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Metnbie correspondant.
T
I.
c-
Le mesmc en françûis.
c
Cy devant gist en sépulture
t Maistre Martial, d'Auvergne surnommé,
c î\é de Paris ; et fut plein de dro:cture;
(4) Trois livres des Offices de France, par VIe. Girard, avec les
additions par W. Jacques Joly, 2 vol. in-f°., Paris, 1667, t. I".,
addit. p. cxliiij. — V. aussi le P. Niceron, t. X, p. 273.
(2) Loc. cit., p. 39.
(3) Les dévotes louanges à la Vierge Marie, feuille M, f°. S v°.
142 MMtTIAu DE PARIS ,
(1) <
Martiaiis Arvernus scripsit sermone gallico rbylhmos di-
versos... et cantiones seu cantilenas eleganli carminé, quoe nunc
passim a Gallis concinuntur. » Lilii Gregorii Gyraldi Ferrarensis
Dialogi duo de poetis nostrorum temporum p. 77, Florentin.',
,
1551, in-S°.
(2) Libri, t. II, p. 182.
'•[•Il j-ARTIAL DE ?A~lî;,
IL
III.
îles faits, sont rapportés année par année tous les évé-
nements du temps de Cliarles VII, depuis la naissance
de ce prince, en 1402, jusqu'à sa mort, en 1461.
Au 3e. psaume sont décrits le trépas de Charles VI
et ses funérailles à St.-Denis au milieu des Anglais
victorieux criant Noël et vive Henry ( Henry V d'An-
,
gleterre ):
Depuis ledit enlerreinenl,
Les Auglois, par force et puissance,
Voulurent prendre injustement
Le nom et les armes de France.
De fait, firent intituler,
Cuidant en France tiltre aequerre,
Henry, jeune enfant sans parler,
Pour roy de France et d'Angleterre ;
Les armes de France deffaire,
Statutz muer de toutes pars,
Les sceaulx et les monnoyes refaire
A fleurs de lys et à lyépars....
A quelque bergière.
Doulces chançoimelteS:
Plaisans bergerettes
Toutes nouvellettes
Pas ne s'y celoient.
Boucquetz de violette^
A brin d'amourettes
Et lleurs jolieltes
Ylà si voloienl :
Ovseaulx gazouilloienl,
Qti nous reveilloienl
Et rossignolloient
Tous comme alloùettes.
Baisiers se bailloient,
Cueurs s'amollioient.
Et puis s'accolloient
En ces entrefaictes.
Il n'est tel plaisir
Que d'estre à gésir
Parmy les beauL champs
L'herbe verd choisir,
Jouer à loisir
Et prendre bon temps.
Avec ma houlette
El cornemusette
Sur la belle herbette
Je m'esjouissoye
Av ce bergerette
Plaisant, joliette,
Besant sa bouchette
Si doulce que soye.
Cornez chalumelles ;
Filles et pucelles,
Prenez vos chappeaulx
De roses vermeilles,
Et ces beaulx rainceaulx (3)
Tous pleins de prunelles,
Faictes lournebouelles (4J
Sur prez el sur treilles
Au chant des oyseaulx.
Depuis quarante ans
L'en ne vist les champs
Tellement fleurir,
. . . . . Eveschie^, bénéfices,
Estoient donnez à gens esleus propices
Dont Dieu esloil servi dévotement
Par tous le? lieu), et hounorabltment.
Xe en ce temps n'e^loit point de mémoire
y Fondateurs.
(2) Robe bâtarde, c'est à-dire moitié religieuse et moitié mondaine,
tant de forme que d'étoffe.
Les personnes à qui leur rang et leur qualité permettaient
(3)
la vaisselle d'or ou d'argent en étalaient les différentes pièce-, sur
des buffets nommés dressoirs, placés dans les lieux les plus appa-
rents des salles de ferlin de leurs châteaux. Ces meubles furent
longtemps a l'usage à peu près exclusif des souverains. Ils étaient
de métal chez les princes qui affectaienl une grande magnificence.
Au XVe. siècle, les comtesses et autres grandes dames en avaient à
dais de velours et ù trois graùins au plus; ceux des fils puînés ue
chevaliers-bannerets m. pouvaient avoir que deu!; degrés: chez les
femmes de bon lieu, mais non titrées, '1s devaient être sans gradins.
V. Les lloiuteurs de la Cour, ouvrage de la fin du XVe. siècle, cité
par Legrand-d'Aussv, Ilist. de la de privée des Français, chap. *.
Meubles et ustensiles propres au.c repas, t. III, p. ÏS8-195.
(4) Les drageoirs, destinés à contenir des dragées, étaient au
nombre des vases précieux dont on garnissait les dressoirs. Legrand-
DIT MARTIAL D AUVERGNE. 159
Hé qu'onLles povres? liront les trenchouers
Qui demeurent du pain dessus la table (d).
Et les relies (2) ? L'en les porte à l'estable
Pour le mengier des paiges et-des chiens (3)....
<-
leau. » Ibid., chap. ier., Nourriture tirée du règne végétal, sect.
3, Pain, t. I, p. 82. Les c trenchouers qui demeurent du pain
« dessus la table » ne peuvent être, selon moi, que les miettes et
les morceaux coupés pour les convives et qu'ils ont laissés. Legrand
semble abandonner lui-même sa première interprétation, lorsqu'il
traduit ainsi les deux vers de Martial : c Et les pauvres ?—Les pan-
el vres ont le pain qui reste sur les tables. » Ibid-, ch. v, t. III, p. 194.
-TV.
Sur le Code ae Mc. André el sur les cours d'amour et les jeux
('•)
partis, voyez Raynouard, Poésies de troubadours, t. II, p. lxxviij.
—Lett. de vl1^. de Séiigné, t. X, p. 249 et 484 Paris, ISIS, in-'2,
noies. — Mém. de littérature de Sallengre, t. I, p. 104. — Hist. de
la poésie francoisc, par l'abbé Alassieu, p. 154, Paris, in-S"., 1739.
DIT MARTIAL D'AUVERGNE. 161
(1) Fournel, Hist. des avocats, liv. III, sect. 2, chap. vi, p. 137.
11
162 MARTIAL DE PARIS,
SXÎffl'. ARRESÏ.
V.
(1;
... Horis ad laudem Dei Genilricis "uarioe...
DIT MAltTIAL D'AUVERGNE. 169
Et conguois cy
Que se Jésus n'eust eu de moy merey
Et vous, Vierge, qui m'aidasles aussy,
Je fusse mort cent contre ung et occiji).