistes
comme STIGLITZ ont soulevé le débat sur le choix des dirigeants, traditionnellement
européen pour le directeur général du FMI et américain à la Banque mondiale, mais également
dans le même ordre d’idée le mode de vote « un dollar, une voix… » et les droits de vote, au
Conseil d'administration.
Les critiques de la part des radicaux, comme les ONG concernent surtout les politiques mises
en œuvre, mais également la légitimité de ces organisations ; mettant en exergue le manque de
démocratie au sein des institutions de Brettons Woods. A cela nous ajouterons ne remarque
concernant le FMI sur le manque de moyens suffisants mis à sa dispositions.
En résumé, nous listons un certains nombres de pistes de réformes à savoir : mauvaise
représentativité des pays membres, mode de gouvernance inadapté, manque de démocratie,
inadéquation des politiques mises en œuvre insuffisance des moyens mis à sa disposition.
Lutter contre la tentation hégémonique des IFI : les IFI se sont accaparées un rôle croissant depuis leur
création. Ce modèle continue d’avoir des conséquences pour les populations, notamment les plus
démunies, et leur environnement. Les IFI ont par ailleurs progressivement élargi leur champ d’action
et interviennent désormais dans de nombreux domaines qui ne relèvent pourtant pas de leurs
compétences initiales. Donc le FMI et la Banque mondiale doivent reconnaître enfin le droit de chaque
peuple à définir les orientations de son propre développement, et éviter d’imposer leur hégémonie.
Renforcer la transparence de leurs activités : Bien que la Banque mondiale et le FMI aient
récemment fait preuve d’une plus grande ouverture en matière de transparence et de
concertation, ces efforts demeurent insuffisants. Afin d’assurer la transparence et une grande
liberté de leurs actions et un large accès à l'information.
Réformer leurs politiques et leurs programmes ; les reformes à ce niveau peuvent être :
Financer la lutte contre la pauvreté : Pour cela ces institutions devront mettre en place politiques
de prêts et programmes de développement de lutte contre la pauvreté axées sur l’élaboration
de véritables cadres de développement humain durable. Pour cela, il est notamment
indispensable de mettre en places un certains nombres de directives, comme :
Les initiatives d’allègement de dettes : Afin de lutter efficacement contre la pauvreté, les IFI
doivent adopter des actes qui soient basés sur financements nécessaires pour satisfaire les
droits fondamentaux des populations. Cet approche implique de procéder dans les meilleurs
délais à une annulation substantielle de créances multilatérales sur l’ensemble des pays les
plus pauvres et de nombreux pays émergents. Mais plus largement, la coresponsabilité des
créanciers et des débiteurs dans la formation de la dette doit être reconnue. La gestion de la
dette ne saurait rester entre les mains des créanciers, notamment des IFI, qui sont à la fois juge
et partie.
Promouvoir l'accès universel aux services de bases : La Banque mondiale, a mis en place un
environnement favorable aux investissements et à renforcer l’implication des opérateurs
privés dans le domaine des services. Or, la gestion privée des services remet en cause le droit
d’accès à ces services pour les populations les plus démunies. La Banque mondiale doit
reconnaître que l’égalité d’accès aux services de base est un principe fondamental qui doit
primer sur les intérêts privés et qu’il revient à chaque Etat de le garantir.
CONCLUSION :
A travers notre étude, nous avons la nécessité pour la communauté internationale de penser à
une réforme des institutions de Bretton Woods. Et force est de constater, qu’en cette fin
d’année, des avancées sont entrain d’être faite comme par exemple l’augmentation du capital
du FMI, la place de 3° occupée par la chine dans le conseil d’administration...Mais quelques
soient les réformes préconisées, elles ne pourront être menées à termes sans une sérieuses
coordination entre toutes les nations membres.