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d) Dents
Î Elles sont logées dans les alvéoles des bords des os de la mâchoire (= alvéoles sont recouvertes par les gencives).
Figure n°3 : Dents temporaires et permanentes Figure n°4 : Coupe longitudinale d’une canine
B. ESTOMAC
Î Il est situé dans la partie supérieure gauche de la cavité abdominale.
Î C'est dans l'estomac que :
ρ commence la dégradation chimique des protéines,
ρ les aliments sont transformés en une bouillie appelée chyme.
1. ANATOMIE MACROSCOPIQUE
Î Le volume de l'estomac chez l'adulte est de ≈ 50 mL quand il est vide et peut contenir 4 L de nourriture quand il est
dilaté.
Î Les principales régions de l'estomac sont :
ρ Le cardia (= "près du cœur") : réceptionne la nourriture provenant de l'œsophage.
ρ Le fundus de l'estomac : région en forme de dôme positionnée sous le diaphragme.
ρ Le corps de l'estomac : portion moyenne se prolongeant vers le bas.
ρ La partie pylorique : en forme d'entonnoir qui est formée de : l'antre pylorique (= zone supérieure), le canal
pylorique (= zone intermédiaire) et le pylore (= zone inférieure).
Î Le système nerveux qui innerve l'estomac est le SNA :
ρ sympathique : les neurofibres proviennent des nerfs splanchniques,
ρ parasympathique : les neurofibres proviennent du nerf vague X.
Î Les vaisseaux sanguins qui irriguent l'estomac sont :
16) Le système digestif 6
PHYSIOLOGIE HUMAINE
ρ pour les artères : les ramifications gastriques et splénique du tronc cœliaque,
ρ pour les veines : les ramifications gastriques et splénique qui appartiennent au système porte hépatique.
2. ANATOMIE MICROSCOPIQUE
Î La paroi de l'estomac contient les 4 tuniques spécifiques du tube digestif, mais la musculeuse et la muqueuse
gastriques sont modifiées pour que l'estomac puisse remplir ses fonctions.
Î La musculeuse comporte (= en plus des couches circulaire et longitudinale habituelles) une couche supplémentaire de
muscle lisse dont les fibres sont disposées obliquement → la couche oblique.
ρ Rôle de la couche oblique : l'estomac peut non seulement déplacer les aliments le long du tube digestif, mais
aussi les remuer, brasser et pétrir ⇒ sont brisés en fragments plus petits.
Î Les cellules formant les glandes gastriques varient selon les régions de l'estomac (ex. : les cellules des glandes du
cardia sécrètent surtout du mucus, celles de l'antre pylorique produisent surtout la gastrine → hormone de stimulation).
3. COMPOSITION DU SUC GASTRIQUE
Î Les principaux composants du suc gastrique sont :
ρ L'acide chlorhydrique ou HCl.
o Sécrété par les cellules pariétales de la muqueuse gastrique.
o Rôles :
ο Effet bactéricide vis à vis de beaucoup de bactéries présentes dans les aliments.
ο Transformation du pepsinogène inactif en enzyme active ou pepsine.
ο Activation de l'enzyme protéolytique du suc gastrique appelée pepsine qui n'est active qu'en milieu
acide : durant le temps gastrique de la digestion, le pH du suc gastrique passe de 3,5 à 1,5.
ρ La pepsine.
o Sécrétée par Les cellules principales de la muqueuse gastrique.
o Rôle : Première étape de la digestion (= partielle) des protéines alimentaires : les protéines du bol
alimentaire sont clivés en fragments peptidiques.
Î Le mucus sécrété par les cellules du collet de la muqueuse gastrique est une substance visqueuse qui protège cette
même muqueuse de l'agression du HCl et de la pepsine.
4. PROCESSUS DIGESTIFS SE DÉROULANT DANS L’ESTOMAC
Î Les principales fonctions de l'estomac sont les suivantes :
(1) Dégradation physique et chimique des aliments ⇒ transformation du bol alimentaire en chyme.
(2) Démarrage de la digestion enzymatique des protéines par la pepsine (= enzyme protéolytique) ⇒ obtention
de fragments peptidiques.
(3) Absorption de certaines substances : alcool, aspirine (= favorisent les saignements gastriques) et certains
médicaments liposolubles ⇒ diffusion directe dans le sang.
(i)Composition de la bile
Î C'est une solution alcaline dont les principaux composants sont :
ρ sels biliaires, pigments biliaires,
ρ lipides : cholestérol, graisses neutres, phospholipides.
Î Seuls les sels biliaires contribuent au processus de la digestion.
Î Rôles des sels biliaires :
ρ Emulsion des graisses ⇒ dispersion des lipides dans l'eau contenue dans l'intestin :
o les sels biliaires divisent les gros amas de matières grasses qui entrent dans l'intestin grêle en millions
de fines gouttelettes ⇒ ↑ de la surface de contact entre les enzymes digestives (= solubles uniquement
dans la phase aqueuse de l'intestin grêle) et les lipides.
ρ Facilitation de l'absorption des lipides (= les triglycérides "digérés" et ainsi transformés en monoglycérides et
en acides gras, le cholestérol, …).
Î Les sels biliaires sont recyclés par un mécanisme appelé cycle entéro-hépatique :
(1) Réabsorption dans le sang par la partie distale de l'intestin grêle (= iléum).
(2) Retour au foie via la circulation porte hépatique.
(3) Sécrétion de nouveau dans la bile.
