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Titre
L’intégration des TIC dans l’enseignement supérieur au
Maroc
« Cas de l’université Mohamed V »
I. Notions fondamentales :
La communication………………………………………………………………………………………………………
L’information …………………………………………………………………………………………………………….
Qu’est-ce que les
TIC ?.....................................................................................................
TIC et multimédia ……………………………………………………………………………………………………..
Avantage des informations véhiculées par les TIC …….………………………………………………
I. Notions fondamentales :
1. La communication
Définir la communication est plus difficile qu'il ne semble, bien que nous
utilisions tous ce mot et pensions connaître sa signification. Nous sommes tous
d'accord : parler du temps qu'il fait avec notre voisin, c'est de la communication.
Il en va de même lorsqu'on discute d'un plan de gestion d'une zone protégée
avec un conseil municipal.
Nous communiquons avec nos semblables pour les informer ou pour exercer sur
eux une certaine influence. De toute manière, cette opération, qui est à la base
du phénomène social et culturel, suppose à la fois des moyens d'expression et
des organes de perception. Il est possible que chez certains animaux ce soit
l'odorat ou tel autre sens inconnu de nous qui entre en jeu dans le processus.
Chez l'homme, les modes de communication les plus aptes à être élaborés sont
indiscutablement ceux qui s'adressent à la vue et à l'ouïe. Le message audio-
visuel peut d'ailleurs présenter deux formes différentes, suivant qu'il consiste
directement en des images et des sons ou bien qu'il est médiatisé par des signes
et des symboles codifiés : on a alors affaire à un langage parlé ou écrit.
2. L’information
L'information est devenue, pour peu qu'on considère que ça n'a pas toujours
été le cas, un sujet central de notre société. On parle même de « société de
l'information ». Mais au-delà de cela, ou plutôt au-devant, notre perception du
monde repose sur l'information. Il serait même tentant de dire que finalement
« tout est information », mais il serait plus correct d'affirmer que tout n'est
perçu qu'à travers l'information.
La source d'une information peut être auditive, visuelle ou sous forme d'une
vidéo. L'enregistrement peut être le fait d'une opération manuelle (caméra par
exemple) ou automatique (vidéo surveillance par exemple).
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enregistrement audio, vidéo ou une télédiffusion. la capture, le stockage et la
difusion des informations se font de manière plus aisée.
4. TIC et multimédia
Les TIC ont aussi un rapport étroit avec un autre terme : Le multimédia.
Le mot multimédia est apparu vers la fin des années 1980, lorsque les
cédéroms se sont développés, en mettant à notre disposition une mémoire qui
peut simultanément : texte, son, image, vidéo. La fin des années 90 a été
marquée par un développement énorme compression de son et de vidéo, de
l’infographie
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Ainsi qu’une certaine montée en puissance des ordinateurs personnels, pour
atteindre simultanément des qualités semblables aux différents autres médias
réunis.
2-Son numérique
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Le son numérique est plus performant que le son analogique, car il permet
d’avoir une bande passante étendue, une dynamique accrue et de s’affranchir
des phénomènes d’usure qui caractérisent souvent le son analogique. En plus,
le son numérique peut être utilisé à des fins de sauvegarde sous formes de
fichiers audio. Les informations sonores analogiques sont l’objet d’études en
TIC, elles doivent être converties sous forme numérique par l’intermédiaire
d’un système appelé convertisseur analogique-numérique(A/N ou CAN) . Le son
numérique n’est pas naturel mais reproduit par un ordinateur qui, comme
chacun sait, ne transmet que les informations sous forme de <<0>> et de
<<1>>. Un son numérique tend à imiter un onde au moyen de nouvelles
caractéristiques : la fréquence d’échantillonnage et le codage. Pour approcher
la fréquence, l’ordinateur découpe chaque seconde de son en une série
d’échantillons(c’est l’échantillonnage). Plus on prélève d’échantillons par
seconde, plus le son est précis, mais il occupe plus d’espace sur le disque.
