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3ème année Lic. Accad.

Génie Civil

Procédés Généraux de Constructions


PGC

Chapitre. 4
Les ponts
Par
M. CHIKHAOUI M.

FGC/USTHB – 2016/2017
Ponts primitifs et en bois
Pont en maconnerie

Ex: Pont Aemilius, premier pont en pierre


construit en 179 av. J.-C

Le pont Aurelius, construit en 109 av. J.-


C., détruit en 792 par une crue et
reconstruit en 1479 par le pape Sixte IV
(dont il porte maintenant le nom)
Pont Saint-Martial à Limoges, pont médiéval
Pont de La Concorde à Paris (photo JAC).
avec des voûtes en ogive.
PONTS MÉTALLIQUES

Le pont Sully à paris

Pont de Garabit à Paris (photo JAC).


Pont d’Alexandre III à paris au XIXe siècle ‘1900)
Les ponts
en Béton et en Béton Précontraint

NAISSANCE ET DÉVELOPPEMENT DU BÉTON ARMÉ


Les ponts en Béton

Pont du Risorgimento à Rome (1911) Pont de Krk en Yougoslavie (1980)


Les ponts en Béton Précontraint
La Précontraint
Types de ponts préfabriqués
1. Ponts dalles
2. Poutres de pont à hourdi intégrés
3. Ponts à poutres préfabriquées
4. Ponts à poutres composites
5. Ponts-caissons
6. Ponts mono-caisson
7. Ponts-bacs
8. Ponts à segments
9. Ponts à arches
Ponts à arches
•Eléments massifs préfabriqués

•Eléments-dalles en stock
•Portée 6 - 20 m, hauteur 0.35 - 0.70 m
Poutres de pont à hourdi intégré
• Eléments T et U 1200 - 2400 mm

Surface
rendue 1200 - 1800 mm
rugueuse
Exemple d’une poutre de pont avec
semelle supérieure large

About
allourdi

Elément U-renversé
Poutres à hourdi intégré sur stock

Coupe transversale d’un pont à éléments U- renversés


Ponts à poutres préfabriquées
Poutres en I & en T- renversées avec hourdis coulé sur place

Portée 15 - 55 m

• Pont au dessus du chemin de fer Pont au dessus d’une autoroute


Poutres acier-béton
• Principe de la poutre composite préfléchie
précontrainte
Béton Poutre enrobé Acier
e

Précourbure
Béton armé

Béton Acier
précontraint précontrain
t

Poutre préfléchie
précontrainte
Exemple viaduc TGV à Lot
Phases de production

Torons de précontrainte et
bétonnage semelle
inférieure

Chargement poutre acier précourbée

Enlèvement pré-charge et • Pose des cables de postcontrainte et


armature de l’âme de la poutre
précontrainte semelle
Viaduc TGV à Lot
• Phases de production et de montage

Post contrainte poutre préfabriquée Transport poutre de 213 tonnes

Montage des poutres Finition du pont


Ponts à poutres-caisson : variante
• Eléments – U précontraints et hourdi coulé sur place

Exemple de pont à poutres-caisson en U


Ponts caisson
• Poutres - caisson précontraintes (Eléments pendant le transport)

Portée jusqu’à 20 m avec hauteur de poutre de 1 m


Ponts mono-caisson
• Poutre-caisson avec tablier supporté ou en encorbellement

Le tablier en encorbellement est soutenu par des supports préfabriquées

Tablier avec supports Tablier en encorbellement libre


Ponts mono-caisson
•Viaduc TGV à Herve

Montage poutres-caisson Poutres-caisson jusquà 250 t

Coupe transversale du
viaduc

Montage des prédalles transversales pour le tablier


Ponts à intrados courbé
• Eléments préfabriqués à profil longitudinal courbé

Poutres rectangulaires avec profil longitudinal courbé

Poutre à face inférieure courbée


Ponts arce

Exemple: Pont Bow-string à Chéraga


Ponts-bac
• Eléments - U composites avec poutres en acier dans les nervures

Noyau en Torons de
acier précontrainte

• Poutre lourde en acier préfléchie

• Elément-U:
• portée 20 - 25 m
• hauteur 1,30 m
• largeur 4,00 m
• masse jusqu’à 160 tonnes

