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1.

Introduction :

2. Rappel Théorique :
Une Boucle à phase asservie, habituellement connue sous le nom Boucle à verrouillage de
phase est un montage électronique permettant d'asservir la phase instantanée de sortie sur la
phase instantanée d'entrée, mais elle permet aussi d'asservir une fréquence de sortie sur un
multiple de la fréquence d'entrée.
L'abréviation « PLL », provenant de l'anglais Phase-Locked Loop est souvent rencontrée dans
les documents techniques pour désigner ce montage.

Le schéma bloc de base d’une PLL est le suivant :

Figure 1 : Diagramme fonctionnel d’une PLL

On retrouve a l’entré le signal utile x(t), Signal de consigne par rapport auquel on va
comparer le signal de sortie y(t), grâce a un comparateur de phase. Le signal de sortie du
comparateur est passé dans un filtre passe bas puis dans un VCO qui en fonction du niveau du
signal a l’entré modifie la fréquence de son signal de sortie.
 Le Comparateur de Phase (Phase detector)
Le détecteur ou comparateur de phase doit fournir, après filtrage, une tension continue (ou
lentement variable) proportionnelle à l'écart de phase existant entre les signaux d'entrée et de
retour de boucle.

 Le filtre
Le filtre passe bas sert à :

1. Stabiliser la boucle de contre-réaction.


2. Filtrer les éléments de bruit intrinsèques.
3. Filtrer les éléments de bruit extrinsèques.
4. Faire la moyenne de la tension de sortie du comparateur de phase.
 L’Oscillateur contrôlé de phase (VCO – Voltage Controlled Oscillator)
L’oscillateur contrôlé en tension a pour fonction de générer un signal périodique dont la
fréquence est proportionnelle à la tension appliquée sur son entrée.

La transformé de Laplace de l’erreur de phase s’exprime de la façon suivante :

Figure 2 : Schéma bloc d’une PLL


Donc on a bien:

La fonction de transfert en boucle fermée s’exprime elle comme suit :

Pour que le système ait une erreur de régime nulle il faut avoir un intégrateur dans la boucle,
le filtre passe bas pourrait contenir cet intégrateur, qui s’exprime en 1/p dans sa fonction de
transfert.

3. Etude du comparateur de phase 1 :


Ce comparateur de phase est mis en œuvre grâce a une porte logique de type XOR. Les
niveaux d’entrées sont compris entre 0 et 15V. Dans le cas de deux signaux carrés appliqués à
l’entrée du comparateur qui oscillent entre 0 et 15V et dont le déphasage est nul, en
appliquant les lois de la porte XOR, on trouve tout le temps 0 a la sortie du comparateur est
donc une valeur moyenne nulle.
Pour un rapport cyclique de 50%, dans le cas d’un déphasage de 90° on trouve une valeur de
Vdd de 0 a 90° puis une valeur de 0 de 90° a 180° puis encore Vdd de 180° a 270° et
finalement 0 ce qui donne une valeur de Vdd en moyenne sur une période de 360°.
On retrouve par la même méthode une valeur de sortie de Vdd/4 pour un déphasage de 45°,
3*Vdd/4 pour un déphasage de 135° et finalement Vdd pour 180° de déphasage.
La figure suivante illustre l’action du comparateur entre les signaux d’entrée1 et 2.
Vdd
Signal
d’entrée 1
Tx rc
T

Signal
d’entrée 2

Déphasage

Signal
Résultant

rc : Rapport Cyclique
Figure3 : Action d’un Comparateur de phase sur 2 signaux d’entrée.

Le tableau récapitulatif pour un rapport cyclique de 50% est le suivant.

déphasage 0 45 90 135 180


Valeur Moy 0 Vdd/4 Vdd/2 3Vdd/4 Vdd

On retrouve ainsi une caractéristique Uav=f(déphasage) (voir figure 1) qui est linéaire et
symétrique par rapport a 180°, en effet les déphasages supérieurs a 180° sont équivalents à
des déphasages négatifs et on retrouve ainsi les mêmes valeurs trouvées ci-dessous (car cos(-
a)=cos(a))
Uav(V)

Vdd

3*Vdd/4

Vdd/2

Vdd/4

Dephasage
45° 90° 135° 180° 225° 270° 315° 360°

Figure 4 : Caractéristique d’un comparateur de phase U=f(Déphasage) pour un rapport


cyclique de 50%
Quand le VCO oscille à sa fréquence naturelle qui vaut 10 kHz, on aura le double de cette
fréquence à la sortie du comparateur de phase car il y aura une tension de Vdd/2 à la fois à
l’entrée du VCO et à la sortie du comparateur de phase (gain du filtre unitaire) et donc un
déphasage de 90° entre les deux signaux appliqués à l’entrée.
Quand il y a pas de signal a l’entrée du comparateur le signal de sorti du VCO restera le
même à la sortie du comparateur (loi du XOR) et donc une tension moyenne de Vdd/2 qui
conduira comme dans le cas d’un déphasage de 90° à une fréquence d’oscillation naturelle du
VCO.