3. Image numérique
On désigne sous le terme d’image numérique toute image (dessin, icône,
photographie…) qui peut être traitée sous forme binaire sur ordinateur. Elle
peut être décrite comme une mosaïque de points unicolores. Plus elle
comporte de points, mieux elle est définie. Quand on agrandit une image à
l’écran ou en l’imprimant, on ne change pas le nombre de points, on les rend
simplement plus ou moins gros et donc visibles. Les images sur papier
(esquisses, dessins, photographies…) devront être d’abord numérisées avant
d’être manipulées à l’aides d’un système informatique.
Une image numérique est définie par sa taille, sa résolution et son format. Elle
peut être acquise par des dispositifs comme les scanners, les appareils photo
ou caméscopes numériques, et traitée grâce à des logiciels de traitements de
l’image. Ce traitement peut concerner la modification de la taille, de l’image,
de changer sa couleur, de lui ajouter ou de lui supprimer des éléments, etc. En
infographie, on distingue deux grandes familles d’images numériques :
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Les images vectorielles ;
Les images matricielles.
Elle est composée comme son nom l’indique d’une matrice de points à
plusieurs dimensions. L’image matricielle est composée de petits carreaux
colorés (y compris le blanc, le noir et les différentes nuances de gris), appelés
pixels.
b) Image vectorielle
L’image vectorielle est une image qui est décrite à l’aide d’expressions
mathématiques. Cela signifie qu’au lieu de mémoriser une mosaïque de points
élémentaire, on stocke la succession d’opérations mathématiques conduisant
au tracé. Les formes complexes sont subdivisées en segments de droite ou de
courbe. Ils sont reliés entre eux par des points dont la position relative est
enregistrée sous forme se coordonnées (X, Y).
c)Compression d’images
d)Formats d’images
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Elle concerne l’équipement en matériel informatique et la mise en place d’une
connexion internet. Pour des utilisations destinées à une vaste population, la
mise en place de l’infrastructure nécessite, parfois, un bureau d’études, qui
étudiera entre autre l’architecture à montrer, ainsi que la rentabilité de cette
architecture en fonction des besoins. Nous décrivons par la suite, les
composants essentiels de l’équipement qui sont censés être utilisable dans
l’éducation. Ils ont en gros regroupés :
a. L’ordinateur Multimédia
L’ordinateur multimédia, est devenu en moins de 20 ans, l’outil de travail et de
loisir le plus répandu, au même titre que le téléphone. De micro-ordinateur
très complexe d’utilisation il s’est transformé en un ordinateur facile à utiliser,
livré avec de nombreux logiciels, CD-ROM, DVD…
Il permet désormais, de gérer des textes, des images, des photos, du son, de la
musique, des films et d’utiliser l’ensemble des services internet. Il est devenu
ainsi le cœur du monde numérique. De machine, il est passé au rang de
solution multimédia, répondant à des usages professionnels, éducatifs, de
loisir, de création…
Les imprimantes
Le scanner
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Le scanner est un périphérique qui permet de capturer, de numériser un
document imprimé dans le but de le transformer en document numérique. Ce
passage d’une information texte, graphique ou photo imprimée sur du papier,
à une information numérique visible sur l’écran du micro-ordinateur, fait du
scanner un des éléments essentiels de la solution TIC. Il convient d’insister sur
la nécessité d’utiliser un logiciel adapté pour faire fonctionner un scanner. La
qualité du logiciel de traitement et sa compatibilité avec le scanner est l’une
des conditions de l’obtention de bons résultats. Les scanners à plat sont les
plus disponibles sur le marché et les plus utilisés. Ils permettent de faire
l’acquisition de documents opaques : photos, graphiques et textes.
