Вы находитесь на странице: 1из 8

Principe de fonctionnement

Une station d’épuration est installée généralement à l’extrémité d’un réseau de


collecte des effluents (eaux usées domestiques et urbaines et, par extension, les
eaux usées industrielles ou agricoles) et juste en amont de la sortie des eaux qui
seront épurées.

Les premiers traitements sont présents dans toutes les stations, ils consistent en :

 un dégrillage : passage des eaux au travers d'une grille retenant les éléments
les plus grossiers qui seront éliminés avec les ordures ménagères.

 un dessablage, dégraissage, déshuilage : élimination des sables qui sont


déposées et des graisses qui flottent et seront raclées en surface.

Pour enlever les matières restantes, on utilise différents systèmes faisant intervenir :

 des micro-organismes (pour les matières biodégradables),

 et/ou des composés chimiques.

Le schéma ci dessous résume pour le système le plus couramment utilisé les


différentes étapes du traitement des eaux :
Les systèmes d'épuration

1. Les systèmes biologiques


L'élimination des composés organiques :
Ils utilisent des bactéries aérobies qui dégradent rapidement par voie oxydative les
composés organiques contaminant l’eau. Ces micro-organismes ont une activité
pratiquement illimitée. Ils sont capables de transformer nombre de molécules
organiques ou minérales grâce à leur extrême richesse en enzymes qui catalysent
les réactions nécessaires d’une part, à leur respiration, d’autre part à la synthèse de
la matière vivante par biodégradation du milieu.
L'élimination de l'azote :
L'azote organique se transforme dans les eaux usées en azote ammoniacal (NH 4+).
L'élimination de l'azote ammoniacal est, le plus souvent, obtenue grâce à des
traitements biologiques, de « nitrification-dénitrification ». La nitrification consiste
en une transformation, par des cultures bactériennes, de l'azote ammoniacal en
nitrates (NO3), une forme oxydée de l'azote. Une seconde phase, la dénitrification,
complète le processus. Les nitrates, sous l'action de bactéries « dénitrifiantes », sont
transformés en azote gazeux. Ce gaz s'échappe alors dans l'atmosphère.

L'élimination du phosphore :
La déphosphatation biologique consiste à provoquer l'accumulation du phosphore
dans les cultures bactériennes des boues. Le rendement moyen est d'environ 60 %.
Sur SIG -Beauce les stations d'épuration sont repérées en fonction de leur système
d'épuration

1. Les systèmes biologiques


 Les boues activées (BA) : Dans cette méthode, le traitement des eaux
est réalisé par des microorganismes, les bactéries qui se nourrissent de
matières polluantes, mais il faut leur apporter de l'oxygène (par des apports
d'air) pour leur permettre d'assimiler les polluants. Suivant ce que l'on veut
traiter, on utilise différentes bactéries soit pour :
- traiter le carbone (transformer le carbone en CO2),
- transformer l’azote en nitrates puis les nitrates en azote gaz,
- stocker le phosphore.
La séparation de l’eau traitée de la masse des bactéries (que l’on appelle « boues
») se fait dans un bassin spécifique : le "clarificateur".
Pour conserver un stock constant et suffisant de bactéries dans le bassin de boues
activées, une grande partie des boues extraites du clarificateur est ensuite renvoyée
dans le bassin.
La plupart des stations d’épuration municipales fonctionnent selon ce principe.
 Le décantateur-digesteur : Les matières en suspension tombent par gravité,
décantation. Les microorganismes se développent naturellement.
 Les filtres à sable (FS) : L’eau traverse un massif de sable qui la filtre, des
bactéries épuratrices se développent et complètent cette filtration.

Les filtres à roseaux : Les eaux usées sont traitées dans un bassin à deux
étages de graviers planté de roseaux. Les bactéries agissent au niveau des
graviers, la présence des roseaux permet d'aérer les eaux . Ainsi depuis la
route on aperçoit les roseaux de la station de Loury
Détail d'un bassin
 Les procédés biologiques à cultures fixées : les biofiltres et les lits
bactériens
Le principe de ces procédés consiste à faire percoler l’eau à traiter à travers un
matériau sur lequel les bactéries se développent constituant alors un biofilm sur ce
support.

- lit bactérien (des galets ou des supports alvéolaires) : les eaux usées
décantent sur un lit bactérien poreux L'aération est donnée par l'oxygène de l'air. Le
biofilm qui se forme se détache et tombe au fur et à mesure de sa formation.
- les biofiltres (des argiles cuites, des schistes, du polystyrène, des graviers ou
des sables), le développement des bactéries se fait sur des disques. Le biofilm
obtenu dans ce cas reste accroché aux filtres.

2. Les traitements physico-chimique:


Ils permettent d'agglomérer les particules par :

 coagulation

 floculation

qui seront ensuite éliminées par décantation ou flottation.