Dans le cas d’un rapport cyclique non plus de 50% mais cette fois de 25% on aura les
mêmes résultats au niveau des tensions de sortie que précédemment et cela pour des
déphasages inferieurs a 90°, dés qu’on dépasse cette valeur on constate une stabilisation de la
tension a une valeur de Vdd/2 relative a un déphasage de 90°, on conclu immédiatement que
pour avoir une large plage déphasage possible il faudrait travailler avec des rapports cycliques
de 50%.

4. Etude du VCO
4.1 Fonctionnement du VCO :

Un VCO est un dispositif électronique qui, en fonction du niveau de tension à son entrée,
arrive à générer une fonction périodique à sa sortie, de fréquence variable, le VCO étudié lors
de cette séance est un VCO qui génère une onde carrée, de fréquence variable et qui dépend
du niveau de tension appliqué à l’entrée variant de 0 à 15V. Le VCO est à la base composé de
4 transistors CMOS travaillant à tour de rôle sur chaque période de l’onde généré. Le principe
de fonctionnement est le suivant : Soit la sortie du bistable à 0 1 (voir figure 5 du protocole)
les deux portes NAND joueront le rôle d’inverseurs et on aura une entrée 0 au niveau des
transistors de gauche et 1 à ceux de droite, les deux transistors de haut sont des NMOS, donc
un va laisser passer le courant et l’autre va le bloquer et vis versa pour les deux transistors de
la partie inférieure, qui sont des transistors PMOS. On aura ainsi l’entrée au niveau du
bistable à 0 1, cette situation persistera jusqu'à que la capacité du milieu se chargera
suffisamment pour porter le potentiel à son entrée à un niveau suffisamment haut pour mettre
le transistor qui était bloqué à l’état passants ; Rendant la sortie du bistable cette fois à 1 0 et
marquant ainsi une transition de l’onde carrée à la sortie du VCO. On aura le même
phénomène qui va se répéter de l’autre coté de la capacité, et ainsi de suite… Si maintenant
on augmente la tension d’entrée du VCO, on augmentera le courant qui passera dans la
capacité, ce qui va diminuer son temps de charge et donc augmentera la rapidité des
transitions, et donc la fréquence de sortie de l’onde carrée. On aura ainsi réussi à faire varier
une fréquence en fonction du niveau d’entrée en tension.

4.2 Réalisation et test du VCO

Avant de tester le VCO, on est amené à placer une source suiveur entre le filtre et le VCO,
son rôle étant de ne pas trop charger le filtre à sa sortie et donc de maximiser le courant à
l’entrée du VCO.

Les composantes R1 et R2 et C1 seront choisie dans le but d’avoir comme caractéristiques


du VCO, fmin=0Hz, fmax=20KHz et sa fréquence naturelle a f0=10KHz. Pour cela on sait
que R2 doit être infinie (circuit ouvert). R1 et C1 seront choisis grâce à la figure 7 (voir Data
sheet) pour avoir f0=10KHz et avec un Vdd=15V on choisi C1=104 pf et R1=10KOhm.
Afin de vérifier la linéarité du VCO, on testera ce dernier à différents niveaux de tension
d’entrée, on tracera ensuite la caractéristique fréquence=f(Uentrée), il faut noter que vu
l’imprécision sur la résistance et la capacité, on ajoutera une résistance variable en série avec
la résistance R1(borne 11) pour avoir à la fin, la valeur théorique choisi au départ. On utilisera
une deuxième résistance variable, qui en l’alimentant à +15V, jouera le rôle du générateur de
tension à l’entrée du VCO (borne 9), la capacité elle sera placer entre la borne 6 et 7 de la
PLL, la figure 5 présente le dispositif conçu:

sortie

1 2 3 4 5 7 6 8

16 15 14 13 12 11 10 9

V
R1
R

R Vdd

masse

Figure 5 : Montage permettant le test du VCO

En faisant varier la tension d’entrée du VCO par pas de 1V, de part et d’autre du niveau 7.5V,
relatif à une fréquence naturelle de 10KHz, on trouve les valeurs des fréquence reprises dans
le tableau suivant:

U entrée (V) Fréquence (KHz) U entrée (V) Fréquence (KHz)


1.5 0.153 8.5 11.5
2.5 1.54 9.5 13.26
3.5 3.21 10.5 14.93
4.5 5.01 11.5 16.39
5.5 6.65 12.5 18.05
6.5 8.36 13.5 19.30
7.5 10 14.5 19.5
La figure suivante monter le tracé de cette caractéristique sur Matlab :

