Академический Документы
Профессиональный Документы
Культура Документы
Introduction :
2. Rappel Théorique :
Une Boucle à phase asservie, habituellement connue sous le nom Boucle à verrouillage de
phase est un montage électronique permettant d'asservir la phase instantanée de sortie sur la
phase instantanée d'entrée, mais elle permet aussi d'asservir une fréquence de sortie sur un
multiple de la fréquence d'entrée.
L'abréviation « PLL », provenant de l'anglais Phase-Locked Loop est souvent rencontrée dans
les documents techniques pour désigner ce montage.
On retrouve a l’entré le signal utile x(t), Signal de consigne par rapport auquel on va
comparer le signal de sortie y(t), grâce a un comparateur de phase. Le signal de sortie du
comparateur est passé dans un filtre passe bas puis dans un VCO qui en fonction du niveau du
signal a l’entré modifie la fréquence de son signal de sortie.
Le Comparateur de Phase (Phase detector)
Le détecteur ou comparateur de phase doit fournir, après filtrage, une tension continue (ou
lentement variable) proportionnelle à l'écart de phase existant entre les signaux d'entrée et de
retour de boucle.
Le filtre
Le filtre passe bas sert à :
Pour que le système ait une erreur de régime nulle il faut avoir un intégrateur dans la boucle,
le filtre passe bas pourrait contenir cet intégrateur, qui s’exprime en 1/p dans sa fonction de
transfert.
Signal
d’entrée 2
Déphasage
Signal
Résultant
rc : Rapport Cyclique
Figure3 : Action d’un Comparateur de phase sur 2 signaux d’entrée.
On retrouve ainsi une caractéristique Uav=f(déphasage) (voir figure 1) qui est linéaire et
symétrique par rapport a 180°, en effet les déphasages supérieurs a 180° sont équivalents à
des déphasages négatifs et on retrouve ainsi les mêmes valeurs trouvées ci-dessous (car cos(-
a)=cos(a))
Uav(V)
Vdd
3*Vdd/4
Vdd/2
Vdd/4
Dephasage
45° 90° 135° 180° 225° 270° 315° 360°
Dans le cas d’un rapport cyclique non plus de 50% mais cette fois de 25% on aura les
mêmes résultats au niveau des tensions de sortie que précédemment et cela pour des
déphasages inferieurs a 90°, dés qu’on dépasse cette valeur on constate une stabilisation de la
tension a une valeur de Vdd/2 relative a un déphasage de 90°, on conclu immédiatement que
pour avoir une large plage déphasage possible il faudrait travailler avec des rapports cycliques
de 50%.
4. Etude du VCO
4.1 Fonctionnement du VCO :
Un VCO est un dispositif électronique qui, en fonction du niveau de tension à son entrée,
arrive à générer une fonction périodique à sa sortie, de fréquence variable, le VCO étudié lors
de cette séance est un VCO qui génère une onde carrée, de fréquence variable et qui dépend
du niveau de tension appliqué à l’entrée variant de 0 à 15V. Le VCO est à la base composé de
4 transistors CMOS travaillant à tour de rôle sur chaque période de l’onde généré. Le principe
de fonctionnement est le suivant : Soit la sortie du bistable à 0 1 (voir figure 5 du protocole)
les deux portes NAND joueront le rôle d’inverseurs et on aura une entrée 0 au niveau des
transistors de gauche et 1 à ceux de droite, les deux transistors de haut sont des NMOS, donc
un va laisser passer le courant et l’autre va le bloquer et vis versa pour les deux transistors de
la partie inférieure, qui sont des transistors PMOS. On aura ainsi l’entrée au niveau du
bistable à 0 1, cette situation persistera jusqu'à que la capacité du milieu se chargera
suffisamment pour porter le potentiel à son entrée à un niveau suffisamment haut pour mettre
le transistor qui était bloqué à l’état passants ; Rendant la sortie du bistable cette fois à 1 0 et
marquant ainsi une transition de l’onde carrée à la sortie du VCO. On aura le même
phénomène qui va se répéter de l’autre coté de la capacité, et ainsi de suite… Si maintenant
on augmente la tension d’entrée du VCO, on augmentera le courant qui passera dans la
capacité, ce qui va diminuer son temps de charge et donc augmentera la rapidité des
transitions, et donc la fréquence de sortie de l’onde carrée. On aura ainsi réussi à faire varier
une fréquence en fonction du niveau d’entrée en tension.
Avant de tester le VCO, on est amené à placer une source suiveur entre le filtre et le VCO,
son rôle étant de ne pas trop charger le filtre à sa sortie et donc de maximiser le courant à
l’entrée du VCO.
sortie
1 2 3 4 5 7 6 8
16 15 14 13 12 11 10 9
V
R1
R
R Vdd
masse
En faisant varier la tension d’entrée du VCO par pas de 1V, de part et d’autre du niveau 7.5V,
relatif à une fréquence naturelle de 10KHz, on trouve les valeurs des fréquence reprises dans
le tableau suivant:
Afin de vérifier la linéarité de ce VCO, on mesure les valeurs de la fréquence à +/-5V, de part
et d’autre de 7.5V, on trouve f1=1.54KHz à 2.5V et f2=18.05KHz à 12.5V, on calculant le
facteur « lin » (voir figure13 du data sheet)
Avec :
On trouve: lin=-2.09% le cas idéal serait un lin=0%, ici on trouve quand même une valeur de
-2.09%, on se référant à la figure 16 de la Data sheet, on constate, que pour un R1=10KOhm
et un lin=-2.09%, qu’on se situe bien entre une valeur de capacité de 1 nF et 1microF, ce qui
vérifie bien le niveau de linéarité annoncé par le concepteur.
5. Etude de la PLL avec un comparateur de phase 1 et un filtre
passe bas d’ordre1 :
L’établissement du schéma pratique de la PLL, ayant ajouté le filtre passe bas (entre les
bornes 2 et 9) pour le dimensionnement de la PLL ainsi qu’éliminer le potentiomètre à
l’entrée du VCO et le remplacer par un vrai générateur de fréquence, à l’entrée du
comparateur de phase (borne 14), n’oubliant pas de fermer la boucle, en connectant les bornes
3 et 4, on se retrouve finalement avec le schéma suivant (figure 4):
C1
sortie
1 2 3 4 5 7 6 8
16 15 14 13 12 11 10 C3
R1
R3 masse
R
masse
La PLL n’a pas su reconstituer les 30 KHz à sa sortie, ce qui s’explique par le fait qu’elle est
limitée dans sa zone linéaire à une fréquence de 20 KHz Mais on constate tout de même un
accrochage à la fréquence de 11,2 KHZ ce qui montre que la PLL, via un processus de
capture sur une de ses harmoniques, à pu s’accrocher à un facteur 1/3 de la fréquence qui lui a
été donnée à l’entrée. Il faut noter aussi que plus l’ordre des harmoniques croit, moins la PLL
a de chance d’accrocher, à cause du faible coefficient de ces harmoniques, qui diminue au fur
et à mesure que l’ordre de ces harmoniques augmente.
6. CONCLUSION :
Par la suite, nous avons testé le circuit de la PLL sur base des éléments choisis, en mesurant
les différentes fréquences d’accrochage et de décrochage de la PLL, les niveaux de tension à
l’entrée et sortie ainsi que leur déphasage.
Nous avons aussi analysé l’influence des harmoniques sur l’accrochage de la PLL.
En conclusion, la PLL est un outil très performant pour ce qui est de la reconstitution des
fréquences, citons à titre d’exemple, la récupération de l’horloge.