Ex.Viaduc TGV à Boisfort


Ponts-bac
• Principe des poutres - U composites

Préflexion Couler la dalle

Précontrainte Couler les poutres

• Phases successives dans la production des éléments


Ponts à segments
• Segments préfabriqués

• Utilisation pour viaducs urbains et ponts construits avec porte-à-faux


Applications spéciales
• Pont piétonnier

• Détail de l’appui

• Exemple d’une passerelle préfabriquée, avec deux dalles en T, sur une portée de 18 m. Les piliers
sont coulés sur place dans des segments préfabriqués en béton architectonique.
Applications spéciales

• Pont-canal
111 poutres de pont
précontraintes de 27 m de
longueur

Exemple d’un pont-canal à Houdeng-Aimeries avec poutres préfabriquées à intrados courbé vers
le bas
Applications spéciales
• Applications industrielles

Quai de chargement - Zeebruges

Chemin pour bandes de transport


Aperçu des portées
• Mono-caisson ponts

Ponts à poutres
Précontraints Composites

Ponts à poutres à couverture intégrée

Ponts-caissons

Ponts-bacs

Ponts-dalles massifs
Conception

1. Systèmes constructifs
2. Conception des poutres de pont
3. Répartition transversale des charges
Systèmes constructifs
• Ponts isostatiques

• Points forts: Des milliers de réalisations à travers le monde


• Grande durabilité
• Inconvénients: Appareils d’appui sous chaque poutre
• Joints entre chaque travée
Ponts isostatiques à tablier continu
• Solution 1: continuité uniquement dans le hourdi
• Solution 2: continuité dans les poutres

Joint de rotation Entretoise Goujon sans adhérance


Diaphragm
Polystyrene beams

Armature Entretoise
hourdis
Armature de
Possibilité de soulever Appareils l’entretoise à travers
le pont en dessous des d’appui frettés des trous
entretoises

Solution 2: Hourdi continu avec joints de rotation


Solution 1: Hourdi séparé des poutres au dessus incorporés. Uniquement l’étanchéité et le
de l’appui pour permettre une rotation revêtement sont continus
Ponts continus
• Continuité après montage par soudage de l’armature supérieure

Armatures couplées
par soudage ou par
boulonnage

Appui temporaire
Armature entretoise à travers
des trous dans les poutres Appui définitif

Exemples de ponts continus


Conception poutres de pont

• Aspects spécifiques:
•  Situations temporaires
•  Collaboration poutre préfabriquée avec hourdi coulé sur place
•  Béton à haute résistance
Assemblages
• Poutre préfabriquée - entretoise
• Assemblages aux appuis
• Assemblages poutres - hourdis
• Assemblages avec les profils de rive
Assemblages avec les entretoises
•Armatures en attente, douilles filetées ou ouvertures au
travers des poutres
Entretoise Douilles ancrées

Coffrage entretoise et tablier, et armatures en


attente dans la poutre préfabriquée
Assemblages aux appuis
• Position appareils d’appui

Poutres avec découpe inférieure

Poutre droites Appui horizontal nécessaire quand la pente > 3%


Appareils d’appui
•Les appareils d’appui pour poutres de pont préfabriquées sont en polychloroprène ou en
polytetrafluoréthylène, frettés par des tôles minces en acier inoxydable. Les appareils d’appui
doivent de préférence être conçus de telle sorte qu’ils puissent être remplacés.

Couche de mortier
Joint déformable
Plaque en acier

Couche de
mortier
Assemblages poutre - hourdis
• Les contraintes de cisaillement sont reprises par les étriers en attente

Le coffrage du hourdi est normalement


réalisé avec des prédalles

Prédalle avec armatures en attente


Assemblages avec les profils de rive
• Via les armatures en attente

Exemple de profils de rive


préfabriqués pour le viaduc de Vaux
Profils de rive préfabriqués

• Exemples de profils spéciaux


Détails
• Ponts en biais

Douilles pour fixation armatures en attente


Entretoise

Culée
Appareil
Appareil
d’appui
d’appui

Poutre de pont
Vide Coffrage

Solutions pour l’appui des poutres


• Le Dévers (ponte)

Sommier horizontal avec bossages de hauteur variable


Piliers et culées

Exemples de piliers préfabriqués


A QUELS PROBLEMES EST SOUMIS UN PONT ?

- TRANSMISSION DES CHARGES DU TABLIER


AUX APPUIS.

Appuis simples

Les liaisons tablier/appuis sont souvent des liaisons « appui simple ».


