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T de Sousse
- INTRODUCTION-
Durant mon parcours pour la préparation d’une licence en génie civil, au sein de mon
établissement I.S.S.A.T de Sousse qui accorde à ses étudiants la possibilité de réaliser un stage de
fin d’étude qui représente la première expérience dans le monde professionnel pour vivre la réalité du
terrain et appliquer les notions théoriques acquises durant les trois ans de formation.
Mon stage à été effectué au sein de la société TODINI qui est chargée de réaliser le projet de
prolongement de l’autoroute Tunis -Medjez El Bab-Oued Zarga-Bousalem qui sera ensuite reliée à la
frontière algérienne ( 220 km ). Le projet constituera un acquis pour l’infrastructure routière de la
Tunisie vue l’importance qui va certainement aider à l'amélioration de la circulation entre l'Ouest, le
Nord-Ouest du pays et la capitale et aura sûrement un grand impact sur l'activité économique et
particulièrement sur l'agriculture, tourisme et les opérations de transport.
Durant ce stage, ma tache consiste à suivre plus particulièrement le suivi des travaux de
terrassement et d’ouvrage d’art , en se basant sur les procédures de contrôles , et ce, pendant la période
du 05 Février 2014 au 05 Mai 2014.
Tunisie Autoroutes est une société anonyme tunisienne d’économie mixte dotée d’un statut de droit
privé, elle a été créée le 13 Mai 1992 et elle a pour mission :
La construction d'autoroutes en Tunisie commence dans les années 1980 avec l'ouverture d'un tronçon
reliant Tunis et Hammamet en 1986.
Au début des années 1990, le programme est relancé par l'ouverture des tronçons Hammamet / M'Saken
en mars 1994, Tunis / Bizerte en juillet 2002, Tunis / Medjez El Bab en juillet 2005 et Medjez El Bab /
Oued Zarga en février 2006.
Pendant 20 ans les kilomètres d’autoroute n’ont cessé d’augmenter. Aujourd'hui, les projets se
structurent d’une part sur l’axe nord-sud du pays, allant de M'saken à Gabès en passant par Sfax pour
atteindre finalement la frontière libyenne, et d’une autre part sur l’axe est-ouest du Oued Zarga à
finalement à la frontière algérienne en passant par les villes de Béja et de Jendouba.
TODINI Costruzioni Generali SpA est une société fondée par les Chevaliers du Travail M. Franco
Todini, décédé Avril 29, 2001, a commencé comme une entreprise individuelle dans les années 50 et en
1965 a obtenu la première entrée dans les fabricants nationaux italiens.
Cette entreprise a également acquis une grande expérience dans le domaine de la construction de routes,
chemin de fer, aéroport, hydraulique et hydroélectrique, la mer, la consolidation et la défense du
territoire, de la construction civile et industrielle et ouvrière aussi dans l'immobilier et des concessions.
TODINI aujourd’hui a pour mission de mettre en œuvre des projets qui se détachent pour leur
professionnalisme et de fiabilité dans le plein respect des droits de l'homme, du travail et de
l'environnement [1].
Parmi les projets d’envergure sur lesquels elle était impliquée en TUNISIE Nous citons :
L’élargissement de la route nationale RN9
Echangeur l’aouina au niveau de l’intersection de la RN9 avec la route locale (544)
Echangeur cité esalama au niveau du croisement avec la régionale 33 E 2
le projet de construction de l’autoroute A1 M’saken Sfax
LOT N°1 (M’saken-karkar)
le projet de construction de l’autoroute A3 oued Zarga bousselem
I. Généralité :
1) Cadre du projet :
Le projet s’inscrit dans le cadre de la réalisation de la transmaghrébine dont des segments sont en cours
de réalisation en Algérie (frontière Marco-algérienne – frontière algéro-tunisienne) Ce prolongement du
réseau autoroutier, vient suite à l’autoroute Tunis-Medjez El Bab-Oued Zarga (A3). Le parcours de
l’autoroute au niveau du gouvernorat de Béja s’étale sur47km reliant l’actuelle autoroute au niveau
de l’échangeur Oued Zarga. Celui du gouvernorat de Jendouba s’étale sur 7km reliant la route
régionale n° 59 à une bretelle de longueur de 4 Km.
Le plan du projet, sur lequel est représenté le tracé de l’autoroute projeté est donné dans les
figures n°1 et 2.
LOT n°1: Ce tronçon reliant oued Zarga à Rhayette et prend origine sur l’autoroute existant A3 : Tunis-
medjez el beb au niveau de l’échangeur oued Zarga et qui se développe sur un linéaire de 18+450 Km.
Achèvement prévu : le
04/06/2015 3) Montant du
Autoroute existante
Autoroute projetée
LOT N°1
PK : 18+450
PK : 0
LOT N°1
Autoroute existante
Autoroute projetée
RH Figure 2: l’autoroute projeté A3 LOT N°1
6 TRABELSI GHASSEN –Stage fin d’étude 2014 [Licence en Génie civil].
TODINI – TUNISIE AUTOROUTES I.S.S.A.T de Sousse
Maitre d’ouvrage
Ministère de l’équipement
DAO
APS
TUNISIE AUTOROUTE
Préparation
de Dossier
D’exécution
LABO EXTERNE
LABO INTERNE
Chapitre 3 :
Planification et Organisation du projet
I. Introduction
est une représentation spatio-temporelle d'une planification. Il est utilisé en gestion de projet lorsque
l'emplacement des tâches est important dans le processus d'ordonnancement.
Les tâches sont représentées sur un graphique XY avec l'emplacement sur un axe et un calendrier sur
l'autre. Cette représentation est particulièrement adaptée pour planifier des projets s'effectuant le long
d'un linéaire. Son nom « chemin de fer » vient de son utilisation première : planifier le passage des
trains sur une voie de chemin de fer.
Avantages :
Il permet de représenter graphiquement l'avancement du projet en intégrant la notion de cadence
Par rapport au Diagramme de Gantt, la planification chemin de fer intègre l'emplacement des tâches. Il
permet de mieux représenter les contraintes liées à l'emplacement.
Inconvénients :
La planification chemin de fer fait face à deux inconvénients, d'une part sa compréhension n'est pas
immédiate pour quelqu'un qui n'a jamais utilisé ce type d'outil d'autant qu'il est très riche en information,
d'autre part, le temps nécessaire à son élaboration et à sa mise à jour était très long.
I. Introduction :
Les terrassements constituent les travaux de préparation de l’infrastructure des ouvrages de génie civil.
Ils permettent d’établir la plateforme des niveaux inferieurs d’une construction ainsi que les accès à ces
niveaux. D’une façon générale, tous mouvements des terres (remblai ou déblai) constitue un
terrassement.
Remblai : Un remblai est constitué de la mise en place de matériaux pour rehausser ou niveler le terrain
naturel. Il doit pouvoir supporter les sollicitations ultérieures (trafics routier ou ferroviaire, bâtiments,
superstructures…) sans déformation préjudiciable (tassement, glissement…).
Déblai : Un terrassement en déblai consiste à enlever des terres initialement en place, C’est le lieu où le
niveau du sol doit être abaissé à une élévation donnée en enlevant la terre.
1) Tracé en plan
Le tracé en plan est une projection horizontale sur un repère cartésien topographique de l’ensemble des
points définissant le tracé de la route. C’est la représentation sur un plan horizontal de l’axe de la route.
[3] .
Le profil en long est complété par des profils en travers qui sont des coupes verticales perpendiculaires à
l’axe du projet.
Il vient de préciser que la vitesse de référence prise en compte est de 110km /h.
Une coordination entre le profil en long et le tracé en plan est nécessaire dans un projet d’Autoroute surtout en
zone montagneuse.
