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20 (17/04/2002 20:48)
Acidocétose
Incidence
5 cas pr 1000 diabétiques dt 20% st révélatrices d’un DIDD, possibleQ chez un DNIDQD mais + rare.
Etiologies
Carence insulinique absolue ou relative svt sur diabète méconnu (type 1 >> 2)
Facteur favorisant :
Infection (grippeQ++D ), Traumatisme, vomissementsQ+ Maladie intercurrente (IDM), Grossesse !
Inadaptation thérapeutique (corticothérapie, β+, arrêt intempestif de l’insulinothérapieQ : adolescence)
Physiopathologie
Hyperglycémie
Mécanismes
L’insulinopénie empêche l’utilisation du glucose par le muscle et le tissu adipeux
Production hépatique de glucose (néoglucogénèse) liée à concentration élevée des hormones de contre régulation
(glucagon, catécholamines, cortisol, GH) et élévation des produits du catabolisme : acides gras et acides aminés
Conséquences : Polyurie osmotique liée à la glucosurie -> déshydratation
Cétogénèse excessive
Mécanismes
Production hépatique excessive de corps cétoniques à partir d’acides gras libres (fournis par l’accroissement de la
lipolyse sous l’effet couplé insulinopénie et hyperglucagonémie).
Ac.gras libres => acétyl-CoA ++++ => corps cétoniques : Ac acétylacétique, Ac β-hydroxy-butyrique, acétone
Sous utilisation relative des corps cétoniques
Conséquence : acidose métabolique à TA élevéQ et participent aussi à la charge osmotique urinaire, donc à la polyurie et
à la perte de sodium et de potassium.
Acidose métabolique
Mécanismes : Lorsque la DHEC aboutit à une IRF, les corps cétoniques s’accumulent et provoquent une brusque
aggravation de l’acidose. Elle est compensée au début par une polypnée (dyspnée de Kussmaul) puis décompensée.
Conséquences : Elle baisse la contractilité du myocarde. Si pH < 6,9, le risque de choc cardiogénique est très grand.
Troubles hydroélectrolytiques
Pertes hydriques : DHEC surtt Elles sont provoquées par la polyurie osmotique, la polypnée et les vomissements.
Perte en sodium : le bilan sodé est toujours négatifQ.
La perte est massive. La natrémie peut être basse (fausse hypoNa), augmentée si perte d’eau > perte de sel (rare),
normale par association des 2 mécanismes. Rôle de l’hyperaldostéronisme secondaire.
Perte en potassium : le bilan potassique est toujours négatifQ.
La kaliémie peut être abaissée (exceptionnel), normale ou augmentée car la carence en insuline et l’acidose
empêchent le potassium de rentrer dans les cellules. Ainsi, même en cas d’hyperkaliémie, il existe une hypokalicytie
importante. Attention à la kaliémie au cours du traitement car l’insuline peut provoquer une hypokaliémie.
Diagnostic
Clinique
Cétose isolée
Carence en insuline: asthénie, PUPD, amaigrissement
Cétose : nausée, dl abdo, anorexie, crampes, tble visuel
Acidocétose
PolypnéeQ ampleQ, bruyante, rapide sans ou avec pause ( inspiration profonde – courte pause en inspi forcée –
expiration brève et gémissante – pause en expi : cycle à 4 temps de la dyspnée de Küssmaul )
Obnubilation +++, rarement coma calmeQ hypotonique areflexiqueQ sans signe de localisation (10%), conscience
conservée est possible. Installation progressive.
Déshydratation ( DHECQ ± DICQ ) +++
2/5
Haleine typique : « pomme de reinette »
Pseudo Urgence abdoQ : VomissementQ +++, Dl abdoQ, Abdomen pseudo-chirurgicalQ
HypothermieQ possible même en cas d’infection , parfois fièvre
Biologie
Glycosurie ++ Cétonurie +++ (BU : Ketodiabur®), Hyperglycémie capillaire
Hyperglycémie veineuse +++ ( 3-7 g/l) : Moins importante que ds un coma hyperosmolaire
pH < 7,20Q ; Bicarbonates < 23 mmol/LQ ; PaCO2 < 38 mmHg
Autres :
Réserve alcaline effondrée < 10mmol/l et Trou anionique augmentéeQ TA = (Na+) – (HCO3- + Cl-) (Nl 8 ~ 16)
Pseudo fausse hypoNaQ à corriger le + svt (hyponatrémie non hypoosmolaire)
PseudoN ou HyperK+Q à corriger avec pH, IRF
HémoconcentrationQ (hte, protide), HLPN
HyperTG (déficit en lipoprotéine lipase)
Bilan complémentaire :
HAA, ECBU, Prélèvement Bact si fièvre
Hemostase, Groupage
β HCG et Enz cardiaque (Myoglobine, CKmb, Troponine Ic, TGO, LDH)
Amylase, lipase
Rx Thorax , ECG ( hypoK, IDM )
Complications
Liées à l’acidocétose
collapsus, insuffisance rénale, thrombose vasculaire
ulcère de stress
pancréatite aiguë, rhabdomyolyse
mucormycose
en cas de grossesse : mort fœtale, avortement, prématurité
Iatrogènes
Hypoglycémie
3/5
Hypokaliémie
Surcharge hydrosodée avec risque d’œdème cérébral
SDRA
complications inhérentes à toute réanimation (escarres, thromboses, infections...)