Elles ne bloquent que la translation verticale, pas les autres
translations, pas les rotations.
A QUELS PROBLEMES EST SOUMIS UN PONT ?

- TRANSMISSION DES CHARGES DU TABLIER


AUX APPUIS.
L ’appui simple est assuré par un appareil d ’appui
A QUELS PROBLEMES EST SOUMIS UN PONT ?

- DILATATION THERMIQUE.

Tablier par temps froid


Tablier par temps chaud
dilatation

De part leur grande longueur, les tabliers de ponts


subissent de façon considérable (1 à 10 cm) les effets
de la dilatation thermique
A QUELS PROBLEMES EST SOUMIS UN PONT ?

- DILATATION THERMIQUE.

Joint de chaussée

La dilatation du tablier est favorisée par la déformation des appareils


d ’appui. Aux extrémités du tablier sont placés des joints de chaussée.
A QUELS PROBLEMES EST SOUMIS UN PONT ?

- DILATATION THERMIQUE.

Le Joint de Chaussée permet au tablier de se dilater tout


en maintenant la continuité de la chaussée.
Joints de chaussée:
Les joints de chaussée sont conçus et réalisés pour assurer la continuité de circulation entre deux
éléments métalliques identiques solidarisés aux deux parties d'ouvrage au moyen de tiges
précontraintes.
Dans le plus part des cas, est insérés entre les éléments métalliques, un profil en élastomère
qui empêche la pénétration des corps étrangers.

Le choix d’un type de joint de chaussée fait référence à une classification basée sur
l’intensité du trafic et le souffle, on distingue :

 Les joints lourds pour les chaussées supportant un trafic journalier supérieur à 3000
véhicules.
 Les joints semi lourds pour un trafic entre 1000 et 3000 véhicule
 Les joints légers pour un trafic inférieur à 1000 véhicules
Tout en satisfaisant un certain nombre d'autres exigences non moins essentielles :
Confort et esthétique :
- Souple, il assure la continuité de la surface de roulement quelle que soit l'importance
de l'hiatus.
-Absence de bruits de vibrations.
- Résistance :
Le choix des matériaux constitutifs (nature et qualité), est garant de bon comportement
sous une circulation sous cesse croissante.
- Etanche :
En assurant la continuité de l'étanchéité, il participe activement à la protection de
l'ouvrage qu'il équipé et aussi une bonne évacuation des eaux.
- Fiable :
La pureté de sa conception et la simplicité de ces principes de fonctionnement lui
confèrent son efficacité à long terme.
Le joint FT150 (Freyssinet).
A QUELS PROBLEMES EST SOUMIS UN PONT ?

- LIAISON AVEC LE REMBLAI ROUTIER.

La dalle de transition permet


de passer progressivement
du remblai au pont
A QUELS PROBLEMES EST SOUMIS UN PONT ?

- LIAISON AVEC LE REMBLAI ROUTIER.

La liaison dalle / culée est de type articulation


1- chaussée
2- tablier
3- liaison
4 - dalle de transition

1- dalle de transition
2- béton de propreté
3, 4, 5- joint Freyssinet
équipements des ponts

- ORGANES DE SÉCURITÉ.

Afin d ’éviter les chutes, on n ’oublie pas les barrières de sécurité.


On prévoie également une évacuation des eaux sur le tablier : pente,
descentes d ’eau, ...

Garde corps

Corniche
Nomenclature
Nomenclature
L’acier à haute limite d’élasticité des câbles est plus susceptible à la
corrosion que l’acier normal, mais les fils étirés à froid utilisés dans les
câbles à fils parallèles ont une meilleure résistance à la corrosion que les
fils traités à chaud. La corrosion diminue considérablement la résistance
à la fatigue.
Les ponts
Métalliques
Un pont métallique est un OUVRAGE D ’ART.
Mis à part les ponts types autoroutier, la plupart sont des œuvres
uniques.
Uniques par leur architecture, uniques par leur mode de
construction, uniques par leur typologie.
Les grands ouvrages métalliques

-Domaine des petites portés

(De 30 à 40m de porté)

- les ouvrages à poutres latérales


triangulées

-les ossatures mixtes à couverture en


béton armé et section de poutre en I ou en
caisson.

-les ponts à dalle orthotrope.

Cliquer sur le texte


-Domaine des très grandes portées
(au-delà de 300 m)

-Les ponts à haubans sont actuellement


susceptibles de couvrir les portées allant de
150 à 1 000 m environ.