Les profils en travers (sections transversales perpendiculaires à l’axe du projet) permettent de calculer
les paramètres suivants :
• la position des points théoriques d’entrée en terre des terrassements ;
• l’assiette du projet et son emprise sur le terrain naturel ;
4) Corps de la chaussée
Le corps de chaussée retenu pour l’autoroute est constitué de :
Dans le présent chantier, les travaux de terrassement sont attaqués de deux fronts :
Travaux de terrassement
Front 2
Front 1
- Pour le front 1 et le front 2 Les quantités (déblai/remblai) existant sont répartir comme suit :
Front 1 :
: Quantité de Remblai (en m3 )
214.000
: Quantité de Déblai (en m3 )
D1
111.000
D3
57.000
84.000 58.000
D4 24.000 16.000
D2 D5
PK : 0 D6 D7 PK : 8+320
R1 R1’ R2 R R R5 R6 R7
3 4
23.000 26.000
34.000
145.000 161.000 70.000 121.000
3
181.000
Front 2 :
2.200.000
330.000
330.000 330.000
D8
D9 D10 D11
PK :
PK : 8+320 18+450
44.000
Les travaux de terrassements sont à exécuter en vue de la préparation de la plate-forme pour recevoir le
corps de chaussée, et ses dépendances.
o Implantation de l’axe :
Elle est effectuée en coordonnées (X, Y) dans un premier temps et de guidée pour les manœuvre et
autres conducteurs d’engins qui devront travailler sur une emprise de 60m de part et d’autre de l’axe.
Une fois, le débroussaillage et l’abattage d’arbres sont terminés, on procède aux levés topographiques
permettant de sortir les coordonnées en Z (altitude) du TN des profiles en travers. Ces travaux
topographiques sont exécutés par les topographes de l’entreprise et contrôlés en temps réel par le
topographe de la mission de suivi de contrôle.
Ces levés sont vérifiés et approuvés par le Maitre d’ouvrage serviront par la suite comme support pour
toutes les études d’exécutions et pour l’établissement des métrés.
Après approbation du TN on procède à l’implantation de l’assiette des terrassements.
Matériels Personnel
Bulldozer Conducteur travaux
Pelle mécanique - Topographe
Tronçonneuse mécanique - Chef chantier
- Conducteurs engins
Les moyens matériels et humains misent à la disposition des deux fronts sont comme suit :
Front(1) Front(2)
R1 D7(GOH) D7(GOH) R12
Pk0.00 Pk 8.320 Pk8.320 Pk18.450
-Quantité Remblai : 761’000m3 -Quantité Remblai : 1’581’900m3
-Quantité Déblai : 564’000m -Quantité Déblai : 2’530’000m3
Moyen matériel : Moyen matériel :
3 Pelles, 4 Pelles,
3 Chargeurs, 2 Cylindres,
2 Cylindres, 14 Camions,
1 Compacteur, 1Camion arroseur,
4 Bulldozers, 1 Niveleuse,
9 Camions, 2 Bulldozers,
1 Camion arroseur, 3 Dumpers.
2 Niveleuses,
+1 Tractopelle (utilisée dans les
ouvrages hydrauliques {OH4}{OH5}),
1 Grue.
Moyen humain : Moyen humain :
1 Conducteur des travaux, 1 Chef 1 Conducteur des travaux, 1 Chef
chantier, 2 topographes, 4 ouvriers d’équipe, 2 Topographes, 8 Ouvriers,
(topo), 4 ouvriers ordinaires ,16 8 Conducteurs d’engins, 18Chauffeurs
conducteurs d’engins, 10 chauffeurs.
Tableau 1 : moyen matériels et humains de chaque fronts
- Tout d’abord l’équipe de topographes, détermine avec exactitude la portion de terre à déblayer.
- Ensuite, les machines sont mises en œuvre pour l’exécution de la dite tache (déblai).
- une fois le niveau défini est atteint, un échantillon de cette couche est prélevé pour l’analyser.
- L’exécution des talus : se dépend de la hauteur de la pente de la section inclinée et tous ces paramétrés
sont on relation avec la nature géotechnique du sol.
Figure 12:Scraper
Les matériaux extraits des déblais seront chargés et transportés dans des camions à la zone à remblayer
suivant un plan mouvement des terres établis en commun entre l’entreprise et le Maitre d’ouvrage.
1) Mode d’exécution
- remblai masse.
- PST (Partie Supérieur de Terrassement).
L’apport du topographe consiste à matérialiser les entrées en terre de chaque couche, une sur-largeur de
50 cm sera ajoutée pour assurer le compactage des bords.
Foisonnement : On appelle foisonnement la propriété que présente les terres d’augmenter de
volume lorsqu’on les manipule. Il se produit à ce moment, par suite de la décompression du
terrain, des vides partiels entre les particules plus ou moins grosses, les cailloux etc.…
Lorsqu’on remet cette terre en place, elle ne reprend pas le volume qu’elle occupait
préalablement, du moins dans la majorité des cas.
3
Le volume des terrassements est estimé à 6 835 087 m , repartie comme dans le tableau
suivant calculer par le bureau technique de chantier :
Cela passe inévitablement par une campagne de prospection afin de trouver des gites d’emprunts
économiques, et aussi de certifier et quantifier les matériaux.
Dans cette partie de notre travail, il s’agira de trouver et de certifier la conformité de certains matériaux
aux exigences du projet pour la couche supérieure des terrassements.
La couche PST présente la couche la plus sollicitée dont les matériaux utilisé pour cette couche doivent
doter d’une bonne qualité .De ce fait, il faut avoir une gîte ou la qualité des matériaux soit sélectionnée
et meilleure. Le cahier de charge (CCTP) fixe les caractéristiques des matériaux destinés a cette couche
par :
1) Définition et but :
Le plan mouvement des terres est une étude prévisionnelle du déplacement des déblais disponibles pour
réaliser les remblais demandés. Cette étude cherche à optimiser les transports sur chantier dans le but de
limiter les travaux des terrassements et le coût de l’ouvrage, tout en respectant un certain nombre de
contraintes, notamment celles liées à l’exécution du chantier.
Le transport des terres représente une part importante des travaux de terrassement sur un projet routier
(30 à 40 %) du cout des travaux de terrassement.
Il est a noté que le CCTP précise que il sera affecté un plus valus de transport des martiaux sur les
distances qui dépassent les 3 Km.
On a souvent recours aux gites d’emprunts pour compléter les besoins en remblai
a) Choix de méthode
Les techniques d’élaboration d’un plan mouvement des terres consistent, concrètement, en la La
méthode graphique de proche en proche
Dans le présent chantier on a recours en la méthode graphique de proche en proche qui consiste
simplement en le tracé manuel des flèches (voir figure 22) en suivant le bon sens. On a recours a cette
méthode vu que la totalité des remblais parvienne des déblais sous-jacentes, de plus l’extraction et
l’identification des déblais se fait en même temps que les travaux de remblai.
Les
matériaux de
déblai
Identification
Dépot
Remblai
Remblai
PST
masse
Du PT : 0 >Au PT : 923
R11 : 16.000 m3
c) mise en dépôt
Les matériaux provenant des déblais soit en excès ou ne répondant pas aux exigences des cahiers de
charges sont mis en dépôt.
Ce lieu doit être fixés par l’entreprise et ayant l’accord du M.D.O et de ministère de l’environnement.
Au niveau des cubatures des déblais (D9 ; D10 ; D11) se trouve un volume de remblai important en
excès sera mise en dépôt repartie comme suite :
D11
D9 D10
R10 R11
Zone de dépôt 2 (PT : 780) R12
I. Introduction :
L’étude géotechnique a pour principal objet l’étude des sols, elle joue un rôle essentiel dans l’acte de
construire pour tous les travaux de génie civil notamment les projets routiers et de terrassement. En
effet, une étude préalable des matériaux pour déterminer leurs caractéristiques naturelles et mécaniques
s’avère nécessaire en but de préciser le comportement des couches que ce soit en phase de mise en
œuvre ou en phase d’exploitation.
Dans cette phase le laboratoire de chantier présente l’intervenant principal.
1) Prélèvement et identification
Durant la période du stage, l’entreprise avait pour principal tache la réalisation des travaux de
terrassement de la section du PT : 1 AU PT : 253. Les travaux dans cette section concernant
essentiellement l’extraction des déblais (D5, D6, D7-2)
3
La quantité totale des matériaux extraite est de l’ordre de 98.000 m . La destination de ces matériaux
reste tributaire de leurs caractéristiques. C’est pour cette raison qu’on a procédé à effectuer des analyses
sur trois échantillons prélevés des trois déblais comme donné dans le tableau suivant :
Sur la base des résultats de ces analyses on procède à l’identification des matériaux selon le G.T.R
provenant de chaque déblai.