4/5
Hyperosmolarité
Incidence
0.5 cas pr 1000 diabetique par an dt 95 % de DNIDQ+
Etiologies
Terrain : Sujet âgé DNID méconnu (50%) avec IRC ne percevant pas la soif ou ne pouvant pas l’assouvir +
Facteurs déclenchants : DESHYDRATATIONQ (diarrhéeQ, vomissementsQ) INFECTION, AVC, TTT HYPERG
(thiazidiqueQ, corticoideQ)
Physiopathologie
L’hyperglycémie initiale est responsable d’une polyurie osmotique, insuffisamment compensée par les apports
hydriques (sujet agé), d’où hypovolémie et donc insuffisance rénale fonctionnelle (qui entretient l ’hyperglycémie).
Apparition dc d’un état d’HyperosmolalitéQ (DICQ)
Carence en insuline insuffisante pr entrainer une cétogénèseQ impte (due à hyperG / catechol secondaire à hypoV).
Depletion potassique cste .
Parfois acidose métabolique à TA augmentéQ par augmentation de la rétention en phosphate et sulfate (IRF) et
production de lactates .
Diagnostic
Clinique
Déshydratation globaleQ avec DIC prédominanteQ d’installation progressiveQ
Déshydratation extracellulaire Déshydratation intracellulaire
→ PERTE PREPONDÉRANTE EN NA → PERTE PRÉPONDÉRANTE EN EAU
PERTE DE POIDS +++ Q
Acidose lactique
Incidence
Encore plus rare que le coma hyperosmolaire
Etiologies
Sujet âgé DNID traité par biguanide ( Metformine = Glucophage® ) +
Etat de choc, insuffisances rénale, hépatique, respiratoire ou cardiaque favorisant augmentat° lactates
Physiopathologie
Lors d’une anoxie tissulaire, déviation du catabolisme du glucose vers la voie anaérobie cad la voie des lactates. Les
lactates sont en situation normale réutilisés par la néoglucogénèse.
Ainsi toute diminution de la néoglucogénèse est un facteur d’accumulation des lactates .
Situation d’hypoxie cellulaire : Ins cardiaque, ins respiratoire, état de choc
Inhibition de la néoglucogénèse hépatique : Biguanide, Ins hépatocellulaire
Sgvt nécessité des 2 facteurs pour avoir une acidose lactique
Diagnostic clinique
Prodromes :
Asthénie, crampes douloureuses des mb, myalgie, dl abdo-thoracique, nausée, vomissement, diarrhée
Polypnée sans haleine acétonique, oligo-anurie (IRA), instabilité tensionnelle et collapsus précoce
Tble de la cs très variable et svt tardif
Diagnostic biologique
Glycosurie modérée - cétonurie = O
Glycémie peu élevée (2.5-3.5 g/l) possible hypoG, cétose svt Ø
GDS : pH < 7 , Bicar < 10 mmol/l
Lactatémie > 7 mM/l ( N=1)
Hyperkaliémie
TA élevé ( lactate +++, phoshate et sulfate)
Insuffisance rénale franche
Deshydratation non obligatoire .
Meme bilan complementaire . ECG +++ ( IDM)
Prévention
Respect rigoureux des CI des biguanides : Irespi, Icardiaque, IHC, IRC, Gd âge .
Arret précoce Biguanide si chirurgie, Rx avec opacification, Tble circu ou infectieux
Prudence si ttt nephrotoxique associé.
Pronostic
Gravissime 50 % mortalité
Hypoglycémie
Cf Q069
Source : Rdp Fev 2000, QCM/ Dossier Intest, Conf Hippo 2000, MediFac