Graveurs
Evolution :
b. Le vidéo projecteur
Le vidéo projecteur est un outil de communication qui permet de diffuser sur
grand écran des images informatiques et vidéo. Cet outil est le plus souple dans
son utilisation et dans ses fonctionnalités. Le vidéoprojecteur est un
périphérique qui connecté à l’ordinateur, permet de projeter des diapositives
(numériques et polychromes) sur un grand écran. L’effet de l’image sur
l’auditoire est plus percutant que celui du rétroprojecteur. Le vidéoprojecteur
est caractérisé par :
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nécessaire pour les grandes tailles d’écran. Par contre plus le vidéoprojecteur
est lumineux et moins le contraste de noirs est élevé.
Intérêts pédagogiques
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2. Difficultés à l’intégration des TIC en éducation
Certaines discussions avec les enseignants laissent croire que les difficultés
liées à l’intégrations des TIC se limiteraient à l’équipement, aux logiciels et au
soutien technique. Selon eux, un investissement accru dans ces trois domaines
permettrait de favoriser une intégration pédagogique adéquate des TIC dans
leurs pratiques.
Le premier problème rencontré pour intégrer les TIC dans l’éducation semble
être le manque d’équipement. Les budgets alloués aux établissements scolaires
ne prennent pas en compte suffisamment les TIC. Ces difficultés sont en train
de trouver des solutions avec la réduction de la fracture numériques, due à des
diminutions continues des couts du matériel informatique, mais aussi avec la
détermination des états pour s’engager dans des réformes pédagogiques
donnant aux TIC une place privilégiée.
Ainsi, il semble que les enseignants ne maitrisent encore que très peu des
outils multimédias et encore moins leurs applications didactiques qui ont
pourtant connu des avancées fulgurantes. Au sein des pays en voie de
développement, les besoins en perfectionnement des formateurs
d’enseignants en TIC sont de plus en plus clairement exprimés et de plus en
plus partagés. Dans le cadre d’une étude des besoins de formation continue
des enseignants du lycée, que nous avons menée à l’Académie de Fès en 2002,
81% avaient exprimé leur forte demande pour bénéficier d’une formation sur
les applications pédagogiques de l’informatique.
c)Manque de temps
Les TIC obligent les enseignants à repenser leur manière de travailler, modifie
leur rapport aux élèves, les obligent à s’impliquer dans un travail d’équipe
pluridisciplinaire auquel ils ne sont pas habitués, et ils ne sont pas conscients
de sa pertinence pédagogique. D’autre part les enseignants mettent en avant
que la technologie va à l’encontre de la relation humaine. Peut-être ont-ils une
peur justifiée de la technique ? L’usage de la technologie a-t-il un sens ? Si la
technologie ne les aide pas dans leurs communications humaines avec leurs
élèves, nous comprenons leurs craintes. Il reste à prouver au yeux de beaucoup
que la technologie respecte la dimension humaine.
L’intégration des TIC en éducation fait également surgir de nouveaux défis. Des
enseignants voient en elles une menace à leur pouvoir dans la classe : elles
séduisent l’élève et pourraient amener l’enseignant, dans certains contextes, à
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penser qu’il n’a plus le contrôle sur les apprenants. Il s’agit effectivement d’un
risque, surtout pour les enseignants aux pratiques traditionnelles. Toutefois, les
recherches actuelles indiquent que les TIC ne remplaceront pas l’enseignant
aux pédagogies ouvertes ; elles l’assisteront plutôt dans sa pratique en
améliorant les activités qu’il crée et en facilitant l’apprentissage de ses élèves.
Un élève est rapidement séduit par un cours produits sur un rapport
multimédia (par exemple un cédérom éducatif) : les images, les animations, les
effets sonores sont autant des outils impressionnants pour l’élève, que
l’enseignant ne peut reproduire tout seul.
C’est ce qu’il est convenu d’appeler la <<fracture numérique>> entre les pays
dits développés et les pays en développement. La fracture numérique est
beaucoup plus prononcée dans les pays du monde où les revenus sont faibles.