Cette identification permettra aux responsables du chantier de se décider sur l’emplacement final des
déblais, à savoir
-Remblai masse
-Remblai PST
-Dépôt
- Analyse granulométrique
- Essai teneur en eau naturelle
- Equivalent de sable
- Essai limite d’atterberg
- Essai Proctor
- Essai CBR (California Bearing Ratio)
a) But de l'essai :
b) Principe :
L’essai consiste à classer un granulat en plusieurs classes granulaires au moyen d’une série de tamis
normalisée, emboités les uns sur les autres dont les dimensions des ouvertures sont décroissantes du haut
vers le bas. Les masses de passants et de refus sont ramenés à la masse de départ, ceux qui permettent
d’obtenir leur pourcentage. Les pourcentages obtenus permettent de tracer une courbe granulométrique.
[6]
c) Matériel nécessaire :
Une série de tamis conformes a la norme
Un couvercle qui évite la perte de matériau pendant le tamisage et réceptacle de fond pour
recueillir le dernier tamisât
Une main écope pour le remplissage
Une balance de portée 5 kg, précision 1g
un échantillon de matériaux
d) Mode opératoire :
monter la colonne de tamis dans l’ordre décroissant de l’ouverture des mailles en ajoutant le
couvercle et le fond
verser le matériau sec dans la colonne de tamis
agiter manuellement cette colonne
reprendre un à un les tamis en commençant par celui qui a la plus grande ouverture en adaptant
un fond et un couvercle
agiter manuellement chaque tamis jusqu'à que le refus du tamis ne varie pas de plus de 1% en
masse par minute de tamisage
verser le refus de chaque tamis dans un récipient et déterminer ainsi la masse de refus de chaque
tamis
poursuivre l’opération jusqu’a déterminer la masse de refus contenu le fond de la colonne de
tamis
e) Résultat
La forme de la courbe granulométrique obtenue montre que la nature de notre sol est un sable à majorité
de grains fins.
a) But :
Déterminer la teneur en eau d’un matériau prélève dans son état naturel pour l’adaptation de l’état
hydrique
b) Principe :
L’échantillon du matériau humide est pesé puis placé dans un étuve à 105° jusqu’a l’ostentation d’une
masse constante (correspond la masse du matériau sec)
c) Matériel utilisé :
Un échantillon du matériau
Une étuve
d) Mode opératoire :
Pesé matériaux humide Séchage à 105°C Pesé matériaux sec après séchage
e) résultat(Annex5)
Résultat :
b) Définition :
Selon sa teneur en eau, un sol sensible à l'eau peut se présenter sous trois états :
1. état solide
2. état plastique
3. état liquide
c) But de l’essai :
Déterminer les teneurs en eau remarquables situées à la frontière entre ces différents états est les «
Limites d'Atterberg » :
d) Mode opératoire :
L’essai s’effectue sur le mortier du sol (fraction inférieure à 400 µm).
Limite de liquidité :
Le sol est mélangé à une quantité d'eau. La pâte obtenue est placée dans une coupelle de 100
mm de diamètre environ. On trace sur la pâte lissée une rainure normalisée avec un outil spécial.
À l'aide d'une came, on fait subir une série de chocs à la coupelle. On observe en fin d'expérience
le contact des deux lèvres de la rainure. La limite de liquidité est la teneur en eau en % qui
correspond à une fermeture en 25 chocs.
e) Matériels utilisés :
Limite de liquidité :
Appareil de casagrande et cône de pénétration
Outil a rainure
Cale d’épaisseur 10mm
Limite de plasticité :
Plaque de marbre
Capsules de pesée
Divers :
Etuve
Balance
Spatule
Pissette
Chronomètre indiquant la seconde
o Résultat :
D’après la courbe on constate que dans 25 coups la teneur en eau est égale à 39.25%. Cette valeur
représente la limite de liquidité (LL)
D’où :
LL=39.25
LP=19.8
IP= LL-LP= 19.40
a) But de l’essai :
Il existe une teneur en eau particulière w optimum notée w opn pour l’essai Proctor normal et wopm pour
l’essai Proctor modifié pour laquelle le compactage conduit à une masse volumique sèche ρ d (ou un
poids volumique) maximum. La masse volumique maximale correspond donc à un état de compacité
maximum et à une capacité de résistance maximum. L’essai Poctor permet de déterminer ces conditions
particulières.
b) Définitions :
L’essai Proctor Normal est réalisé avec la dame normale (petite dame), quelque soit la moule.
L’essai Proctor Modifié est réalisé avec la dame modifiée (grande dame), quelque soit la moule.
c) Principe de la méthode :
Le principe de l’essai consiste à humidifier un sol à plusieurs teneurs en eau et à la compacter selon un
procédé et une énergie conventionnels. Pour chacune des valeurs de teneur en eau considérée, on
détermine la masse volumique sèche du sol et on établit la courbe des variations de cette masse
volumique en fonction de la teneur en eau.
Après humidification du sol à la teneur en eau voulue, bien homogénéiser ; On utilise le grand moule
Proctor si on à plus de 50 % des éléments ayant un diamètre inferieures à 5mmet on compacte avec la
grande dame pour le contrôle de compactage.
On compacte la première couche dans le moule à raison de 56 coups, la deuxième couche …et enfin la
cinquième couche .on arase la surface de ces couches dans le moule puis on enlève la hausse amovible.
Après humidification du sol à la teneur en eau voulue, bien homogénéiser ; On utilise le petit moule
Proctor si on à plus de 50 % des éléments ayant un diamètre inferieures à 5mm et on compacte avec la
petit dame pour le contrôle de compactage.
On compacte la première couche dans le moule à raison de 25 coups, la deuxième couche …et enfin la
troisième couche .on arase la surface de ces couches dans le moule puis on enlève la hausse amovible.
1. Résultat
2. D’après le résultat on constate que à un teneur en eau optimal = 18%
3. La masse volumique sèche optimale est égale à 1.698
a) BUT DE L’ESSAI :
L’essai CBR est un essai de portance (aptitude des matériaux à supporter les charges) des
Il s’agit de déterminer expérimentalement des indices portants (IPI, CBR) qui permettent
B) PRINCIPE DE L’ESSAI :
La charge apportée par le pneu sur la chaussée poinçonne le sol de fondation. Ce poinçonnement
est d’autant plus petit que l’épaisseur de la chaussée est grande.
S: surcharge simulant l'action de la chaussée qui s'oppose au déplacement vertical du sol de fondation
lors de l'action du pneu.
Note : un essai Proctor sera effectué simultanément avec votre essai CBR
c) PREPARATION DU MOULE :
Avant introduction du matériau dans le moule :
Résultat :
GTR : guide terrassement routière, réalisation des remblais et des couches de forme, LCPC, SETRA,
1992) Et la norme qui en découle NF-P 11-300 (septembre 1992) proposent une classification des
matériaux utilisable dans la construction des remblais et des couche de forme d’infrastructure routière.
2) But de GTR :
La réalisation des remblais et des couches de forme nécessite d'étudier, pour des raisons économiques, la
possibilité de réutiliser les matériaux de déblais extraits du sol avant de rechercher des matériaux
d'emprunts.
L'utilisation du guide technique pour la réalisation des remblais et des couches de forme (GTR) permet
de :
déterminer les caractéristiques des matériaux
définir leurs conditions de mise en œuvre en tenant compte de la Météorologie au moment des
travaux
compactage des remblais et des couches de forme
conditions d'utilisation en couche de forme
3) Principe de guide
Le GTR permet de définir la classe du matériau à partir des résultats de plusieurs types d’essai :
les essais d’identification ou de nature
les essais d’état
les essais de comportement mécanique
Une fois on détermine la classe du sol, le guide nous permet de déterminer la mode d’utilisation de
matériaux dans les conditions du chantier.
a) Paramètres de nature :
Ce sont des paramètres qui ne varient pas ou peu ni dans le temps, ni au cours des manipulations
Analyse granulométrique
Limites d'Atterberg
Equivalent de sable
Analyse granulométrique
Le DMAX :
Dimension maximale des plus gros éléments contenus dans le sol.
-Seuil retenu : 50mm : cette valeur permet de distinguer les sols fins, sableux et graveleux
( 50mm) des sols grosiers
Tamisât à 80μm(ou %de fines) :
Ce paramètre permet de distinguer les sols riches en fines des sols sableux et graveleux
Tamisât à 2mm :
Permet la distinction entre les sols à tendance sableuse et les sols à tendance graveleux.