-Pour les portées supérieures à 1 000 m, le


pont suspendu reste encore le seul type
envisageable.
Les différentes parties d’un pont métallique

tablier : partie sur laquelle on circule

Pile : appui intermédiaire

Culée : appui d ’extrémité


Les ponts à poutres en acier
Exemple du Pont de Jassans

Les poutres sont assemblées sur la rive puis


poussées à l ’aide de vérins vers les piles.
Un avant bec permet « d ’attraper » l ’appui
avant que les poutres ne basculent dans le vide.
Les 2 moitié de ponts se rencontreront au milieu
de la Saône.

Avant bec
Les poutres glissent sur des rouleaux
provisoires placés devant les culées.

Partie poussée Travée en place


Les ponts à poutres en acier
Exemple du Pont de Jassans

Connecteurs de liaison
poutres/béton du tablier

Soudure des poutres


-Ponts à poutres en I sous chaussée

Section en forme de I
-Pont à poutres latérales à âme pleine
Les ponts treillis en acier
Les ponts treillis se sont développés au XIXe siècle avec l’avènement de
l’acier. Eiffel fut un grand constructeur en la matière. Les poutres treillis
permettent de franchir de grandes portées.

Pont SNCF
Le métro parisien
Les ponts caisson
Les ponts caisson se composent d’un tablier tubulaire.
La circulation se fait sur le tube et non à l’intérieur.
On trouvera des caissons coulés en place, à morceaux
préfabriqués (voussoirs), à inertie constante ou à inertie
variable. Ils sont généralement hyperstatiques.

Autoroute de Bellegarde Pont de L’île de Ré


Les ponts caisson
Construction par encorbellement

Zone tendue fléau

tablier
déformée
pile

Ces ponts se construisent généralement par encorbellements successifs. On commence


au-dessus d’une pile et on construit le tablier de part et d’autre en porte à faux, tout en
maintenant l’équilibre. Cette méthode à le désavantage de déformer le tablier d’une
façon différente qu’en service, comme représenté ci-dessus. Il faut donc mettre en place
une précontrainte provisoire différente de la précontrainte de service.
Les ponts caisson
Construction par encorbellement

Zone tendue

tablier
Câbles de
Précontrainte
provisoire.

Poutre de lancement
Voussoir préfabriqué

Fléau en construction Construction du pont


De l’île de Ré
-Pont à poutre en forme de caisson.

Poutres-caissons multiples
Principe de la construction par
encorbellement
Principe de la construction par
encorbellement
Phasages de construction
Principe de câblage
Principe de la construction par
poussage
u(x)
Contract Stretch

y
qj

kx du + P =0 qi q(x)
dx (x=l) qj
vj
vi qi v(x) Fj,vj
Fi, vi
v(x) x Mj,qj

x
i j
Mi,qi

L, EI

4
d v
kx + P(x)=0
dx4
Une pile avec un chevêtre dont la forme de la tête est dite: en champignon, celui-ci convient bien
au tracé courbe de notre ouvrage ainsi qu’à la géométrie des voussoirs qui implique deux
appareils d’appuis.

Section transversale
du fût

Section transversale du chevêtre


q Palées provisoires
Pour limiter la quantité de précontrainte destinée à résister aux efforts appliqués
au tablier lors du poussage, on divise parfois les travées à franchir en disposant
des appuis intermédiaires provisoires.
Dispositifs de glissement et de guidage

Système PTFE sur inox

Le système comprend les éléments suivants :

q Un plot d’appui provisoire préfabriqué en


béton armé

q Un châssis de glissement constitué d’une


plaque métallique

q Des plaques de glissement en caoutchouc


fretté dont une face est recouverte de PTFE.
Guidages latéraux
Au cours du poussage, des dispositifs de guidage latéral sont prévus pour assurer
une implantation parfaite de l’ouvrage lors de chaque poussage, notamment dans
le cas des ponts courbes, qui est notre cas.
Système de poussage
Il existe différents types de matériels assurant l’effort nécessaire au déplacement
du tablier. Plusieurs systèmes sont utilisés :

q Le vérin avaleur de câbles.

q Le vérin EBERSPACHER.