Elle constitue un obstacle à l’intégration de tous les pays dans ce qu’on appelle
la société mondiale de l’information.
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V. Enjeux Pédagogiques
1-Intégrer les TIC en éducation : une nécessité majeure
L’intégration des nouvelles technologies en classe est une nécessité qu’on ne
peut ignorer, ni relativiser. Pour cela, nous retenons deux propos de Patrick
Mandelsohn cités par Philippe Perrnoud (2002) :
<<Les enfants naissent dans une culture où l’on clique, et le devoir des
enseignants est de d’insérer dans l’univers de leurs élèves>>
Or à l’extérieur de l’écoles, les enfants, ont recours fréquemment aux TIC sous
ses différentes formes :
2)Modes d’intégration
On peut distinguer entre l’intégration des TIC en tant que discipline
nouvelle avec un programme prédéfini et un curriculum centré sur les
composants des TIC et leurs utilisations, et l’intégration pédagogique. La
première, place les équipements technologiques et le matériel en premier lieu
et vise son appropriation aussi bien par les enseignants que par les elèves. Elle
s’entendu ainsi comme le processus qui conduit à l’introduction ou au
déploiement des technologies dans l’institution scolaire.
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VI. Les tic comme facteur de motivation dans
l’apprentissage
1) Apport des TIC dans l’apprentissage
Rappelons que les nouvelles technologies ne sont pas des solutions miracles à
l’apprentissage d’une langue. Elles ne sont qu’un outil, et à ce titre ne sauraient
être efficaces en elles-mêmes : c’est l’utilisation qui en est faite qui peut être
efficace.
On équipe trop souvent les classes sans avoir mesuré l’impact des technologies
sur la pédagogie (Stuve 1997) et sans porter attention à la formation des
enseignants (Nicol et al 1996 ; Ungerleider 1997). De plus, bien que 88 % des
écoles élémentaires et 97 % des écoles secondaires aient accès à Internet pour
des usages éducatifs, 70 % des enseignants des écoles ontariennes indiquent que
leurs étudiants n’ont pas ou peu accès à un ordinateur à l’école. Cette distorsion
s’explique par plusieurs facteurs1 :
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Aux Etats-Unis, le rapport de l’Office of Technology Assessment (1995)
confirme l’effet de motivation que l’utilisation de la technologie produit auprès
des élèves de tout âge. Parmi les raisons qui contribuent à la motivation des
élèves, citons le fait que la technologie « propose un environnement et
présente des contenus d’une manière qui est plus stimulante et sollicite plus
directement leur participation que ne le font les manuels et le matériel
d’enseignement plus traditionnel »2, qu’elle possède « un pouvoir interactif »
et qu’elle permet aux élèves de s’engager « dans des activités qui les invitent à
créer et à partager avec d’autres »
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2
U. S. Congress, Office of Technology Assessment. 1995
Chap. 3 Les tic au Maroc
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II. Les TICE à l’université marocaine
Le ministère de l’enseignement supérieur compte 13 universités à travers le
royaume, abritant au total 120 établissements (écoles, instituts et facultés).
Suite aux programmes de dotation décrits dans l’introduction, ces
établissements doivent disposer d’une ou de plusieurs pages web, d’un
environnement numérique de travail, de réseaux Wifi, de salles multimédias,
d’amphithéâtres équipés en ordinateurs et vidéoprojecteurs. Ces universités
disposent également d’un progiciel de gestion intégrée pour l’organisation et la
gestion des enseignements et des étudiants et plusieurs d’entre elles ont
développé un espace d’apprentissage à distance.
Les étudiants en formation alternée jugeaient que les masses horaires ne sont
pas suffisantes et ont toujours manifesté leurs souhaits de disposer de
davantage d’heures de cours, chose qui était impossible à cause des normes
prédéfinies. Certains formateurs ont donc cherché des moyens, du côté des TIC,
pour résoudre cette tension.
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