Limites d'Atterberg
Seuil retenus :
12% : limite supérieure des sols faiblement argileux
25% : limite supérieure des sols moyennement argileux
40% : limite entre sols argileux et très argileux.
L’introduction dans la classification de ces paramètres résulte du fait que des sols de nature comparable
peuvent se comporter de manière relativement différente sous l’action des sollicitations subies au cours
de leur mise en œuvre [7]
c) Paramètre d’état
Ce sont des paramètres qui ne sont pas propre au sol, mais varient en fonction de l’environnement dans
lequel il se trouve.
Teneur en eau
Essai Proctor
Poinçonnement IPI
La position de la teneur en eau naturelle (wn) de la fraction 0/20 du sol par rapport à l’Optimum
Proctor Normal (wopn) exprimée par le rapport :
- La position de la teneur en eau naturelle (wn) par rapport aux limites d’Atterberg (wl et wp) qui
s’exprime par l’indice de consistance (IC)
IC=
-L’indice portant immédiat (IPI) qui exprime la valeur du Poinçonnement CBR mesurée sans
surcharge ni immersion sur une éprouvette de sols compacté à l’énergie Proctor Normal
D’après les tableaux de la classification du sol donnés par le guide technique de terrassement, on peut
déduire la nature du sol
a) Identification du déblai 5 :
1ere
Classification
niveau selon la nature
analyse
granulométriqueDMax.=20<50mm classe A : sol fin
T
%80=83>35%
Classification
selon la
nature du sol
2eme à l’intérieur
niveau de chaque
classe
Sous : sable fin
Limite
classe argileux peu
d'atteberg 12<IP=20<25 2 plastique
3eme Classification
niveau selon l’état
hydrique
sous
classe :
teneur en eau naturelle Wnat=14 0,7Wopn<Wn<0,9Wopn "s" sec
teneur en eau Proctor normal Wopn=18 12,6<Wn<16,2
SOL [A2S]
SABLE FIN PEU PLASTIQUE
1ére
Classification
niveau selon la nature
analyse DMax.=16<50m
granulométrique m classe A : sol fin
T%80=52 >35%
Classification
selon la
nature du sol
2éme à l’intérieur
niveau de chaque
classe
Sous : sable fin
classe argileux peu
limite d'atteberg 12<IP=16<25 2 plastique
3éme Classification
niveau selon l’état
hydrique
sous
classe :
teneur en eau naturelle Wnat=9 0,7Wopn<Wn<0,9Wopn "s" sec
teneur en eau Proctor normal Wopn=12 12,6<Wn<16,2
SOL [A2S]
SABLE FIN PEU PLASTIQUE
SOL [A1m]
SABLE FIN LIMON
classification situation
de matréiaux météorologiqu
e au moment
SOL[A2S] du chantier
condition de
mise en
ouevre des
matréiaux en
remblai
( voir Annexe3)
1) Définition :
L’application de la démarche qualité doit permettre au maitre d’œuvre de ne pas constater des
défauts grave au moment de la réception suivant une procédure bien déterminé :
Procédure qualité
CONTROLE
INTERNE
Maitre d’ouvrage
TUNISIE
AUTOROUTES
Laboratoire Topographie
2) Contrôle laboratoire
dans notre chantier, j’ai effectué l’essai de gamma densimétre (détecteur de rayonnements radioactifs)
(Annexe 4)
C'est un appareil radioactif, il mesure la compacité sur place, contraient au densitomètre à membrane. Le
TOXLER nous donne même capacité des couches en profondeur pas que des couches de surface.
b) Principe de l'essai :
L'essai consiste à contrôler les compacités des couches mises en œuvres et du sol support après
introduction d'une densité sèche maximale de l'essai PROCTOR modifié, le TROXLER nous
détermine : la densité sèche et humide, la teneur en eau, la compacité de l'état en site du sol.
Ce contrôle se fait en plusieurs endroits (points) de la couche mise en œuvre tout le long de la chaussée.
Avant effectuer les mesures on procède au préalable à un étalonnage sur une plate forme.
Les essais de compactage effectués en laboratoire permettent de déterminer le poids volumique sec
maximum pour une énergie de compactage donnée. En comparant la valeur obtenue en laboratoire et
celle mesurée sur chantier après les opérations de compactage on peut vérifier si celui ci a été suffisant
pour une bonne qualité des travaux. Pour la décision sur l’acceptation ou le refus de réception des
travaux réalisée.
La courbe a l'allure d'une cloche, elle passe par un ℘d maximum que l'on appelle optimum Proctor. Cet
optimum correspond à une teneur en eau optimale.
Chaque sol est caractérisé par ses ℘d maxi, qui correspondent chacun à une teneur en eau unique et
précise, et à un type d'essai (PN ou PM). Les cahiers des charges exigeront le cas échéant, que les sols
soient compactés jusqu'à un ℘d donné,
Surfaces Densité en place et Densitomètre à Densité supérieure à 90% 1 essai tous les 1500
destinées à teneur en eau membrane, de la densité sèche m2
être Gamma maximale PROCTOR
remblayées densitomètre modifié (y compris à
Troxler ou cône l'emplacement des trous
de sable rebouchés) pour 90% des
mesures
Corps de Densité en place et Densitomètre à Densité supérieure à 90% 1 essai tous les 500 m2
remblai sauf teneur en eau membrane, de la densité sèche
couche Gamma maximale PROCTOR
supérieure de densitomètre modifié pour 95% des
0,50m Troxler ou cône mesures
de sable
Sur le chantier, le sol a une teneur en eau donnée naturelle, éventuellement non uniforme:
Si celle-ci est supérieure à ℘opt (teneur en eau qui correspond l'optimum Proctor), on peut
imaginer d'assécher le terrain, ce qui est pratiquement impraticable
Si ℘<℘opt on peut envisager d'arroser le sol
Dans l'un ou l'autre cas, on peut sans modifier la teneur en eau du sol, augmenter l'énergie de
compactage
5) Contrôle topographie :
(ANNEXES 5)
Réception T.N Réception remblaiement
Vérifier Vérifier
Chapitre 7 :
Cubature Terrassement
Dans ce chapitre , j’ai eu l’occasion d’effectué plusieurs profils avec le bureau technique, dont je cité à
titre d’exemple ( profil suivi Déblai , profil Suivi remblai) ou j’ai utilisé le logiciel AUTO-CAD
ces profils m’ont servi à calculer la cubature du tronçon
Chapitre 8 :
I. Introduction :
1) Composition de béton
Le béton se compose de granulats(sable, graviers, cailloux) ‘collés’ entre eux par un liant
hydraulique : le ciment ,
Lorsque le ciment se trouve en présence d’eau , il fait prise , puis durcit progressivement .
Les additions minérales (ultrafines) ont des particules de faibles dimensions qui , ajoutées en
quantités de l’ordre de 10% du poids de ciments , améliorent notablement les performances et la
durabilité du béton grâce à leurs propriétés physico-chimiques (cendres volants , laitier , fillers ,
..) les fumées de silice , ou microsilices , sont les plus utilisées , ce sont des oxydes de silicium à
à structure amorphe en forme de microsphères de diamètre de l’ordre de 10 .
L’eau : de façon générale , l’eau de gâchage doit avoir les propriétés de l’eu potable . il est exclu
d’employer de l’eau de mer , qui contient environ 30g/l de chlorure de sodium , pour la
fabrication de béton armés ou précontraints.
Les adjuvants sont des produits chimiques incorporés au béton frais en faibles quantités (en
général moins de 3% du poids de ciment, donc moins de 0.4% du poids du béton) afin
d’améliorer certaines propriétés , leur efficacité est liée à l’homogénéité de leur réparation dans
la masse du béton . les principaux adjuvants sont
- les plastifiants, qui jouent un double rôle . ils permettent , d’une part , d’obtenir des bétons frais à
consistance parfaitement liquide , donc très maniables , par défloculation des grains de ciment, A
maniabilité donnée , ils offrent d’autre part la possibilité de réduire la qualité d’eau nécessaire à la
fabrication et à la mise en place du béton , la résistance du béton durci peut être notablement augmenter
. la durée d’action de ces adjuvants est de 1 à 3 heures.