q Le vérin pousseur.
Pour notre cas on choisit le système
EBERSPACHER.
le cycle de poussage est le suivant :
q montée des vérins de levage.
q poussage des vérins de levage qui entraînent
le tablier par frottement.
q en fin de course, descente des vérins de
levage
q les vérins de poussage ramènent le système à
sa position de départ, un nouveau cycle peut
commencer.
Les dispositifs de retenue
Parmi ces systèmes, on peut citer :

q les systèmes à vérins munis de plaques métalliques striées. Ces vérins sont gonflés et
mobilisent au niveau du tablier un coefficient de frottement de 0.6. ces vérins sont
situés sous les âmes et sont reliés par des profilés ou des barres de précontrainte à un
point fixe, sur la culée en général ;

q les systèmes à plaques de glissement escamotables. Les plaques de glissement sont


montées sur des vérins plats.une fois les vérins dégonflés, le tablier repose sur des
plaques de caoutchouc adjacentes longitudinalement aux plaques de glissement.
Système de glissement sur longrines
Procédure de construction
-Pont à platelage orthotrope

Le domaine d’emploi de la dalle orthotrope est celui des (très) grandes


portées (supérieures à 120 m), des grands élancements, des ponts
mobiles et celui des ouvrages où la rapidité de montage est
prépondérante.
Les ponts en Arc
Après la pierre, l ’acier, puis le béton armé ont permis la réalisation
d ’arcs de grande portée.
-Les ponts à câbles
• Les structures les plus adaptées pour franchir de très grandes
portées sont les structures à câbles, c’est-à-dire des structures
souples, susceptibles de se déformer suffisamment pour reporter
les efforts qui leur sont appliqués.
Les ponts suspendus

-Dans la famille des ponts suspendus, les ponts symétriques à trois travées avec câbles
porteurs paraboliques continus et ancrés dans des massifs indépendants sont les plus
courants. Le tablier est accroché, de façon quasiment continue, par des suspentes à une
paire de câbles porteurs paraboliques.

Transmission des charges aux pylônes

Charges du tablier
Ancrage des câbles
Les ponts suspendus
- Remplacement des câbles du pont de TANCARVILLE

câbles

suspentes

Tablier en treillis
métallique
Ponts à haubans
L’idée de soutenir une travée à l’aide de haubans semble assez ancienne.

-Actuellement, il est clair que les ponts à haubans font reculer le domaine
d’emploi des ponts suspendus

haubans

Pylône
Depuis les années 1950;le système à hauban dépasse pratiquement tous les systèmes
concurrents jusqu’ici aussi bien dans les petites passerelles que dans les ponts-rails à
grande portée.
Il ya plusieurs raisons
-les câbles de hautes résistance.
-Permet une variété architecturale.
-Seul le système utilisable sur mauvais sols.
-Les déformations sont plus petites que dans un pont suspendus.
-Il peut être monte facilement.
Composants

Conception
Principe de la construction d’un pont
haubané
Principe de la construction d’un pont sur
cintre Métallique
Aspect architectural et intégration des
ouvrages d’arts dans l’environnement
La première préoccupation de l’architecte et de l’ingénieur est de veillez sur l’aspect de l’ouvrage et surtout
son intégration dans l’environnement. Les prouesses tant du point de vue technique et de réalisation doivent
passer au second plan, ainsi que la recherche d’une économie à tout prix. Le projet doit être d’une merveille à
visualiser et s’intégrer dans le lieu sans le dénaturer ainsi la technique vient par la suite.

On apportera une attention particulière sur :

1. Le rapport des dimensions.


2. À ne pas fermer l’espace par l’ouvrage.
3. Un bon agencement de la structure.
4. La mise en valeur de l’intention
structurale.
5. L’intégration de la structure dans son
environnement.
6. L’aspect final des parements.
Rapport des dimensions

Il est important que l’ouvrage soit bien proportionné du point de vue: hauteur, largeur et
profondeur, tout en prenant en compte le contraste entre surfaces pleines et ajourées ainsi que
l’influence de l’éclairement.
Le choix des proportions dépend du caractère que l’on veut donner à l’ouvrage (robustesse,
minceur, etc.), tout en suggérant la stabilité et la sécurité.