Certaines stations d'épuration n'utilisent que des traitements physico-


chimiques (environ une centaine d'unités en France). Elles sont adaptées aux
contextes touristiques saisonniers où les variations de charge peuvent être très
brutales sur une courte période et permettent d’enlever jusqu’à 90 % des matières en
suspension : La pollution dissoute n’est que très partiellement traitée.
Remarque : l'élimination du phosphore se fait par l'adjonction de réactifs, comme
des sels de fer ou d'aluminium, et permet d'obtenir une précipitation de phosphates
insolubles et leur élimination par décantation. Ces techniques, les plus utilisées
actuellement, éliminent entre 80 et 90 % du phosphore, mais engendrent une
importante production de boues.
3. Le lagunage naturel
Il est utilisé pour les assainissements collectifs de petite dimension, l'eau usée subit
des pré-traitements (dégraisseurs, déshuileurs, dessableurs...) puis elles circulent
lentement par gravité dans une succession de bassins (appelés lagunes) peu
profonds. Au cours de ce cheminement, la dégradation de la matière organique est
assurée principalement par des micro-organismes aérobies (qui ont besoin
d'oxygène pour vivre). Les premiers bassins sont des bassins à micro-organismes,
où est dégradée la matière organique (microphytes) contenue dans les eaux usées.
Le dernier bassin contient des iris, roseaux, joncs. (macrophytes) qui absorbent (pour
leur croissance) les éléments minéraux issus de la dégradation de la matière
organique,le rayonnement solairepeut aussi éliminer des contaminants biologiques

La mesure des performances de l’épuration


Pour comparer les teneurs en polluants des eaux usées et des eaux épurées on
utilise plusieurs indicateurs

 Les matières en suspension (MES) : matières minérales ou organiques non


dissoutes mesurées en mg/L.
 Les matières organiques présentes sous forme particulaire et dissoute, on les
mesure indirectement par :
- la demande biochimique en oxygène (DBO), mesurée
en mg O2/L (comme on la mesure pendant 5 jours (réaction lente), on parle
de D.B.O5 mesurée en mg O2/L) : c'est la quantité de dioxygène qu'il faut fournir
à un échantillon d'eau pour minéraliser les matières organiques biodégradables
contenues dans celle-ci par oxydation par des bactéries aérobies. La
consommation en dioxygène provient de deux réactions:
- une oxydation lente par voie chimique des composés organiques ou
minéraux réducteurs en présence d’oxygène dissous.
- une consommation d'oxygène par les micro-organismes présents dans le
milieu pour métaboliser les matières organiques assimilables

- la demande chimique en oxygène (DCO), mesurée


en mg O2/L. C'est la quantité globale d’oxygène nécessaire à la dégradation de
certaines matières organiques (très difficilement biodégradables par les micro-
organismes) par oxydation avec un oxydant chimique fort.
- l’azote et le phosphore mesuré en mg/L

- les contaminants biologiques (bactéries, parasites)


: mesuré en nombre/mL
Ces différents paramètres permettent de définir : l’Equivalent Habitant (ou l’E.H
)
Il exprime la charge polluante contenue dans 180 litres d’eau usée c’est-à-dire la
production d’un habitant et pour un jour.
Un Equivalent Habitant correspond à : 60g de D.B.O5 , 135g de D.C.O, 9,9g
d’azote, 3,5g de phosphore.
Cette unité permet de déterminer le dimensionnement des stations en fonction de
la taille des agglomérations donc de la charge polluante.

La conséquence du traitement :
les boues usées
Le traitement des eaux usées produit :
- une eau épurée, rejetée en aval de la station, dans le milieu naturel (rivière,
fleuve ..),
- un concentrat désigné sous le terme de "boues" ou "boues résiduaires". On
distingue alors :
 Les boues physico-chimiques produites dans les stations physico-chimiques.
Les floculants minéraux ajoutés se retrouvent aussi dans ces boues.
 Les boues dites primaires résultent de la simple décantation des matières en
suspension contenues dans les eaux usées brutes. Elle ne sont pas stabilisées.
Les stations ne traitant que la pollution particulaire sont de plus en plus rares en
France, ou alors associées à des filières complémentaires de traitement.
 Les boues secondaires sont formées à partir de la charge polluante dissoute
utilisée par les cultures bactériennes libres ou fixées en présence d'oxygène
(aération de surface ou insufflation d'air).
 Les boues "mixtes" (primaires et secondaires) : elles subissent un traitement
de stabilisation biologique aérobie dans des ouvrages épuratoires.
 Les boues de lagunage : boues accumulées au fond des bassins, curées
annuellement, ou tous les deux ans, dans la première zone d'accumulation des
dépôts, et une fois tous les cinq ou dix ans pour les autres bassins.

Вам также может понравиться