-les retardateurs de prise du ciment , qui prolongent la durée de vie du béton frais , ils trouvent leur
utilisation dans le transport du béton sur de grandes distances ou la mise en place par pompage, en
particulier par temps chaud. Ils sont aussi employés pour éviter toute discontinuité lors de reprises de
bétonnage,
-Les accélérateurs de prise et de durcissement , qui permettent , pour les premiers , la réalisation se
scellements ou d’étanchements et pour les seconds, une acquisition plus rapide de résistance au béton
durci,
-Les entraineurs d’air , qui confèrent au béton durci la capacité de résister aux effets de gels et dégels
successifs en favorisant la formation de microbulles d’air réparties de façon homogène , le volume d’air
occlus doit être de l’ordre de 6% de celui du béton
Le centrale à béton de notre chantier est automatisée grâce à la carte de commande montéé dans
l’armoire opérateur.
Alors, le processus de production du béton peut étre suivi facilement grâce au tableau de commande .
le Système béton centrale à béton d'automatisation, le système informatique est donnée en standard
et se compose de PC, imprimante, logiciel d'UPS et la production de béton qui est développé selon la
demande du client.
Cet essai consiste à mesurer l’hauteur d’affaissement d’un volume tronconique de béton frais
Le cône d'Abrams est utilisé pour déterminer la consistance du béton, ce test est aussi appelé un essai
d'affaissement.
La connaissance de ce paramètre est d'une importance fondamentale dans la définition de l'ouvrabilité
du béton. En outre, grâce à l'essai d'affaissement, vous pouvez facilement comparer les effets des
additifs chimiques toute diluants à la même eau-ciment.
- MODE OPERATOIRE :
Humidifier le matériel puis fixer le cône sur sa base. Remplir le cône en 3 couches (en remplissant à
chaque fois 1/3 de la hauteur du cône). Les couches doivent être piquées 25 fois avec la tige de piquage.
Démouler le moule avec précaution en soulevant le cône verticalement. L'enlèvement du moule doit se
réaliser en 3 à 5 secondes sans modifier l'affaissement du béton.
Mesurer alors l'affaissement comme la différence entre la base et le haut du cône affaissé.
Figure 40: mise de béton L’cône d'Abrams Figure 41: mesure d’affaissement en cm
2) Essai d’étallement
Cet essai est simple à réaliser , est très utilisé pour pprécier la consistance des bétons fluides (surtout en
Allemagne) il est pas adapté pour les bétons fermes et l dimension maximale des granulats ne doit pas
dépasser 40 mm
MODE OPERATOIRE :
La consistance du béton est estimiée par l’étalement d’une cone (moule tronconique de 200mm de haut ,
de diamétre 200 mm à sa base et 130 mm à sa partie supérieur) de béton démoulé sur une table à chocs ,
ce cones de béton est soumis à son propre poids et à une série de secousses . plus l’étallement est grand
et plus le béton fluidee.
Le moule troconnique placé au centre du plateau carré est rempli pae 2 couches de béton , compacté par
10 coups de pilon . Après arasement le moule est retiré verticalement , puis le plateau est soulevé de 40
mm jusqu ‘à la butée et relàché immédiatement 15 fois de suite en 15 secondes
Figure 42: mode opératoire essai d’étallement Figure 43: relation entre les deux essai de béton
La résistances et l’ouvrabilité sont à étudier de pair, car ces 2 propriétés sont étoitement dépendantes
l’une de l’autre et d’autant plus , qu’elles varent en sens inverse en fonction de certains facteurs
essentiels de la composition du béton
La résistance d’une éprouvette cylindrique de béton , de dimension 16 x32 est définie à (j) jours , à
partir de la charge (fr) conduisant à sa rupture
Figure 44 : remplissage des éprouvettes des bétons Figure 45: éprouvette des béton dans le bassin d’eau
Figure 47 : plan d’ensemble des ouvrages d’art à l’autoroute Oued el zarga -Rhayette
Le rétablissement des routes locales et les pistes traversées par l’Autoroute est assuré par 05 passages
supérieurs et 05 passages inférieurs. Les passages supérieurs sont des ponts dalles en béton armé à 4
travées continues fondés sur des semelles superficielles. Les passages inférieurs sont de type cadre
fermé. [2]
L’avant métré réalisé dans la phase DAO (Dossier d’Appel d’Offres) à estimé la quantité de béton
3
nécessaire pour la réalisation des ouvrages d’art : 31080 m
Du PK:0+000 au PK18+450
N° OUVRAGE TYPE PK
6 OA6 PI 1 7+516,02
8 OA8 PI 1 9+077,14
Figure 48 : implantation des fouilles pour les culées C1 et C5 et les piles P2 P3 P4 d e l’OA8
Figure 49 : implantation des fouilles pour les culées C1 et C5 d e Figure 50: mise en place du gros béton
l’OA8
Figure 51 : zone de ferraillage des semelles Figure 52: coulage et coffrage d’une semelle
Appuis: Ils supportent l’ouvrage jusqu’au niveau des fondations. On distingue deux types
d’appuis : les culées, qui sont les appuis extrêmes, et les piles, qui sont les appuis intermédiaires. Un
appui peut être composé par un ou plusieurs voiles ou par des colonnes surmontées par un chevêtre.
Figure 53 : mise en place de ferraillage d’une pile voile Figure 54 : coulage de pile P4 à l’ OA3
Tablier: C’est un élément sur lequel repose la voie de circulation, Le tablier comporte aussi tout
les équipements indispensables à l’utilisation, au fonctionnement et à la durabilité du pont. Ces
équipements comportent les dispositifs de retenue (tel que les gardes corps et les séparateurs), les
joints de chaussée, les systèmes d’étanchéité, la couche de roulement, les trottoirs, les corniches,
les systèmes d’évacuation des eaux, la dalle de transition, etc.
Les appareils d’appui : le tablier repose sur les appuis à l’aide des appareils d’appui qui permettent le
déplacement horizontal et vertical du tablier sous l’effet des charges.
Les appareils d’appui les plus employés de nos jours sont en élastomère fretté.
L’appareil d’appui doit être bien cadré sur son bossage (et sous son contre-bossage éventuel).
Ainsi, une distance minimale de 5cm de chaque côté est exigée entre le bord du bossage et l'appareil.
De plus une distance minimale de 5 cm est aussi exigée entre le bossage et l'extrémité de l'appui.
Pour les ponts dalles, un contre bossage est aussi recommandé entre l'appareil d'appui et la dalle.
Figure 65: Schéma type d’un appareil d’appui en élastomère fretté (de conception actuelle)
transmettre les actions verticales dues à la charge permanente et aux charges
d’exploitation
routière,
permettre les mouvements de rotation (effets des charges et des déformations différées du
béton),
permettre les déplacements relatifs entre les deux parties suite aux effets de variations de
longueurs de l’ouvrage (effet thermique, retrait, fluage, freinage, …).
Enfin, certains appareils d'appui, peuvent, le cas échéant, prendre en compte des actions
sismiques sans modification du concept, sinon il s’agit de dispositifs très spécifiques1. Dans
cette situation, ils doivent satisfaire aux spécifications de la norme prEN 15129 (référence
§ 2.1.4) et de l’Eurocode 8 (NF EN 1998-2).
Entre le coffrage et les piles, du sable entoure les appareils d’appui en vue de laisser un espace vide
Figure 68: Coffrage autour de l’appareil d’appui (bois entouré par du sable).
-Ces appareils seront positionnés sur des bossages frettés en béton armé, en vue de prendre les efforts
concentrés transmis par l’appareil d’appui. Un deuxième bossage fretté est prévu pour le cas de
vérinage.
Figure 70: Bossage pour l’appareil d’appui et pour le vérinage sur le sommet d’une pile
Les corniches sont surtout en BA préfabriqué et ainsi on prévoit un scellement par une contre corniche
(posé sur un bain de mortier). Dans ce cas le poids est de 0,2 à 0,3 t/ml. Mais, il peuvent être
aussi en acier ou même en BA coulé sur place.
Corniches préfabriquées sur chantier :
.
Figure 71: ferraillage et coffrage pour une corniche Figure 72: mise en stock des corniches
C-2 .Les dalles de transition L'intérêt de la dalle de transition est d'atténuer les effets de tassement du
remblai à proximité de l'ouvrage. La dalle de transition permet de traiter le problème en permettant de
remplacer leur chargement par un léger reprofilage. La dalle de transition permet aussi de protéger le
remblai d'accès contre l'infiltration des eaux.
Un pont est souvent lié à la route par sa rampe d’accès. Si cette rampe est en remblai, elle
comporte une dalle de transition. Si la rampe est en déblai, la dalle de transition n’est pas nécessaire.