Hauteur
L’ensemble doit être proportionné
pour donner une impression
d’équilibre des sections par rapport
aux dimensions générales de
l’ouvrage.
Lorsqu’il s’agit d’un tablier de grandes portées (donc relativement épais) et dont le profil en long
est proche d’un terrain naturel sans relief, on peut être amené à prévoir des piles massives qui
donneront alors l’impression de robustesse.
L’élancement des piles donne une impression de
fragilité et ne rassure pas du point de vue stabilité.
La disposition des éléments porteurs d'une travée, appelée travure, et notamment les ouvertures
sous un ouvrage, est très importante. On évite ainsi les ouvertures de forme carré, en jouant sur la
répartition des appuis des travées. De même on proscrit les formes rectangulaires allongées dans
le sens de la hauteur, donnant un aspect désagréable à l’ouvrage.

On cherche à obtenir une disposition équilibrée des ouvertures.


À ne pas fermer l’espace

Pour des ouvrages destinés à s’adapter au site existant sans intention de le transformer, on fait en
sorte qu’il se fonde au mieux à l’environnement. Dans le cas d’un passage supérieur d’autoroute,
par exemple, où il est indispensable de dégager la meilleure visibilité pour l’automobiliste, il faut
éviter la multiplication des appuis intermédiaires ou la présence de culées massives.
Dans des paysages vallonnés, il pourra être judicieux de prévoir un pont à béquilles qui dégagent
bien l’espace.
Pour un grand ouvrage, les contraintes techniques
s’imposent et le pont devient un élément
dominant de l’environnement dont il faudra tirer
le meilleur parti. C’est pourquoi un tel ouvrage
doit être traité avec beaucoup d’attention. Il ne
doit pas masquer le site dans lequel il est
implanté, mais le mettre en valeur.

La recherche de l’impression de légèreté


prédomine. Les développements récents en
matière de conception des structures et de
qualité des matériaux permettent, dans les cas
complexes, d’alléger le poids des tabliers.
Pour des portées supérieures à 70 m, on préfère un tablier d’épaisseur variable dont l’aspect
paraîtra plus harmonieux. Les sections droites donnent une impression de rigidité, contrastant
avec les lignes courbes de l’environnement.
La technique des ponts à haubans permet de donner un très grand élancement au tablier du pont et
confère à ce type d’ouvrage une impression de légèreté et d’élégance.
Un bon agencement de la structure

Les principaux éléments supports du pont doivent être parallèles aux plans verticaux et
horizontaux définissant l'ouvrage.
Afin de rendre le parcours de l’ouvrage plus fluide, le profil
le long de l'axe du tablier sera essentiellement constitué de
parties rectilignes raccordées entre elles par des parties de
courbure progressive.
La mise en valeur de l’intention structurale

L’ouvrage doit paraître simple dans son fonctionnement, et doit donner une bonne impression de
stabilité et donc de sécurité. On doit ressentir la fonction d’utilité voire de nécessité et
comprendre alors sa géométrie générale.
Intégration de la structure dans son environnement

Le concepteur doit étudier l’incidence de l’ouvrage intégré dans le site, en prenant en compte les
effets d’échelles, de lumière, de couleurs notamment. L’ouvrage, en images de synthèse, est
intégré sur des photos du site, afin de bien voir l’impact sur l’environnement. Des maquettes
réelles ou virtuelles sont également réalisées permettant de bien apprécier son intégration dans
l’espace. Ce travail peut influer sur le choix de la structure, des matériaux, ainsi que des
équipements.
L’aspect final des parements

Une étude minutieuse est à mener sur le choix des matériaux, des couleurs et de la texture des
surfaces, pour que l’ouvrage s’intègre au mieux dans l’environnement. Les surfaces rugueuses
sont mieux adaptées aux piles et aux culées, tandis qu’une texture lisse convient mieux aux
corniches, aux poutres et aux colonnes élancées. De plus les surfaces mates sont plus appréciées
que les brillantes. Enfin, une attention particulière est à porter sur l’exécution afin d’obtenir un
aspect parfait.
La géométrie du problème est en générale en 3D, or la variation des variables est en 2D
Problème unudimentionnel!!!?

y
u(x)
Contract Stretch
x P
u(x)

px

kx du + P
(x=l)=0
y
dx px

v(x) x v(x)

Variable peut être un lscalar comme la temperature, ou bien


un vecteur displacementpar exemple.
d 4v Pour les efforts dynamiques ou bien le chatgement mobile,
kx + P(x)=0
4 la variable depond du temps,
dx
y
qj

qi q(x)
qj
vj
vi qi v(x) Fj,vj
Fi, vi
x Mj,qj

x
i j
Mi,qi

L, EI

v(x)  a1  a 2 x  a 3x 2  a 4 x 3

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