Figure 6: Caractéristique fout=f(Uin)

Afin de vérifier la linéarité de ce VCO, on mesure les valeurs de la fréquence à +/-5V, de part
et d’autre de 7.5V, on trouve f1=1.54KHz à 2.5V et f2=18.05KHz à 12.5V, on calculant le
facteur « lin » (voir figure13 du data sheet)

Avec :

On trouve: lin=-2.09% le cas idéal serait un lin=0%, ici on trouve quand même une valeur de
-2.09%, on se référant à la figure 16 de la Data sheet, on constate, que pour un R1=10KOhm
et un lin=-2.09%, qu’on se situe bien entre une valeur de capacité de 1 nF et 1microF, ce qui
vérifie bien le niveau de linéarité annoncé par le concepteur.
5. Etude de la PLL avec un comparateur de phase 1 et un filtre
passe bas d’ordre1 :

5.1 Analyse de la PLL

On calcule la capacité du filtre pour une résistance de 12 K et pour une fréquence de


cassure de 110 Hz
1
Sachant que  wc On obtient alors pour R3  12 K et pour wc  2.110 Hz :
R3 .C 3
C 3  0.12 F

L’établissement du schéma pratique de la PLL, ayant ajouté le filtre passe bas (entre les
bornes 2 et 9) pour le dimensionnement de la PLL ainsi qu’éliminer le potentiomètre à
l’entrée du VCO et le remplacer par un vrai générateur de fréquence, à l’entrée du
comparateur de phase (borne 14), n’oubliant pas de fermer la boucle, en connectant les bornes
3 et 4, on se retrouve finalement avec le schéma suivant (figure 4):

C1
sortie

1 2 3 4 5 7 6 8

16 15 14 13 12 11 10 C3

R1

R3 masse
R

masse

Figure 7: schéma complet de montage d’une PLL


Mesure des fréquences d’accrochage et de décrochage de la PLL dans les deux voies,
montante et descendante :

Voie montante 0 KHz à 20 KHz Voie descendante 20 KHz à 0 KHz


Accrochage à 4,76 KHz Accrochage à 11,3KHZ
Décrochage à 19,78 KHz Décrochage à 1,163KHz

On s’arrête à 20 KHz vu qu’on est à la fin de la zone de linéarité de la PLL.

Mesure de tension moyenne à l’entrée du VCO et à la sortie du comparateur de phase ainsi


que le déphasage entre les deux signaux :

A la fréquence de 10 KHz , on obtient les mesures suivantes :


U moyVCOin  7,5V
U moy PC out  7,5V

 
2
On constate bien qu’a la fréquence de 10 KHz , on est à la moitié de la tension d’entrée et

donc la sortie du VCO a bien un déphasage de par rapport à l’entrée de la PLL.
2

5.2 Influence des harmoniques sur la PLL

Mesure de la fréquence de sortie de la PLL dans le cas où la fréquence à l’entrée est de


30 KHz :

La PLL n’a pas su reconstituer les 30 KHz à sa sortie, ce qui s’explique par le fait qu’elle est
limitée dans sa zone linéaire à une fréquence de 20 KHz Mais on constate tout de même un
accrochage à la fréquence de 11,2 KHZ ce qui montre que la PLL, via un processus de
capture sur une de ses harmoniques, à pu s’accrocher à un facteur 1/3 de la fréquence qui lui a
été donnée à l’entrée. Il faut noter aussi que plus l’ordre des harmoniques croit, moins la PLL
a de chance d’accrocher, à cause du faible coefficient de ces harmoniques, qui diminue au fur
et à mesure que l’ordre de ces harmoniques augmente.
6. CONCLUSION :

Durant cette séance de laboratoire, nous avons pu analyser de plus près le


fonctionnement de la PLL en nous intéressant plus précisément a l’étude de ses principaux
composantes à savoir le comparateur de phase, l’oscillateur VCO ainsi que le filtre.

D’une part, l’étude de la caractéristique du comparateur de phase nous a permis de choisir le


rapport cyclique optimum qui donne lieu à une large plage de déphasage possible.
D’autre part, grâce à l’étude du VCO, nous avons pu choisir les différents éléments
(Résistance, capacité) qui réalisent la meilleure caractéristique.

Par la suite, nous avons testé le circuit de la PLL sur base des éléments choisis, en mesurant
les différentes fréquences d’accrochage et de décrochage de la PLL, les niveaux de tension à
l’entrée et sortie ainsi que leur déphasage.
Nous avons aussi analysé l’influence des harmoniques sur l’accrochage de la PLL.

En conclusion, la PLL est un outil très performant pour ce qui est de la reconstitution des
fréquences, citons à titre d’exemple, la récupération de l’horloge.

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