L'évacuation des eaux, sur la chaussée d'un pont, est nécessaire aussi bien pour la durabilité des
matériaux constituant la chaussée, que pour la sécurité des usagers (bonne adhérence des véhicules sur
le revêtement). Ainsi, les eaux sont recueillies d'un côté ou des deux côtés en ayant à la chaussée une
pente transversale (cas d'unidirectionnel ou d'une courbe) ou d’une double pente (cas d'une chaussée
bidirectionnel).
,les eaux sont évacuées par des gargouilles débouchant à l'air libre (pont sur
oued) ou guidés à la base des appuis (pont sur route) tel que présenté sur la figure 5 pour un viaduc à
Tunis. La pente transversale doit être supérieure à 2% (le plus courant 2,5%) et obtenu à la suite d'un
profilement de la géométrie de la structure et non pas par la couche de roulement.
Ainsi, le système d'évacuation des eaux d'un tablier de pont doit comprendre un réseau de recueil
et de conduite des eaux de ruissellement constitué par:
4) Les portiques :
Un portique est un ouvrage en forme de U renversé constituant une structure monobloc. Les piédroits
sont généralement de même épaisseur que la traverse, au delà de 13 m d'ouverture, et d'épaisseur
moindre au deçà. Les têtes sont en général des murs en aile. Sur un sol de bonne portance
la fondation est superficielle (encastrée de 1 à 3 m dans le sol). En plus, il est nécessaire de prévoir des
goussets à la jonction de la traverse sur les piédroits pour assurer un parfait encastrement (de la
première sur la deuxième). Pour les ouvrages autoroutiers, on effectue deux demi-ouvrages séparées
par un vide central au niveau des tabliers.
Si pas d’arrêt de circulation lors de l’exécution d’un ouvrage coulé sur place, on ajoute
l’épaisseur du coffrage et de l’étaiement horizontal tel que pour des portiques sur rail :
Figure 76: solution dans le cas de coffrage sur place sans arrêt de circulation
Les ouvrages hydraulique sont au nombre de 28 OH sont dimensionnés pour une période de retour
de 100 ans. Ils comprennent un grand ouvrage hydraulique pour le franchissement de l’oued ZARGA
(GOH 16) de types pont à poutre de 4 travées de 20 m fondé sur des pieux.
Ouvrage Dimension
OH 1 3*(4*2.5)
OH 2 (2*2)
OH 3 3*(4*2)
OH 4 2*(3*2)
OH 5 (2*2)
OH 6 2*(3*2)
OH 7 (3*2)
OH 8 (3*2)
OH 9 (2*2)
OH 10 (2*2)
OH 11 (2*2)
OH 12 (2*2)
OH 13 3*(4*2.5)
OH 14 (2*2)
OH 15 (4*2.5)
OH 16 2*(4*2)
OH 17 (2*2)
OH 18 2*(2*2)
OH 19 2*(4*2)
OH 20 2*(4*2.5)
OH 21 2*(3*2)
OH 22 2*(3*2)
OH 23 2*(3*2)
OH 24 2*(3*2)
OH 25 (3*2)
OH 26 (2*2)
OH 27 (2*2)
OH 28 (2*2)
OH 19A 2*(4*2)
b-1.Les dalots , de forme rectangulaire en béton armé généralement dans ce chantier sont collé sur place
, on trouve beaucoup des types d’ouvrage hydraulique [OH] celons le calcul de débit et de volume d’eau
évacué ( simple, double, triple..etc. )
b-2. Les buses : rigides, de forme circulaire, en béton armé préfabriqué en usine (tel que Bonna
Béton à Bir M’chargua ou El Kanaouet à Enfidha). Ils sont considérés également comme des
tuyaux. Ces ouvrages de plus en plus rarement employés comme franchissement d’oueds.
3- Les buses souples, métalliques, circulaires ou ovoïdes, construit par assemblage de plaques ondulées
[1,2]. Leur souplesse leur permet d’absorber des charges assez importantes. C’est pourquoi, ils sont
recommandés sous un fort remblai et deviennent nécessaire à partir d’un remblai de hauteur supérieur à
16 m. Les buses les plus connus sont les buses « Armco » [3]. Les tôles sont galvanisées. Les diamètres
les plus courants varient de 0,15 à 6,40 m et les ouvertures de 0,40 m à 8,50m (ovales).
Rigides Souples
Forme Circulaire Ovale Rectangulaire
Matériaux BA Acier BA
Mise en œuvre Préfabriquées Tôles Coulés sur places ou
en usine préfabriquées éléments préfabriqués
et assemblées
Emploi Faible débit Sous Couramment employés
remblais
important
Avantages Economiques Supporte des Evacue un débit important
charges Economiques
importantes
Inconvénient Petit débit Importé Durée de construction plus
longue
Tableau 11: comparaison entre Buses et Dallot
Sont Les ouvrages longitudinaux situés dans la plate-forme ou en bordure de celle-ci, tels que,
tranchées drainantes, caniveaux du TPC, cunettes latérales en déblai, bordures caniveaux, fossés en pied
des talus et fossés de crête.
Les ouvrages transversaux et ouvrages de raccordement tels que buses de décharge, regards et descentes d’eau [2]
OUVRAGE LOCALISATION
OD 1 OA 3
OD 2 OA 3
OD 1 OA 5
OD 2 OA 5
OD 1 OA 7
OD 1 OA 9
OD 2 OA 9
OD PK 6+217
OD PK 6+406
OD PK 7+291
OD PK 9+841
Tableau 12: Liste des ouvrages de drainage
95 TRABELSI GHASSEN –Stage fin d’étude 2014 [Licence en Génie civil].
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Badigeonnage des ouvrage : contre le problème d’étanchéité avec flintkonte
Chapitre 9 :
Cubature ouvrages Hydraulique
Le métré de l’ouvrges hydrauliques OH 1 (coffrage ordainire et béton).
la nomenclature des aciers utilisés d’ouvrage hydraulique [ OH 5 ]
I. Introduction
Dans ce cchapitre , j’ai effectué le calcul de débit dans le but de dimensioner l’ouvrage
hydraulique.
La route peut constituer un obstacle préjudiciable à l’écoulement naturel et réciproquement, celui-ci peut
générer des dommages à la route Les ouvrages hydrauliques de rétablissement des écoulements naturels
devront donc être correctement dimensionnés pour limiter les risques.
1) Bassin versant
Son rôle est de collecter les eaux de pluie et concentrer les écoulements vers les cours d’eau. Il permet
ainsi la mise en relation des précipitations au sol et des débits observés dans les cours d’eau.
a) Indice de compacité
Un bassin versant est défini en premier lieu par son contour,qui a une certaine forme et enclôt
une certaine superficie A.
On l’établit en comparant le périmètre du bassin à celui d’un cercle qui aurait la même surface
Pentes moyennes
Ic = 0.28
Avec :
P : périmètre du B.V ( km )
La longueur L du talweg principal ;
Cote maximale ;
Cote du fil d’eau à l’exutoire : ;
Dénivelé = - ;
Cote médiane ;
DH = - ;
100 TRABELSI GHASSEN –Stage fin d’étude 2014 [Licence en Génie civil].
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b) Pente moyenne du cours d'eau :
La pente moyenne du cours d'eau détermine la vitesse avec laquelle l'eau se rend à l'exutoire du bassin
donc le temps de concentration. Cette variable influence donc le débit maximal observé.
Pmoy=
Avec :
c) Coefficient de ruissellement
En zone urbaine, le coefficient de ruissellement est assimilé au taux d’imperméabilisation (le rapport des
surfaces imperméabilisés aux surfaces totales), à titre d’exemples on donne :
101 TRABELSI GHASSEN –Stage fin d’étude 2014 [Licence en Génie civil].
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d) Coefficient d’allongement : M
L’allongement M est défini comme étant le rapport du plus long cheminement hydraulique à la racine
carrée de la superficie équivalente du bassin considéré.