Î Le principal pigment biliaire est la bilirubine :
ρ Provient de la dégradation de l'hème de l'Hb qui a lieu lors de la destruction des GR usés dans le système
réticulo-endothélial (= SRE : rate, foie et moelle osseuse rouge).
ρ La globine et le fer de l'Hb sont conservés et recyclés.
ρ La bilirubine (= libre) présente dans le sang est absorbée par les hépatocytes :
Figure n°11 : duodénum et organes connexes Figure n°12 : tissu acineux du pancréas
D. GROS INTESTIN
Î Le gros intestin s'étend de la valve iléo-cæcale à l'anus.
Î Dimensions :
ρ Longueur ≈ 1,5 m (= contre 2 m pour l'intestin grêle).
ρ Son diamètre est > à celui de l'intestin grêle.
2. FLORE BACTERIENNE
Î Les bactéries de la flore intestinale (= du gros intestin) proviennent :
ρ De l'intestin grêle :
o La plupart des bactéries sont mortes, tuées par le lysozyme, par les autres enzymes protéolytiques, par le
HCl, etc.
o Les bactéries survivantes colonisent le gros intestin.
ρ De l'anus.
Î Ces bactéries assurent la fermentation de divers glucides non digestibles (ex. : cellulose) ⇒ production d'acides
irritants et de gaz : H2, H2S, (CH3)2S, N2, CH4 et CO2.
ρ ≈ 500 mL de gaz/ jour → flatuosités.
ρ Production des vitamines du groupe B et de la plus grande partie de la vitamine K dont le foie a besoin pour
synthétiser certains facteurs de coagulation.
3. PROCESSUS DIGESTIFS SE DEROULANT DANS LE GROS INTESTIN
Î Les matières qui passent dans le gros intestin :
ρ contiennent peu de nutriments;
ρ y séjournent de 12 à 24 h : les bactéries intestinales réalisent alors une digestion très limitée des résidus.
Î Rôles du gros intestin :
ρ Déplacement des matières fécales vers l'anus afin de les éliminer de l'organisme.
ρ Absorption des vitamines synthétisées par la flore bactérienne.
ρ Absorption de presque toute l'eau résiduelle.
ρ Absorption d'ions Na+ et Cl-.
a) Motilité du gros intestin
Î Les contractions des muscles lisses du gros intestin sont peu fréquentes (= muscles inactifs la plupart du temps),
lentes ou de très courte durée.
ρ Les contractions haustrales :
o Produisent des mouvements de segmentation lents.
o Surviennent toutes les 30 min environ.
o Rôle de ces contractions : mélange des résidus ⇒ ↑ de l'absorption de l'eau.
ρ Les mouvements de masse du côlon (= péristaltisme de masse) :
o Ondes de contraction lentes et puissantes.
b) Protéines
Î Les protéines digérées dans l'intestin grêle proviennent des aliments.
Î Les produits finaux de la digestion des protéines correspondent aux acides aminés (= monomères) présents dans
celles-ci.
ρ La digestion des protéines commence dans l'estomac par l'action de la pepsine (= enzyme protéolytique).
Î Dans l'intestin grêle, les fragments de protéines sont dégradés par de nombreuses enzymes protéolytiques :
ρ Les endopeptidases clivent à l'intérieur des peptides.
ρ Les exopeptidases libèrent 1 aminoacide à la fois à partir de l'extrémité C ou N terminale d'un polypeptide ou
d'un oligopeptide.
c) Lipides
Î La digestion des lipides a lieu dans l'intestin grêle :
ρ Se fait sous l'action de la lipase pancréatique (= sécrétée par le pancréas exocrine) pour les triglycérides (=
lipides les plus abondants de l'alimentation).
ρ Résultat de la réaction : libération de 2 acides gras et d'1 monoglycéride (= glycérol associé à 1 seule chaîne
d'acide gras).
ρ Comme les triglycérides et leurs produits de dégradation sont insolubles dans l'eau ⇒ la digestion et
l'absorption des lipides dans le milieu aqueux de l'intestin grêle nécessite un traitement préalable par les
sels biliaires (= effet détersif) :
o Les triglycérides s'agglomèrent et forment de gros agrégats dans les solutions aqueuses ⇒ seules les
molécules de triglycérides situées à la surface de ces agrégats sont en contact avec les lipases
hydrosolubles.
o Les sels biliaires provoquent l'émulsion des triglycérides alimentaires ⇒ réduction des agrégats en
gouttelettes lipidiques (≈ 1 μm), ⇒ ↑ importante du nombre de molécules de triglycérides exposées aux
lipases pancréatiques.
(= sans la bile, la digestion des lipides n'aurait pas le temps de se faire de façon complète pendant le passage de la
nourriture dans l'intestin grêle).
d) Acides nucléiques
Î L'ADN et l'ARN (= présents en petites quantités dans l'alimentation) sont hydrolysés en nucléotides (= monomères)
par les nucléases pancréatiques (= sécrétées par le pancréas) qui sont respectivement : la désoxyribonucléase (=
DNAse) pour l'ADN, la ribonucléase (= RNAse) pour l'ARN.
Î Un épiploon est un repli péritonéal, qui s’étend entre 2 organes intrapéritonéaux et les recouvre, sans fixation pariétale.
Ex : le petit épiploon est la lame péritonéale tendue entre le foie, la petite courbure de l’estomac et la partie
supérieure du duodénum.
Î Le mésogastre est le mésentère qui suspend l’estomac à la paroi abdominale postérieure et lui amène des vaisseaux
nourriciers.