M = L/√A
Avec;
102 TRABELSI GHASSEN –Stage fin d’étude 2014 [Licence en Génie civil].
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S.B.V P.B.V IC L (km) Alt.maxi Alt.exut(min) Alt. Déniv Pente pluie Temps de Intensité Coefficient de
N° NOM DE (Km²) (km) (m) (m) Médi (m) Moy annuelle concentration Q100 litc ruissellement
B.V L'OUED (m) (%) Tc (h) (mm/h) Kr (Q100)
1 6,63 11,41 1,24 4,49 341 145 300 155 3,5 584
2 0,1 1,39 0,4 163 140 584
Oued
3 khamiri 12,05 17,04 1,37 6,58 410 129 350 221 3,4 584
4 0,14 1,83 0,6 160 129 584
5 0,14 1,78 0,51 160 129 584
Oued
6 lansar 1,41 5,15 1,21 1,6 233 140 180 53 3,3 584 0,34 71,29 0,55
Oued
7 Berrabeh 0,42 2,76 1,6 140 584
8 0,1 1,72 0,2 160 140 584
9 Oued jifa 0,67 3,22 1,1 300 140 584
10 0,21 2,06 0,58 207 140 584
11 0,1 1,39 0,41 140 584
12 0,1 1,39 0,41 140 584
13 0,31 3,25 1,26 140 584
14 7,8 12,21 1,22 3,94 316 127 280 153 3,9 584 0,5
15 0,16 2,37 2,74 280 128 220 92 584
16 2,37 8,84 1,61 2,74 280 128 152 5,5 584 0,43 61,77 0,55
17 Oued zarga 224,22 81,18 1,52 24,03 717 207 510 2,1 584
18 0,37 3,41 1,24 0 584
19 0,67 4,39 1,67 0 584
20 3,66 9,77 1,43 3,72 372 125 300 175 4,7 584 0,57 50,78 0,55
21 0,46 4,38 1,82 0 584
22 0,41 3,28 1,31 0 584
Oued
23 rahayette 2,09 7,54 1,46 2,83 319 128 260 132 4,7 584 0,47 58,19 0,55
103 TRABELSI GHASSEN –Stage fin d’étude 2014 [Licence en Génie civil].
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Méthode des débits spécifiques : (S<1km²)
L’application de cette formule à des bassins versants dont la superficie est inférieure à
1km² conduit souvent à des valeurs très dégivrantes. En fait, la situation locale du bassin
versant joue un rôle primordial. Sous réserve de l’examen des cas particuliers et de la
3
possibilité d’implantation des ouvrages, nous avons adopté un débit spécifique de 15m /s/km²
Méthode rationnelle : (1km²<S<4km²)
Cette méthode est applicable à des petits bassins versants.
Pour une averse homogène d ’intensité I dans le temps et dans l’espace, le débit maximum Q
est atteint si la durée de l’averse et au moins égale au temps de concentration du bassin
versant.
Q=C*S *I (tc)/3,6
Où :
C : coefficient de ruissellement ;
S : superficie du bassin en K ;
I (tc) : l’intensité de la pluie correspondant au temps de concentration du bassin tc,en
mm/h.
104 TRABELSI GHASSEN –Stage fin d’étude 2014 [Licence en Génie civil].
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Le temps de concentration :
- Si S< 4 k :
tc(en mn) = *
Avec :
L : distance entre le point le plus éloigné du bassin et l’exutoire en m.
Déniv. : Dénivelée entre le point le plus éloigné du bassin et l’exutoire (en m)
S
- Si S < 25 km :
2
tc(mn) 76 i où i est la pente moyenne du talweg principal.
2 L.S
- Si 25<S<200km : tc(mn) 1.1 3
Avec :
- S : superficie du BV en km2
Remarque :
-Il faut que la capacité des dalots soit supérieur ou égale au débit de pointe de bassin
versant
105 TRABELSI GHASSEN –Stage fin d’étude 2014 [Licence en Génie civil].
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Superficie : S = 1,41 K ;
Périmètre : P=5,15 Km.
I : pente moyenne du talweg principale en %, I=3,3% ;
Indice de compacité (Ic) :
Ic=0,28*
A .N : Ic = 0.28* = 1.21
Longueur de talweg principal : L=1.60 km.
Altitude maximale : Hmax = 233,00 m
Altitude exutoire : Hmin = 127,00 m.
Altitude médiane : Hméd=180 m ;
Dénivelée =Hméd – Hmin= 53,00 m ;
Temps de concentration (tc) :
106 TRABELSI GHASSEN –Stage fin d’étude 2014 [Licence en Génie civil].
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tc(en mn) = *
tc ( en h) = * 60
tc = 0.556 heures
Calcul des débits :
Le bassin BV6 Oued lansar a une superficie S= 1.41 m² avec 1km²<S<4km² d’où on a recours
à la méthode rationnelle :
Q=C*S *I (tc)/3,6
Avec :
A.N:
107 TRABELSI GHASSEN –Stage fin d’étude 2014 [Licence en Génie civil].
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S<1 1<S<4
N°BV Nom de l'oued S.B.V (km²) Méthode débits spécifiques Méthode rationnelle Q100
Q100 (m3/s) (m3/s)
6 Oued lansar 1,41 - 15,36
a) Calcul en déversoir :
Il concerne les ouvrages en cadre fermé (dalot) et conduite circulaire (buses) pour des débits
relativement faibles et dans le cas ou l’écoulement, en l’absence de l’autoroute, se fait sur
une grande largeur et une faible lame d’eau.
Avec :
: Hauteur d’eau à l’amont en m, elle représente 80% de la hauteur du
dalot ( =0,8*h) ;
L : Largeur de l’ouverture (en m);
Il concerne les ouvrages en cadre ou a travées multiples, pour les débits moyens
ou importants, lorsque le lit est risqué .
Qc = K* * * (en /s)
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Avec :
K : coefficient de Manning -Strickler ;
: Section mouillé en ;
: Rayon hydraulique en m ;
p : Pente de lit mineur de l’Oued en m/m ;
Dans notre chantier on a utilisé la méthode de déversoir qui concerne les ouvrage en
cadre fermé dont la formule est :
D’où :
Qo=1,6*6 *
3 3
Qo= 19.42 m /s > Débit de pointe Q= 15.36 m /s Alors,
L’hypothèse est vérifiée .
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Figure 87 : Dalot
N°BV N° O.H Nom de Débit méthode de Largeur de Hauteur Dimension Capacité Vitesse
l'oued de calcul l'ouvrage d'eau (m) adoptées d'ouvrages dans
projet (m) (m) (m3/s) l'ouvrage
(m3/s) (m/s)
Plan autocad [OH6 ]
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I. Normes Autoroute :
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- voies de détresse sur les fortes pentes en descente : elles sont équipées d'un mur
amortisseur au bout d'une chaussée en gravier qui permet à un véhicule n'ayant plus de
frein de s'arrêter hors voie de circulation.
- voies pour véhicules lents sur les sections à forte pente.
- éclairage au niveau des tunnels et des barrières de péage.
- accès de service pour l'exploitation et éventuellement les véhicules de secours.
- véhicules avec patrouilleurs répartis par portion d'autoroute pour intervenir en cas
d'incident et d'accident, ramasser les objets tombés sur la chaussée, surveiller l'état des
aires de repos et leurs équipements.
- haltes et aires de repos équipées parfois de stations service, d'hôtels et de restaurants .
L'autoroute respecte des normes environnementales et de développement durable :
- La limitation de vitesse est fixée à 130 km/h (110 km/h pour les autoroutes en relief
difficile ou en milieu urbain), en sachant que les autoroutes sont dimensionnées
pour une vitesse de 150 km/h.
- Toutefois, des dispositions particulières sont introduites concernant les sections
d'autoroute dont le trafic est modéré ou dans certains tunnel celles en relief difficile,
ou celles provenant de la transformation d’une route en autoroute
- - dispositifs béton armé - ou GBA - glissières béton armé -) et les voies de gauche sont
réduites.
De même, ces caractéristiques réduites peuvent s'appliquer également aux ouvrages d'art
qui sont soit dimensionnés à 2x1 voies
- En raison de la difficulté à financer les nouveaux tronçons autoroutiers, les autoroutes
à caractéristiques réduites ou semi-autoroutes sont de plus en plus prisées. Il est
question de construire certaines autoroutes en 2x1 voies avec séparateur central et
avec des sections en 2+1 ou 2x2 voies.
-
- Des normes autoroutières s'appliquent de manière différente selon que l'autoroute est
urbaine (Norme ICTAVRU) ou de liaison (Norme ICTAAL).
- La signalisation routière est spécifique (panneaux indicateurs avec lettres blanches sur
fond bleu) ;
- Toutes les intersections avec d'autres voies sont dénivelées .
- L'autoroute constitue un monde clos au sens propre : elle est toujours délimitée par des
clôtures (ce qui n'est pas le cas des routes express).
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II. Géologie .
Introduction
- de l'échelle de la carte
La faille affecte la surface d'érosion ainsi que tous les terrains plissés.
Le principe de recoupement nous permet donc d'affirmer que la mise en place de la
faille est postérieure à la formation de la surface d'érosion
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Phase de plissement
structure plissée →déformation des roches sous l'action des contraintes tectoniques
synclinaux (plis concaves vers le haut)
anticlinaux (plis convexes vers le haut)
Leur tracé sur carte répond aux mêmes règles que celui des plans de stratification : influence
de la direction et du pendage de la faille ainsi que du relief.
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impossibilité de drainage
Relif
causes variées
- nature du terrain
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La géologie du massif de marnes est très oroginale en Tunisie , puisqu’elle se caracétrise par
la place la plus importante occupée par les alterneces de grés et d’argiles flysch numidien
constitué des formations suivantes :
L’Eocéne inférieur à base de calcaires, ces roches calcaires étant toutefois beucoup moins
présentes que dans toutes les autres régions montagneuse de la région.
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1- Affleurements triasiques.
2- Zone des nappes.
3- Zones des écailles et para autochtone de la Medjerda.
4- bassins néogènes de la Medjerda et des environs de Bizerte.
5- Fossés de la Tunisie centrale
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Ses sédiments , sont assez variés , à l’image de la géologie des versants qui les ont délivrés ,
mais ils restent dominés par la fraction fine. Presque partout , ce sont des allluvions argilo-
sableuse à argilo-limoneuses qui occupent les espaces les plus étendus.
En allant vers le sud , la formation du flysh céde la place à une géologie qui accorde une
place importnate aux formations calcaires datant surtout du crétacé et fe l’Ecocéne , avec
des affleurement plus anciens datant du Ttrias supérieur et constitués de gypses
et d’anhydrite
Figure 93: Coupe géologique au niveau de la zone à risque, passant par Jbel Errahayet
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c) Les Nappes Phréatiques :Les eaux de pluie ou de surface (ruisseau, etang, ...)
penerent dans le sol jusqu’a ce qu’elles rencontrent une couche impermeable (de l’argile,
par ex.). L’eau s’accumule lentement au-dessus de cette couche impermeable et le sol
finit par etre sature d’eau. Le haut de cette couche de sol saturee est appele nappe
phreatique ou nappe aquifere (ou encore
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Pour les nuisances sonores, l’augmentation des niveaux de bruit touche la zone proche de
l’autoroute, soit 40 à 50 m au maximum pour les sections à faible trafic : les données pour
la RN 6 vous montrent que la largeur de ces zones diminuent avec l’augmentation du trafic
résiduel sur la RN 6 au fil des années.
Des aménagements ont été proposés pour protéger les maisons et groupes de maison
limitrophes au projet et ceci en respectant les normes tunisiennes sur les niveaux sonores : 60
dB dans la journée, sauf à proximité des zones sensibles (écoles, maisons de retraite et
hôpitaux) où la valeur-limite descend à 55 dB. Par ailleurs, les passages en déblai constituent
en eux-mêmes une protection contre le bruit
Pour l’impact sur le sol de la retombée des polluants émis par la circulation des véhicules : les
retombées des polluants seront plus faibles le long de la future section autoroutière que les
retombées actuelles se produisant le long de la RN 6, comme le montre l’analyse comparée
des émissions du trafic avec et sans projet entre Oued Zarga et Bousalem. La dégradation
des productions agricoles au niveau des zones agricoles limitrophes de l’autoroute sera
donc beaucoup plus faible dans le futur que la dégradation des productions agricoles au
niveau des zones agricoles limitrophes de la RN 6 en situation actuelle. Mieux encore,
l’impact du projet est même très positif en zones urbaines, comme le montre l’analyse
comparée des émissions du trafic y circulant sur la RN 6 avec et sans projet.
Les ressources en eaux qui vont être utilisées pour la construction du projet : elles sont
indiquées et représentent annuellement 550.000 m3, à comparer aux 8,44 M.m3 prélevés
annuellement sur les importantes ressources hydrogéologiques des deux gouvernorats par
la SONEDE, et les industriels.
Les eaux de ruissellement sur la chaussée longeant la retenue du barrage Sidi Salem : ces
eaux seront nettement moins chargées en matières solides et en résidus pétroliers que
les eaux ruisselant aujourd’hui au même endroit le long de la RN 6 non équipée.
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Les effets induits suite à la réhabilitation d’une partie de la RN6 (environ 6KM) au niveau d’Ar-
Rhayet : Il n’est pas indiqué des effets induits, car l’étude technique a prévu l’utilisation de
l’ancienne RN 6 comme déviation pendant les travaux.
Les eaux des oueds au moment des travaux : prend en compte les impacts qui peuvent
atteindre les eaux des oueds au moment des travaux (au cours d’exécution des ouvrages
hydrauliques du projet), et non pas les changements probables sur les écoulements.
Toutefois, l’absence de bâtiments limitrophes limite grandement la probabilité que des
maisons soient affectées. Quant aux aménagements agricoles limitrophes au projet, leur
inondation ne pourra être que provisoire, et les systèmes de drainage chargé d’évacuer les
eaux excédentaires en cas de besoin.
Utilisation des explosifs : présente la possibilité d’utiliser les explosifs en exécution du projet
pour les déblais rocheux et son effet sur l’environnement naturel et social, en particulier la
station de réhabilitation médicale de Hammem Siala.
Pour les eaux utilisées, dues à l’exploitation de l’autoroute (gare de péage, de service, de
repos..) : il est indiqué le traitement avant rejet sauf que et suite à ses diverses sources (eaux
domestiques usées, eaux de services et de lavage des voitures), les mesures d’atténuation
nécessaires pour le traitement des eaux avant leur rejet dans la nature selon les normes en
vigueur ont été développées
Les déchets solides et liquides centrales de fabrication de béton : ils sont traités en tant que
déchets dangereux
La circulation des animaux sauvages : Faute d’études ou de mémoires de fin d’études sur les
passages naturels existants pour ces animaux, il est indiqué de clôturer l’Autoroute pour
canaliser les animaux vers les passages hydrauliques ou les passages aériens et d’utiliser
les ouvrages hydrauliques pour le passage de ces animaux, et qu’on pourra faire
ultérieurement des ouvrages spécifiques si les ouvrages hydrauliques ne suffisent pas le
passage en utilisant les statistiques des accidents entre les usagers des sections
autoroutières et les animaux sauvages.
121 TRABELSI GHASSEN –Stage fin d’étude 2014 [Licence en Génie civil].
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- CONCLUSION-
La réalisation de ce Stage de Fin d’Etude a été une occasion pour me confronter aux réalités
et vivre en vrai grandeur un chantier.
Ce stage m’a été très bénéfique sur tous les plans qui concernent la formation d’un
technicien :
De plus, j’ai acquis une expérience pratique dans la manipulation des logiciels «Auto-
CAD » et les différents essais de contrôle des terrassements et ouvrage d’art.
TUNISIE AUTOROUTES
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BIBLIOGRAPHIE :
Chapitre[1]: http://www.todini.it/
Chapitre[2]: cahier des clauses technique particulier (CCTP)
Chapitre[3]: http://geniecivilettravauxpublics.blogspot.com/2012/09/trace-en-plan.html
Chapitre [4]: http://www.shlongji.fr/wheel-loader.html?gclid=CP2q4azJibcCFUld3god3GIATA
Chapitre [5]: cours génie civil Mécaniques du sol / [Mdme.Nour El Houda]
Chapitre [6]: Manuelle laboratoire
Les Annexes :
Sommaire :
Annexe 1 :
- Planning chemin de Fer.
ANNEXE 2
- : Montant des différentes actions du projet.
Annexe 3 :
- Tableau du Classement de sol selon GTR.
Annexe 4 :
- Essai de compactage (troxler).
Annexe 5 :
- Demande de réception , exécution de remblai.
Annexe 6 :
- Fiche de réception exécution du remblais.
Annexe 7 :
- Plan de coffrage OH1.
Annexe 8 :
- Plan de ferraillage pile 4 OA5.
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